Semaine du 7 novembre 2021

Du bon pinot sous les 50$? C'est encore possible, franchement j'ai été soufflé par ce vin, issu d'un crû qui est un monopole à Mercurey. Délicieux maintenant mais promis à un vieillissement harmonieux. Une aubaine à $49.25 dans le contexte de la Bourgogne.

Domaine Theulot Juillot Mercurey 1er Cru La Cailloute 2019
À la faveur du grand millésime, le vin montre un fruité pur, irrésistible, avec fraîcheur et précision des tanins. C’est juteux et hédoniste, avec tout de même une bonne trame tannique, qui n’enlève rien au plaisir immédiat. Mon seul bémol est pour le boisé un peu appuyé, mais le fruit est ici assez présent pour ne pas que ça nuise au plaisir. Délicieux! 91-92 pts

Savigny Les Beaune Les Gollardes 2017, Domaine De Chassorney: Couleur rubis, saturation moyenne/faible. Nez assez puissant et complexe sur des notes sauvages, herbacés, fruits rouges acidulés, léger côté déviant ''nature''. La bouche est ciselé, belle tenue avec les fruits rouges, l'acidité et les tannins fins et terreux. Aromatiquement il y aura tout au long de la dégustation un côté qui me dérange mais j'ai quand même aimé cette expression précise et sans lourdeur. J'avais préféré sa petite cuvée Bedo. 15.5-16/20?

Yves Martineau a écrit:Du bon pinot sous les 50$? C'est encore possible, franchement j'ai été soufflé par ce vin, issu d'un crû qui est un monopole à Mercurey. Délicieux maintenant mais promis à un vieillissement harmonieux. Une aubaine à $49.25 dans le contexte de la Bourgogne.

Domaine Theulot Juillot Mercurey 1er Cru La Cailloute 2019
À la faveur du grand millésime, le vin montre un fruité pur, irrésistible, avec fraîcheur et précision des tanins. C’est juteux et hédoniste, avec tout de même une bonne trame tannique, qui n’enlève rien au plaisir immédiat. Mon seul bémol est pour le boisé un peu appuyé, mais le fruit est ici assez présent pour ne pas que ça nuise au plaisir. Délicieux! 91-92 pts

Et hop 3 dans le panier grâce à Yves, autre membre de la Confrérie des Grands Vinsfluenceurs !
Perso je suis convaincu qu'il y a encore plein de rqp en Bourgogne. Mais pour les découvrir il faut sortir de notre zone de confort dans nos achats, mais surtout sortir de la zone des vignerons de grande renommée ! Faut se méfier aussi d'une distorsion cognitive qui pourrait nous faire croire qu'un bourgogne en bas de 75 piasses mettons, ça peut pas être bon !

Alain Roy a écrit:

Yves Martineau a écrit:Du bon pinot sous les 50$? C'est encore possible, franchement j'ai été soufflé par ce vin, issu d'un crû qui est un monopole à Mercurey. Délicieux maintenant mais promis à un vieillissement harmonieux. Une aubaine à $49.25 dans le contexte de la Bourgogne.

Domaine Theulot Juillot Mercurey 1er Cru La Cailloute 2019
À la faveur du grand millésime, le vin montre un fruité pur, irrésistible, avec fraîcheur et précision des tanins. C’est juteux et hédoniste, avec tout de même une bonne trame tannique, qui n’enlève rien au plaisir immédiat. Mon seul bémol est pour le boisé un peu appuyé, mais le fruit est ici assez présent pour ne pas que ça nuise au plaisir. Délicieux! 91-92 pts

Et hop 3 dans le panier grâce à Yves, autre membre de la Confrérie des Grands Vinsfluenceurs !
Perso je suis convaincu qu'il y a encore plein de rqp en Bourgogne. Mais pour les découvrir il faut sortir de notre zone de confort dans nos achats, mais surtout sortir de la zone des vignerons de grande renommée ! Faut se méfier aussi d'une distorsion cognitive qui pourrait nous faire croire qu'un bourgogne en bas de 75 piasses mettons, ça peut pas être bon !

Alain, de mon côté, je suis persuadée de ne pas aimer. Un vin qui semble joufflu avec un boisé ambitieux, une recette qui me fait fuir. Voilà l’utilité des comptes-rendus justes,  parfois ils nous font économiser…

Michelle ça reste que tu achètes une tonne de vin qui "on paper" ne sont pas dans tes cordes?

Ludwig Desjardins a écrit:Michelle ça reste que tu achètes une tonne de vin qui "on paper" ne sont pas dans tes cordes?

C’est vrai que je fais beaucoup d’essais mais toujours dans le but de faire des découvertes, de me faire surprendre, d’évoluer malgré les commentaires…Comme dirait mon voisin: «  que voulez-vous », j’aime le vin mais pas de temps à perdre avec ce pinot…

Présentement, j’essaie de résister à faire l’achat du Domaine Stoeffler Le Beurot Pinot Gris…

Michelle Champagne a écrit:

Yves Martineau a écrit:Du bon pinot sous les 50$? C'est encore possible, franchement j'ai été soufflé par ce vin, issu d'un crû qui est un monopole à Mercurey. Délicieux maintenant mais promis à un vieillissement harmonieux. Une aubaine à $49.25 dans le contexte de la Bourgogne.

Domaine Theulot Juillot Mercurey 1er Cru La Cailloute 2019
À la faveur du grand millésime, le vin montre un fruité pur, irrésistible, avec fraîcheur et précision des tanins. C’est juteux et hédoniste, avec tout de même une bonne trame tannique, qui n’enlève rien au plaisir immédiat. Mon seul bémol est pour le boisé un peu appuyé, mais le fruit est ici assez présent pour ne pas que ça nuise au plaisir. Délicieux! 91-92 pts

Alain, de mon côté, je suis persuadée de ne pas aimer. Un vin qui semble joufflu avec un boisé ambitieux, une recette qui me fait fuir. Voilà l’utilité des comptes-rendus justes,  parfois ils nous font économiser…

Me connaissant bien, je vais le soumettre en duel en semi-aveugle avec un autre monopole du même millésime: Myglands 1er cru de Faiveley. Hé hé...

Un grand vin cette semaine.
Natacha m'informe qu'un gigot d'agneau de Lanaudière sera à table pour le lendemain.
Je lève donc une bouteille bordelaise pour l'installer debout. Elle sera ensuite ouverte vers midi et ne sera décantée qu'avant le service vers 18h30.



Saint-Julien, Château Léoville-Baron 1996
Un bouchon de compétition.....trop fort ces bordelais!
Une bouteille dans un coin de cave un rien humide....qu'elle est belle cette étiquette.
La robe est encore une fois étonnante. Pourpre foncé avec simplement une petite décoloration au ménisque...2-3mm. Une robe jeune et brillante.
Un bouquet bien typé avec boîte à tabac, des poivrons rouges et grillés, du cuir et un fruité noir mais ce qui me captive....les notes de truffes noires.
Le premier verre déçoit. Vraiment pas un vin d'apéro. Austère et droit.
Le plat révèle comme il se doit le vin. On l'oublie souvent mais ça va de paire.
La bouche s'ouvre, devient séveuse, une belle mâche en milieu de bouche puis la finale, de bonne longueur sur les truffes et le tabac, se veut encore charpentée et énergique.
Bouteille à son apogée pour encore 10-20 ans à mon avis. C'était ma dernière.
18-18,5/20 ou 95.

J'avais été déçu par la dernière prise il y a deux. Il semble que le vin n'avait besoin que de temps...

Hospices de Beaune Beaune 1er Cru Cuvée Maurice Drouhin La Paulée En Ligne 2009

Une nette amélioration! Le boisé s’est intégré, la structure s’est assouplie et laisse place au joli fruit du millésime, d’une gourmandise qu’on ne percevait pas il y a quelques années. Fort agréable. 90 pts

Hier, une curiosité, le chenin du Domaine Bernard Baudry Chinon 2020. Je ne rappelle pas d’avoir déjà vu ce vin à la SAQ. Jaune paille. Un nez sur la poire et pomme avec une sensation d’une légère sucrosité que l’on retrouve également en bouche par sa texture ronde de fruits mûrs. L’acidité prendra le relais afin d’équilibrer le tout et apportera une touche saline en finale. Un blanc: sucré-salé!

Michelle Champagne a écrit:Hier, une curiosité, le chenin du Domaine Bernard Baudry Chinon 2020. Je ne rappelle pas d’avoir déjà vu ce vin à la SAQ. Jaune paille. Un nez sur la poire et pomme avec une sensation d’une légère sucrosité que l’on retrouve également en bouche par sa texture ronde de fruits mûrs. L’acidité prendra le relais afin d’équilibrer le tout et apportera une touche saline en finale. Un blanc: sucré-salé!

Daniel Gauthier m'a déjà servi à quelques reprises et en total aveugle (le salaud) son blanc La Croix Boissée que j'ai toujours vraiment apprécié. J'ai acheté 3 bouteilles du vin que tu as bu hier. À suivre.

Moi aussi j'en ai acheté !

Parlant de beaux rqp en Bourgogne...Duel en semi-aveugle avec neveu. Le but: identifier le 1er cru. Cette fois on s'est pas gourré, on l'a même eu facile !

Pernand-Vergelesses village 2015, domaine Rolin, 40$ en 2018.

D'abord, 2 robes presque identiques, fort jeunes et brillantes, rubis pur moyennement-peu soutenue, le 1er cru à peine plus pâle. Bouquet discret mais élégant et ça pinote les petites baies rouges fraîches, sans complexité toutefois. Après avoir senti l'autre, juste au nez on pense bien que c'est le village. En bouche wow, superbe pinot, délicat, harmonieux, sensuel. On a sifflé la demie avant même de goûter à l'autre ! Entrée touchante sur texture angélique présentant un fruité rouge frais, doux, humble, sur une tension en sourdine et sans amertume. Finale où tout est en symbiose, sur la douceur et le bonheur, dans la simplicité.

Les Vergelesses 1er cru 2015, Pernand-Vergelesses, domaine Rolin, 60$ en 2018.

Hi, bouquet un peu puant sans qu'il n'y ait de défaut, réduction ? Petites baies rouges fraîches ici aussi, mais avec épices qui se rajoutent, pointe anisée même, plus élevé également (bois/vanille), donc plus complexe que l'autre. En bouche, plus complexe également, alors là on est certains à 99% que c'est le 1er cru ! Entrée franche et directe sur texture aérienne, s'ensuivent full fruits rouges frais et plus denses, sur une tension vive. Finale intense, avec amers nobles en bonus. Très beau aussi mais moins charmeur, moins réconfortant. Un vin plutôt en devenir, qui aura besoin de temps pour accoter l'harmonie de son petit frère. Moi et neveu avons préféré le village.

Plus tôt cette semaine, un vin qui me rappelle une visite d’anthologie :

Joseph Voillot Champans volnay 1er cru 2009 : Couleur pâle et brillante, peu évoluée. Nez un peu poussiéreux au départ, qui demandera une petite demi-heure pour vraiment s’exprimer avec intensité et pureté sur les fruits rouges, les fleurs fanées, les épices douces. La bouche suivra la même courbe, d’abord plutôt droite et assez longue, elle gagnera en ampleur, en dimension et en longueur tout au long de la dégustation. Joseph Voillot disait aimer les vins jeunes qui semblaient vieux et les vins vieux qui semblaient jeunes. Son gendre a franchement réussi son coup avec ce 2009 qui semblait rajeunir au fur et à mesure que nous le buvions. Un vin classique, porté par les largesses de l’année et l’incroyable qualité de ce terroir d’élite. Superbe.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Plus tôt cette semaine, un vin qui me rappelle une visite d’anthologie :

Joseph Voillot Champans volnay 1er cru 2009 ....

Je me souviens de nos blondes......nous étions un peu fracassés!
La faute à Patessa....il me semble.

Quevedo porto blanc 10 ans

Je ne connais pas vraiment les porto mais généralement j'aime bien. Celui-ci me déstabilise et est aux antipodes de mes attentes. D'abord la robe est très ambrée, telle un tawny. En bouche, rien de moelleux ou de liquoreux, c'est plutôt très sec avec des notes oxydatives ou rancio pesantes. Pas dans mes cordes ! De mémoire j'ai beaucoup mieux apprécié l'autre porto plus onéreux suggéré par Frédérick.

Hier soir :

Jean-Michel Stephan Vieilles Vignes en Coteaux côte-rôtie 2006 : Bouteille ouverte en milieu d’après-midi. Couleur encore foncée, avec un certain dégradé, légèrement trouble (la bouteille est intensément chemisée). Nez des plus intéressants, sur les fruits noirs, la viande fumée, le laurier, le poivre et d’intrigantes notes iodées. La bouche est puissante, épanouie et large. Elle est fraîche et la structure est parfaitement fondue. La finale est longue, expansive, dotée d’un bel éclat et d’une noble amertume. Un vin à point, fringant, typé et complexe. Excellent, voire plus.

Alain Roy a écrit:Quevedo porto blanc 10 ans

Je ne connais pas vraiment les porto mais généralement j'aime bien. Celui-ci me déstabilise et est aux antipodes de mes attentes. D'abord la robe est très ambrée, telle un tawny. En bouche, rien de moelleux ou de liquoreux, c'est plutôt très sec avec des notes oxydatives ou rancio pesantes. Pas dans mes cordes ! De mémoire j'ai beaucoup mieux apprécié l'autre porto plus onéreux suggéré par Frédérick.

Hmmm, ce Porto ne devrait pas être sec... mais plutôt sur des belles notes de mangues et abricots séchés et une belle finale poivrée. J'espère que c'est seulement une mauvaise bouteille

Frédérick, je me suis traité moi-même de tarte avec la robe ambrée du porto blanc car je réalise qu'il est comme ça d'habitude ! Ça vient d'un souvenir d'un oncle qui buvait ça et il était vraiment banc ! J'ai re-goûté au Quevedo ce soir et oui il est plus sucré que j'avais perçu hier, mais il demeure très oxydatif selon mes papilles. Curieux comme je suis, je suis allé dégoter un autre porto blanc de 10 ans: Andresen 10 ans
Porto blanc | 500 ml | Portugal
Code SAQ 10944347
(2)
26,35 $

Là c'est plus dans mes cordes, avec une texture plus grasse et une sucrosité plus à mon goût, avec un petit côté noisettes grillées, que j'associe au rancio ou l'oxydatif, sans que ça me dérange cependant, au contraire j'aime vraiment plus celui-ci.

Super bonne idée de comparer Alain, merci d'être curieux!. Andresen est pour moi une référence dans cette catégorie, il a été le premier à commercialiser le 10 ans. J'en bois une douzaine par année facile, si un jour tu as la chance, leur 20 ans est grandiose.

En effet la robe est du au vieillissement sous tonneaux dans le cas de Quevedo, 5000 litres. Le Andresen, je crois que c'est des ''pipas'' à 600 litres environ. Donc dans les faits, le Andresen s'oxyde plus vite. Ensuite c'est toujours une question de style, d'équilibre et de préférence. Quevedo aime faire des Portos un peu plus sec 10-15% sur les Tawny et les blancs.  20-30% sur les Ruby de garde.

Comme tu le mentionnes Andresen est plus dans le style ''Tawny'' avec les notes des noisettes et autres fruits secs. Quevedo on encore dans le fruit secondaire. Je n'ai jamais comparé côte à côte, je vais faire mes devoirs!

Clos du Marquis - St-Julien 2005

C'est vraiment bon. Robe jeune, le nez est assez explosif sur des notes de griottes, de boîte à tabac blond et de chocolat. Le vin est très concentré, beaucoup de matière ici. Malgré l'abondance de tannins, ça demeure des plus civilisés. 2005 s'exprime très bien ici, mais il est certain qu'il n'y a pas de presse à les ouvrir. 93 pts

Yves Martineau a écrit:Du bon pinot sous les 50$? C'est encore possible, franchement j'ai été soufflé par ce vin, issu d'un crû qui est un monopole à Mercurey. Délicieux maintenant mais promis à un vieillissement harmonieux. Une aubaine à $49.25 dans le contexte de la Bourgogne.

Domaine Theulot Juillot Mercurey 1er Cru La Cailloute 2019
À la faveur du grand millésime, le vin montre un fruité pur, irrésistible, avec fraîcheur et précision des tanins. C’est juteux et hédoniste, avec tout de même une bonne trame tannique, qui n’enlève rien au plaisir immédiat. Mon seul bémol est pour le boisé un peu appuyé, mais le fruit est ici assez présent pour ne pas que ça nuise au plaisir. Délicieux! 91-92 pts

Salut Yves,
Curieux de nature, je me suis procuré la dite bouteille.
Dans un style assez démonstratif (c'est pas mon kif, perso), mais c'est vrai que c'est plutôt agréable en bouche. Très particulier en fait...entre la Framboisière (bien aérée et servie à bonne température...) de Faiveley et les Moulins à vents de Jules Desjouneys...(de mémoire)
Cela flatte beaucoup le palais et le boisé pas encore tout à fait intégré laisse présager que l'ensemble va encore se bonifié je pense...mais je peux me tromper.
Merci en tout cas pour le partage Yves !

Avant de convoquer La Cailloute en duel, allons voir si ça vieillit bien ça un Mercurey 1er cru:

Les Ruelles 2010, Mercurey 1er cru, Château de Chamirey, 40$ en 2013.

Un monopole, il semble y en avoir beaucoup en Mercurey ! Une robe brillante et limpide mais nettement automnale avec son rubis fané et bien tuilé au collet. Le bouquet est délié, affichant sans gêne ses arômes secondaires si ce n'est tertiaires d'un vin qui a du vécu. Ça pinote sagement comme un aîné respecté: baies rouges fraîches près de la cerise sur feuilles au sol d'un sous-bois après une pluie d'automne saupoudrées d'épices sèches du genre girofle. Ce vieux bouquet est, je l'avoue, intrigant et envoûtant.

Ma première impression en bouche est rassurante mais me donne aussi l'impression que je dois me presser à le boire, qu'il n'y aura peut-être pas de lendemain. On verra bien, je me tapais jadis des bouteilles entières mais ça fait un bout que je ne fais plus ça, je vieillis, bref lendemain il y aura ! Après cette divagation je reviens au bouquet, et quel bouquet ! Envoûtant...La bouche: entrée empathique, aimante, sur une texture tendre, veloutée, qui offre au palais une sagesse de fruits rouges frais, luxurieux, un brin sucré et rehaussés par une tension des plus vivifiantes et d'accomplis amers. Quel vin ! J'en bave.

Lendemain: quel bouquet envoûtant...y'a toughé la run ce Chamirey ! Fine confiture de fraises/framboises et sous-bois d'automne...en bouche, finesse de sage...texture aérienne, valse de baies rouges fraîches et acidulées, nobles amers...finale salivante...impressionné je suis !

Les Folatières 2019, Puligny-Montrachet 1er cru, B.&T. Glantenay, 95$.

Ces 2 gars qui m'ont l'air fort sympas nous offre encore ici un 1er cru bourguignon, en blanc cette fois, sous les 100$...Sera-ce pas bon ? En carafe 2 heures. Robe en or pâle peu soutenue, étincelante et archi-limpide. Bouquet subtil, timide, sur les agrumes, non, sur les fruits style poires, avec de la cire, et oui, peut-être une pointe d'agrumes.

Vachement plus dégourdi en bouche ! Intense même...et étagé ! Ça débute sur une entrée franche et fraîche sur une texture soyeuse, puis une orgie de fruits purs se mettent à valser au palais sur une tension entraînante. La finale est longue et savoureuse, où je sens la texture, la vivacité, le fruit gourmand et mielleux, les amers et les citrons se succéder l'un après l'autre ! Encore impressionné...Superbe blanc musclé et tendre à la fois. Plus j'en bois plus la vivacité prend le dessus ? On verre demain.

Demain ressemble à hier ! Superbe blanc musclé et tendre...et tendue à la fois.

Alain, faut mettre la main sur Mission (un autre monopole!) de Chamirey. Un des rares climats de niveau grand cru au sud de la Côte d'Or.

Johann Michel Cornas 2019
Nez de violettes et de fruit noir. Bouche juteuse et avenante, les tanins sont discrets et le vin très accessible, en finesse, qu’on pourrait placer en Côte Rôtie à l’aveugle. Frais et délicieux, un Cornas très civilisé. 91 pts

Mon premier 2019 du Rhône nord et je suis impressionné.