Semaine du 17 janvier 2021
+12
Yves Martineau
Patrick Désy
Ludwig Desjardins
Olivier Collin
Vincent Messier-Lemoyne
Pierre Beauregard
Michel Therrien
Dagenais, Simon
Frederick Blais
Alain Roy
Michelle Champagne
Patrick Ayotte
16 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Michelle Champagne a écrit:Stéphanie Chénier a écrit:Une année de repos lui a peut-être fait du bien.Michelle Champagne a écrit:Stéphanie Chénier a écrit:
Domaine François Raveneau Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2012
PNP non carafé. Le nez est envoûtant, sur des notes marines et des notes de fruits blancs du verger. En bouche, c’est clairement un vin de texture, avec une impression tactile qu’il a de la mâche, qu’on doit mordre dedans! Une belle complexité, il change en cours d’aération, avec une pointe d’amertume en milieu de bouche qui disparaît avec l’aération, et une belle finale saline. Un vin qui porte à la réflexion, à l’introspection. Il mériterait un point de plus sur un millésime plus lumineux.
Votre Tonnerre 2012 semble plus près d’un Chablis que le mien bu en avril dernier où je lui avait trouver des airs de Meursault pour sa texture et pour son côté finement beurré.
J’avais acheté 2 bouteilles aux USA il y a un certain temps et la première, bue à l’automne 2019, était beaucoup plus réduite, peut-être semblable à la vôtre...
Plusieurs membres de la Paulée parlent à répétition de réduction. Une notion qui semble m'échapper J'ai toujours associé réduction à de mauvaises odeurs comme l'oeuf pourri par exemple.
J'ai fait un copier/coller de mon compte-rendu d'avril:
Domaine François Raveneau Chablis Premier Cru Montée de Tonnerre 2012 . Or pâle brillant, une pointe de fumée et ou pierre à fusil nous accueille et reste avec nous un bon moment pour laisser la place aux citrons confits, fleurs blanches sur fond légèrement beurré. Texture ronde, suave, veloutée aux fruits jaunes compotés enrobés de beurre salé où il nous est impossible de ne pas grumer. Équilibre, finesse et précision chirurgicale nous transportent sur une longueur kilométrique à Meursault...
En quoi ce compte-rendu laisse croire à un vin réduit? Pointe de fumée et ou pierre à fusil? Perso, j'associe cela au terroir mais peut-être est-ce là mon erreur? Aussi, je parle de texture et de son côté finement beurré qui me dirigent à Meursault, pourquoi pensez-vous tout de suite à la réduction?
Les questions s'adressent à tous. Merci de m'éclairer.
La réduction peut être recherchée pour ses qualités perçues, par ex. l’allumette dans certains blancs (Tissot!). Avec des arômes de fumée/pierre a fusil on pourrait s’en approcher. Dans tous les cas on associe beaucoup d’arômes au terroir mais ils proviennent bien souvent des interventions humaines.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Michelle, spontanément les Chardonnays ne développent pas de notes aromatiques de pierre à fusil ou de silex frotté...encore moins d’allumette grillée. Il s’agit de quelques uns des effets réducteurs liés aux résidus soufrés qui se situent dans des liés un peu grossières et qui elles même sont naturellement réductrices. Une très fine note grillée se combinant avec un boisé de premier choix et surtout des accents floraux ou fruités plus marqués...et là cela peut être grand. En revanche boucher un vin finement réducteur et le cirer de suite...et c’est la réduction initiale potentielle qui se décuple une fois sur deux. En somme le résidu de l’élevage est souvent pris la marque ultime du grand vin. Un comble.
Ludwig Desjardins, Frederick Blais et Patrick Désy aiment ce message
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Merci Patrick fort intéressant. J’ai lu d’ailleurs (j’aurais aimé goûter mais mes moyens ne me le permettent pas!) que c’était une marque de reduction présente dans les vins de Coche-Dury, qui a fait des petits car plusieurs s’efforcent d’imiter pour donner cette touche à leurs vins.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Pour ceux qui doutent de la magie des vins chez Germain...
Henri Germain, Chassagne-Montrachet premier cru Morgeot – Les Fairendes 2018
Sur le climat : parcelle privilégiée située dans l’aire du premier cru Morgeot, au lieu-dit les Fairandes, au sud du Village de Chassagne Montrachet, au bas du coteau, avant d’arriver à Santenay. La parcelle de cette appellation contient 0 ha 63. L’âge moyen des vignes est de 50 ans. Sur le vin : Bu durant 48h, il évolue avec grâce. Richesse contenue en ouverture. Des notes métalliques en attaque que j’associe souvent à Chassagne. À l’évolution, beaucoup de fruit blanc, la meringue et une touche d’amande. C’est plein, frais, long et salivant sur des tonalités de nectarine et de poire. Clairement un vin de gastronomie avec un beau potentiel de développement.
17,5
Henri Germain, Chassagne-Montrachet premier cru Morgeot – Les Fairendes 2018
Sur le climat : parcelle privilégiée située dans l’aire du premier cru Morgeot, au lieu-dit les Fairandes, au sud du Village de Chassagne Montrachet, au bas du coteau, avant d’arriver à Santenay. La parcelle de cette appellation contient 0 ha 63. L’âge moyen des vignes est de 50 ans. Sur le vin : Bu durant 48h, il évolue avec grâce. Richesse contenue en ouverture. Des notes métalliques en attaque que j’associe souvent à Chassagne. À l’évolution, beaucoup de fruit blanc, la meringue et une touche d’amande. C’est plein, frais, long et salivant sur des tonalités de nectarine et de poire. Clairement un vin de gastronomie avec un beau potentiel de développement.
17,5
Dernière édition par Patrick Désy le Jeu 28 Jan 2021 - 10:46, édité 1 fois (Raison : Ortaugraffe)
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Yves Martineau et Alain Vermette aiment ce message
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Patrick j'ai adoré le Charmes 2018!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Pierre Beauregard et Patrick Désy aiment ce message
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Patrick Essa a écrit:Michelle, spontanément les Chardonnays ne développent pas de notes aromatiques de pierre à fusil ou de silex frotté...encore moins d’allumette grillée. Il s’agit de quelques uns des effets réducteurs liés aux résidus soufrés qui se situent dans des liés un peu grossières et qui elles même sont naturellement réductrices. Une très fine note grillée se combinant avec un boisé de premier choix et surtout des accents floraux ou fruités plus marqués...et là cela peut être grand. En revanche boucher un vin finement réducteur et le cirer de suite...et c’est la réduction initiale potentielle qui se décuple une fois sur deux. En somme le résidu de l’élevage est souvent pris la marque ultime du grand vin. Un comble.
Merci, c’est très éclairant et complexe à la fois. Je peux facilement acheter que les notes aromatiques de pierre à fusil ou de silex frotté soient uns des effets réducteurs liés aux résidus soufrés mais pourquoi les retrouve-t-on particulièrement dans un chablis? Ne pourraient-elles pas être liées également au terroir? Est-ce que le chardonnay pourrait produire, lors de son élevage, plus de soufre naturel de par son origine et ainsi marquer le vin de ces notes aromatiques?
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Patrick Désy a écrit:Pur eux qui doutent de la magie des vins chez Germain...
La touche Germain me semble particulièrement convenir aux millésimes riches et solaires … je suis parfois (voire souvent) moins convaincu sur des millésimes plus tardifs ou légers. 2011 et 2013 m'ont particulièrement déçu chez lui.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Patrick Désy a écrit:Pur eux qui doutent de la magie des vins chez Germain...
La touche Germain me semble particulièrement convenir aux millésimes riches et solaires … je suis parfois (voire souvent) moins convaincu sur des millésimes plus tardifs ou légers. 2011 et 2013 m'ont particulièrement déçu chez lui.
J'ai tendance à être d'accord avec toi. C'est encore plus vrai pour les rouges. La bonne nouvelle, si on peut dire, c'est qu'on risque d'avoir de plus en plus de millésimes riches et solaires
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Ludwig Desjardins a écrit:Patrick j'ai adoré le Charmes 2018!
J'ai tous les Charmes entre 2005 et 2014 je crois. Un jour une verticale lors d'une visite au Québec peut-être
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Ludwig Desjardins, Yves Martineau et Stéphanie Chénier aiment ce message
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Patrick Désy a écrit:Pur eux qui doutent de la magie des vins chez Germain...
La touche Germain me semble particulièrement convenir aux millésimes riches et solaires … je suis parfois (voire souvent) moins convaincu sur des millésimes plus tardifs ou légers. 2011 et 2013 m'ont particulièrement déçu chez lui.
+1
Francois Fontaine- Messages : 291
Date d'inscription : 26/10/2014
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Michelle Champagne a écrit:Patrick Essa a écrit:Michelle, spontanément les Chardonnays ne développent pas de notes aromatiques de pierre à fusil ou de silex frotté...encore moins d’allumette grillée. Il s’agit de quelques uns des effets réducteurs liés aux résidus soufrés qui se situent dans des liés un peu grossières et qui elles même sont naturellement réductrices. Une très fine note grillée se combinant avec un boisé de premier choix et surtout des accents floraux ou fruités plus marqués...et là cela peut être grand. En revanche boucher un vin finement réducteur et le cirer de suite...et c’est la réduction initiale potentielle qui se décuple une fois sur deux. En somme le résidu de l’élevage est souvent pris la marque ultime du grand vin. Un comble.
Merci, c’est très éclairant et complexe à la fois. Je peux facilement acheter que les notes aromatiques de pierre à fusil ou de silex frotté soient uns des effets réducteurs liés aux résidus soufrés mais pourquoi les retrouve-t-on particulièrement dans un chablis? Ne pourraient-elles pas être liées également au terroir? Est-ce que le chardonnay pourrait produire, lors de son élevage, plus de soufre naturel de par son origine et ainsi marquer le vin de ces notes aromatiques?
On les retrouve peut-être car les pratiques en place favorisent et recherchent généralement ces arômes, comme on les retrouve dans certains Meursault car leurs producteurs cherchent à les mettre en valeur alors que d'autres pas du tout.
C'est là qu'on confond souvent ce qui est fait dans une région avec le produit du climat-sol, alors que ce dernier terme devrait en principe inclure la dimension humaine.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Michelle je te suggère le livre Flawless de Jamie Goode.
Il y a un chapitre sur "Matchstick reduction in chardonnay", il y décrit notamment la "Roulot method" pour donner cette caractéristiques réductive à ses vins. Il retire ses vins des barriques et les met en cuve d'inox pendant les derniers 6 mois d'élevage où les conditions favorisent davantage cette réduction. Jean-Marc Roulot décrit lui-même comment il va chercher ces arômes soufrés qui viennent ajouter de la complexité à ses vins.
Il y a un chapitre sur "Matchstick reduction in chardonnay", il y décrit notamment la "Roulot method" pour donner cette caractéristiques réductive à ses vins. Il retire ses vins des barriques et les met en cuve d'inox pendant les derniers 6 mois d'élevage où les conditions favorisent davantage cette réduction. Jean-Marc Roulot décrit lui-même comment il va chercher ces arômes soufrés qui viennent ajouter de la complexité à ses vins.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Carl Gauthier, Michelle Champagne et Patrick Désy aiment ce message
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Le vrai mystère est de comprendre comment une note soufrée qui provient de lies grossières ou de résidus de poudrage de produits de traitement à base de soufre poudrable et mouillable peut être considéré « in fine » comme une qualité. C’est assurément un choix qui consiste à laisser une empreinte aromatique liée à l’élevage. Quand on évoque le terroir et la noblesse de sa singularité cela est assez difficile à comprendre.
Le style de Jean-Francois était légèrement différent de celui de Raphaël qui ne veut plus de trace de réduction dans ces vins et qui cherche plus de transparence associée aux pôles floraux et fruités.
Mais ce concept de résidus soufrés qui seraient l’expression ultime d’une minéralisation des arômes est une simple supercherie.
Le style de Jean-Francois était légèrement différent de celui de Raphaël qui ne veut plus de trace de réduction dans ces vins et qui cherche plus de transparence associée aux pôles floraux et fruités.
Mais ce concept de résidus soufrés qui seraient l’expression ultime d’une minéralisation des arômes est une simple supercherie.
Frederick Blais, Yves Martineau et Patrick Désy aiment ce message
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Patrick Essa a écrit:Le vrai mystère est de comprendre comment une note soufrée qui provient de lies grossières ou de résidus de poudrage de produits de traitement à base de soufre poudrable et mouillable peut être considéré « in fine » comme une qualité. C’est assurément un choix qui consiste à laisser une empreinte aromatique liée à l’élevage. Quand on évoque le terroir et la noblesse de sa singularité cela est assez difficile à comprendre.
Le style de Jean-Francois était légèrement différent de celui de Raphaël qui ne veut plus de trace de réduction dans ces vins et qui cherche plus de transparence associée aux pôles floraux et fruités.
Mais ce concept de résidus soufrés qui seraient l’expression ultime d’une minéralisation des arômes est une simple supercherie.
Egalement les derniers vins de Roulot goutés, ne présentaient pas de réduction allumette, il a peut être modifié un peu la recette.
Arnaud Bridon- Messages : 186
Date d'inscription : 22/08/2017
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Deux belles syrahs
Domaine Combier Crozes-Hermitage 2018
D’une qualité constante et toujours aussi déconcertante pour le prix, le 2018 est à nouveau une belle réussite. De la syrah mûre, svelte, élégante offrant une finale succulente. On en redemande et on en fait provision. Plus profond que l’excellent Laurent 2018 axé sur le fruit et dispo à la SAQ .
16,5
[/url]
Stéphane Ogier Côte-Rôtie Mon Village 2015
Une syrah nettement plus cérébrale et qui semble développer un caractère secondaire. Des notes éthérées de terre, de truffe, de charbon et de cassis. Beau volume en bouche avec des tanins encore granuleux. Finale expansive et séveuse. Il entame son plateau de maturité. Du sérieux.
17,5
Domaine Combier Crozes-Hermitage 2018
D’une qualité constante et toujours aussi déconcertante pour le prix, le 2018 est à nouveau une belle réussite. De la syrah mûre, svelte, élégante offrant une finale succulente. On en redemande et on en fait provision. Plus profond que l’excellent Laurent 2018 axé sur le fruit et dispo à la SAQ .
16,5
[/url]
Stéphane Ogier Côte-Rôtie Mon Village 2015
Une syrah nettement plus cérébrale et qui semble développer un caractère secondaire. Des notes éthérées de terre, de truffe, de charbon et de cassis. Beau volume en bouche avec des tanins encore granuleux. Finale expansive et séveuse. Il entame son plateau de maturité. Du sérieux.
17,5
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ce soir, ma première (de 36 réservées à Lorraine) :
Thibaud Boudignon anjou 2018 : Couleur pâle, brillante, aux reflets verts. Un peu de réduction au départ, mais rien de sérieux. Fruits blancs et agrumes frais, pomme verte et yogourt nature. C’est jeune et serré. La bouche est ciselée, intense, moins riche et expansive que le 2017 de mémoire, avec des nuances de citronnelle. La finale est lactée, précise, longue, mais un peu janséniste pour l’heure. À l’aveugle, je crois que j’aurais pu le prendre pour un chablis plutôt tendu, comme un Montée de Tonnerre très jeune, d'un millésime fais. C’est un vin au potentiel certain, moyennement accessible pour l’heure, qui me semble plus tendu et fermé que le 2017. Potentiellement très bien, voire plus.
Bu ce soir même impression globalement, j’avais plus de floral au nez mais à l’aveugle j’aurais certainement pensé à un chablis premier cru. Impressionné par sa tension sur 2018, un vin qui pourrait étonner dans cinq ans. J’ai aéré un bon 3hrs sur la base de ton CR et ça tient la route et même s’améliore. 92 en l’état et probablement plus dans quelques années.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Ludwig Desjardins a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ce soir, ma première (de 36 réservées à Lorraine) :
Thibaud Boudignon anjou 2018 : Couleur pâle, brillante, aux reflets verts. Un peu de réduction au départ, mais rien de sérieux. Fruits blancs et agrumes frais, pomme verte et yogourt nature. C’est jeune et serré. La bouche est ciselée, intense, moins riche et expansive que le 2017 de mémoire, avec des nuances de citronnelle. La finale est lactée, précise, longue, mais un peu janséniste pour l’heure. À l’aveugle, je crois que j’aurais pu le prendre pour un chablis plutôt tendu, comme un Montée de Tonnerre très jeune, d'un millésime fais. C’est un vin au potentiel certain, moyennement accessible pour l’heure, qui me semble plus tendu et fermé que le 2017. Potentiellement très bien, voire plus.
Bu ce soir même impression globalement, j’avais plus de floral au nez mais à l’aveugle j’aurais certainement pensé à un chablis premier cru. Impressionné par sa tension sur 2018, un vin qui pourrait étonner dans cinq ans. J’ai aéré un bon 3hrs sur la base de ton CR et ça tient la route et même s’améliore. 92 en l’état et probablement plus dans quelques années.
Sur la base de vos crs, mis en carafe à l'instant pour dégustation ce soir !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Patrick, est-ce que tu as récemment découvert "comment mettre des photos sur le blog" ?
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Je serais preneur de 2 x 2017 et 2 x 2018. Afin de me faire une idée de ce producteur.
Via messagerie.
Via messagerie.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Thibaud Boudignon anjou 2018
En carafe 4 heures ! Dégusté avec neveu, en pur aveugle pour celui-ci. Robe peu soutenue, or pâle avec quelques reflets verts, si peu. Je dis à neveu "C'est une robe de riches", lui avait en tête "C'est princier". Très chic robe, signée. Bouquet timide malgré ces 4 heures, poussiéreux, c'est minéral, oui comme Ludwig le mentionne, un peu floral aussi. En tout cas c'est chic, neveu dit "délicatesse", et ce malgré la timidité.
En bouche, attaque en douceur sur une texture émouvante (soyeuse, ce qui le sauvera d'une tension envahissante), puis ça empreigne le palais d'un fruité proche de la pomme verte, accompagné d'aspects minéraux (craie genre). La finale est superbe et parlante: longue et salivante, elle laisse de belles flaveurs de citron. Perso j'adore et ne trouve pas ça fermé, mais à l'aveugle non ce ne serait pas situé dans mes références en chenin mais plus en chardonnay ou comme en un droit chablis selon vous...à cause de la tension bien vive et du fruit près des agrumes. En tout cas perso j'ai adoré, neveu un peu moins et oui selon moi ce très beau blanc appelle la garde. Me reste un fond de bouteille à revoir demain...Passionnant !
En carafe 4 heures ! Dégusté avec neveu, en pur aveugle pour celui-ci. Robe peu soutenue, or pâle avec quelques reflets verts, si peu. Je dis à neveu "C'est une robe de riches", lui avait en tête "C'est princier". Très chic robe, signée. Bouquet timide malgré ces 4 heures, poussiéreux, c'est minéral, oui comme Ludwig le mentionne, un peu floral aussi. En tout cas c'est chic, neveu dit "délicatesse", et ce malgré la timidité.
En bouche, attaque en douceur sur une texture émouvante (soyeuse, ce qui le sauvera d'une tension envahissante), puis ça empreigne le palais d'un fruité proche de la pomme verte, accompagné d'aspects minéraux (craie genre). La finale est superbe et parlante: longue et salivante, elle laisse de belles flaveurs de citron. Perso j'adore et ne trouve pas ça fermé, mais à l'aveugle non ce ne serait pas situé dans mes références en chenin mais plus en chardonnay ou comme en un droit chablis selon vous...à cause de la tension bien vive et du fruit près des agrumes. En tout cas perso j'ai adoré, neveu un peu moins et oui selon moi ce très beau blanc appelle la garde. Me reste un fond de bouteille à revoir demain...Passionnant !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Pierre Beauregard aime ce message
Re: Semaine du 17 janvier 2021
Du vin orange de compétition. Même Yves ne pourrait ne pas aimer.
Thorne & Dauthers, Tin Soldier 2018, Swartland, Afrique du Sud
Des vieux ceps de sémillion sur granite. Douce macération pelléculaire. Un doré éclatant et finement voilé. Nez intense, fin, complexe. Abricot, pêche, miel, safran, gingembre, banane verte, agrumes, camomille, biscuit. Ample et soutenue par une délicate acidité, la matière paraît aérienne tout en ayant une empreinte marquante sur le palais. Long, frais avec des notes thé et de mandarine. Une petite merveille.
17
Découverte en 2018. Ou comment continuer à voyager en restant chez soi.
Thorne & Dauthers, Tin Soldier 2018, Swartland, Afrique du Sud
Des vieux ceps de sémillion sur granite. Douce macération pelléculaire. Un doré éclatant et finement voilé. Nez intense, fin, complexe. Abricot, pêche, miel, safran, gingembre, banane verte, agrumes, camomille, biscuit. Ample et soutenue par une délicate acidité, la matière paraît aérienne tout en ayant une empreinte marquante sur le palais. Long, frais avec des notes thé et de mandarine. Une petite merveille.
17
Découverte en 2018. Ou comment continuer à voyager en restant chez soi.
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Yves Martineau aime ce message
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Semaine du 3 janvier 2021
» Semaine du 10 janvier 2021
» Semaine du 24 janvier 2021
» Semaine du 31 janvier 2021
» Semaine du 16 mai 2021
» Semaine du 10 janvier 2021
» Semaine du 24 janvier 2021
» Semaine du 31 janvier 2021
» Semaine du 16 mai 2021
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 20:19 par Yves Martineau
» Semaine du 10 novembre 2024
Hier à 8:13 par Michel Therrien
» Les petites pépites pour le temps des fêtes?
Mer 13 Nov 2024 - 11:57 par Alain Roy
» Semaine du 17 mars 2024
Dim 10 Nov 2024 - 15:21 par Yves Martineau
» Un très beau mercurey blanc... en magnum!
Dim 10 Nov 2024 - 14:13 par Yves Martineau
» Semaine du 3 novembre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 19:31 par Patrick Ayotte
» Semaine du 27 octobre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 11:51 par Yves Martineau
» Semaine du 20 octobre 2024
Lun 4 Nov 2024 - 9:14 par Patrick Ayotte
» Événement Clos Rougeard (21 octobre 2024)
Mar 29 Oct 2024 - 16:57 par PeteVungoc
» Semaine du 13 octobre 2024
Lun 28 Oct 2024 - 20:22 par Frederick Blais
» Les loteries 2024
Ven 25 Oct 2024 - 18:04 par Ludwig Desjardins
» Rubrique thé de l'année
Dim 13 Oct 2024 - 12:09 par PeteVungoc
» Semaine du 6 octobre 2024
Sam 12 Oct 2024 - 10:57 par Yves Martineau
» Semaine 23 Septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:38 par François Guyot
» Semaine du 29 septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:12 par François Guyot