Semaine du 19 avril - ça va bien aller!

Pinard et Filles Brutal 2018
Couleur paille trouble. Arômes subtils de citron, de poire, de notes salines. Plus bavard en bouche, le vin fait saliver grâce à son acidité prononcée. Suivent des saveurs de moyennement prononcées de citron et autres agrumes comme le pamplemousse, un peu poivre blanc et la finale est saline. Manque un peu de concentration, mais c'est frais et tout en finesse. Très bien+ (90)

Vin tiré d'un assemblage de riesling, cabernet franc, chardonnay, savagnin et gamay. Élevage en amphore. Fait 9,6% d'alcool

Patrick, c'est vinifié en blanc?

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Patrick, c'est vinifié en blanc?

Non.....en trouble!

Le mononc comique vient faire un tour …

Je suis allé piger dans ma pile des « raisonnables » ce soir. Après un Forest 2010 de Dauvissat bouchonné, je me suis rabattu sur :

Ramonet Les Ruchottes chassagne-montrachet 1er cru 2009 : La robe est plus pâle, avec des reflets verts, mais plus visqueuse aussi. Nez de poire mûre, de menthol et de pastis (touche alcooleuse anisée). En bouche, le vin est baroque, intense aromatiquement, texturé et puissant. On sent bien le millésime! Densité en milieu de bouche, puis une finale longue, suave, mais un peu chaude et amère, marquée par un relent d’élevage ou de maturité avancée, avec des airs rhodaniens en fait … L’équilibre n’est pas parfait et il faut servir le vin frais, mais la fougue, l’authenticité et le caractère de cette bouteille méritent d’être soulignés. Il m’en reste une bouteille et je vais tenter de la garder longtemps … je ne serais pas très étonné qu’un génie en sorte dans plusieurs années. Très bien dans l’état.

Un élément mérite d’être soulevé : les bouchons de Dauvissat sont franchement vilains. C’est réellement dommage pour un domaine de cette envergure, avec de tels terroirs et un vigneron qui y met tant d’efforts que de voir tout ce travail gâché par une forme de négligence. Ceux de Ramonet par contre, sont de compétitions, longs, denses, marqués du cru et de l’année … une leçon sur la manière dont les choses devraient être faites. Je ne sais pas où le domaine s’approvisionne, mais leurs bouchons ne me semblent pas avoir d’égal en Côte de Beaune.

Un trio de Cécile Tremblay chez nous pour le week-end...

Cécile Tremblay Chambolle-Musigny 1er cru Les Feusselottes 2008: couleur rubis montrant un peu d'âge mais encore bien brillant. Au nez il n'y a que la rafle et de l'anis. On a beau essayer pendant des heures, il n'y a rien d'autre. En bouche c'est la même chose. Tanins durs et asséchants, impression de vert et une absence totale de fruit. La longueur est moyenne, mais dans ce cas on l'aimerait plus courte! Mauvaise bouteille ou mauvais moment pour ouvrir ce vin?

Cécile Tremblay Nuits St. Georges Albuca 2008: Même couleur invitante, mais là on a du beau fruit bien croquant. Encore une bonne dose d'anis. En bouche on a une belle mâche et des tanins bien présents mais pas agressifs, une belle fraîcheur. Pas le plus complexe, mais ça se boit tout seul.

Cécile Tremblay Vosne Romanée vielles vignes 2011: La couleur me semble un peu plus évoluée que les 2 précédents. Au nez c'est vraiment beau, une explosion de petits fruits rouges et d'agrumes, de l'anis, etc. Pas de trace d'élevage ni de rafle dans ce cas. La bouche est en harmonie avec le nez, le vin donne une impression de précision, de la dentelle tissée de main de maître. Les fruits sont là, appuyés par de beaux tanins nobles, on mâche littéralement le vin. Bien maintenant mais il en encore sans doute sous la pédale.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Le mononc comique vient faire un tour …

Je suis allé piger dans ma pile des « raisonnables » ce soir. Après un Forest 2010 de Dauvissat bouchonné, je me suis rabattu sur :

Ramonet Les Ruchottes chassagne-montrachet 1er cru 2009 : La robe est plus pâle, avec des reflets verts, mais plus visqueuse aussi. Nez de poire mûre, de menthol et de pastis (touche alcooleuse anisée). En bouche, le vin est baroque, intense aromatiquement, texturé et puissant. On sent bien le millésime! Densité en milieu de bouche, puis une finale longue, suave, mais un peu chaude et amère, marquée par un relent d’élevage ou de maturité avancée, avec des airs rhodaniens en fait … L’équilibre n’est pas parfait et il faut servir le vin frais, mais la fougue, l’authenticité et le caractère de cette bouteille méritent d’être soulignés. Il m’en reste une bouteille et je vais tenter de la garder longtemps … je ne serais pas très étonné qu’un génie en sorte dans plusieurs années. Très bien dans l’état.

Un élément mérite d’être soulevé : les bouchons de Dauvissat sont franchement vilains. C’est réellement dommage pour un domaine de cette envergure, avec de tels terroirs et un vigneron qui y met tant d’efforts que de voir tout ce travail gâché par une forme de négligence. Ceux de Ramonet par contre, sont de compétitions, longs, denses, marqués du cru et de l’année … une leçon sur la manière dont les choses devraient être faites. Je ne sais pas où le domaine s’approvisionne, mais leurs bouchons ne me semblent pas avoir d’égal en Côte de Beaune.

Me reste une 2012 et 2014 (peut-être mes dernières à vie ) je garde encore plusieurs années?

Ludwig, il serait dommage de les ouvrir avant leur 10e anniversaire … voire davantage pour le 2014. Je n'ai à peu près pas eu d'évolution prématurée sur les Ramonet … de mon expérience, c'est le vigneron le moins touché que je connaisse.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Patrick, c'est vinifié en blanc?

Oui c'est vinifié en blanc

Sadie Family Soldaat 2014

Grenache 100%

Nez de fraise des champs, de la fleur, aérien et intriguant. Une bouche à la Reynaud, on a l’impression d’un vin alliant densité et légèreté avec une simplicité déconcertante. Le 2015 était un peu plus quelconque, ce 2014 vieilli très bien et possède une certaine magie et de la singularité. Lorsque j'avais ouvert à l'aveugle en 2017 lors d'une dégustation (Châteauneuf?) plusieurs était sur un vin de Reynaud. 93

Jean Foillard, Morgon Côte du Py, 2016:
Robe cerise dense;
Beau nez harmonieux, bien parfumé, sur des notes de petits fruits des champs avec une touche surette. S'y entremêle des notes florales, épicées & une impression de ronce mouillée. Très invitant.
Bouche en ligne avec les parfums perçus au nez. Bonne vivacité dès l'attaque. La finale se resserre sur des saveurs amères & une impression astringente. Cette sensation devient plus important plus le vin se réchauffe. Finale somme toute longue. Très bon, comme d'habitude avec ce producteur. Serait encore meilleur si la finale était moins aride.

Simon Dagenais a écrit:Jean Foillard, Morgon Côte du Py, 2016:
Robe cerise dense;
Beau nez harmonieux, bien parfumé, sur des notes de petits fruits des champs avec une touche surette. S'y entremêle des notes florales, épicées & une impression de ronce mouillée. Très invitant.
Bouche en ligne avec les parfums perçus au nez. Bonne vivacité dès l'attaque. La finale se resserre sur des saveurs amères & une impression astringente. Cette sensation devient plus important plus le vin se réchauffe. Finale somme toute longue. Très bon, comme d'habitude avec ce producteur. Serait encore meilleur si la finale était moins aride.

J'ai 2-3 bouteilles de bues de ce millésime et ça ce buvait très bien il y a quelques mois (la dernière fois ou j'en ai bu). Besoin d'un peu de garde pour assouplir un peu le vin peut-être?

Auguste Clape Cornas Renaissance 2012
Comparaison intéressante avec le Frank Balthazard Chaillots 2012 bu quelques jours plus tôt. Le Clape possède davantage de concentration et plus de matière. Le fruit est plus sanguin et fruits noirs, alors que le Balthazard exprimait surtout l'aspect floral souvent attendu pour les vins de cette région. Clape Renaissance est un vin plus structuré, moins marqué par l'acidité et qui possède un bel équilibre d'ensemble. Déjà bon maintenant, ce Renaissance 2012 possède un petit potentiel de garde sur 3-5 ans. Le niveau est élevé pour un "2e vin": parfait pour attendre le 1er! 91-92

Patrick Ayotte a écrit:

Simon Dagenais a écrit:Jean Foillard, Morgon Côte du Py, 2016:
Robe cerise dense;
Beau nez harmonieux, bien parfumé, sur des notes de petits fruits des champs avec une touche surette. S'y entremêle des notes florales, épicées & une impression de ronce mouillée. Très invitant.
Bouche en ligne avec les parfums perçus au nez. Bonne vivacité dès l'attaque. La finale se resserre sur des saveurs amères & une impression astringente. Cette sensation devient plus important plus le vin se réchauffe. Finale somme toute longue. Très bon, comme d'habitude avec ce producteur. Serait encore meilleur si la finale était moins aride.

J'ai 2-3 bouteilles de bues de ce millésime et ça ce buvait très bien il y a quelques mois (la dernière fois ou j'en ai bu). Besoin d'un peu de garde pour assouplir un peu le vin peut-être?

Difficile à dire... P-ê que nous étions sur une journée "racine"... Ou p-ê que c'est le dégustateur qui n'était pas en grande forme...
P-ê qu'une bouteille ouverte ce soir serait mieux (en terme de finale moins austère).

Honnêtement je trouve ça difficile à avancer, c'était somme toute très bon mais je n'étais habitué à ce type de final avec ce produit. C'était ma troisième & les 2 premières n'avaient pas cette caractéristique en finale. Les 2 premières on été dégustées respectivement en 2018 & 2019.

Salutations

Patrick Ayotte a écrit:Pinard et Filles Brutal 2018
Couleur paille trouble. Arômes subtils de citron, de poire, de notes salines. Plus bavard en bouche, le vin fait saliver grâce à son acidité prononcée. Suivent des saveurs de moyennement prononcées de citron et autres agrumes comme le pamplemousse, un peu poivre blanc et la finale est saline. Manque un peu de concentration, mais c'est frais et tout en finesse. Très bien+ (90)

Vin tiré d'un assemblage de riesling, cabernet franc, chardonnay, savagnin et gamay. Élevage en amphore. Fait 9,6% d'alcool

J’ai bu récemment leur cuvée de Frontenac Ciel quelque chose avec capsule de bouteille de bière. Honnêtement je ne comprend pas le buzz, c’était mince, robe trouble d’orangeade, d’une simplicité déconcertante pour un vin vendu probablement autour de 40$. L’acidité semble venir davantage d’un manque de maturité, ça frôle le défaut. Je comprend que c’est fait ici et ça fait mal de devoir dire ça mais on trouve tellement mieux et d’autant plus si on recherche le kick nature.

Ludwig Desjardins a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Pinard et Filles Brutal 2018
Couleur paille trouble. Arômes subtils de citron, de poire, de notes salines. Plus bavard en bouche, le vin fait saliver grâce à son acidité prononcée. Suivent des saveurs de moyennement prononcées de citron et autres agrumes comme le pamplemousse, un peu poivre blanc et la finale est saline. Manque un peu de concentration, mais c'est frais et tout en finesse. Très bien+ (90)

Vin tiré d'un assemblage de riesling, cabernet franc, chardonnay, savagnin et gamay. Élevage en amphore. Fait 9,6% d'alcool

J’ai bu récemment leur cuvée de Frontenac Ciel quelque chose avec capsule de bouteille de bière. Honnêtement je ne comprend pas le buzz, c’était mince, robe trouble d’orangeade, d’une simplicité déconcertante pour un vin vendu probablement autour de 40$. L’acidité semble venir davantage d’un manque de maturité, ça frôle le défaut. Je comprend que c’est fait ici et ça fait mal de devoir dire ça mais on trouve tellement mieux et d’autant plus si on recherche le kick nature.

J'ai une grosse préférence pour les vins de viniferas de chez Pinard et Filles, leurs hybrides s'améliorent mais ce n'est pas le même niveau (sauf le Novembre & Frangin en rouge que j'aime beaucoup). Je fais le choix de les supporter (et j'ai une petite allocation donc je paye moins qu'en épicerie fine) ce qui fait que pour moi c'est un bon achat

P.S.: Je n'ai pas trippé sur le Ciel...

Domaine Felettig Morey St. Denis Vieilles Vignes 2014
Couleur grenat de moyen intensité. Nez principalement sur les notes d'épices et de terre, paraissant assez austère. Tendu en bouche et presque rêche, les tanins sont présents et dominent sur le peu de fruit perceptible. Là encore ce sont les saveurs d'épices chaudes et de terre qui ressortent. Le niveau d'acidité est quand même bien et fait oublier un peu la dureté du vin. Je vois bien que le vin est qualitatif, mais il me semble être dans une phase d'austérité et/ou de fermeture. J'ai clairement l'impression d'avoir commis un sacrifice sur l'autel de la jeunesse en ouvrant cette bouteille si tôt, surtout un lundi soir. Je m'attendais à beaucoup plus de fraîcheur venant d'un 2014. Avoir su j'aurais ouvert un de mes 2015 à la place. Mea culpa. *non noté*

Patrick Ayotte a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Pinard et Filles Brutal 2018
Couleur paille trouble. Arômes subtils de citron, de poire, de notes salines. Plus bavard en bouche, le vin fait saliver grâce à son acidité prononcée. Suivent des saveurs de moyennement prononcées de citron et autres agrumes comme le pamplemousse, un peu poivre blanc et la finale est saline. Manque un peu de concentration, mais c'est frais et tout en finesse. Très bien+ (90)

Vin tiré d'un assemblage de riesling, cabernet franc, chardonnay, savagnin et gamay. Élevage en amphore. Fait 9,6% d'alcool

J’ai bu récemment leur cuvée de Frontenac Ciel quelque chose avec capsule de bouteille de bière. Honnêtement je ne comprend pas le buzz, c’était mince, robe trouble d’orangeade, d’une simplicité déconcertante pour un vin vendu probablement autour de 40$. L’acidité semble venir davantage d’un manque de maturité, ça frôle le défaut. Je comprend que c’est fait ici et ça fait mal de devoir dire ça mais on trouve tellement mieux et d’autant plus si on recherche le kick nature.

J'ai une grosse préférence pour les vins de viniferas de chez Pinard et Filles, leurs hybrides s'améliorent mais ce n'est pas le même niveau (sauf le Novembre & Frangin en rouge que j'aime beaucoup). Je fais le choix de les supporter (et j'ai une petite allocation donc je paye moins qu'en épicerie fine) ce qui fait que pour moi c'est un bon achat

P.S.: Je n'ai pas trippé sur le Ciel...

Pour avoir goûté plusieurs cuvées de chez Pinard depuis les débuts, force m'est d'avouer que la grande majorité des vins sont malheureusement déviants. La levure dans le tapis, l'arachide en fin de bouche, ça pétille, de la volatile, name it! Ils sont bien gentils et les étiquettes de Marc Séguin sont très Instagramable. J'avais espoir de voir la qualité s'améliorer, d'y retrouver plus de stabilité, mais encore récemment, j'ai eu du mal à en prendre plus d'un verre (et je suis pourtant amateur de vin nature). Je veux bien supporter la production locale, mais on trouve nettement plus intéressant ailleurs au Québec actuellement.

Le genre de marketing tellement tendance qu’on finit par se demander s’il est orchestré, on peut les féliciter pour cette réussite « grassroots ».

Une fin de semaine entièrement chauvine!

En effet, que des vins de l'agence ABC, alors je pourrais ne rien poster mais bon, je n'aurais plus grand chose à dire ici, ça reste une grande proportion de ce qui s'ouvre chez Martineau.....je sais que les lecteurs peuvent faire la part des chose (ou choisir de ne pas lire)

Foreau Domaine du Clos Naudin Vouvray Sec 2017
Nez de pommes, un peu d’anis.
Un vin d’une rare intensité, tranchant, droit et très minéral. Sec de chez sec! C’est profond et très jeune, la finale saline appelle ses amis les fruits de mer. Très impressionnant et certainement meilleur encore dans quelques années. Le lendemain, il est d'ailleurs moins tranchant, plus abouti, meilleur, confirmant le potentiel pressenti.

Domaine Trapet (Jean et Jean-Louis) Gevrey-Chambertin Ostrea 2009
Un nez envoûtant de sous-bois et de petits fruits. La bouche est suave, c’est fin, doucement extrait, avec un petit côté fougueux dans la finale pour nous rappeler qu’il est de Gevrey. Un vin à point, classique, délicieux.

Domaine Trapet (Jean et Jean-Louis) Gevrey-Chambertin 2017
J’ai déjà bu tous mes 2016 que je trouvais irrésistibles, le 2017 poursuit dans cette veine, un poil plus d’acidité et de fraîcheur, sur le fruit croquant, des tanins discrets et fins. Finale épicée d’une belle complexité. Un grand charmeur, qui évoque Chambolle. Excellent.

Dégusté dernièrement:

Produttori del Barbaresco, Montefico, 2013:Robe dense mais translucide;
Nez en un bloc, le temps révèle des parfums de cerise à l'eau de vie, une belle dimension florale qui prends beaucoup d'ampleur avec le temps & une pointe de réglisse rouge. Beau bouquet ample & parfumé.
La bouche est serrée comme le nez. Le fruité est perceptible en attaque (cerise & petits fruits rouges). L'acidité est vive du début à la fin & apporte une bonne allonge à l'ensemble qui est encore trop en un bloc. Longueur ok & finale austère avec des amères agréables & des épices. Agréable maintenant malgré la fermeture & l'austérité. (Je ne sais pas pourquoi mais j'aime les vins austères...)

Meursault 2017, Domaine Henri Germain
À l’ouverture, on pourrait se méprendre avec un Puligny ou un Chablis avec un côté tranchant et une minéralité et une finale sur des amers assez appuyés. Par contre, cela s’estompe rapidement à l’aération pour révéler un caractère plus Murisaltien, une belle rondeur et un gras balancé par cette acidité appuyée, mais toute en finesse et élégance, quel équilibre et une finale d’une longueur qui dépasse l’appellation, magnifique réussite. En plus, nous avions dégusté sur place en barriques!

Lache Moi La Grappe Régnié Nature 2018 J’ai acheté ce gamay sans en connaître le prix. J’ai fait confiance au conseiller même si l’étiquette semble refléter le dernier voyage au Québec de Grégory Barbet...Rubis assez foncé. Nez sur les petits fruits rouges et un tantinet animal qui basculent dans une bouche souple, minérale à l’acidité bien dosée. Ce gamay n’a pas la profondeur du Régnié de Sunier mais lorsque j’ai vu le prix ce matin, j’étais étonnée. Un vin d’été à prendre avec des cochonnailles.

et c'était combien?

Pur préjugé de ma part, mais j'ai eu l'impression que le nom très "marketing" annonce un prix plus élevé que prévu....quoique ton "mais" annonce le contraire!

Yves Martineau a écrit:et c'était combien?

Pur préjugé de ma part, mais j'ai eu l'impression que le nom très "marketing" annonce un prix plus élevé que prévu....quoique ton "mais" annonce le contraire!

Hahahaha! Le nom et l’étiquette laissent présager un bojo nature au prix ambitieux...Mais, pour 22.45$, il remplit bien son mandat!

Michelle Champagne a écrit: Lache Moi La Grappe Régnié Nature 2018 J’ai acheté ce gamay sans en connaître le prix. J’ai fait confiance au conseiller même si l’étiquette semble refléter le dernier voyage au Québec de Grégory Barbet...Rubis assez foncé. Nez sur les petits fruits rouges et un tantinet animal qui basculent dans une bouche souple, minérale à l’acidité bien dosée. Ce gamay n’a pas la profondeur du Régnié de Sunier mais lorsque j’ai vu le prix ce matin, j’étais étonnée. Un vin d’été à prendre avec des cochonnailles.

Intéressant...