Semaine du 14 juillet 2024

Retour de vacances au froid....l'Arctique.
Ours polaire, renard arctique, rennes, morses, iceberg, glaciers....

Nous avions le goût d'un rouge de soif.

Bourgogne 2015, Claude Dugat : notes animales et brett insistantes.....évier.

Bourgogne rouge Hautes Coutures 2018, Buisson Charles
La robe est cerise moyenne sans évolution.
Bouquet de fruits noirs mais aussi de fraises confites.
La bouche est droite et fine, quasi gouleyante, l'ensemble est frais et finement tannique sur une finale épicée peu longue.
Ça fait la job comme on dit par chez nous.
15.5/20 ou 87.

Michel Therrien a écrit:Retour de vacances au froid....l'Arctique.
Ours polaire, renard arctique, rennes, morses, iceberg, glaciers....

Nous avions le goût d'un rouge de soif.

Bourgogne 2015, Claude Dugat : notes animales et brett insistantes.....évier.

Bourgogne rouge Hautes Coutures 2018, Buisson Charles
La robe est cerise moyenne sans évolution.
Bouquet de fruits noirs mais aussi de fraises confites.
La bouche est droite et fine, quasi gouleyante, l'ensemble est frais et finement tannique sur une finale épicée peu longue.
Ça fait la job comme on dit par chez nous.
15.5/20 ou 87.

Dugat,  rouge de soif????   Vos neurones ont gelé en Arctique…. pas étonnée du résultat….

Billes Noires 2012, Cornas, Mathieu Barret, 100$ en 2017.

En carafe une heure. Rubis terne moyennement soutenu, net mais full de pellicules noires en suspension, tuilé au collet. Bouquet délié, mélange de fruits naturels et de booze, je reconnais cet arôme de certains, je dis bien de certains  vins natures que je déteste (genre de poudre chimique de jus de fruits mauves). Où est Cornas ? Dé-naturé ?  Entrée franche, texture légère, fruité rouge acidulé, trop acidulé avec amers pas du genre noble. Finale ordinaire , fraîche, acide, quand même fruitée mais non Monsieur, je bois pas ça. Échangée à la saq en compagnie de ma dernière toute neuve...

Tout ce que j'ai dégusté de ce vigneron de bonne réputation (du Brise Cailloux sur 2014 et 2016, Billes Noires 2012), j'ai pas piffé. J'en ai discuté à la saq, le conseiller a dit que ce qu'ils avaient goûté leur semblaient "fragiles"...

Valpolicella Superiore 2008, Terra del Cereolo, Trabucchi d'Illasi, 40$ en 2016.

En carafe une heure. Rubis moyen soutenu, limpide, bien briqué au collet. Fruité rouge frais près de la cerise au nez, un peu de carton mouillé, vanille, du vieux sympathique. En bouche: entrée franche, texture aérienne, milieu full fruité rouge frais et sucré agréable avec tension des plus rafraîchissantes. Finale longue, savoureuse, classy et légère mais loin de manquer de matière et avec des amers cependant assez solides. Je bois jamais de Valpolicelli, celui-là me donne le goût d'explorer. Très beau à 16 ans, bien en forme.

Lendemain: bouquet renfrogné. En bouche, rancunier. Comme aurait dit Babbo: "Un vrai Italo, y'a d'la tork.". Pas pour les palais sensibles mais attention ça ne veut pas dire que ce vin est lourd. C'est en pleine forme, intense et droit, fruité et amer, mais absolument pas lourd. Il réussit à m'apprivoiser avec son caractère particulier...j'ai déjà connu quelqu'une comme ça...

Domaine Nicole Lamarche Vosne-Romanée Village 2021
Il lui a fallu un peu d’air pour se révéler, exprimant ce que j’aime du millésime 2021. Couleur très pâle, une bouche légère, doucement infusée d’un pinot frais, qui charme par sa finesse et son côté parfumé. Pas de concentration, que de la subtilité. Il est un peu moins joufflu que le déjanté NSG village. 89 pts

Foreau Domaine du Clos Naudin Vouvray Moelleux 2018
Un moelleux de grande classe, qui embaume la tarte tatin et les poires. D’une texture aérienne, douce et lumineuse, avec une finale expansive, complexe, délicate et saline, qui fait un malheur sur les fromages. Un pur délice qui se boit tout seul. J’ai peine à imaginer meilleur moelleux. 93-94 pts Tout ça pour un maigre $79.50 Patrick!

Avec neveu et sa conjointe, trio au combat en semi-aveugle:

Bonnes Mares 2008 de Bruno Clair (205$ en 2011)
vs
Échezeaux gc 2008 de François Lamarche (110$ en 2014)
vs
Vaudenelles Marsannay 2007 de Bruno Clair (40$ en 2012)

Je croyais que mon Vaudenelles était un 2008, on décide de le mettre quand même dans l'arène.

CR:

Trois belles robes fort semblables, rubis de leur âge mais joli, légèrement tuilé aux pourtours. Seul le #2 est un peu voilé.

#1: bouquet timide mais fort joli, pinotant purement, un peu de feuilles mortes, mon bouquet favori. En bouche: superbe texture de velours, c'est délicat, touchant, full fruité rouge pur, frais et sucré. Y revenant plus tard après le #3, un hum (miam) est sorti spontanément de ma bouche, conjointe me l'a reflété ! Mon favori, de peu avec le #3.

#2: bouquet plus jeune, plus noir en fruits, un fruité frais, plus épicé, il y a aussi de l'empyreu-machin, ou un petit arôme de caoutchouc brulé. En bouche: belle texture légère, un fruité rouge sec, acidulé (trop), un peu de caramel et astringence en finale. Plus mince que ses ennemis. Nettement en 3ième position loin derrière les 2 autres, et ce pour tous.

#3: bouquet délié, plus élevé, tabac, ça ne pinote pas mais c'est plus complexe, envoûtant, ouais un bouquet bien élevé mais chic et puissant. En bouche: texture attendrissante, dodue, belle matière jeune, plein de fruits genre cerises confites, beaucoup de matière donc mais super chic et savoureux, digne d'un gc. En 2ième position, juste derrière le #1.

Le #1 me faisait tellement penser à Isabelle que logiquement j'ai misé sur Vaudenelles. Pour les 2 autres j'y suis allé par déduction: le Bonnes Mares de la semaine passée était quand même bien mais peut-être un peu fatigué, alors je me suis dit que le #3 pourrait être un Bonnes Mares en meilleure forme. Et dommage pour l'Échezeaux...

Dévoilement:

#1: Vaudenelles
#2: Échezeaux
#3: Bonnes Mares

Neveu et nièce ont préféré Bonnes Mares de peu pour neveu, moins pour conjointe qui aime les vins bien charnus. Tous ont peu apprécié Échezeaux. Concernant Lamarche, tout comme Barret mais dans une moindre mesure, les quelques Grande Rue et Échezeaux dégustés dans le passé ne m'ont jamais impressionnés, ou en tout cas ne m'ont pas procuré d'émotions.

Malheureusement, je suis d'accord avec toi. François Lamarche négligeait ses vignes et faisait du très ordinaire, avec pourtant de grands terroirs. Nicole Lamarche, par contre, c'est vraiment autre chose. Je crois que tu aimerais cette subtilité.

Merci Alain pour tes CRs.......j'aime beaucoup les duo et trio en semi aveugle.

Merci Michel. Un prochain trio au combat bientôt, en blanc cette fois:
Mas Jullien vs D18 vs Marcoux !

À l’occasion de l’anniversaire de dulcinée.  On se fait plaisir.

Domaine William Fèvre GC Les Preuses 2014
Toujours une couleur aussi pâle, on est ici sur des notes de coquillages et de citron.  La bouche est vive, bonne tension, très minéral, on apprécie sa finale acidulée qui perdure.  93 pts.

E. Guigal Côte Rotie La Mouline 2007
Robe légèrement évoluée, le nez nous amène sur des notes de violette, de lard fumé et de chocolat noir.  La bouche est svelte, ronde et d’une grande profondeur.  Un vin voluptueux.  Grande bouteille, comparable à celle de l’année dernière.  95 pts.

Dominus Estate 2007
Robe moins évoluée que La Mouline, possède encore certains reflets violets.  Puissance olfactive sur les fruits rouges.  La texture du vin est des plus agréables, tanins arrondis, équilibre parfait.  Un vrai régal également.  95 pts.

Dulcinée le mérite bien, elle qui t'endure!

La Mouline était à maturité à ton avis? (je sais, rien ne presse bien sûr), Quel traitement tu lui as prodigué?

La Mouline 2007 est sur son plateau et le restera pour plusieurs années à mon avis.  Pour ce qui est du traitement, c'est le même qu'utilisé lors de la verticale de janvier 2023, soit décanté vers 13h00, le temps de nettoyer la bouteille et remis dans le flacon ensuite.  Le vin a été servi vers 19h30.

et Dominus plus pour toi que pour Louise!

Michel Therrien a écrit:et Dominus plus pour toi que pour Louise!

Ce n'est pas moi qui a apporté le Dominus quoique j'ai en cave la même bouteille.

Elle est demeurée sur le Chablis tout le repas.  Les trois autres avons beaucoup appréciés les rouges.

Inspiré par le plus récent arrivage :

Mas Jullien igp pays d’héraut 2019 : Couleur plutôt pâle, mais avec des reflets plus orangés. Nez de fruit jaune, de pomme chaude, de cire, de fumée et des notes épicées. Je trouve que le chenin s’exprime avec force au nez. La bouche est ample et tonique à la fois, finement satinée, avec une gourmandise à l’attaque qui évoque le sud. À partir du milieu de bouche toutefois, le vin se tend. Finale fraîche et saline, plutôt longue. J’ai préféré la bouche au nez. Peut-être est-il entre deux âges … Bien, voire plus.

Gauby Vieilles Vignes igp côtes catalanes 2019 : Couleur un rien plus foncée, mais bien brillante et avec encore des reflets verts. Arômes de fruits blancs, d’estragon, de gelée de menthe et d’aubépine. La bouche est plus grasse, mais montre une magnifique retenue. Pointe également une impression de puissance. Finale qui dégage une impression vaporeuse, parfumée et persistante, finement portée par une noble amertume. M’a semblé plus convaincant en l’état actuel et plus typé également pour un vin issu de ces latitudes. Très bien, voire plus.

Je ne regrette pas mon achat du 2022 de Mas Jullien … mais je vais également continuer à acheter du Gauby!

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Inspiré par le plus récent arrivage :

Mas Jullien igp pays d’héraut 2019 : Couleur plutôt pâle, mais avec des reflets plus orangés. Nez de fruit jaune, de pomme chaude, de cire, de fumée et des notes épicées. Je trouve que le chenin s’exprime avec force au nez. La bouche est ample et tonique à la fois, finement satinée, avec une gourmandise à l’attaque qui évoque le sud. À partir du milieu de bouche toutefois, le vin se tend. Finale fraîche et saline, plutôt longue. J’ai préféré la bouche au nez. Peut-être est-il entre deux âges … Bien, voire plus.

Gauby Vieilles Vignes igp côtes catalanes 2019 : Couleur un rien plus foncée, mais bien brillante et avec encore des reflets verts. Arômes de fruits blancs, d’estragon, de gelée de menthe et d’aubépine. La bouche est plus grasse, mais montre une magnifique retenue. Pointe également une impression de puissance. Finale qui dégage une impression vaporeuse, parfumée et persistante, finement portée par une noble amertume. M’a semblé plus convaincant en l’état actuel et plus typé également pour un vin issu de ces latitudes. Très bien, voire plus.

Je ne regrette pas mon achat du 2022 de Mas Jullien … mais je vais également continuer à acheter du Gauby!

Les blancs de Gauby sont au top !