Semaine du 17 avril

Dernier souper, hier soir, des vacances aux Îles Turquoises.
Pour accompagner une bavette de boeuf,

Clos des Lambrays 2005, Domaine des Lambrays
La robe est cerise de moyenne intensité.
Le bouquet est charmeur avec griottes, cannelle, pointe réglissée et fraises des champs.
La bouche est veloutée, un peu charnue, pointe d'amertume en finale qui est plutôt structurelle. Longueur moyenne. J'avais ouverte la bouteille deux heures avant pour une lente oxygénation.
Un joli vin mais en deça des attentes.......plus nez que bouche à ce stade!
17/20.

Selon toi Michel, à boire quand?

Des vins dégustés durant la semaine. Mardi dernier j'étais en séance gustative au domaine Robert Groffier dirigé aujourd'hui par le fils, Serge et le petit fils, Nicolas. Deux vignerons discrets qui ne cessent de produire des crus d'élite depuis plus de 15 ans. Sans beaucoup de médiatisation ils font la joie des amateurs de crus issus du pinot noir de la Côte de Nuits dans ses meilleurs secteurs. Songez que Clos de Beze, Bonnes Mares et Amoureuses sont ici à la carte. Je vous "livre" - en préambule à un article consacré à ma visite - une petite série verticale concernant leur superbe Chambertin Clos de Bèze. Une petite parcelle de 40 ares sise dans la partie médiane du grand cru qui donne quelques centaines de bouteilles d'un vin à bien des égares incomparable.Nicolas le qualifiant avec justesse de "Chambolle de Gevrey". Une belle expression ma fois!



Chambertin Clos de Beze 2010: A l'heure où les polémiques font rage sur la "vision" primeur des dégustateurs de tous horizon et où certains évaluateurs font surtout preuve d'un dogmatisme affirmé sur leurs positions face à ses jeunes vins "pas encore près", nous n'avons pas boudé notre plaisir en le tastant sur trois origines de fûts différentes. Un vin qui s'annonce imposant par sa concentration et son équilibre un peu frais, masculin et pour tout dire marqué par une légère austérité si l'on tient compte de sa nature habiltuelle si sensuelle. Les origines de bois sont pour moi secondaire, dès lors que ceux ci sont de qualité et que les tanins ajoutés se superposent avec douceur sans transformer la trame. Je n'aime pas que le bois adoucisse un vin ou le tende, le bois ne doit être là que pour souligner l'équilibre naturel du vin. Evitons le piège qui consiste à évaluer les tonneliers et leurs fûts avant la qualité des vins. C'est un jeu sans intérêt. Ce Clos de Bèze est parti pour en convaincre plus d'un par sa race et sa douceur constitutive, quand les arômes se révéleront en fin de fermentation Malo-lactique, il sera sans doute "grand". Enfin si on me permet de l'écrire...

Chambertin Clos de Beze 2009: La douceur et l'accessibilité de ce millésime séducteur effarouche un peu les dégustateurs. J'entends souvent dire que ce millésime "facile" ne se tiendra pas et qu'il est surtout destiné aux "modestes" connaisseurs aimant les vins fluides et près à boire vite. Pire, il ne pourrait se garder en raison de son manque d'acidité. Rien n'est plus naïf et faux! Les 2009 sont des vins élégants, précis et subtils qui finissent par enterrer tout ce que l'on déguste à leur côté. Un signe qui ne trompe pas. Celui-ci fraîchement mis en bouteille est d'une redoutable précision aromatique et d'une classe sans pareil. Un vin harmonieux, riche et concentré qui jamais ne cède à la douceur excessive ou aux arômes sirupeux. Longueur d'école et puissance incomparable. Un très grand Clos de Bèze. Excellent.

Chambertin Clos de Beze 2006: L'année austère et discrète a mis du temps à s'affirmer. Les petites baies concentrées récoltées à Gevrey ont souvent procuré une belle tension aux vins en même temps qu'une petite sècheresse constitutive qui prive les tanins de l'ultime raffinement dont ils ont besoin dans les meilleurs crus. Celui-ci est rubis moyen, exhale les fruits frais et l'orange sanguine et dispose d'un corps svelte et racé qui pour l'heure manque un rien de densité et d'allonge. L'acidité qui marque la finale ne peut à elle seule porter les arômes caractéristiques du cru et si elle peut gommer un peu le très léger manque de trame, elle ne peut faire illusion face à des millésimes plus accomplis. Toutefois le vin reste excellent car sa nervosité et la fraîcheur de ses arômes de fin de bouche le caractérise nettement du côté de ce terroir si original. A attendre sans doute dix années et plus. Très bien.

Chambertin Clos de Beze 2001: Je ne suis pas toujours tendre avec ce millésime inégal qui a, il me semble en général, été coupé un poil trop tôt. L'année tardive a donné des fruits sains en Côte de Nuits - elle n'a pas souffert de la grèle comme la côte de Beaune - mais ceux-ci revêtaient souvent des acidités coupantes et des notes végétales et herbacées insistantes. Tel n'est pas le cas ici. Le vin est impeccablement mûr, parfaitement accompli au niveau du soyeux de la texture et étonnament près à boire. Un vin droit, pur et long qui domine le palais de toute sa classe sensuelle. Quelle longuer, quel vin! Excellent.

Une dernière remarque...aucun boisé marqué ou intempestif dans ces vins!

Patrick Essa a écrit:Chambertin Clos de Beze 2001: Je ne suis pas toujours tendre avec ce millésime inégal qui a, il me semble en général, été coupé un poil trop tôt. L'année tardive a donné des fruits sains en Côte de Nuits - elle n'a pas souffert de la grèle comme la côte de Beaune - mais ceux-ci revêtaient souvent des acidités coupantes et des notes végétales et herbacées insistantes. Tel n'est pas le cas ici. Le vin est impeccablement mûr, parfaitement accompli au niveau du soyeux de la texture et étonnament près à boire. Un vin droit, pur et long qui domine le palais de toute sa classe sensuelle. Quelle longuer, quel vin! Excellent.

Une dernière remarque...aucun boisé marqué ou intempestif dans ces vins!

Les vins du domaine ne sont pas représentés au Québec et souvent hors de prix aux États-Unis ... j'en ai donc bus fort peu. Je garde cependant un exceptionnel souvenir d'une bouteille d'Amoureuses 2001 de chez Groffier ... pleine, soyeuse, très stylée et tendre ... Et je rêve souvent à la seconde (et dernière!) qu'il me reste!!

Hier le 16 Avril........2011, un après-midi d'arrivage...Buisson-Charles 2008

Meursault VV. 2008......bien Q/P
Meursaurt les bouchères 1er....très bien ( le + harmonien en ce moment )
Meursault Goutte d'Or 1er....très bien ( + fermé mais belle droiture )
Chinon, Clos de la Dioterie de Joguet 1989....bien+ ( j'ai eu un peu de difficulté à lire ce vin )
Quintarelli Amarone Classico 2000.....excellent ( dans son style , mais décu )

un petit souper Viet de Pho Bang New-York sur Saint-Laurent près de Viger....très bonne tonkinoise...rouleau...et un canard laqué accroché dans la vitrine ... de l'épicerie A Lam Kee....le meilleur canard en ville ( Lan ma copine le dit ).

Meursault genevrières 1er de Mikulski 2007....très bien ( très belle minéralité )
Richebourg de la DRC 1993....excellent...(de la dentelle à la fin , mon dernier verre se dirigeait vers les arômes magiques de la DRC )
Roumier Ruchottes-Chambertin 1990....excellent...( belle équilibre et la richesse du millésime..)

bye,bye

Pour ma part j'ai ouvert un porto fonseca 1986, un nez de figues et de caramel, bien enrobé, très jeune encore, d'une longueur inoubliable...quel vin....le lendemain encore meilleur, on pouvait percevoir encore plus de profondeur et d'équilibre pour ce vin de 25 ans.....Heureusement il m'en reste...

Quelques vins bus dans les derniers 10 jours:

Brouilly 2009, VV, Laurent Martray, une chaude recommandation d'un des conseillés de la SAQ près de chez moi. À l'ouverture, le vin est un peu trop extrait à mon goût, beaucoup de fruit au nez (fraises, bleuets, même un peu de mûres), également un côté pomme de tire qui ne me plaît pas beaucoup. À l'aération, le vin se complexifie un peu avec des arômes d'encre et de cassonade. Pas mauvais mais un peu trop généreux pour ce que je m'attends de ce tyhpe de vin.

Cuvée Marie, Jurançon Sec, 2009, très beau vin et beau rapport Q/P! Ce jurançon se montre complexe, avec des arômes de citron, de lime, de pomme et quelques notes grillées. La bouche est profonde, complexe, une acidité bien présente combinée à une matière grasse qui apporte de la richesse. J'ai beaucoup aimé pour le prix!

Bu au restaurant les Accords la semaine dernière, avec un carré de porc laqué et des pétoncles servis avec un foam arômatisé aux lardons, Bourgogne, 2007, Camille Giroux. Belle surprise! Je ne connais pas la maison, en fait, je commence à explorer un peu plus la Bourgogne. Évidemment, c'est leur plus petit vin mais il montre un beau nez de cerise française, une minéralité (graphite) certaine et quelques petites touches de grillotes. Du Bourgogne que je boirais quotiditennement, en IP par les Maîtres de Chai.

Martin Letarte a écrit:

un petit souper Viet de Pho Bang New-York sur Saint-Laurent près de Viger....très bonne tonkinoise...rouleau...et un canard laqué accroché dans la vitrine ... de l'épicerie A Lam Kee....le meilleur canard en ville ( Lan ma copine le dit

Ma cantine !!!

J'adore!

Les deux vins dignes de mention de ce week end:

Chateau Canon, Saint Emilion, 1998 en regardant le match de samedi avec des copains
Le fruit encore présent au début laisse ensuite place au sous bois
Orben, Rioja, 2005
Trop jeune, trop fringant, je me suis étouffé en le faisant rouler dans ma bouche, un vrai coup de poing dans la tronche malgré 1 heure de carafe. Il sera beaucoup plus civilisé dans 2 ou 3 ans.

Un p'tit dimanche entre amis hier...sur une bouf thai et viet

Cotes du Rhone, Clos du Caillou , bouquet des garrigues 2003....très bien Q/P/ ( un petit CDP ) pour $26..
Médoc, Chateau La Gorce 2005, ....très bien Q/P ( plein et équilibré ) pour - que $25...wow
Chambolle-Musigny 1er cru , De Vogue 2007...excellent ( de la dentelle )
Bonnes Mares, De Vogue 2008...excellent ++ ( struture complexe et aérien )
Capitelli, Veneto 2005.....bien ( un p'tit dessert bien amical )

bye,bye

Un petit week-end de décadence pour moi en fin de semaine. 6 gars et du bon vin, sans prendre de notes...

Blancs
1995 Chateau Musar Blanc
2005 Domaine William Fèvre Chablis Grand Cru Bougros
2006 Domaine Jean-Louis Chave Hermitage Blanc
2006 E. Guigal Hermitage Blanc Ex-Voto
2008 E. Guigal Condrieu

Bordeaux
1990 Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande
1993 Château Haut-Brion
1995 Château Moulin Riche (magnum)
2000 Château Sociando-Mallet
2001 Château Sociando-Mallet
2004 Château Cheval Blanc

1995 Château Montus Madiran

Rhone rouge
2006 E. Guigal Côte-Rôtie La Turque
2007 Domaine du Pégaü Cuvée da Capo

Syrah
2001 d'Arenberg The Dead Arm
2002 Marquis Philips Integrity
2006 Glaetzer Amon-Ra
2006 Charles Smith Royal City Stoneridge Vineyard

Italie
1997 Castelgiocondo (Marchesi de' Frescobaldi)
2003 Prunotto Barolo
2004 Fattoria Petrolo Galatrona Toscana IGT

Porto
2001 Quinta de Roriz Porto Vintage

Dessert
2001 Château Guiraud 1er Cru
2001 Carmes de Rieussec
2005 Klein Constantia Vin de Constance

Beau line-up Eric ... quels ont été les highlights?

Frederik Boivin a écrit:Selon toi Michel, à boire quand?

À commencer dans 3-4 ans et ainsi 10 ans d'âge!
Le vin devrait prendre en volume et en chair à mon avis.

Simon Grenier a écrit:Cuvée Marie, Jurançon Sec, 2009, très beau vin et beau rapport Q/P! Ce jurançon se montre complexe, avec des arômes de citron, de lime, de pomme et quelques notes grillées. La bouche est profonde, complexe, une acidité bien présente combinée à une matière grasse qui apporte de la richesse. J'ai beaucoup aimé pour le prix!

Les grands esprits se rencontrent Simon, car je l’ai également goûté ce week-end!

Charles Hours Cuvée Marie jurançon sec 2009 : Nez plutôt expressif sur des notes de pomme golden, de mangue, d’ananas frais et de bougie, avec des légers relents d’élevage. L’attaque est puissante et lourde, plutôt riche. Le tout se tend ensuite atour d’une vive acidité. La finale est marquée par des notes de lime et de pomme verte. Un vin qui me semble un peu disjoint à l’heure actuelle. Je crois bien qu’un repos en cave d’une douzaine de mois lui fera le plus grand bien. Le tout me semble cependant moins réussi que les 2001 et 2005 … Une question m’est venue en dégustant ce vin : le domaine bloque-t-il les malos?

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Beau line-up Eric ... quels ont été les highlights?

La Turque 2006 a fait l'unanimité... plusieurs autres se sont montrés grands, mais le Guigal était dans une autre catégorie.

En blanc, le Chave a coiffé le Ex Voto, avec plus de finesse et de complexité.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Simon Grenier a écrit:Cuvée Marie, Jurançon Sec, 2009, très beau vin et beau rapport Q/P! Ce jurançon se montre complexe, avec des arômes de citron, de lime, de pomme et quelques notes grillées. La bouche est profonde, complexe, une acidité bien présente combinée à une matière grasse qui apporte de la richesse. J'ai beaucoup aimé pour le prix!

Les grands esprits se rencontrent Simon, car je l’ai également goûté ce week-end!

Charles Hours Cuvée Marie jurançon sec 2009 : Nez plutôt expressif sur des notes de pomme golden, de mangue, d’ananas frais et de bougie, avec des légers relents d’élevage. L’attaque est puissante et lourde, plutôt riche. Le tout se tend ensuite atour d’une vive acidité. La finale est marquée par des notes de lime et de pomme verte. Un vin qui me semble un peu disjoint à l’heure actuelle. Je crois bien qu’un repos en cave d’une douzaine de mois lui fera le plus grand bien. Le tout me semble cependant moins réussi que les 2001 et 2005 … Une question m’est venue en dégustant ce vin : le domaine bloque-t-il les malos?

Malgré mon commentaire enthousiaste, je suis parfaitement d'accord avec toi sur l'impression incomplète ou un peu déséquilibrée laissée par ce Jurançon. Quant à savoir s'il est moins réussi que le 2001 et 2005, ma dernière bouteille de 2005 ouverte en août dernier montrait encore des signes importants d'élevage et ce millésime était lui aussi en déséquilibre après 3 ans en cave .

Immédiatement arrivé de vacances, trois dégustations cette semaine!
Lundi soir, les nouveaux arrivages avec un coup de coeur.
Hier soir, dégustation Priorat 2006-2004-2003 et 2001 au club de Joliette.......Mogador 2006 immense, Clos Figueres 2003 soyeux et merveilleux puis Cims de Porrera 2001 soyeux et délicat.
Ce soir, soirée Brumont fête ses 30 ans à MTL.
Pour le coup de coeur de la semaine:

Gattinara 2005, Antoniolo 42,75$ Code SAQ : 10861023
Dégusté en semi aveugle avec Torraccia Porto-Vecchio 2007 (délicieux et à prix plus que doux), Osoyoos Larose 2005 (toujours aussi mauvais), Crozes-Hermitage 2008 Des Lisses (infusion de poivre avec grande fraîcheur), Fleurie Les Garants 2009 de Chermette (prendre un coup sur le bord de la piscine, sucreux et de soif.......danger de prendre une brosse!), Trévallon 2006 (vin cuit, vif et sec...pas ma tasse) et Grange des Pères 2007 (trop de ROH pour moi, vin moderne, puissant, travaillé et épicé).
Alors mon vin de la soirée a été celui d'une DOCG peu médiatisé qu'est celle de Gattinara....un pur 100% Nebbiolo.
La robe est grenat/acajou. Un bouquet de grande complexité avec infusion d'herbes, notes de thé, des fleurs rouges, un fruité noir confit et à l'évolution quelques notes de figues.
La bouche est droite, fine et avec une bonne vivacité. Les tannins sont fins, l'ensemble est délicat et la finale se veut longue avec notes réglissées et de fruits rouges. Un délice! Peut-être pas d'une grande profondeur mais d'une buvabilité plus qu'agréable avec un nez magnifique. Ne pas hésiter. L'ami Martineau aimerait....
17/20.

ps: sûrement à côté des grands critiques comme commentaires (surtout en comparaison avec les autres vins dégustés) mais perçu comme cela en semi aveugle sans trop d'apriori.

J'avais bu le Gattinara d'Antoniolo au Filet il y a trois semaines ...

http://www.lapaulee-enligne.com/t1090-semaine-du-2-avril-2011#14630

Et j'en avais acheté pour le servir en paulée post-dégustation de la semaine prochaine!!

2007 George Descombes Brouilly Vieilles Vignes
Joli nez de griottes, avec un zeste d'orange. Une bouche poivrée, ronde, avec une bonne concentration, tout de même assez sérieux comme style. Il a de la finesse, mais pas la profondeur du Morgon 2007 du même producteur. Il prend de l'ampleur avec l'aération mais demeure un peu énigmatique. 87-88 pts

2007 Beringer Vineyards Chardonnay Private Reserve
Ça ne fait pas très sérieux ni "in" d'aimer Beringer... mais j'ai toujours aimé cette cuvée et trouve que cette bouteille est encore une fois un excellent rapport q/p. Un chardonnay dans le style classique de Napa, exubérant et beurré, mais sans excès de bois. Riche, exotique, bel équilibre, savoureux et typé. 91 pts

Yves Martineau a écrit:

2007 Beringer Vineyards Chardonnay Private Reserve
Ça ne fait pas très sérieux ni "in" d'aimer Beringer... mais j'ai toujours aimé cette cuvée et trouve que cette bouteille est encore une fois un excellent rapport q/p. Un chardonnay dans le style classique de Napa, exubérant et beurré, mais sans excès de bois. Riche, exotique, bel équilibre, savoureux et typé. 91 pts

C'est justement l'excès de bois des derniers millésimes qui m'a convaincu d'arrêter d'en acheter. Ou sont-ce mes goûts qui évoluent et se galvanisent ?

Un des préférés à ma mère, jadis.

Les bouteilles sont prêtes pour ce soir:

Bonneau de Martray 01 (VES);
Pavillon Blanc 02;
Las Cases 75;
et probablement Latour 98 ou Pavie 02;

Richard Philippe Guay a écrit:Les bouteilles sont prêtes pour ce soir:

Bonneau de Martray 01 (VES);
Pavillon Blanc 02;
Las Cases 75;
et probablement Latour 98 ou Pavie 02;

Revient nous avec ton CR Richard mais je ne serais pas surpris que tes 2 blancs soient oxydés!

En plus d'une Conseillante 04 en back up, je vais apporter un Pur Sang de Dagueneau 08 au cas des VES

Salut Michel

Pourquoi crois-tu que le Pavillon Blanc 2002 soit oxydé ??? Le Bonneau en VES possible mais si le Pavillon a été acheté à sa sortie.......

Yves Salvail

Jean Foillard, Morgon Côte de Py, 2009
Le vin présente une matière dense et compacte et dégage des arômes intenses de fraises, de cerise, et de balsamique, le tout entremêlé d’épices fines. En bouche, davantage caractérisé par la densité de son fruit. Belle longueur florale et charmeuse. Ce vin sera davantage appréciable dans 4 à 6 ans, mais quand même excellent en ce moment

Domaine Chignard, Fleurie, Cuvée Spéciale, 2008
Au premier abord, semble silencieux et muet. Les arômes se développent en étage et s’expriment davantage sur la minéralité que sur un fruit comme tel. Je suis d’avis avec Yves sur l’élevage. J’y perçois une pointe de caramel, de toast, de torréfaction, mais là, très subtils et ce n’est pas en dominance. Ça prend un temps avant que le fruit ne sorte. Un tantinet fermé. Matière compacte et riche, on sent son potentiel. La fin de bouche est tout en fraicheur. Un vin de puriste. L’autre moitié sera sans doute plus expressive ce soir (en méthode Letarte).