Semaine du 30 juin 2024

Le dernier d'un 6 pack exploratoire:

Bachelder Gamay Noir Mio Vineyard VQA Lincoln Lakeshore 2022
Couleur rubis translucide. Arômes où s’entremêlent fleurs et fruits rouges frais (dont la cerise), agrumes foncés, un peu d’épice et de terre. Expressif et élégant. En bouche ce n’est que plaisir; belle concentration de saveurs, le fruit explose appuyé par des notes épicées dans une longue finale où l’acidité apporte fraîcheur. Dans les meilleurs crus de gamay vinifiés par Bachelder. Excellent (91)

Pour notre anniversaire de mariage, un vin de notre année!

Pierre Gaillard Côte Rôtie 2021
Couleur rubis violacé assez dense. Arômes de fruits noirs, de lard (sans le fumé du bacon), il y a de la fleurs que je n’identifie pas, du poivre doux. La bouche me séduit; le vin est suave et soyeux tout en étant bien savoureux. Étonnamment approchable. Le fruit est là, le côté viandeux aussi, plus fleurs séchées que fraîches et les tannins sont fins et mènent vers une belle finale. Jeune bien sûr, mais délicieux! Excellent+ (92)

Hier soir avec des sushis.

Vouvray sec, Le Mont 2019, Domaine Huet
La robe est jaune or....déjà.
Bouquet non attirant sur les pommes chaudes. En y donnant du temps, les notes de coing et de pain d'épices apparaissent.
La bouche est par contre plus qu'agréable. De la tension et de la densité sur un fond nerveux. La finale est longue et non pas sur la tarte aux pommes chaudes mais plutôt des épices dont la cannelle et aussi des amandes grillées.
Un très beau vin de chenin.....j'ai moins vu Vouvray mais j'en bois maintenant tellement peu.
16,5-17/20 ou 90-91.

Michel Therrien a écrit:Hier soir avec des sushis.

Un très beau vin de chenin.....j'ai moins vu Vouvray mais j'en bois maintenant tellement peu.

16,5-17/20 ou 90-91.

Pourtant, la qualité de certains producteurs est indéniable et les prix fort intéressants. Carême, Breton, Naudin (un peu chers, ceux-là) font de supers vins qui vieillissent admirablement. Quant à Huet, Nadia m'a raconté de très belles choses sur le renouveau du domaine suivant une récente visite, la fille Hwang étant très motivée à revenir aux "origines Pinguet". À suivre...

Clos des Mouches 2009, Beaune 1er cru, dom.Chanson, 70$ en 2013.

Pnp. Robe automnale, rubis orangé tuilé, peu soutenue, brillante et limpide. Bouquet subtil, élégant, sage et ça pinote: pures petites baies rouges, odeurs d'automne en jours ensoleillés, fleurs et délicatesse, bouquet envoûtant. En bouche, quelle délicate dentelle, sensuelle et chic, généreuse et réconfortante...Un coup de foudre mais je sens que ça va durer ! Entrée feutrée, texture angélique, fruité rouge frais d'une classe à part, qui colle au palais ses attributs les plus nobles, enveloppé d'une tension en sourdine qui élève humblement l'ensemble vers des horizons de plénitude et de sentiments de reconnaissance. La finale est divine, à se demander comment on peut en arriver là...Ce vin appelle le tête-à-tête intime et enlève le goût de bouffer ! D'ailleurs la bouteille est sifflée au tiers et j'ai pas encore finalisé et dressé mon plat ! Très grand vin en ce qui me concerne...

Lendemain: quel vin...comme on espère en croiser souvent...la recherche du Saint-Graäl ...mais on sait que ces rencontres sont rares ! Grand vin.

Les Preuses 2020, Chablis gc, dom.Servin, 80$.

En carafe 2 heures. Me semble pas avoir déjà vu passer ce producteur sur La Paulée. Robe d'or jaune tout de même assez soutenue. Je sais pas si c'est moi, mais je trouve que ça sent rien. Virevoltons, virevoltons ! Ouais, vachement subtil, je sais pas quoi dire. Passons au palais ! Ben cou'donc, je dois être malade...L'entrée est molle, la texture extrêmement veloutée, tension minimale, pointe citronnée, sensation de sucre même si je ne sens aucun fruit. Finale moyenne, rien accroche, c'est très très doux mais on dirait qu'il n'y a ni colonne ni matière. Mais ça se boit comme du petit lait ! Grand cru ? On est loin...

Château Malescot Saint-Exupéry 2002, Margaux 3ième gcc, 55$ en 2005.

En carafe une heure. Grenat brillant presque opaque mais net avec collet à peine tuilé. Bouquet de Bordeaux: graphite, acier, branchouilles, poivron piétinent un fruité rouge frais et je ne sens pas d'élevage. En bouche c'est élégant, frais, aérien, doux, de bonne franchise. Finale courte me laissant sans émotions si ce n'est de l'indifférence. Quelqu'un d'intéressé à acheter la totalité de ma cave bordelaise à prix d'ami ?

Lendemain: j'avoue, c'est beau. Est-ce ma gueule qui a changé ou le vin ? Telle est la question.

Patrick Désy a écrit:

Pourtant, la qualité de certains producteurs est indéniable et les prix fort intéressants. Carême, Breton, Naudin (un peu chers, ceux-là) font de supers vins qui vieillissent admirablement. Quant à Huet, ...

Aaaaah le provocateur!
Je ne sais par où commencer tellement je suis en désaccord
Je suis évidemment biaisé, mais demeure convaincu que les prix du domaine sont rien de moins qu'angéliques quand on regarde la qualité.

122$ pour le plus grand liquoreux de Loire, d'une profondeur inouïe, qui défie les décennies, super facile à obtenir en plus. 59$ pour un blanc sec qui ferait rougir tant de blancs vendus le double ailleurs. Désolé l'ami, tu es dans le champ!

Yves Martineau a écrit:

Patrick Désy a écrit:

Pourtant, la qualité de certains producteurs est indéniable et les prix fort intéressants. Carême, Breton, Naudin (un peu chers, ceux-là) font de supers vins qui vieillissent admirablement. Quant à Huet, ...

Aaaaah le provocateur!
Je ne sais par où commencer tellement je suis en désaccord
Je suis évidemment biaisé, mais demeure convaincu que les prix du domaine sont rien de moins qu'angéliques quand on regarde la qualité.

122$ pour le plus grand liquoreux de Loire, d'une profondeur inouïe, qui défie les décennies, super facile à obtenir en plus. 59$ pour un blanc sec qui ferait rougir tant de blancs vendus le double ailleurs. Désolé l'ami, tu es dans le champ!

La qualité est indéniable. Je suis le premier à le dire. Il n'en demeure pas moins que ce sont les vins les plus chers de l'appellation.

Alain Roy a écrit:Clos des Mouches 2009, Beaune 1er cru, dom.Chanson, 70$ en 2013.

Pnp. Robe automnale, rubis orangé tuilé, peu soutenue, brillante et limpide. Bouquet subtil, élégant, sage et ça pinote: pures petites baies rouges, odeurs d'automne en jours ensoleillés, fleurs et délicatesse, bouquet envoûtant. En bouche, quelle délicate dentelle, sensuelle et chic, généreuse et réconfortante...Un coup de foudre mais je sens que ça va durer ! Entrée feutrée, texture angélique, fruité rouge frais d'une classe à part, qui colle au palais ses attributs les plus nobles, enveloppé d'une tension en sourdine qui élève humblement l'ensemble vers des horizons de plénitude et de sentiments de reconnaissance. La finale est divine, à se demander comment on peut en arriver là...Ce vin appelle le tête-à-tête intime et enlève le goût de bouffer ! D'ailleurs la bouteille est sifflée au tiers et j'ai pas encore finalisé et dressé mon plat ! Très grand vin en ce qui me concerne...

Lendemain: quel vin...comme on espère en croiser souvent...la recherche du Saint-Graäl ...mais on sait que ces rencontres sont rares ! Grand vin.

J'ai justement du 2010 que je veux boire prochainement. À voir si ce sera aussi bon!

Je te le souhaite Patrick !

Bu samedi dernier avec les amis de Hinterland à PEC:

Domaine Tempier Bandol La Tourtine 2006
Sans prise de notes officielle, je me souviens d'un vin qui montre son évolution à la couleur, mais ce qui frappe c'est la finesse et le grand étendu de saveurs que le vin montre. Suave, très long, bien en vie, à l'opposé de ce à quoi je m'attendais! La plus belle surprise de l'année côté vin. Superbe+ (94-95)

Patrick Désy a écrit:
La qualité est indéniable. Je suis le premier à le dire. Il n'en demeure pas moins que ce sont les vins les plus chers de l'appellation.

C'est possible mais il me semble qu'il faut regarder le rapport qualité/prix dans l'absolu et non dans les confins d'une appellation. Autrement, par exemple, les vedettes du Beaujolais ou du Languedoc peuvent paraitre chers, alors qu'ils ne le sont pas.

Yves Martineau a écrit:

Patrick Désy a écrit:
La qualité est indéniable. Je suis le premier à le dire. Il n'en demeure pas moins que ce sont les vins les plus chers de l'appellation.

C'est possible mais il me semble qu'il faut regarder le rapport qualité/prix dans l'absolu et non dans les confins d'une appellation.  Autrement, par exemple, les vedettes du Beaujolais ou du Languedoc peuvent paraitre chers, alors qu'ils ne le sont pas.  

Évidemment.

Mon commentaire portait sur celui de Mike qui disait boire moins de Vouvray alors que la qualité d'ensemble de l'appellation n'a jamais été aussi intéressante. J'ai grand plaisir à boire les vins des Breton et j'encave du Le Clos de Carême (longtemps à moins de 40$ la fiole) qui n'a rien à envier aux vins secs de Naudin nettement plus chers.

Une soirée avec des amis en Bourgogne avec deux Rhône?! Il fallait vraiment vouloir nous piéger!

Domaine Bachelet-Monnot Maranges 1er Cru La Fussière Blanc 2015
Nez évolué mais une bouche vraiment excellente, très longue et super saline, avec de l’éclat, très sec, pierreux. Grand étonnement au dévoilement, nous étions sur un Chassagne 2014. 92-93 pts

Domaine du Banneret Châteauneuf-du-Pape 2020
Nez de fruit mûr (petites fraises écrasées) qui fait 2009, je me croyais sur un Côte-de-Nuits, comme les autres amis! Texture voluptueuse, c’est fin et très savoureux. 93 pts

Domaine le Sang des Cailloux Vacqueyras Cuvée Lopy 2013
Nez de violette et d'épices. Belle bouche gourmande mais précise, très bien et encore bien jeune. 91 pts

Domaine du Château de Chorey (Germain) Beaune 1er Cru Vignes 2005
Nez de fruits secs, dattes, cuir et mélasse. Belle bouche droite, c’est austère mais bien fait, un peu sévère. 89 pts

du Bourgogne en Rhône tu veux dire!

Blagues à part, à Châteauneuf il y a davantage de producteurs qui depuis un moment axent leurs vins sur la buvabilité, les modes changent. C'est un style qui semble plaire davantage aux Français, les américains aiment encore les Ch9 de concentration et profondeur. Comme d'habitude, j'aime tous ces styles!