Suggestions de la semaine - Nouvelle chronique

On est loin de Gauby, mais essayez quand même de faire un billet sur... Mateus!

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/07/05/20952946-ca.html

Aussi, deux jolis rouges à petit prix.

Deux vins de soif!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/video-suggestions-vins-du-week-end-3/

De belles petites découvertes:

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/07/19/20986851-ca.html


Un top bojo et un riesling de Washington qui se donne des airs de Mosel:

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/video-suggestions-vins-de-patrick-desy-2/


Ne manquez pas demain, dans le cahier CASA du Journal de Montréal, mon papier : Vins de dégustation Vs. Vins de table.

Bon week-end!

Un super blanc pour un p'tit vingt?

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/alerte-raisin-blanc-en-provence/


Le renouveau des vinho verde ?

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/07/26/21002711-ca.html


Et ne manquez pas demain, dans votre quotidien préféré, ma chronique sur Naoussa et Santorin. C'est dans le cahier CASA du Journal de Montréal.

Salut Pat,
Pourquoi la mention Blanc de Blancs en vin sec?

Michel Therrien a écrit:Salut Pat,
Pourquoi la mention Blanc de Blancs en vin sec?

Ça m'a également interpellé. Curieusement, la contre-étiquette indique:

"Vinification par pressurage direct dans un pressoir hydraulique Champenois pour obtenir un Blanc de Blancs fin et ciselé"...

Bref, du "marketing" plus qu'autre chose...

Vous cherchez des petits vins de soif?

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/08/02/21019591-ca.html

Deux vins de Côte-Rôtie aux antipodes!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/ahhhhh-la-cote-rotie/

Patrick Désy a écrit:Deux vins de Côte-Rôtie aux antipodes!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/ahhhhh-la-cote-rotie/

Bien heureuse d'avoir acheté le Stephan et résisté au Montez....

Merci

Pour le week-end, se prendre un coup de carafe et trois petites suggestions:

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/08/09/21035866-ca.html

Deux autres encore, ici, en vidéo:

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/suggestions-vins-de-patrick-desy/

J'oubliais, mon dernier papier dans le Journal de Mourial!

http://www.journaldemontreal.com/2013/07/25/la-bourgogne-hellenique

Patrick Désy a écrit:J'oubliais, mon dernier papier dans le Journal de Mourial!

http://www.journaldemontreal.com/2013/07/25/la-bourgogne-hellenique

Il faut désormais être membre du Journal pour pouvoir te lire comme pour la rigoureuse Sophie Durocher?  

Dommage...

Faut bien payer mon salaire et... celui de mon boss! (et l'appel de Sophie!)

Blague à part, l'abonnement n'est que de 99¢/mois. Aussi, possible d'accéder à l'article si tu passes via mon twitter (@patdesy) ou mon Facebook.

Pour les besoins de la cause (!), voici tout de même:

LA BOURGOGNE HELLÉNIQUE

D’entrée de jeu, disons que les vins grecs ne sont pas simples d’appro che. Qu’à cela ne tienne, la Grèce est une formidable pépinière à découvertes!

Tous plus originaux les uns que les autres, les vins offrent, au-delà de leur côté parfois rustique, une rare authenticité. Dans un monde de plus en plus standardisé produisant sur demande des vins «parkérisés», ils sont un grand souffle de fraîcheur.

La barrière linguistique est un handicap de taille. Le nom des cépages: xinomavro, assyrtiko, malagousia, moschofilero, limnio, roditis, agiorgitiko, savatiano, mavrotragano, etc., sont à coucher dehors. Aucune idée s’il s’agit de blanc ou de rouge! Il y a aussi le système d’appellation qui comporte son lot de zones grises et complexifie l’affaire.

Au demeurant, deux cépages se démarquent. En rouge, c’est le xinomavro qui trouve sa plus belle expression à Naoussa, au nord du pays. Côté blanc, l’assyrtiko de l’île de Santorin se distingue par sa complexité et sa pureté saline. C’est d’ailleurs avec lui qu’on produit le fameux Vinsanto, un vin doux doté d’une redoutable capacité de vieillissement.

Le parallèle avec la Bourgogne est tentant. Dans les deux cas, il est question de régions à forte personnalité produisant des vins monocépage dont la variation qualitative tient souvent aux sols et à l’exposition des parcelles. La sommelière Etheliya Hananova, du restaurant Lawrence à Montréal, avec qui j’ai eu le plaisir de me rendre sur place, a fort bien résumé la situation en les désignant comme les «deux cépages nobles» de Grèce.

Naoussa

Une région froide. On y voit d’ailleurs de la neige chaque année. La belle saison s’étire de telle façon que le xinomavro (xino veut dire acide, mavro noir) a le temps de mûrir à point. Comme le pinot noir, il est limpide et très aromatique. Même chose pour sa vivacité naturelle. En revanche, sa structure tannique, souvent puissante, mais aussi fine et enveloppante, et le rapproche du nebbiolo avec lequel on fait le barolo.

Autrefois rustiques et sévères, les vins demandaient plusieurs années pour se révéler pleinement. Aujourd’hui, avec la faillite annoncée du géant Boutari qui achetait le plus gros des raisins, les vignerons doivent s’ajuster rapidement pour survivre.

C’est le cas d’Apostoulos Thymiopoulos, 34 ans, la bouille d’un gamin et ses yeux bleus mer d’Égée. Il a perdu son père et son frère aîné subitement. Seul aujourd’hui avec sa mère et sa grand-mère, l’adversité se traduit chez lui en créativité. Travaillant en biodynamie, ses vins sont proprement lumineux.

Xinomavro 2011 Jeunes vignes, Naoussa, Domaine Thymiopoulos (17,50 $): C’est l’entrée de base du domaine. Nez éclatant de framboise sauvage, de fumée et de sauge. Bouche croquante, mi-corsée et portée par une fraîcheur donnant beaucoup de relief à l’ensemble digeste. Essayez-le avec de l’agneau. Au moment d’écrire ces lignes, les quantités disponibles à la SAQ étaient petites.


Santorin

Théâtre, vers 1600 av. J.-C., d’une des plus grosses éruptions volcaniques de tous les temps, c’est curieusement l’endroit qui se rapproche le plus du paradis terrestre. Les vignes de l’île sont probablement les plus vieilles du monde, certaines atteignant entre 400 et 500 ans! L’exposition comme les sols jouent pour beaucoup dans l’expression de l’assyrtiko, cépage de prédilection donnant un vin puissant, vif et salin.

La famille Argyros est l’une des plus anciennes à produire du vin. Avec le temps, Argyros est devenu le plus gros producteur indépendant en dehors de la coopérative qui, elle, en regroupe au-delà de mille.

Atlantis 2012, VDP Îles de la mer Égée, Domaine Argyros (17,25 $): Possiblement LE vin blanc de l’été. L’engouement pour cette cuvée dominée à 90% par l’assyrtiko et complétée à parts égales par l’aidani et l’athiri ne se dément pas. Non sans raison! Le vin est diablement bon en plus d’être terriblement rafraîchissant. Des notes fines de fleurs, de melon et d’épices. Une texture croquante, ample et tonique avec une fina le légèrement amère. Parfait avec la cuisine estivale.

Assyrtiko 2011, Santorin, Domaine Argyros (20,95 $): Un 100% assyrtiko vinifié et élevé en cuves. Parfums précis et soutenus de citron frais, d’iode et de fleur blanche. Attaque parfumée, matière dense, voire puissante avec impression d’extrait sec. Acidité vive qui donne un côté aérien à l’ensemble. Finale tendue, longue et saline. Du blanc sérieux. Je manque d’espace pour vous en parler plus amplement, j’y reviendrai sur Méchants Raisins. D’ici là, je vous laisse avec deux autres blancs à ne pas manquer.

Moschofilero 2012, Mantinia, Domaine Tselepos (17,85 $): Le moschofilero (prononcez moskofilero) se rapproche du muscat par ses tona lités de pêche et de muscade, tout en se distinguant par des notes d’iode. La bouche suit à merveille, fraîche, fémini ne, plutôt ample tout en restant bien sec et présentant une finale moyenne, elle aussi, sur les amers. Le vin romantique de l’été!

Savatiano 2012, VDP Markopoulos, Domaine Papagiannakos (15,90 $): Un des cépages les plus anciens de Grèce. D’un point de vue aromati que, le savatiano se rapproche du moschofilero par l’exotisme de ses parfums, tout en restant plus floral. Impression plus effilée et droite avec une acidité diffuse. Simple, digeste et surtout, désaltérant. À ce prix, on en fait son blanc de semaine!


Xinomavro 2011

Naoussa,
Thymiopoulos,
13,5 %, Grèce
Prix: 17,50 $
Code: 11607617

[ ★★★ | $ $ ]


Atlantis 2012

VDP Îles de la mer Égée, Argyros,
13 %, Grèce
Prix: 17,25 $
Code: 11097477

[ ★★★ | $$ ]


Assyrtiko 2011

Santorin, Argyros
13,2 %, Grèce
Prix: 20,95 $
Code: 11639344

[ ★★★1/2 | $ $ 1/2 ]


Moschofilero 2012

Mantinia, Tselepos,
12 %, Grèce
Prix: 17,85 $
Code: 11097485

[ ★★★ | $ $ ]


Savatiano 2012

VDP Markopoulos, Papagiannakos,
12,5 %, Grèce
Prix: 15,90 $
Code: 11097451

[ ★★1/2 | $ $ ]







★

correct


★★

bon


★★★

très bon


★★★★

excellent


★★★★★

exceptionnel


Plus d’étoiles que de dollars : vaut largement son prix.
Autant d’étoiles que de dollars : vaut son prix.
Moins d’étoiles que de dollars : le vin est cher.


Vin plaisir

pour offrir ou se faire plaisir

Domaine de Montcalmès Les Terrasses du Larzac 2009
14 %, France
Type: vin rouge
Code: 10272940
Prix: 36,50 $

Avec Grange des Pères et Mas Julien, le domaine fait, selon moi, partie du Top 3 en Languedoc. Bien sûr, il y a Mas de Daumas Gassac, un classique, et quelques autres, mais ces trois-là se démarquent nettement millésime après millésime depuis 10 ans. Dominée par la syrah (60%) et complétée en parts égales de mourvèdre et de grenache, la version 2009 affiche un profil proprement sudiste. Notes de framboises en confiture, fumée, laurier, anis, olives et poivre. La bouche paraît grasse, l’acidité fine rattrape le tout pour lui donner du tonus, alors que les saveurs initialement perçues se déploient longuement en finale. Servir à 16º après un passage en carafe d’environ 30 minutes.

[ ★★★★ | $$$ ]

Toujours un plaisir de revisiter les vins d'Alain Rochard:

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/08/16/21052171-ca.html


Et, même si quelques déceptions récentes avec 1999 en Côte-Rôtie, certains vins peuvent être proprement spectaculaires!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/ahhhhh-la-cote-rotie-2/

Bon week-end!

Pas besoin d'une "fortune" pour boire de la bonne pinote!

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/08/22/21067566-ca.html

Deux grands blancs!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/le-petrus-du-riesling/

Très belle lecture, merci. Bien hâte au prochain chapitre.

Vraiment un gros coup de coeur pour le Crozes! Du petit-lait, comme dirait Pete Séguin!

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2013/08/29/21084626-ca.html

Patrick Désy a écrit:Vraiment un gros coup de coeur pour le Crozes! Du petit-lait, comme dirait Pete Séguin!

J'ai ouvert ton crozes hier. J'ai goûté le même vin que toi. Le problème, c'est qu'il a tous les atouts d'un bon Crozes mais la bouche ne suit pas. Même avertie, c'est presque frustrant.  Très bon quand même mais cher. Heureusement, qu'il y avait le 10 % pour équilibrer le tout. Il me reste une bouteille que je vais ouvrir en famille.

Le Montrachet allemand? Du grand riesling, en tous cas!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/le-montrachet-allemand/

Encore une fois, un billet fort intéressant. J'ai bien aimé le petit "tableau des millésimes" à la fin. Je croyais toutefois que 2007 jouissait d'une meilleure réputation ...

Vais revalider avec Alain pour 2007.

Tout comme je vais vérifier si la grande vivacité des 2010 s'explique par une "sur-acidification" dixit un ex-"chroniqueur" qui dispose d'un peu trop de temps pour en*!"$* de la mouche et n'arrive pas à doser sa médication.  

Alerte raisin!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/alerte-raisin-la-rioja-comme-dans-le-temps/

Patrick Désy a écrit:Alerte raisin!

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/general/alerte-raisin-la-rioja-comme-dans-le-temps/

Sur ma liste de vin à essayer....

Patrick Désy a écrit:

Tout comme je vais vérifier si la grande vivacité des 2010 s'explique par une "sur-acidification" dixit un ex-"chroniqueur" qui dispose d'un peu trop de temps pour en*!"$* de la mouche et n'arrive pas à doser sa médication.  

Pour 2010, ce n'est pas tant l'acidité que la combinaison de celle-ci à une richesse importante en extraits secs. Le cycle végétatif a été très long et s'est produit un phénomène rare : l'acidité n'a que très peu diminué avant les vendanges. Certains (plusieurs?) ont dé-acidifié.

Les 2010 testeront la patience et, surtout, le réel intérêt des amateurs pour les vins allemands avec peu de sucres résiduels.