Semaine du 10 avril 2011

Après une champagne Brut 2000 de Castelneau, Morey St-Denis Dujac 1995
Couleur claire et briquée. Approche féminine et délicate. Les arômes sont de réglisse (léger), de feuilles mortes, sous bois et champignons sur un délicieux fond de fruit qui s’exprime avec assurance. La bouche ample et présente une acidité encore très présente. Agréable surprise : le fruit est très présent sur une note de bonbon charmeur. Franchement très agréable. Une superbe combinaison fruit et saveurs tertiaires. Allez ! à la SAQ pour chercher du 2007 ! Excellent

Pourquoi on ne se fait pas une fleur ce soir … Échézeaux DRC, 2004
Couleur noir rougeâtre, pourtour gras. Les arômes ont évolué pendant toute la soirée allant du robuste caoutchouc et fruit noir jusqu’à la délicatesse de l’orange, de la cassonade et du chocolat blanc. Chaque approche olfactive nous communique une richesse, une puissance aromatique sans égal, et en bouche, le touché est onctueux et équilibré. Un moment de plaisir simple et de privilège de la vie. Sublime !

Très souvent magique un vin du Domaine de la Romanée Conti.

De notre côté, rien de spécial mais simplement un peu d'eau de mer des Îles Turquoises.......

fait ch...r Mike!

enjoy!

J’ai été très absent depuis 2 mois, mais ce n’était pas par manque d’intérêt. Ma vie professionnelle a été très occupée, et comme certains d’entre vous le savez, j’ai publié mercredi dernier un livre de cuisine végétarienne, avec Sandrine Balthazard, dans lequel 35 des plus grands chefs de la province proposent leurs recettes sans viande; je viendrai vous présenter le livre sous peu, lorsque j’aurai quelques minutes de libre. Élyse Lambert y propose d'ailleurs des accords mets et vins, et Alex Bélanger a joué un grand rôle dans ce livre, avec son talent artistique et de graphiste. Pendant ce temps, j’ai continué de lire le forum avec attention, sans avoir réellement le temps d’y participer. Voici en rafale le CR des principaux vins que j’ai bu :


2007 Domaine des Comtes Lafon Monthélie 1er Cru Les Duresses
Un nez plutôt fermé qui appelle la carafe, offrant par la suite des arômes de canneberges, de fleurs, de caramel et de fruits sûrs. La bouche m’a paru beaucoup plus dense et grasse que ce à quoi je m’attendais, appuyée par un petit côté sucré et charmeur. Ce n’est pas le plus fin des Bourgogne, mais il est simple et bon. Parfois on en demande pas plus. Les prochaines bouteilles attendront 1 à 2 années minimum. 87-89

2008 Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu
J’avais rendez-vous pour une première fois avec cette cuvée sur le millésime 2008. Boulay est un producteur que j’affectionne particulièrement, qui semble incapable de me décevoir, et cette bouteille ne fait pas exception. Le bouquet est délicat et frais, tout en subtilité, mais de grande classe, sur le citron, le silex, la pomme McIntosh et le jus d’orange. C’est relativement primaire à ce stade-ci, mais il laisse entrevoir un grand potentiel : avis à ceux qui pourront attendre quelques années. La bouche est caractérisée par un équilibre impeccable entre l’acidité, le gras, et les arômes d’agrumes, appuyés par une pointe d’aneth/menthe en recul, encore une fois toute en subtilité. La matière nous donne parfois l’impression de légèreté, toute en étant d’une belle richesse et densité. La finale est soutenue, sur l’orange sanguine. En un mot : délicieux! 91-92

1995 Domaine Bartet (Bruno Clair) Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos St. Jacques
On m’avait prévenu qu’il était beau le nez de ce vin : j’ai eu l’occasion de le confirmer il y a quelques jours. Une panoplie d’adjectifs pourrait être utilisée pour le décrire : intriguant, complexe, invitant, frais, évolutif, parfumé... On y retrouve à un moment ou un autre des arômes de baies des champs, de vieux cuir, d’épices sèches, de terre, de fumée, de fruits mûrs, de fleurs, de muscade, etc. C’est le genre de nez dont je ne peux me lasser. La bouche suite avec une matière soyeuse, fondue, fine, combinée à une rusticité des plus plaisantes, un petit je-ne-sais-quoi de viril, qui contrebalance la délicatesse d’ensemble. Bien que la bouche demeure très belle, elle n’a pas la profondeur du bouquet. Somme toute, une belle expérience à prix doux, relativement aux prix d’aujourd’hui. 91

2005 Sebastiani Vineyards & Winery Cabernet Sauvignon Sonoma County
Complexe et parfumé, vanille, poivron vert, café, sapin, chocolat et fruits rouges. Bouche fondue, à point, tannins souples. Je suis surpris par la métamorphose de ce vin en quelques années de repos. C’est loin d’être grandiose, mais également loin d’être guidoune. Un excellent RQP pour les amateurs de la région.

2005 Vincent Dauvissat (René & Vincent) Chablis 1er Cru La Forest
Déjà ma quatrième bouteille de ce vin, et une expérience toujours aussi positive. Le vin semble prendre du gras avec l’âge, tout en conservant ce superbe équilibre et cette plaisante palette d’arômes. N’a peut-être pas la tension ou la minéralité des 2007, mais son petit côté dodu lui confère beaucoup de charme. 91-92

2007 Château de Maligny Chablis 1er Cru Fourchaume
D’un 375 ml. Les éléments sont désormais en place, avec une belle cohésion entre eux. Minéral, belle intensité et tension, frais, plus ouvert aromatiquement, sans être particulièrement complexe. Très beau vin! 90

2007 Domaine Rodolphe Demougeot Bourgogne Blanc
N'était pas aussi équilibrée que les bouteilles précédentes, avec des arômes de popcorn et de beurre en excès. Demeure très bon, mais se dégustait moins bien. 88

2006 Domaine Armand Rousseau Père et Fils Gevrey-Chambertin
Je suspecte un léger bouchon, impression que je ne retrouve pas en dégustation. Simple, très boisé, légèrement parfumé. À attendre 1 ou 2 ans avant la prochaine. 88

2005 Château Peybrun
Miel et cire d'abeille en dominance. Équilibré et soyeux. Bien, mais on est loin des beaux Sauternes. 88

2005 Jacques et François Lurton Cabernet Sauvignon Gran Lurton
À point. Soyeux, souple, mais peu complexe. Vanillé. Intéressant pour le style. 88

2005 Catherine et Claude Maréchal Chorey-les-Beaune
Le vin est désormais dans sa coquille, comme plusieurs 2005. Cela lui a pris près de 2 heures avant qu'il n'en émerge, offrant un fruité beaucoup plus expressif et pur, dans un ensemble d'une densité comme on a en a pas vu dans les millésimes subséquents. À laisser reposer jusqu'en 2012-2013 au minimum.

N.V. Marc Chauvet Champagne Brut Séléction
D’un 375 ml. Moins de 30$ en IP chez Roucet… J’ai en sifflé 4 bouteilles depuis son achat! Beau nez expressif sur le pain blanc, la brioche, le rancio, le citron confit et la viande braisée. En bouche, les bulles sont plus ou moins fines, mais l’ensemble est facile d’approche: un Champagne de plaisir, doux, sec, aromatique et délicieux. Sa mousse et sa texture me faisaient penser à un Crémant de Bourgogne, avec le charme et la palette aromatique de la Champagne. Pour le prix, je suis très surpris et heureux de cet achat! 89-90

2008 Domaine Bruno Clair Marsannay Rosé
La dernière bouteille de six. Légèrement fruitée et parfumée. Délicate et agréable. Rien de grandiose cependant. J'ai hâte d'essayer les 2009, qui espérons, seront plus dense et fruitée. Demeure rafraîchissante et remplit bien ce role. 88

2006 Domaine du Comte Liger-Belair Vosne-Romanée 1er Cru Aux Reignots
Première expérience avec ce vin, que j’avais acheté lors de la dernière vente de prestige à la SAQ Signature (un magnifique 30% de rabais). Le bouquet est rustique et parfumé, et présente des arômes de baies de champ, de cassonade, de fruits rouges et de terre brune, mais ces derniers sont initialement relégués au second plan, derrière des arômes de popcorn et de réduction. Deux heures de carafe métamorphoseront ce vin, lui permettant de perdre ce profil peu plaisant, faisant place à un fruité précis et envoûtant. La bouche est féminine, minérale, gourmande sans pour autant être gouleyante, et de belle densité. Le boisé prend beaucoup de place à l’ouverture, mais ne nous dérange aucunement. Un Vosne-Romanée qui m’a semblé très classique. À revisiter dans 5 ans. 90-93

2008 Gérard Boulay Sancerre Monts Damnés
J’ai fait l’erreur d’ouvrir cette bouteille moins de 24 heures après avoir été fiévreux, le nez encore légèrement bouché. Mon palais était complètement « off », ce qui a rendu l’expérience de dégustation bancale. Malgré tout, je percevais une multitude d’arômes au nez, sans pouvoir ou vouloir les distinguer. La bouche me semblait tout aussi agréable, mais mes perceptions étaient altérées. 48 heures plus tard, j’ai terminé la bouteille et c’est à peine si elle montrait des signes d’évolutions. Grand équilibre et goûteux. La bouche me rappelait sans hésitation le « style Boulay », alignée avec ses cuvées dégustées sur le millésime 2006, 2007 et 2008. Un producteur qui semble incapable d’échouer.

2008 Arianna Occhipinti Il Frappato Sicilia IGT
Nez sur les herbes de Provence, la fumée, les cerises et les fraises confites. Agréable, sans être renversant. Bouche fraîche, acidulée, complexe, légère, sans pour autant manquer de personnalité. Très intéressant, mais beaucoup moins charmeur que le millésime précédent qui m’avait beaucoup plus. À laisser vieillir 12 à 24 mois.

2005 Gagnard Chassagne-Montrachet 1er Cru Clos St-Jean
Deux ans après l’arrivée de ce vin sur nos tablettes et une première expérience plutôt décevante à l’époque, j’ai ai une seconde bouteille de ce vin. L’harmonie est désormais présente, et les arômes de Porto ont disparu. Le vin demeure un brin moderne et sucré, faisant également place à un boisé fort présent en bouche, mais étonnement, cela ne nous dérange pas outre mesure. Peu complexe, mais doté d’un beau fruité. Son évolution me rassure grandement, mais je crois qu’il mérite un repos en cave supplémentaire afin de digérer son bois et faire toute la place au fruit. 89-90

2007 Domaine Joblot Givry Pied de Chaume
Fidèle à mes impressions précédentes. Simple et charmeur. 89

2006 Domaine Bart Chambertin-Clos de Bèze
Une IP de Roucet, au bouquet charmeur, accessible, offrant des arômes de pivoine, d’encens, de cerises surettes, de terre sèche, de fruits rouges, accompagnés par une petite pointe sucrée que j’associe à la cassonade. La bouche offre une puissance contenue, une belle densité et une matière suave, un petit côté viril et rocailleux, accompagné de tannins fins, culminant sur une très longue finale de caractère. Tout est en place, rien ne dépasse. Considérant la jeunesse et l’appellation de cette bouteille, elle avait été mise en carafe immédiatement à l’ouverture, après le service du premier verre; 3 heures d’aération n’auront absolument rien changé au vin, qui se présentait de la même façon qu’au départ. Ce vin me donne le goût de découvrir ce producteur. Une belle réussite! 92-93

2007 Albert Mann Pinot Gris Hengst
Troisième rencontre avec ce vin. Il respire l’élégance et la classe, et est d’un équilibre impeccable, mais me confirme que le pinot gris n’est pas un cépage qui me fait chavirer.

2006 Bouchard Père et Fils Meursault 1er Cru Les Genevrières
Ce vin fait parti de mes grands coups de cœur de l’année 2010, et nous nous étions donné rendez-vous pour une troisième fois cette semaine. Magnifique nez complexe, intriguant même, évolutif, sur les fleurs blanches, les fruits confits, le beurre et la fumée. Bouche grasse, riche mais sans excès, toujours bien boisée, dotée d’un grand équilibre. Le vin m’a semblé un brin moins développé que les précédentes d’un point de vue aromatique, mais il demeure délicieux. 92

Côte-Rôtie Les Jumelles de Paul Jaboulet Aîné, 2006

Pour finir les restes ramenés de la cabane à sucre du Pied de Cochon, hier.

Une légère évolution de la robe, un nez à peine poivré avec des effluves de crème de myrtilles. En bouche des tannins fondus, poivre blanc avec une impression de manger/boire une côte de veau à la crème et aux morilles, légère acidité en arrière plan, peu de fruit.
Très bon

Pour accompagner des crevettes poêlées et spaghetti de courgettes, bien relevées d’ail et de piment :

Tselepos moschofilero mantinia 2009 : Nez expressif sur des notes de pomme golden, d’abricot frais, d’anis, d’encens, de résine, de fleur d’oranger … Un vrai cocktail qui fait dire à Justine qu’il s’agit de viognier! J’aurais probablement misé sur le même cheval à l’aveugle, à moins de me rabattre sur un muscat sec … La bouche est suave, avec un joli satiné, assez ample, moyennement grasse, mais demeurant légère. Peu de complexité, mais une fort jolie tenue. Finale de longueur correcte, reposant sur de fins amers. Le tout est original et a bien accompagné ce plat si difficile à agencer … Un vin de piscine, de terrasse, de mezze ou de brunch! Bien.

Déjeuner ce midi avec Hervé Birnie-Scott, directeur de Terrazas de Los Andes.

En finale, une très belle verticale de Cheval des Andes (le projet de Pierre Lurton/Cheval Blanc, sur une cinquantaine d'hectares, à Mendoza)

1999: 1er millésime. Fondu, notes secondaires complexes et fraîcheur. 16.5/20

2002: le plus accompli du lot, profond, complexe avec encore bcp de fond. Racé. 17.5/20

2004: mon deuxième préféré, distinctif, tjrs cette masses tannique fine, compact, et une fraîcheur qui tient le tout avec brio. 17/20+

2006: la matière est encore brut, riche, côté plus confituré apporté par une plus grande portion de malbec (60% Vs. 30-40 habituellement), l'ensemble reste énergique. 16/20+

2007: le moins convaincant, acidité basse, style nettement plus nouveau-monde avec aspect sucrose mais sans tomber dans le piège du superlatif. 15/20


Vais essayer d'y revenir cette semaine si je trouve du temps...

Mardi de rédaction :

Château Smith Haut Lafitte Pes sac-Léognan grand cru classé 2005
Fumée, bacon, fruité exaltant, un peu de cuir neuf. Encore sur le gras de bébé, masse tannique d'une immense finesse. C'est frais, juteux, élégant et d'une superbe longueur. Oui, ça ira loin, enfin plus loin que la moyenne des ours de Graves mais c'est terriblement accessible en ce moment. Dans 20 ans ?!? Plusieurs fioles en cave pour me faire une tête. Aujourd'hui: 17/20 et je me sens sévère.

Je révise: 17,5 + WOW !

Anjour "Cuvée Prestige" blanc 2005, Domaine Ogereau:
Acheté il y a 3 ans via Maître de Chai, autour de 45$, d'un producteur que je ne connais pas. J'avais acheté du même coup leurs cuvées de base Anjou blanc et rouge, simples mais enjouées, ainsi que leur Coteaux-du-Layon, qui dort paisiblement...

Cette cuvée "Prestige", bien pure et mûre, est heureusement loin d'autres cuvées un peu "boostées" par le bois. J'ai bien aimé la richesse du millésime qui est fort bien équilibrée par une belle acidité.

Soirée de congé en contrée nordique, on se fait plaisir avec le début des séries:

Vosne-Romanée Champs Perdrix 2007 B. Clair
Un nez charmeur, sur la rose, la griotte et une petite touche de poivre. La bouche est fraiche, sur les fruits rouges, le poivre et une petite touche animal. Et c'est d'une très belle longueur... Un vin fort bien réussi qui me fait réellement plaisir actuellement, mais qui visiblement, affrontera les années sans sourciller!

Pour la fête de mon plus vieux... (à 6 ans, c'est plus une défaite pour ouvrir du beau avec la famille!)!

Meursault Limozin 2005, Henri Germain:
Après la première bouchonnée (ma première de Germain), je me réjouis de la 2e, qui est bien mûre tout en gardant une finesse sur les fleurs blanches et un peu de miel. En bouche, y'a du volume les amis!! WOW! mais ce n'est pas trop gras. Y'a fait chaud en 2005, mais ce mec a sû conserver une belle fraîcheur. Très beau vin d'un producteur que j'aime beaucoup.

Côte-Rôtie "vieilles vignes en coteaux" 2004, Jean-Michel Stephan:
Nez "nature" à l'ouverture, un tantinet animal, qui se place après 15 minutes de carafage, mais c'est encore plus épanoui et complexe après 60 minutes, avec les accents usuels, avec en plus des épices asiatiques. En bouche, ça prend un peu de temps à s'ouvrir, pour donner ensuite un vin finement tannique mais surtout tonique, avec une finale superbe sur la violette.

Je carafe mes Côte-Rôtie au moins 60 minutes, ce qui leur donne le temps de se placer au nez, mais surtout de perdre une certaine dureté en bouche. Et vous?

Martin

Une soirée comme bien peu hier soir.....il y avait de prévu une dégustation organisé par M.Marc Picard de chez Hamel...les 2006 de la DRC.

Voici le menu......

les vins en accords avec le souper...

Champagne Robert Barbichon, cuvée réserve...bien
Saint-Aubin 1er cru 2008, les Cortons, Roux Père et fils...bien
Marsannay 2008, En Ouzeloy, René Bouvier... bien
Volnay, VV 2006, Joseph Voillot.....bouteille défectueuse et l'autre ok

Le moment...DRC

Duvault-Blochet....très bien
Échézeaux......excellent
Grands-Échézeaux....excellent
Romanée Saint-Vivant....grand vin...vers sublime
Richebourg......grand vin
La Tâche......grand vin
Romanée-Conti.....sublime

l'après moment...

A et L Lignier, Clos de la Roche 2008.....grand vin+
Granges des Pères blanc 2004....bien
Granges des Pères 2007.....très bien
Confuron-Cotetidot, Echezeaux 2006...excellent...fermé
Cécile Tremblay, Echezeaux 2007....grand vin+
Bruno Clair, Clos de Bèze 2006...grand vin
Dominique Laurent, Clos de la Roche VV 2006...grand vin ++
Kistler cuvée Catherine 2006.....grand vin

l'autre après chez moi...

Roederer, Cristal 2002.....grand vin
Henriot, L'enchanteleurs 1995....excellent
Roulot, meursault 1er charmes 2008...grand vin
Clos de Tart 2005....grand vin +...fermé
Pegau, Da Capo 2007....sublime...fermé....qu'es-ce qu'un grand vin
Rayas,,,,2006.......sublime....il a rendu les gens malade..
Chave.......cathelin 1991..........hummmm...qu'es-ce qu'un grand vin ++
Ponsot, clos de la Roche 2006.....sublime+
Ponsot, Griotte-Chambertin 2006....grand vin...mais nous étions fatigué
ùne soirée de rêve selon les gens.....je crois que cela était au dela de ca......la magie ...le partage et les rires ......WOWWWWWW
`bye,bye

peux tu m'en dire plus sur rayas 2006 please ?

Patrick Désy a écrit:Mardi de rédaction :

Château Smith Haut Lafitte Pes sac-Léognan grand cru classé 2005
Fumée, bacon, fruité exaltant, un peu de cuir neuf. Encore sur le gras de bébé, masse tannique d'une immense finesse. C'est frais, juteux, élégant et d'une superbe longueur. Oui, ça ira loin, enfin plus loin que la moyenne des ours de Graves mais c'est terriblement accessible en ce moment. Dans 20 ans ?!? Plusieurs fioles en cave pour me faire une tête. Aujourd'hui: 17/20 et je me sens sévère.

Je révise: 17,5 + WOW !

M'en suis ouvert une hier soir. Bien d'accord avec l'ensemble de ce que tu dis. J'ajouterais que les arômes de pop corn et de roquette étaient à l'avant plan, sans doute l'élevage? Très beau vin! Un 17-17.5/20 bien mérité. Ensuite une GdP07. Quel vin magique ...!

Martin Letarte a écrit:Une soirée comme bien peu hier soir.....il y avait de prévu une dégustation organisé par M.Marc Picard de chez Hamel...les 2006 de la DRC.

Voici le menu......

les vins en accords avec le souper...

Champagne Robert Barbichon, cuvée réserve...bien
Saint-Aubin 1er cru 2008, les Cortons, Roux Père et fils...bien
Marsannay 2008, En Ouzeloy, René Bouvier... bien
Volnay, VV 2006, Joseph Voillot.....bouteille défectueuse et l'autre ok

Le moment...DRC

Duvault-Blochet....très bien
Échézeaux......excellent
Grands-Échézeaux....excellent
Romanée Saint-Vivant....grand vin...vers sublime
Richebourg......grand vin
La Tâche......grand vin
Romanée-Conti.....sublime

l'après moment...

A et L Lignier, Clos de la Roche 2008.....grand vin+
Granges des Pères blanc 2004....bien
Granges des Pères 2007.....très bien
Confuron-Cotetidot, Echezeaux 2006...excellent...fermé
Cécile Tremblay, Echezeaux 2007....grand vin+
Bruno Clair, Clos de Bèze 2006...grand vin
Dominique Laurent, Clos de la Roche VV 2006...grand vin ++
Kistler cuvée Catherine 2006.....grand vin

l'autre après chez moi...

Roederer, Cristal 2002.....grand vin
Henriot, L'enchanteleurs 1995....excellent
Roulot, meursault 1er charmes 2008...grand vin
Clos de Tart 2005....grand vin +...fermé
Pegau, Da Capo 2007....sublime...fermé....qu'es-ce qu'un grand vin
Rayas,,,,2006.......sublime....il a rendu les gens malade..
Chave.......cathelin 1991..........hummmm...qu'es-ce qu'un grand vin ++
Ponsot, clos de la Roche 2006.....sublime+
Ponsot, Griotte-Chambertin 2006....grand vin...mais nous étions fatigué
ùne soirée de rêve selon les gens.....je crois que cela était au dela de ca......la magie ...le partage et les rires ......WOWWWWWW
`bye,bye

que dire, autre que WoW.
Magique est effectivement le mot...

Il y a d'ailleurs un des vins dans ta liste que je considère apporter à la dégustation qu'est-ce qu'un grand vin. Seul hic, il ne répond pas au critère "déjà goûté" - et ça voudrait dire que je devrais ouvrir mes 2 seules bouteilles en moins d'un mois... j'y pense, j'y pense...

Quelle soirée Martin! Merci de nous faire rêver.

Frederik comme tu sais la consigne est d'avoir déjà bu le vin ....le but est qu'un grand vin appartient à chacun......les appréciations de cette soirée est mienne....pour les autres....hummmmm avec réflection les opinions étaient dans la même direction.....

Oui Vincent tres belle soirée ....

bye,bye

Martin Letarte a écrit:Une soirée comme bien peu hier soir.....il y avait de prévu une dégustation organisé par M.Marc Picard de chez Hamel...les 2006 de la DRC.

Voici le menu......

les vins en accords avec le souper...

Champagne Robert Barbichon, cuvée réserve...bien
Saint-Aubin 1er cru 2008, les Cortons, Roux Père et fils...bien
Marsannay 2008, En Ouzeloy, René Bouvier... bien
Volnay, VV 2006, Joseph Voillot.....bouteille défectueuse et l'autre ok

Le moment...DRC

Duvault-Blochet....très bien
Échézeaux......excellent
Grands-Échézeaux....excellent
Romanée Saint-Vivant....grand vin...vers sublime
Richebourg......grand vin
La Tâche......grand vin
Romanée-Conti.....sublime

l'après moment...

A et L Lignier, Clos de la Roche 2008.....grand vin+
Granges des Pères blanc 2004....bien
Granges des Pères 2007.....très bien
Confuron-Cotetidot, Echezeaux 2006...excellent...fermé
Cécile Tremblay, Echezeaux 2007....grand vin+
Bruno Clair, Clos de Bèze 2006...grand vin
Dominique Laurent, Clos de la Roche VV 2006...grand vin ++
Kistler cuvée Catherine 2006.....grand vin

l'autre après chez moi...

Roederer, Cristal 2002.....grand vin
Henriot, L'enchanteleurs 1995....excellent
Roulot, meursault 1er charmes 2008...grand vin
Clos de Tart 2005....grand vin +...fermé
Pegau, Da Capo 2007....sublime...fermé....qu'es-ce qu'un grand vin
Rayas,,,,2006.......sublime....il a rendu les gens malade..
Chave.......cathelin 1991..........hummmm...qu'es-ce qu'un grand vin ++
Ponsot, clos de la Roche 2006.....sublime+
Ponsot, Griotte-Chambertin 2006....grand vin...mais nous étions fatigué
ùne soirée de rêve selon les gens.....je crois que cela était au dela de ca......la magie ...le partage et les rires ......WOWWWWWW
`bye,bye

J’étais présent et en effet c'était une une soirée de rêve...soirée au ciel ! La convivialité et la complicité entre les convives était magique !

Parfaitement d'accord avec les commentaires de Martin sur les vins de la DRC. Pour faire l’ horizontale de DRC depuis plus de 7 ans (et 2ème fois pour le millésime 2006), c'est la première fois que La Romanée Conti sort aussi bien en jeunesse...mieux que chez Michel le printemps dernier. La Saint-Vivant était également magnifique...les liens de famille entre ces deux Romanées sont nombreux...et pour cause !

Dans la première vague de supplémentaires, l'Échézeaux de Cécile Tremblay et le Clos de la Roche de Lignier furent mes étoiles.

Pour la deuxième vague...que dire ! Pas de piquette là...ils étaient tous magnifiques, Cathelin c'est grandiose et Rayas la classe.

Martin tu as oublié le Fonsalette 1990…d’une insolente jeunesse.

J’ai manqué le débat des chefs à la télé…mais nous avons participé à un combat de Dieux "live" !

Pas facile de revenir sur terre par la suite…et de choisir un vin à ouvrir le lendemain

Karl

Oui, en effet j'avais oublié ce petit fonsalette 1990...et le lendemain dans un verre toute une nuit il était vraiment beau....excellent même...

bye,bye

Martin et Karl.........vous me faîtes capoter! J'étais sensé être des vôtres mais les Îles Turquoises nous invitaient...........nous sommes très bien d'ailleurs!

Si je vous lis bien, Romanée Saint-Vivant devant Richebourg et Tâche.
J'ai fait 3 fois cette horizontale, dont la première sur fûts, et chaque fois Romanée Saint-Vivant me chavire....
La mettre devant La Romanée Conti, en grandeur, serait un sacrilège mais vraiment quel grand vin!

Martin Loranger a écrit:Pour la fête de mon plus vieux... (à 6 ans, c'est plus une défaite pour ouvrir du beau avec la famille!)!

Je carafe mes Côte-Rôtie au moins 60 minutes, ce qui leur donne le temps de se placer au nez, mais surtout de perdre une certaine dureté en bouche. Et vous?
Martin

Je fais pareil Martin soit 1-2 heures de carafe ou 4-6 heures de lente oxygénation en bouteille.........je fais de plus en plus la seconde.

Bonne fête au plus vieux............avec une "Christophe" de belle victoire du CH!

Pichon Baron 2001:

La robe est grenat assez sombre, avec un nez de cèdre et de tabac.
La bouche est magnifiquement équilibrée, moyennement corsé, dense et concentrée. Le vin développe des notes de tabac et de café torréfié, de chocolat, de cassis et de cerise noire. 18/20 facilement.

Vina Ventisquero Vertice, Apalta Vineyards, Valle de Colchagua 2006, Code SAQ : 11214012

Vin bu sur une période de 4 heures, non carafé. Vin élaboré par John Duval (Penfold Grange) et Felipe Tosso

Vin de assez foncé, de couleur rubis sombre. Nez de petits fruits, épices, un peu de chocolat noir, de poivron vert et d'un peu de bois. En bouche, c'est comme une caresse. C'est soyeux, les saveurs de baies dominent tout en y trouvant des notes d'épices, de chocolat moyennement amer, de notes de bois qui supporte le fruit dans un ensemble tout en équilibre et en finale, un peu de poivron et de poivre nous rappellant les cépages desquels est fait ce vin. Du grand assemblage fait avec des cépages qui (je crois) ne sont pas souvent mis ensemble. Excellent.

Patrick

Avec des amis devant un gros match du CH

2000 Trimbach Pinot Gris Hommage a Jeanne
Un vin précis, concentré, avec un sucre résiduel qui le rend presque moelleux, la finale est magnifique, complexe, saline. Excellent. 91 pts

2007 Domaine de la Grange des Pères Vin de Pays de l'Hérault
Nez typé du domaine, épices et balsamique, le coté animal du mourvèdre se marie bien aux arômes de fruits qui évoquent un coulis de mures.
Riche et confit, rondeur apportée par l'alcool mais pas de chaleur désagréable. Il garde une belle impression d'équilibre. 92 pts

En verticale:

PEGAU 1995, CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE, acheté en ?, ?$ : un nectar divin, pour moi un grand vin.
PEGAU 2006, CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE, acheté en 2010, 85$ : très bon, mais à côté du 1995...ça démontre bien que ça vaut vraiment la peine d'attendre certains vins !


GMAJNE 2005, CHARDONNAY, PRIMOSIC, COLLIO, ITALIE, acheté en 2011, 30$ : alors là...moi qui n'est pas encore un grand amateur de blanc, celui-là va me faire avancer plus vite ! C'est la deuxième fois que j'en bois, même coup de coeur: gras, complexe, rassasiant, viril mais sans rudesse, même après le repas un verre appelle l'autre et la bouteille se vide gaiement, nous laissant repu, aux oiseaux, et sans aucune envie de prendre un p'tit coup de rouge ! J'aimerais avoir l'avis d'un membre sur celui-ci.


VOLNAY VIEILLES VIGNES 2009, ROUX PÈRE ET FILS, acheté en 20011, 35$ : tellement hâte de goûter quelques 2009, c'est pas toujours une bonne idée...Si l'homme est fait de 80% d'eau, ce volnay l'est aussi ! Plate, flat, aqueux et insipide (je ne dis pas que l'homme est aussi ainsi !) . Après 24h en carafe, il n'a pas bougé d'un poil...Si ce vin est seulement fermé, ce sera un miracle s'il s'ouvre un jour !


BEAUNE 1ER CRU CHAMPIMONTS 2007, DOM.SÉGUIN-MANUEL, acheté en 2011, 55$: ça sent la poussière et pas du tout les fruits ! Après quelques secondes, le fruit se présente timidement. En bouche, bien voilà, vachement plus intéressant que l'autre, c'est ça qu'on va boire ! Ce n'est pas un "grand", mais c'est frais, léger, fruité...parfa avec les "fishs" !