Grands rieslings secs
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Re: Grands rieslings secs
Ludwig Desjardins a écrit:Tant que tu rencontres pas une gang de Zombies en arrêtant au restaurant Madrid sur la 20, on peut espérer te voir ce soir...
Orléan sex press ne s'arrête pas au Madrid donc pas de crainte de ce côté.
Cependant, j'avais oublié de considérer qu'une Apocalypse Zombies pourrait survenir en cette journée ensoleillée! Cela serait vraiment le comble que je doive défoncer des crânes de zombies armé d'une bouteille de Pichler M d'une main et d'une fiole d'Erben Auslese de l'autre.
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Grands rieslings secs
Une mouture hardcore de L'Orient Express??Patrick Pollefeys a écrit:Orléan sex press
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Une mouture hardcore de L'Orient Express??Patrick Pollefeys a écrit:Orléan sex press
Non, une maison d'édition de magazines pronographiques dont le siège social est à l'île d'Orléans.
Blague à part, cette compagnie d'autobus aurait eu intérêt à réserver orleans-express.com (et non orleansexpress) lors de l'enregistremetn de son nom de domaine.
Je suis à la hauteur de Sorel et la circulation est fluide, je devrais être à l'heure.
Au plaisir de faire la connaissance de plusieurs d'entre vous.
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Grands rieslings secs
Problème au bureau, je dois descendre dans le Vieux-Montréal alors je ne serais pas mesure d'être à la salle de dégustation pour 18 h 30. Vous allez devoir commencer sans moi.
Invité- Invité
Re: Grands rieslings secs
Eric Laurence a écrit:Problème au bureau, je dois descendre dans le Vieux-Montréal alors je ne serais pas mesure d'être à la salle de dégustation pour 18 h 30. Vous allez devoir commencer sans moi.
Ok mais garde ton vin bien au froid, il fait chaud dehors!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Ice pack & sac thermos, dans le frigo à la job donc, pas de problème.
Invité- Invité
Re: Grands rieslings secs
Bon ben, game over pour moi. Je suis encore au bureau pour encore 1 à 2 heures... merde. Bonne soirée, bien hâte de vous lire.
Invité- Invité
Re: Grands rieslings secs
De retour vers Québec ce matin, après nuit au chic hôtel Visitel où devant la facade du Vitis riparia croît...
Très belle dégustation avec une gang de montréalais dont certains persitent à persistent à préférer le Chardonnay au Riesling... Je remercie Olivier et Ludwig pour leur organisation et tous les autres pour leur générosité.
Pour ma part, je suis heureux d'avoir en cave bien des vins dégustés, hier.
Je n'ai pas le temps pour un c.r., mais mon top#3 cette dégustation :
Le Dellchen 2008 de Dônnhoff
Les vins de Pichler
Très belle dégustation avec une gang de montréalais dont certains persitent à persistent à préférer le Chardonnay au Riesling... Je remercie Olivier et Ludwig pour leur organisation et tous les autres pour leur générosité.
Pour ma part, je suis heureux d'avoir en cave bien des vins dégustés, hier.
Je n'ai pas le temps pour un c.r., mais mon top#3 cette dégustation :
Le Dellchen 2008 de Dônnhoff
Les vins de Pichler
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Grands rieslings secs
Rapidement, d'abord, j'essaierai d'y revenir plus en profondeur ...
Cette soirée fut un magnifique tour d'horizon de ce cépage à la personnalité multiple.
Trois coups de coeur, en partant de la fin (le climax ayant été bien anticipé ... chapeau aux organisateurs!):
1. GG de Dönnhoff
2. Pichler
3. Zind-Humbrecht
Cette soirée fut un magnifique tour d'horizon de ce cépage à la personnalité multiple.
Trois coups de coeur, en partant de la fin (le climax ayant été bien anticipé ... chapeau aux organisateurs!):
1. GG de Dönnhoff
2. Pichler
3. Zind-Humbrecht
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Bonjour à tous,
Merci à Ludwig et Olivier pour l'organisation de cette très belle soirée.
De superbes vins en dégustation.
Une belle découverte du cépage Riesling sous toutes ses versions. Sec 1/2 sec complexe.....
J'ai toujours beaucoup de mal à sortir un vin du lot....surtout devant la qualité de ceux dégustés hier.
Un grand bonheur de vous avoir rencontré.
A une prochaine dégustation avec plaisir.
Bonne continuation viticole à vous.
Olivier
Merci à Ludwig et Olivier pour l'organisation de cette très belle soirée.
De superbes vins en dégustation.
Une belle découverte du cépage Riesling sous toutes ses versions. Sec 1/2 sec complexe.....
J'ai toujours beaucoup de mal à sortir un vin du lot....surtout devant la qualité de ceux dégustés hier.
Un grand bonheur de vous avoir rencontré.
A une prochaine dégustation avec plaisir.
Bonne continuation viticole à vous.
Olivier
Olivier Tassan- Messages : 39
Date d'inscription : 22/08/2010
Age : 52
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Et au resto, je dois souligner la présence de trois Pinot Noir qui ne m'ont pas ennuyé. J'ai même eu un réel coup de cœur pour le Ponsot Clos de la Roche 2007 avec son fruité pur, des tannins bien enrobés un élevage "inapparent". On croquait dans ce vin fort élégant. Est-il vendu à la Signature ce Clos de la Roche? IP? Quel prix?
Les autres rouges bourguignons étaient le Chambolle-Musigny 2008 de Mugnier et le Vosne-Romanée 2009 (La Colombière) de Liger-Bélair. Il y avait un autre intrus bourguignon à cette dégustation : Un Montrachet 1993 de Prieur et ses arômes de bacons fumés. Une appellation que je ne croyais jamais boire, mais le vin ne m'a pas soufflé. Un élevage fondu pas agressif, mais qui manquait de corps en milieu de bouche.
Je vais revenir sur les autres Riesling du volet resto.
Les autres rouges bourguignons étaient le Chambolle-Musigny 2008 de Mugnier et le Vosne-Romanée 2009 (La Colombière) de Liger-Bélair. Il y avait un autre intrus bourguignon à cette dégustation : Un Montrachet 1993 de Prieur et ses arômes de bacons fumés. Une appellation que je ne croyais jamais boire, mais le vin ne m'a pas soufflé. Un élevage fondu pas agressif, mais qui manquait de corps en milieu de bouche.
Je vais revenir sur les autres Riesling du volet resto.
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Grands rieslings secs
Au moins 150$ sinon plus Ponsot Clos de la Roche, mais je ne sais pas qui importe...
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Un gros merci à Ludwig pour l'organisation de la dégustation et à Olivier pour la logistique. Je tiens à remercier Ludwig, Olivier, Patrick et Michel pour les nombreuses infos sur les vins, le cépage et autres durant toute la soirée. On apprend beaucoup au contact des gens
Une dégustation que j'ai trouvé très instructive, mais aussi très difficile de mon côté... Je nageais presque dans l'inconnu et j'avoue avoir eu des surprises, mais aussi des déceptions. Si je comprend parfaitement l'intérêt de certain envers ce cépage très polyvalent, adapté pour la garde (on l'a très bien vu avec le Auslese 1989 d'Olivier en fin de soirée), j'avoue ne pas être tombé en amour avec ce cépage... Mais, je compte m'y attarder de façon plus sérieuse que par le passé! Personnellement, j'ai eu quelques coup de coeur: le Kabinett de Müller en version ouverte à l'instant et les Dönnhoff (dont mon Spätlese ouvert au resto)
Une après-paulée digne de porter le nom de Paulée! Une générosité de tous et chacun, des Riesling de diverses provenance et déclinaison, une expérience intéressante avec un ''vieux'' Montrachet et des Pinot qui sont venus nous refaire la bouche en fin de soirée! D'ailleurs, j'en étais à me demander si c'est pas le jus de citron ( ) que nous avions bu plus tôt qui troublait nos papilles plutôt que le transport !!
Je termine avec un fait assez intéressant pour un néophyte comme moi. Il y a eu, sommes toutes, assez peu de notes pétrolé sur 18 Riesling dégusté durant la soirée... Et ce constat me semblait assez généralisé!! Comme quoi, Riesling et Pétrole ne sont pas toujours synonyme
Une dégustation que j'ai trouvé très instructive, mais aussi très difficile de mon côté... Je nageais presque dans l'inconnu et j'avoue avoir eu des surprises, mais aussi des déceptions. Si je comprend parfaitement l'intérêt de certain envers ce cépage très polyvalent, adapté pour la garde (on l'a très bien vu avec le Auslese 1989 d'Olivier en fin de soirée), j'avoue ne pas être tombé en amour avec ce cépage... Mais, je compte m'y attarder de façon plus sérieuse que par le passé! Personnellement, j'ai eu quelques coup de coeur: le Kabinett de Müller en version ouverte à l'instant et les Dönnhoff (dont mon Spätlese ouvert au resto)
Une après-paulée digne de porter le nom de Paulée! Une générosité de tous et chacun, des Riesling de diverses provenance et déclinaison, une expérience intéressante avec un ''vieux'' Montrachet et des Pinot qui sont venus nous refaire la bouche en fin de soirée! D'ailleurs, j'en étais à me demander si c'est pas le jus de citron ( ) que nous avions bu plus tôt qui troublait nos papilles plutôt que le transport !!
Je termine avec un fait assez intéressant pour un néophyte comme moi. Il y a eu, sommes toutes, assez peu de notes pétrolé sur 18 Riesling dégusté durant la soirée... Et ce constat me semblait assez généralisé!! Comme quoi, Riesling et Pétrole ne sont pas toujours synonyme
Alexandre Deslauriers- Messages : 1283
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 41
Re: Grands rieslings secs
Merci à tout le monde pour une très belle dégustation, tout particulièrement à notre invité de Québec, Patrick, avec qui ce fut un plaisir de renouer après quelques années.
Une chose qui a très nettement ressorti de cette dégustation, c'est à quel point le riesling est un cépage d'une incomparable polyvalence : aucun autre cépage ne semble apte à produire une gamme aussi étendue de vins gardant néanmoins un fil conducteur.
Le summum de la partie technique fut, pour moi, la performance des deux vins de Dönnhoff - Hermannshöhle 2006 ainsi que Dellchen 2007 - en version Grosses Gewächs - tout juste suivis par le Steinertal 2010 de Pichler ainsi que le Knoll Schütt 2008. Quatre vins immenses dans des styles très différents, n'ayant pas beaucoup à envier à l'élite mondiale en blancs secs.
Le jeu de l'aération (bref passage en carafe et remise en bouteille environ 24 heures avant dégustation) d'une des bouteilles de Egon Müller Scharzhofberger 2008 a été intéressant : à l'aveugle la très vaste majorité a pris le vin fraîchement ouvert pour celui qui avait eu de l'air. Le nez de la bouteille oxygénée était d'une très belle complexité, mais à ce stade-ci et dans ce millésime particulier, la bouche n'a pas semblé avoir gagné en définition.
Etant donné qu'Eric n'a pu se joindre à nous, j'ai eu la chance de redéguster les vins aujourd'hui et voici quelques constats :
Les deux Egon Müller avaient assez peu évolué et on pouvait encore reconnaître la bouteille ayant eu plus d'air, ce qui m'a vraiment surpris. Sur 2008, je pense que la catégorie Kabinett chez Egon Müller est peut-être un peu trop sous le signe de la tension. Faudra voir les Spalesen et Auslesen.
Le Grosset Springvale s'est affaissé en 24 heures, mais son Polish Hill a bien tenu la route et semblait moins monolithique côté aromatique. Ce dernier est un vin d'une belle puissance, joli représentant de ce qui peut se faire à Clare Valley.
Le Pichler M a évalué de façon très étrange : archi-puissant au niveau aromatique, presque violent avec ses notes de lavande, il est très long en bouche mais l'impression ne m'a pas été particulièrement agréable.
Le Dellchen 2007 est resté assez similaire à hier, féminin et doté d'un grand volume.
Le Knoll 2008 s'était métamorphosé aromatiquement au point où je l'ai pris pour un des Dönnhoff à l'aveugle, d'une grande précision et finesse. Cela semble être parti pour être une bouteille de très grande garde.
Le Hermannshöhle 2006 était tout simplement magique ce soir, beaucoup plus ouvert qu'hier, enivrant tant au nez qu'en bouche, une idéale combinaison de force interne et de tendresse. Majestueux!
Finalement, je suis également retourné sur les deux Auslesen de Christoffel Erben d'après la dégustation. Le 2004 a mal pris l'air avec des notes de carton en bouche, mais à sa décharge il en restait à peine 30-40ml dans le fond de la bouteille. La surprise fut de voir le 1989 plus expressif qu'hier soir! Un nez plus complexe, avec beaucoup plus de fruits tropicaux, un toucher de bouche mieux défini et semblant plus (mieux) sucré qu'hier soir.
Une chose qui a très nettement ressorti de cette dégustation, c'est à quel point le riesling est un cépage d'une incomparable polyvalence : aucun autre cépage ne semble apte à produire une gamme aussi étendue de vins gardant néanmoins un fil conducteur.
Le summum de la partie technique fut, pour moi, la performance des deux vins de Dönnhoff - Hermannshöhle 2006 ainsi que Dellchen 2007 - en version Grosses Gewächs - tout juste suivis par le Steinertal 2010 de Pichler ainsi que le Knoll Schütt 2008. Quatre vins immenses dans des styles très différents, n'ayant pas beaucoup à envier à l'élite mondiale en blancs secs.
Le jeu de l'aération (bref passage en carafe et remise en bouteille environ 24 heures avant dégustation) d'une des bouteilles de Egon Müller Scharzhofberger 2008 a été intéressant : à l'aveugle la très vaste majorité a pris le vin fraîchement ouvert pour celui qui avait eu de l'air. Le nez de la bouteille oxygénée était d'une très belle complexité, mais à ce stade-ci et dans ce millésime particulier, la bouche n'a pas semblé avoir gagné en définition.
Etant donné qu'Eric n'a pu se joindre à nous, j'ai eu la chance de redéguster les vins aujourd'hui et voici quelques constats :
Les deux Egon Müller avaient assez peu évolué et on pouvait encore reconnaître la bouteille ayant eu plus d'air, ce qui m'a vraiment surpris. Sur 2008, je pense que la catégorie Kabinett chez Egon Müller est peut-être un peu trop sous le signe de la tension. Faudra voir les Spalesen et Auslesen.
Le Grosset Springvale s'est affaissé en 24 heures, mais son Polish Hill a bien tenu la route et semblait moins monolithique côté aromatique. Ce dernier est un vin d'une belle puissance, joli représentant de ce qui peut se faire à Clare Valley.
Le Pichler M a évalué de façon très étrange : archi-puissant au niveau aromatique, presque violent avec ses notes de lavande, il est très long en bouche mais l'impression ne m'a pas été particulièrement agréable.
Le Dellchen 2007 est resté assez similaire à hier, féminin et doté d'un grand volume.
Le Knoll 2008 s'était métamorphosé aromatiquement au point où je l'ai pris pour un des Dönnhoff à l'aveugle, d'une grande précision et finesse. Cela semble être parti pour être une bouteille de très grande garde.
Le Hermannshöhle 2006 était tout simplement magique ce soir, beaucoup plus ouvert qu'hier, enivrant tant au nez qu'en bouche, une idéale combinaison de force interne et de tendresse. Majestueux!
Finalement, je suis également retourné sur les deux Auslesen de Christoffel Erben d'après la dégustation. Le 2004 a mal pris l'air avec des notes de carton en bouche, mais à sa décharge il en restait à peine 30-40ml dans le fond de la bouteille. La surprise fut de voir le 1989 plus expressif qu'hier soir! Un nez plus complexe, avec beaucoup plus de fruits tropicaux, un toucher de bouche mieux défini et semblant plus (mieux) sucré qu'hier soir.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Grands rieslings secs
Premier volet :
Egon Müller Scharzhofberger riesling kabinett mosel-saar-ruwer 2008 : Bouteille ouverte juste avant la dégustation. Nez jasant, sur l’abricot, le bonbon à la pomme, l’épinette et l’argile. Bouche d’impression légère, mais très parfumée, à la texture très raffinée et d’impression agile. Grande buvabilité, très bonne longueur et finale salivante. Très bien.
Egon Müller Scharzhofberger riesling mabinett mosel-saar-ruwer 2008 : Bouteille ouverte la veille. Nez de fumée, de silex, de caillou chaud, avec en fond des notes de pomme golden. Bouche plus ciselée, vigoureuse, moins aérienne que la précédente, mais peut-être plus définie. Finale à l’acidité plus sentie, un peu raide, sur des notes de pomme verte. Bien.
Zind-Humbrecht Clos Haüserer riesling alsace 2006 : Ensemble complexe, sur des notes de pomme chaude, de camphre, de jasmin, d’abricot séché et de fumée. Matière riche et ample, où des accents tourbés amènent du relief au profil aromatique. Longue finale, bien équilibrée par des amers fins qui contrebalancent la richesse de l’ensemble. Un magnifique éclat accompagne cette très bonne persistance aromatique. Très bien, voire plus.
Zind-Humbrecht Brand riesling alsace grand cru 2008 : Nez très racé de pierre chaude, de menthol, de gingembre confit et d’abricot frais. La bouche est plus fraîche que la précédente, plus contenue, mais non moins concentrée. L’ensemble est aussi ample, mais moins riche, doté d’un superbe côté vaporeux. Très longue finale, bien droite, qui me semble parfaitement sèche. Assurément le vin le moins immédiat du volet, mais qui devrait se révéler complètement au vieillissement. Excellent en prenant en compte le potentiel.
J’ai interverti à l’aveugle les Müller pensant que la première, compte tenu de son expressivité, avait été ouverte la veille. Cette expérience ne m’incitera pas à ouvrir longuement à l’avance mes rieslings allemands, tant j’ai trouvé la seconde bouteille, malgré son côté un peu mieux défini, moins plaisante.
Deuxième constat : j’adore les vins de Zind-Humbrecht ! Leur complexité aromatique et leur équilibre malgré leur richesse me plaisent énormément. Pas toujours facile de les servir à table par contre, mais que de bonheur en dégustation.
Second volet :
Albert Boxler Brand riesling alsace grand cru 2010 : Nez de fumée, de citron confit, de silex, avec des pointes d’herbes médicinales et de camphre. L’attaque est ample, plutôt riche, puis une vive acidité se manifeste après un léger passage à vide entre les deux. Grande longueur structurelle, contenue aromatiquement, avec un côté tranchant. Un vin qui semble avoir besoin de temps pour se livrer pleinement, mais les qualités que j’y ai vues me donnent confiance. Très bien, voire plus.
Grosset Springvale riesling clare valley 2011 : Nez bizarre, sur le fruit de la passion, avec une pointe surie, puis de la vaseline. En bouche, c’est une opération détartrage ! C’est mordant, tranchant, cinglant … pas plaisant ! Un vin avec profil pas net, énormément d’acidité … et pas grand-chose d’autre.
Pichler Loibner Steinertal riesling smaragd wachau 2010 : Nez très aromatique, aux accents muscatés, sur des notes de liqueur de framboise, d’eau de rose, de fleur d’oranger, sur fond de fruit blanc confit. La bouche est concentrée, à la richesse contenue, bien droite, avec beaucoup de fond. Très grande longueur où une pointe d’amertume confère à la fois équilibre et dimensions. Excellent, voire davantage.
Henschke Julius riesling eden valley 2011 : Nez discret et simple, sur des notes d’agrumes et de pétrole (à sa décharge, pas facile de passer après le précédent !). Bouche correcte, dotée d’une certaine richesse en son milieu, mais la finale est tranchante, simplette. Semblable au deuxième de cette série, mais en légèrement mieux … Correct.
Pichler M riesling smaragd wachau 2010 : Nez qui évoque celui du troisième, en moins expressif et en plus confit (abricot sec, bonbon à la rose, miel chaud, notes grillées, gingembre et zestes d’agrumes confits). La bouche affiche un peu de gaz à l’attaque, mais passablement de richesse. D’impression plus sucrée que le troisième vin, il n’en demeure pas moins équilibré grâce à une amertume également plus sentie. Encore une fois, très belle longueur, pour ce vin baroque, moins aimable dans l’état, mais dont le M du nom (signifiant Monumental) me semble tout à fait approprié. Excellent.
J’ai beaucoup apprécié les deux Pichler (qui importe les vins de domaine au Québec en fait ?), suivi par la Boxler qui me semble nécessiter passablement de réclusion. Les deux australiens ne m’ont pas convaincu, mais alors, pas du tout !
Troisième volet :
Grosset Polish Hill riesling clare valley 2008 : Notes naphtées, de pétrole, de limette et de roche humide au nez. La bouche est vigoureuse, mais possède du fond. Bonne longueur, assez parfumée, un peu monolithique, avec une acidité très vive conférant un petit côté mordant. Bien, voire plus.
Dönnhoff Dellchen GG riesling nahe 2008 : Nez profond d’argile mouillée, d’orange, de pêche mûre, de lilas. Bouche à la texture merveilleuse, charnue, lumineuse, tactile. Vin charnel et puissant à la fois, très jeune, doté d’une immense longueur. Vin séduisant, racé, profond, mais si plaisant, intense sans être exubérant. Une merveille d’équilibre. Superbe.
Emmerich Knoll Ried Schutt Durnsteiner riesling smaragd wachau 2008 : Nez très expressif (qui évoque les deux Pichler) par son côté eau de rose, liqueur de framboise, eau de fleur d’oranger et bière d’épinette. La bouche offre un grain tactile, dans un registre moins puissant que le précédent. Cette relative légèreté sert ici le vin, le rendant d’une indicible légèreté, malgré sa concentration. On sent un peu plus le sucre, sans que cela ne dérange. Fine amertume, moins sentie que sur les Pichler d’ailleurs, mais équilibre irréprochable. J’ai beaucoup aimé la finesse de ce vin racé. Excellent, voire davantage.
Dönnhoff Hermannshöhle GG riesling nahe 2006 : Nez moins expressif, plus profond toutefois, sur des notes d’argile humide, d’herbes médicinales, de mandarine, avec des relents fumés et tourbés. Moins fruité que les précédents, il n’en demeure pas moins plus intense, plus profond et plus précis, incroyablement détaillé. La bouche est incroyable, large et concentrée, d’une puissance ahurissante, mais avec une richesse contenue qui enrobe magnifiquement le tout. Encore d’une indicible jeunesse, le vin dévoile une longueur interminable, dotée d’une concentration sublime, avec un côté succulent presqu’irréel compte tenu de la puissance de l’ensemble. De la poigne, de l’éclat, de la race … un grand vin ! Superbe, voire plus.
Magnifique crescendo que ces trois volets ! Les GG de Dönnhoff sont époustouflants, tout comme les vins de Knoll. Bonne prestation du Polish Hill, qui ne jouait toutefois pas dans les mêmes ligues. Merci aux contributeurs de ces bouteilles magiques !
Egon Müller Scharzhofberger riesling kabinett mosel-saar-ruwer 2008 : Bouteille ouverte juste avant la dégustation. Nez jasant, sur l’abricot, le bonbon à la pomme, l’épinette et l’argile. Bouche d’impression légère, mais très parfumée, à la texture très raffinée et d’impression agile. Grande buvabilité, très bonne longueur et finale salivante. Très bien.
Egon Müller Scharzhofberger riesling mabinett mosel-saar-ruwer 2008 : Bouteille ouverte la veille. Nez de fumée, de silex, de caillou chaud, avec en fond des notes de pomme golden. Bouche plus ciselée, vigoureuse, moins aérienne que la précédente, mais peut-être plus définie. Finale à l’acidité plus sentie, un peu raide, sur des notes de pomme verte. Bien.
Zind-Humbrecht Clos Haüserer riesling alsace 2006 : Ensemble complexe, sur des notes de pomme chaude, de camphre, de jasmin, d’abricot séché et de fumée. Matière riche et ample, où des accents tourbés amènent du relief au profil aromatique. Longue finale, bien équilibrée par des amers fins qui contrebalancent la richesse de l’ensemble. Un magnifique éclat accompagne cette très bonne persistance aromatique. Très bien, voire plus.
Zind-Humbrecht Brand riesling alsace grand cru 2008 : Nez très racé de pierre chaude, de menthol, de gingembre confit et d’abricot frais. La bouche est plus fraîche que la précédente, plus contenue, mais non moins concentrée. L’ensemble est aussi ample, mais moins riche, doté d’un superbe côté vaporeux. Très longue finale, bien droite, qui me semble parfaitement sèche. Assurément le vin le moins immédiat du volet, mais qui devrait se révéler complètement au vieillissement. Excellent en prenant en compte le potentiel.
J’ai interverti à l’aveugle les Müller pensant que la première, compte tenu de son expressivité, avait été ouverte la veille. Cette expérience ne m’incitera pas à ouvrir longuement à l’avance mes rieslings allemands, tant j’ai trouvé la seconde bouteille, malgré son côté un peu mieux défini, moins plaisante.
Deuxième constat : j’adore les vins de Zind-Humbrecht ! Leur complexité aromatique et leur équilibre malgré leur richesse me plaisent énormément. Pas toujours facile de les servir à table par contre, mais que de bonheur en dégustation.
Second volet :
Albert Boxler Brand riesling alsace grand cru 2010 : Nez de fumée, de citron confit, de silex, avec des pointes d’herbes médicinales et de camphre. L’attaque est ample, plutôt riche, puis une vive acidité se manifeste après un léger passage à vide entre les deux. Grande longueur structurelle, contenue aromatiquement, avec un côté tranchant. Un vin qui semble avoir besoin de temps pour se livrer pleinement, mais les qualités que j’y ai vues me donnent confiance. Très bien, voire plus.
Grosset Springvale riesling clare valley 2011 : Nez bizarre, sur le fruit de la passion, avec une pointe surie, puis de la vaseline. En bouche, c’est une opération détartrage ! C’est mordant, tranchant, cinglant … pas plaisant ! Un vin avec profil pas net, énormément d’acidité … et pas grand-chose d’autre.
Pichler Loibner Steinertal riesling smaragd wachau 2010 : Nez très aromatique, aux accents muscatés, sur des notes de liqueur de framboise, d’eau de rose, de fleur d’oranger, sur fond de fruit blanc confit. La bouche est concentrée, à la richesse contenue, bien droite, avec beaucoup de fond. Très grande longueur où une pointe d’amertume confère à la fois équilibre et dimensions. Excellent, voire davantage.
Henschke Julius riesling eden valley 2011 : Nez discret et simple, sur des notes d’agrumes et de pétrole (à sa décharge, pas facile de passer après le précédent !). Bouche correcte, dotée d’une certaine richesse en son milieu, mais la finale est tranchante, simplette. Semblable au deuxième de cette série, mais en légèrement mieux … Correct.
Pichler M riesling smaragd wachau 2010 : Nez qui évoque celui du troisième, en moins expressif et en plus confit (abricot sec, bonbon à la rose, miel chaud, notes grillées, gingembre et zestes d’agrumes confits). La bouche affiche un peu de gaz à l’attaque, mais passablement de richesse. D’impression plus sucrée que le troisième vin, il n’en demeure pas moins équilibré grâce à une amertume également plus sentie. Encore une fois, très belle longueur, pour ce vin baroque, moins aimable dans l’état, mais dont le M du nom (signifiant Monumental) me semble tout à fait approprié. Excellent.
J’ai beaucoup apprécié les deux Pichler (qui importe les vins de domaine au Québec en fait ?), suivi par la Boxler qui me semble nécessiter passablement de réclusion. Les deux australiens ne m’ont pas convaincu, mais alors, pas du tout !
Troisième volet :
Grosset Polish Hill riesling clare valley 2008 : Notes naphtées, de pétrole, de limette et de roche humide au nez. La bouche est vigoureuse, mais possède du fond. Bonne longueur, assez parfumée, un peu monolithique, avec une acidité très vive conférant un petit côté mordant. Bien, voire plus.
Dönnhoff Dellchen GG riesling nahe 2008 : Nez profond d’argile mouillée, d’orange, de pêche mûre, de lilas. Bouche à la texture merveilleuse, charnue, lumineuse, tactile. Vin charnel et puissant à la fois, très jeune, doté d’une immense longueur. Vin séduisant, racé, profond, mais si plaisant, intense sans être exubérant. Une merveille d’équilibre. Superbe.
Emmerich Knoll Ried Schutt Durnsteiner riesling smaragd wachau 2008 : Nez très expressif (qui évoque les deux Pichler) par son côté eau de rose, liqueur de framboise, eau de fleur d’oranger et bière d’épinette. La bouche offre un grain tactile, dans un registre moins puissant que le précédent. Cette relative légèreté sert ici le vin, le rendant d’une indicible légèreté, malgré sa concentration. On sent un peu plus le sucre, sans que cela ne dérange. Fine amertume, moins sentie que sur les Pichler d’ailleurs, mais équilibre irréprochable. J’ai beaucoup aimé la finesse de ce vin racé. Excellent, voire davantage.
Dönnhoff Hermannshöhle GG riesling nahe 2006 : Nez moins expressif, plus profond toutefois, sur des notes d’argile humide, d’herbes médicinales, de mandarine, avec des relents fumés et tourbés. Moins fruité que les précédents, il n’en demeure pas moins plus intense, plus profond et plus précis, incroyablement détaillé. La bouche est incroyable, large et concentrée, d’une puissance ahurissante, mais avec une richesse contenue qui enrobe magnifiquement le tout. Encore d’une indicible jeunesse, le vin dévoile une longueur interminable, dotée d’une concentration sublime, avec un côté succulent presqu’irréel compte tenu de la puissance de l’ensemble. De la poigne, de l’éclat, de la race … un grand vin ! Superbe, voire plus.
Magnifique crescendo que ces trois volets ! Les GG de Dönnhoff sont époustouflants, tout comme les vins de Knoll. Bonne prestation du Polish Hill, qui ne jouait toutefois pas dans les mêmes ligues. Merci aux contributeurs de ces bouteilles magiques !
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Merci d'avoir pris le temps de rédiger un compte-rendu, Vincent.
VinealisJ’ai beaucoup apprécié les deux Pichler (qui importe les vins de domaine au Québec en fait ?), suivi par la Boxler qui me semble nécessiter passablement de réclusion. Les deux australiens ne m’ont pas convaincu, mais alors, pas du tout !
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Grands rieslings secs
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Grosset Springvale riesling clare valley 2011 : Nez bizarre, sur le fruit de la passion, avec une pointe surie, puis de la vaseline. En bouche, c’est une opération détartrage ! C’est mordant, tranchant, cinglant … pas plaisant ! Un vin avec profil pas net, énormément d’acidité … et pas grand-chose d’autre.
Grosset Polish Hill riesling clare valley 2008 : Notes naphtées, de pétrole, de limette et de roche humide au nez. La bouche est vigoureuse, mais possède du fond. Bonne longueur, assez parfumée, un peu monolithique, avec une acidité très vive conférant un petit côté mordant. Bien, voire plus.
Pas été convaincu avec le Springvale 2007 de Grosset. J'ai du Polish Hill 2008 en cave, dirais-tu Vincent (ou les autres) qu'il a ce qu'il faut pour s'améliorer ou qu'il est à boire ?
Patrick
Re: Grands rieslings secs
Patrick Pollefeys a écrit:Merci d'avoir pris le temps de rédiger un compte-rendu, Vincent.VinealisJ’ai beaucoup apprécié les deux Pichler (qui importe les vins de domaine au Québec en fait ?), suivi par la Boxler qui me semble nécessiter passablement de réclusion. Les deux australiens ne m’ont pas convaincu, mais alors, pas du tout !
Merci pour la référence ... Et j'espère que d'autres participants se sentiront inspirés pour un CR!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Patrick Ayotte a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Grosset Springvale riesling clare valley 2011 : Nez bizarre, sur le fruit de la passion, avec une pointe surie, puis de la vaseline. En bouche, c’est une opération détartrage ! C’est mordant, tranchant, cinglant … pas plaisant ! Un vin avec profil pas net, énormément d’acidité … et pas grand-chose d’autre.
Grosset Polish Hill riesling clare valley 2008 : Notes naphtées, de pétrole, de limette et de roche humide au nez. La bouche est vigoureuse, mais possède du fond. Bonne longueur, assez parfumée, un peu monolithique, avec une acidité très vive conférant un petit côté mordant. Bien, voire plus.
Pas été convaincu avec le Springvale 2007 de Grosset. J'ai du Polish Hill 2008 en cave, dirais-tu Vincent (ou les autres) qu'il a ce qu'il faut pour s'améliorer ou qu'il est à boire ?
Patrick
Le servir maintenant, je le passerais en carafe pour qu'il se livre mieux. Je crois qu'il a ce qu'il faut pour résister au temps, mais je n'ai aucune idée s'il en sortira grandi faute d'expérience.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
Les vins australiens furent jugés assez sévèrement mais il faut rappeler que le meilleur des trois, le Polish Hill, a été payé 30$... comparativement à des fioles autour de près de trois fois son prix dans la troisième série. Il n'a pourtant pas paru si mal.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Grands rieslings secs
J'ai malheureusement perdu pas mal l'intérêt d'écrire des CR, mais voici tout de même mon TOP 3, sans ordre:
-Dönnhoff Hermannshöhle GG riesling nahe 2006
-Zind-Humbrecht Brand riesling alsace grand cru 2008
-Pichler Loibner Steinertal riesling smaragd wachau 2010
-Dönnhoff Hermannshöhle GG riesling nahe 2006
-Zind-Humbrecht Brand riesling alsace grand cru 2008
-Pichler Loibner Steinertal riesling smaragd wachau 2010
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
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