Semaine du 10 janvier 2021

Boire du champagne, juste pour le fun d'en boire!

Champagne Bourdaire-Gallois Extra-Brut (100% Pinot Meunier)
Couleur doré moyen. Arômes de croissants au beurre, de pomme biens mûres et d'agrumes avec un peu d'argile et de baies. Fines bulles bien présente en bouche, l'effervescence est constante dans le verre. Belle texture ronde en bouche avec un gras agréable surtout lorsque le vin se réchauffe. Saveurs de pâtisserie pas trop présentes, de pommes et de citron. Finale assez longue. J'aime! Excellent (91)

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Hier, un beau chablis, le Domaine de l'Enclos Chablis Premier Cru Vau de Vey 2018. Jaune paille légèrement brillant. Nez de fruits jaunes confits: pommes, poires, citrons accompagnés d’épices douces qui nous saluent derrière. Très belle texture, suave et ronde qui transporte notre panier de fruits confits avec en extra une pointe miellée et saline en finale. Une jolie acidité vient équilibrer le tout et rend le vin très digeste. J’ai beaucoup aimé ce chablis!

M. Chapoutier Les Granits Saint-Joseph 2011: Bouteille ouverte et épaulée 2 heures à l'avance. Robe matte et légèrement évoluée. Un nez sur le cuir et des notes fumées/boisées évoluant tranquillement vers un fruité noir, la viande cru et le poivre blanc. Au départ, la bouche est assez serrée dégageant une impression de puissance mais tout doucement la bête s'assagit et se métamorphose en belle et se présente sur une texture plus moelleuse, plus tendre sur des tannins fins. La finale, finement épicée, est d'une longueur impressionnante. Un vin qui a magnifiquement évolué tout au long du repas. 92 pts+.

Michelle Champagne a écrit:Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Hier, un beau chablis, le Domaine de l'Enclos Chablis Premier Cru Vau de Vey 2018. Jaune paille légèrement brillant. Nez de fruits jaunes confits: pommes, poires, citrons accompagnés d’épices douces qui nous saluent derrière. Très belle texture, suave et ronde qui transporte notre panier de fruits confits avec en extra une pointe miellée et saline en finale. Une jolie acidité vient équilibrer le tout et rend le vin très digeste. J’ai beaucoup aimé ce chablis!

J'ai dégusté quelques vins avec les deux frères lors d'une après Paulée de Meursault....ils font très bon!

Michel Therrien a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Hier, un beau chablis, le Domaine de l'Enclos Chablis Premier Cru Vau de Vey 2018. Jaune paille légèrement brillant. Nez de fruits jaunes confits: pommes, poires, citrons accompagnés d’épices douces qui nous saluent derrière. Très belle texture, suave et ronde qui transporte notre panier de fruits confits avec en extra une pointe miellée et saline en finale. Une jolie acidité vient équilibrer le tout et rend le vin très digeste. J’ai beaucoup aimé ce chablis!

J'ai dégusté quelques vins avec les deux frères lors d'une après Paulée de Meursault....ils font très bon!

Est-ce que toutes les cuvées sont dans le même registre de fruits bien mûrs? Chose certaine, c’est rafraîchissant de retrouver ce Domaine à la SAQ.

Sur quelques jours, bu ce beau vin d'ici:

Vignoble La Bauge X Les beaux jus Le Blanc 2019 (Achat aux Petites Bonnevilles, 27$ +tx)
Couleur paille brouillon. Nez très aromatique avec du citron confit, de l’ananas frais, des notes salines et légèrement herbacées. Beaucoup de texture en bouche et bonne longueur où l’acidité fait saliver. Même registre de saveurs que ce qui a été perçu au nez. Vraiment un beau produit. Meilleur à l’aération et encore top deux jours après l’ouverture de la bouteille. Excellent (91)

Hier soir, pour accompagner un rôti de côtes croisées braisées, une quille que j'attendais patiemment en cave depuis des lustres et dont c'était malheureusement la dernière: Dunn Vinveyards Howell Mountain 2002. Souvenir nostalgique également d'une dégustation merveilleusement instructive chez Andrew Nevard vers 2004/2005 avec de vieux millésimes du domaine.

Ouvert vers 15h pour brève oxygénation et, surtout, pour retirer les nombreux dépôts au fond de la bouteille, le vin est encore en plein sur son plateau et devrait s'y maintenir bien longtemps.

D'une couleur pourpre non opaque avec une rare brillance pour un vin atteignant cette année la majorité, le bord du disque présente seulement quelques signes d'évolution. Le nez évoluera beaucoup entre l'ouverture, la dégustation à table et la fin de la bouteille prise en relisant le très actuel On tyranny de Timothy D. Snyder.
J'ai souvent eu des arômes à l'ouverture de peinture au latex dans les vins de Dunn et ce fut un peu le cas ici. A son meilleur en soirée, le vin révèle une grande intensité et complexité aromatique avec des notes de confiture de cassis, de cèdre, une touche végétale très fraiche des grands cabernets rehaussée par des notes de menthe souvent retrouvées dans les vins de terroirs montagneux à Napa. Des notes d'évolution axées sur le tabac, la fumée et le cuir finissent par apparaître bien plus tard en soirée.
Au palais c'est également un vin qui se déguste en plusieurs temps. A table c'est la rondeur et la générosité du vin qui commence par ressortir, accompagnant le plat admirablement, les tannins sont assouplis mais présents et l'acidité équilibre parfaitement la générosité fruitée du vin. Plus tard, en dégustation solo, le vin semble à la fois plus retenu mais plus profond, m'évoquant le style très racé de Calon Ségur à Saint-Estèphe. La finale est harmonieuse, de très bonne longueur et donne envie de se resservir!

Acheté 90$ à l'époque, j'aimerais bien en avoir encore 4-5 bouteilles pour suivre son évolution.

Olivier, j’ai l’impression de lire un hymne au cali-cab! Très salivant.

À peine 18 ans pour un Dunn, une petite jeunesse encore!

Un vin que j'aimerais boire un jour! Merci Olivier

Olivier Collin a écrit:Hier soir, pour accompagner un rôti de côtes croisées braisées, une quille que j'attendais patiemment en cave depuis des lustres et dont c'était malheureusement la dernière: Dunn Vinveyards Howell Mountain 2002. Souvenir nostalgique également d'une dégustation merveilleusement instructive chez Andrew Nevard vers 2004/2005 avec de vieux millésimes du domaine.

À chaque début d'année, je fais une liste des bouteilles de la cave à ouvrir au courant de l'année en cours.  J'ai inscrit sur cette liste d'ouverture en 2021 le Dunn Vineyards Howell Mountain 2002.  À plusieurs reprises par la passé j'ai voulu l'ouvrir. Bien content de lire ce compte rendu Olivier.  Ça me conforte à l'idée de ne pas avoir cédé à la tentation de l'ouvrir auparavant.

Olivier Collin a écrit:Hier soir, pour accompagner un rôti de côtes croisées braisées, une quille que j'attendais patiemment en cave depuis des lustres et dont c'était malheureusement la dernière: Dunn Vinveyards Howell Mountain 2002. Souvenir nostalgique également d'une dégustation merveilleusement instructive chez Andrew Nevard vers 2004/2005avec de vieux millésimes du domaine.

Ouvert vers 15h pour brève oxygénation et, surtout, pour retirer les nombreux dépôts au fond de la bouteille, le vin est encore en plein sur son plateau et devrait s'y maintenir bien longtemps.

D'une couleur pourpre non opaque avec une rare brillance pour un vin atteignant cette année la majorité, le bord du disque présente seulement quelques signes d'évolution. Le nez évoluera beaucoup entre l'ouverture, la dégustation à table et la fin de la bouteille prise en relisant le très actuel On tyranny de Timothy D. Snyder.
J'ai souvent eu des arômes à l'ouverture de peinture au latex dans les vins de Dunn et ce fut un peu le cas ici. A son meilleur en soirée, le vin révèle une grande intensité et complexité aromatique avec des notes de confiture de cassis, de cèdre, une touche végétale très fraiche des grands cabernets rehaussée par des notes de menthe souvent retrouvées dans les vins de terroirs montagneux à Napa. Des notes d'évolution axées sur le tabac, la fumée et le cuir finissent par apparaître bien plus tard en soirée.
Au palais c'est également un vin qui se déguste en plusieurs temps. A table c'est la rondeur et la générosité du vin qui commence par ressortir, accompagnant le plat admirablement, les tannins sont assouplis mais présents et l'acidité équilibre parfaitement la générosité fruitée du vin. Plus tard, en dégustation solo, le vin semble à la fois plus retenu mais plus profond, m'évoquant le style très racé de Calon Ségur à Saint-Estèphe. La finale est harmonieuse, de très bonne longueur et donne envie de se resservir!

Acheté 90$ à l'époque, j'aimerais bien en avoir encore 4-5 bouteilles pour suivre son évolution.

C'était à l'automne 2004. Du temps de Crus et Saveurs. Un beau souvenir.

En cherchant dans mes courriels, de concert avec Andrew, nous avions mis la main sur les 1991 et 1994 pour... 125$ la quille! Sauf erreur, il me reste un 1994 en cave...

Merci pour le cr Olivier, Dunn Vineyards est un de mes domaines américain préféré. Un domaine, deux vins; focus absolu sur les détails afin de faire des grands vins année après année.

Bien hâte d'y regouter, ma prochaine bouteille sera 2007 dans quelques années si je suis patient!

Il était assez facile d'en avoir à chaque année en Ontario, est-ce que la LCBO a cessé d'en offrir? Bien content de voir que le vin se porte bien, il m'en reste encore quelques unes

Uniquement le millésime 2014 disponible à la LCBO mais c'est rendu à 250$ la bouteille. Pas juste la Bourgogne que les prix explosent.

Domaine Sylvain Langoureau Saint-Aubin 1er Cru En Remilly 2014
Nez discret de fruits jaunes mûrs, voire exotiques.

Un vin assez puissant, l’attaque en bouche est sèche, tendue limite tranchante, le milieu de bouche crayeux. Le vin présente un contraste étrange, entre un aspect sévère austère et des notes exotiques qui me plaisent moins. Bonne longueur, mais une finale dure, qui manque de finesse. Ceci dit, le prix est attrayant, on peut donc lui pardonner bien des choses. La note d’Allen Meadows (91 pts) me semble nettement trop élevée. 88 pts

J’aurais hasardé un Sancerre à cause de cette acidité tranchante mêlée au fruité exotique.

François Guyot a écrit:Uniquement le millésime 2014 disponible à la LCBO mais c'est rendu à 250$ la bouteille. Pas juste la Bourgogne que les prix explosent.

Moins cher que les Diamond Creek et Ridge Monte Bello...

Un vin défectueux que nous avons beaucoup aimé hier soir!

La robe est un peu trouble malgré un souci de décantation. Elle est fort pâle et sur des teintes un peu orangées.
Le nez est peu enviable au départ avec de la volatile.
Je passe en carafe une heure.....le producteur ne serait pas content.
Le nez s'ouvre après cette heure bénéfique.
Un nez complexe et qui, dans un verre noir, m'aurait orienté vers un blanc. Pamplemousse rose, orange sanguine et poivre du Kampot. L'évolution apporte des fraises et des épices sudistes.
La bouche est ronde d'attaque, un peu moelleuse puis les tannins et la chaleur poivrée apportent sérieux à l'ensemble.
Nous l'avons dégusté sur plus de 90 minutes......tellement humé et peu bu en fait dans la première heure.....mais au finale les deux derniers verres ont été très bons.
Déstabilisant mais plusieurs grands vins  sont souvent imparfaits. Un peu la définition de singularité.
16/20 (88)au final mais ça avait mal commencé...

Qu'avons nous dégusté?

La Pialade d'Emmanuel Reynaud?

Essai avec un vin fait d'un cépage qu'habituellement je n'aime pas (ploussard)...

Philippe Bornard Point Barre Arbois Pupillin 2016
Couleur briqué vraiment translucide. Arômes très axés sur la terre, la cerise de terre, un peu de cuir, puis de petits fruits rouges et de notes subtiles d'épices. Saveurs de fruits rouges, d'agrumes, de terre, il y a une bonne acidité et le vin perdure longtemps en bouche. Je suis subjugué car j'aime bien! J'ai descendu la bouteille en étant seul et en appréciant le moment (pas d'ivresse ici). Excellent (91)

Étonnement peu funky vs ce que j'ai bu auparavant de ce producteur, par contre on est pas dans le RQP à 55$. Reste que j'ai bien apprécié!

Effectivement, ça fait E. Reynaud....Pignan?

J'abonde dans l'hypothèse Reynaud, qui ne serait pas content que la bouteille n'ait pas été ouverte 24h avant. Je dis comme Fred: Pialade.

Frederick Blais a écrit:La Pialade d'Emmanuel Reynaud?

FrancisRémillard a écrit:J'abonde dans l'hypothèse Reynaud, qui ne serait pas content que la bouteille n'ait pas été ouverte 24h avant. Je dis comme Fred: Pialade.

Trop fort pour la ligue!
CDR La Pialade 2012 Château Rayas
Un déclassement des vignes de Fonsalette et Rayas alors que Pignan a son propre terroir.

Domaine Macle Côtes du Jura 2015
Chardonnay 80% et savagnin 20% sous voile, certains raisins déclassés de Chateau-Chalon. Laurent Macle compare ce millésime du Coté du Jura classique avec un mini vin jaune et je peux comprendre. M’apparaît plus riche et chargé en alcool que les 2009-2014 que j’ai tous apprécié. Un nez classique sur le curry, mais plus marqué par des notes fruitées mûres mais surtout un côté fumé complexe mais pas trop invasif. Le Jura sous voile à son meilleur. 94

Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos du Cellier Aux Moines 2013
Une belle surprise.
Joli nez envoûtant de fruits frais, des notes de pin. La bouche est fraîche et bien ouverte, un peu acidulée, montrant de la finesse, un bon équilibre. Pas le plus long ni profond sur ce millésime, mais fort satisfaisant. 89 pts