Semaine du 29 novembre 2020
+12
Yves Martineau
Vincent Messier-Lemoyne
Stéphanie Chénier
Michel Therrien
Ludwig Desjardins
Pierre Beauregard
François Guyot
Dagenais, Simon
Michelle Champagne
Patrick Ayotte
Alain Roy
Frederick Blais
16 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Dagenais, Simon a écrit:
Comme je le mentionnais dans mon cr, c'est encore sur le fruit avec les arômes d'évolutions commencent seulement à montrer leur présence. D'ici un autre 15-17 le fruit perdra de plus en plus les devants au profit des arômes tertiaires.
Ici 2 petites lectures sur les familles d'arômes:
https://www.larvf.com/,aromes-tertiaires-definition-dictionnaire-du-vin-vocabulaire-lexique,10355,4025443.asp
https://avis-vin.lefigaro.fr/wine-box-par-my-vitibox/o108940-primaires-secondaires-tertiaires-les-aromes-aussi-font-leur-rentree
Suite aux références, je vois et comprends tes références à propos des notes tertiaires.
Je ne faisais pas référence aux notes tertiaires avant même la mise en bouteille, mais plutôt, comme le mentionne Stéphanie, une évolution prématurée du vin. On se comprend que tu as bien apprécié le vin et qu'il évoluera encore positivement ces prochaines années.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Stéphanie Chénier et Dagenais, Simon aiment ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
J'achète encore beaucoup de vins malgré que j'aie les deux mains dedans avec 15 producteurs des Bourguignols.
Un grand vin inattendu hier soir....
Santenay 1er cru Grand Clos Rousseau 2018, Sylvain Morey IP AB2vin
La robe est rubis moyen.
Bouquet de belle pinotte avec épices et réglisse.
L'entrée de bouche est ronde et soyeuse, la mâche s'installe avec une certaine plénitude et ensuite wow....ensemble vaporeux et salivant! La finale de belle longueur est sur le fruit confit.
Quelle surprise....du Santenay 1er cru! J'auras misé sur un grand volnay.
17,5/20 ou 93.
Un climat que j'aime bien. Celui de Thomas Morey et le Clos Rousseau de Cyrot-Buthiau sont des vins que je déguste à l'occasion lors de nos périples en Terre Sainte.
Un grand vin inattendu hier soir....
Santenay 1er cru Grand Clos Rousseau 2018, Sylvain Morey IP AB2vin
La robe est rubis moyen.
Bouquet de belle pinotte avec épices et réglisse.
L'entrée de bouche est ronde et soyeuse, la mâche s'installe avec une certaine plénitude et ensuite wow....ensemble vaporeux et salivant! La finale de belle longueur est sur le fruit confit.
Quelle surprise....du Santenay 1er cru! J'auras misé sur un grand volnay.
17,5/20 ou 93.
Un climat que j'aime bien. Celui de Thomas Morey et le Clos Rousseau de Cyrot-Buthiau sont des vins que je déguste à l'occasion lors de nos périples en Terre Sainte.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Patrick Essa aime ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Une semaine sèche Damoiselles et damoiseaux.....
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Michel Therrien a écrit:Une semaine sèche Damoiselles et damoiseaux.....
Pas le temps d'écrire, mais je lis
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Michel Therrien a écrit:Une semaine sèche Damoiselles et damoiseaux.....
Pas le temps d'écrire, je bois!
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Yves Martineau et Alexandre Deslauriers aiment ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Commentaires rapides
Tiara 2015, Niepoort, Douro Définitivement un des meilleurs produits, fin, aromatique, élégant et précis, un vrai régal.
Colheita 1992 et 1995, Andreson, Porto J'adore cette maison, un style riche et onctueux mais avec la bonne acidité pour rendre le tout frais et sans lourdeur. Remplis d'agrumes, d'épices et de crème brulée, finale sèche et tendu, trop facile d'avoir mal à la tête le lendemain
Tiara 2015, Niepoort, Douro Définitivement un des meilleurs produits, fin, aromatique, élégant et précis, un vrai régal.
Colheita 1992 et 1995, Andreson, Porto J'adore cette maison, un style riche et onctueux mais avec la bonne acidité pour rendre le tout frais et sans lourdeur. Remplis d'agrumes, d'épices et de crème brulée, finale sèche et tendu, trop facile d'avoir mal à la tête le lendemain
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Alain Jeanniard Morey St. Denis 2015
Nez fumé, avec des notes de cerises rouges, de conifères.
Un vin bien juteux, avec un beau fruit typique du millésime, les tanins sont discrets. C’est très bon, pas complexe, mais j’aime son énergie et sa finale minérale/saline. Belle bouteille de villages profitant des largesses du millésime.90-91 pts
Nez fumé, avec des notes de cerises rouges, de conifères.
Un vin bien juteux, avec un beau fruit typique du millésime, les tanins sont discrets. C’est très bon, pas complexe, mais j’aime son énergie et sa finale minérale/saline. Belle bouteille de villages profitant des largesses du millésime.90-91 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Hier soir, une dernière quille de quatre d'un vin que j'ai grandement apprécié à chaque fois que je l'ai ouvert depuis 10 ans. Un vin a priori extrême que ce Greenock Creek Alices's Shiraz Barossa Valley 2005, dont la contre-étiquette prend soin d'indiquer SPECIAL LATE HARVEST, avec raison, puisque ce vin titre un effarant 17.5%. Pourtant, à chaque retrouvaille avec ce vin, je n'ai pu que constater le tour de force accompli au domaine sur cette cuvée dans ce millésime: l'équilibre a été et est toujours au rendez-vous!
Ouvert vers 17h avec bref passage en carafe pour retirer les dépôts abondants (vin non filtré) mais bien tassés au fond et d'un seul côté par quelques jours de repos debout, le vin a été dégusté toute la soirée à compter de 19h.
Robe brillante d'une couleur pourpre très soutenue au centre, avec une évolution normale pour un vin de 15 ans, très légère décoloration au bord du disque, couleur pourpre cramoisi. La viscosité du vin est immense, pas tout à fait comme un porto vintage, mais s'en rapprochant.
Le nez de ce genre de vin est absolument fascinant, et il a évolué et s'est maintenu pendant 4 heures sans souci. D'une part il y a l'intensité fulgurante, à la Guigal, mais pas causée par un grande prise de bois (Greenock utilise du chêne américain, certes, mais assez peu de fûts neufs ou récents sur cette cuvée). Ça embaume la pièce ce vin! A ce stade de sa vie, le vin présente une grande complexité aromatique, avec une assise fruitée encore bien en évidence (mûre de Boysen, liqueur de cassis), des notes de violette, de pot-pourri, des tons chocolatés discrets, puis au fil de la dégustation émergent des touches très différentes: baie de genièvre, mélange cinq-épices asiatique, une touche viandée friande pour le carnivore que je suis, et ça continue ainsi de suite. A 15 ans d'âge le nez ne présente aucun signe de fléchissement aromatique et aucune impression d'un taux d'alcool trop élevé. Chapeau!
Au palais, le vin s'est passablement assoupli depuis la dernière quille il y a 3 ou 4 ans, et s'il est indéniable qu'il est placé sous le signe de la puissance aromatique, une impression d'équilibre d'ensemble se dégage de manière surprenante. La texture onctueuse et veloutée, des tanins enrobés que l'on ne sent pas avant la finale, cela laisse tout le loisir de se concentrer sur les notes rétro-olfactives qui rehaussent l'impression que le vin tapisse le palais avec une certaine élégance malgré toute cette richesse. La finale est d'une longueur ahurissante, et c'est à la toute fin que l'on ressent un peu la note chaleureuse due à l'alcool. L'équilibre est exceptionnel en l'état, et si le vin peut encore se garder, je ne pense pas qu'il faille ici attendre les notes usuelles d'une syrah âgée à la française.
Pendant tout le plaisir de la dégustation, je m'amusais à recenser à quels vins préférés ce vin me faisait (un peu) penser:
- Alzero de Quintarelli, pour la richesse
- La Turque de Guigal, pour le côté exotique
- Ca'Togni, pour l'intensité aromatique
A noter par ailleurs que le vin s'est montré délicieux en accompagnant quelques 30 dumplings agneau/coriande et porc/poireau de Qing Hua servis avec une sauce soya épicée.
Ce type de vin n'a pas vraiment la cote, mais j'espère que les quelques grands producteurs de Barossa qui ont fait ces tours de Babel bachiques vont préserver leur patrimoine de vieilles vignes, les méthodes anciennes (basket press, filtration minime) et une certaine idée du type "Big is beautiful".
Ouvert vers 17h avec bref passage en carafe pour retirer les dépôts abondants (vin non filtré) mais bien tassés au fond et d'un seul côté par quelques jours de repos debout, le vin a été dégusté toute la soirée à compter de 19h.
Robe brillante d'une couleur pourpre très soutenue au centre, avec une évolution normale pour un vin de 15 ans, très légère décoloration au bord du disque, couleur pourpre cramoisi. La viscosité du vin est immense, pas tout à fait comme un porto vintage, mais s'en rapprochant.
Le nez de ce genre de vin est absolument fascinant, et il a évolué et s'est maintenu pendant 4 heures sans souci. D'une part il y a l'intensité fulgurante, à la Guigal, mais pas causée par un grande prise de bois (Greenock utilise du chêne américain, certes, mais assez peu de fûts neufs ou récents sur cette cuvée). Ça embaume la pièce ce vin! A ce stade de sa vie, le vin présente une grande complexité aromatique, avec une assise fruitée encore bien en évidence (mûre de Boysen, liqueur de cassis), des notes de violette, de pot-pourri, des tons chocolatés discrets, puis au fil de la dégustation émergent des touches très différentes: baie de genièvre, mélange cinq-épices asiatique, une touche viandée friande pour le carnivore que je suis, et ça continue ainsi de suite. A 15 ans d'âge le nez ne présente aucun signe de fléchissement aromatique et aucune impression d'un taux d'alcool trop élevé. Chapeau!
Au palais, le vin s'est passablement assoupli depuis la dernière quille il y a 3 ou 4 ans, et s'il est indéniable qu'il est placé sous le signe de la puissance aromatique, une impression d'équilibre d'ensemble se dégage de manière surprenante. La texture onctueuse et veloutée, des tanins enrobés que l'on ne sent pas avant la finale, cela laisse tout le loisir de se concentrer sur les notes rétro-olfactives qui rehaussent l'impression que le vin tapisse le palais avec une certaine élégance malgré toute cette richesse. La finale est d'une longueur ahurissante, et c'est à la toute fin que l'on ressent un peu la note chaleureuse due à l'alcool. L'équilibre est exceptionnel en l'état, et si le vin peut encore se garder, je ne pense pas qu'il faille ici attendre les notes usuelles d'une syrah âgée à la française.
Pendant tout le plaisir de la dégustation, je m'amusais à recenser à quels vins préférés ce vin me faisait (un peu) penser:
- Alzero de Quintarelli, pour la richesse
- La Turque de Guigal, pour le côté exotique
- Ca'Togni, pour l'intensité aromatique
A noter par ailleurs que le vin s'est montré délicieux en accompagnant quelques 30 dumplings agneau/coriande et porc/poireau de Qing Hua servis avec une sauce soya épicée.
Ce type de vin n'a pas vraiment la cote, mais j'espère que les quelques grands producteurs de Barossa qui ont fait ces tours de Babel bachiques vont préserver leur patrimoine de vieilles vignes, les méthodes anciennes (basket press, filtration minime) et une certaine idée du type "Big is beautiful".
Dernière édition par Olivier Collin le Ven 4 Déc 2020 - 13:44, édité 4 fois (Raison : orthographe)
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Michel Therrien, Pierre Beauregard, Mario Vaillancourt et Yves Martineau aiment ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
De la petite orangeade d'aréna...
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Olivier on pourrait rajouter un Bonneau Cuvée spéciale 1998!
Merci pour ce CR incroyable, on ne lit jamais sur ce genre de vin maintenant mal-aimés.
Merci pour ce CR incroyable, on ne lit jamais sur ce genre de vin maintenant mal-aimés.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Alter Ego de Palmer Margaux 2006
Couleur bien foncé au centre avec à peine un peut de grenat/brique sur le rebord. Arômes de baies foncées, bonne dose d'épices, un peu de tabac, du graphite, c'est typiquement bordelais avec son charme et sa classe. Initialement très soyeux, le vin deviendra un peu plus tendu à l'aération, mais ça ne nuira aucunement au plaisir que le vin donne. Le fruit est entre les baies et les fruits séchés, les notes d'épices plus subtiles, même chose pour le bois. Bon niveau d'acidité qui apporte de la fraîcheur, puis très longue finale tout en finesse. Aurait tenu aisément un 4-5 ans supplémentaire. Excellent+ (92)
Couleur bien foncé au centre avec à peine un peut de grenat/brique sur le rebord. Arômes de baies foncées, bonne dose d'épices, un peu de tabac, du graphite, c'est typiquement bordelais avec son charme et sa classe. Initialement très soyeux, le vin deviendra un peu plus tendu à l'aération, mais ça ne nuira aucunement au plaisir que le vin donne. Le fruit est entre les baies et les fruits séchés, les notes d'épices plus subtiles, même chose pour le bois. Bon niveau d'acidité qui apporte de la fraîcheur, puis très longue finale tout en finesse. Aurait tenu aisément un 4-5 ans supplémentaire. Excellent+ (92)
Re: Semaine du 29 novembre 2020
François Raveneau Chablis 1er Cru Butteaux 2013
Excellent, avec un fruit assez mûr compte tenu de l'appellation, avec des notes de miel et de légères notes boisées/beurrées, très bonne longueur, on retrouve l'acidité tranchante de Chablis, mais le tout est harmonieux, avec une finale légèrement chaude. Un millésime réputé assez médiocre pour la région certes, mais le résultat est plus que convainquant, signe que le producteur compte pour beaucoup (mais qui en doute?). Un vin rare qui me procure beaucoup de joie ce soir. 92.
Charvin Châteauneuf-du-Pape 2007
Le vin a pleinement évolué, au point d'être au bord de la pente descendante. Le fuit est devenu porto-like, avec des notes de pruneaux, de raisins secs, de kirsch. L'ensemble est dominé par l'impression de fruit compotés ou cuits par le soleil. Bonne longueur mais déficit d'acidité. La chaleur alcoolique (15%) prend malheureusement trop de place, ce qui camoufle un peu la complexité de l'ensemble. Même si Charvin est une valeur sûr de l'appellation, et qu'il sait généralement garder de la fraicheur, le côté solaire rattrape le tout sur 2007. Ça demeure un vin très intéressant et hédoniste, mais difficile de l'apprécier sur plus d'un verre ou 2, y compris à table. 91
Excellent, avec un fruit assez mûr compte tenu de l'appellation, avec des notes de miel et de légères notes boisées/beurrées, très bonne longueur, on retrouve l'acidité tranchante de Chablis, mais le tout est harmonieux, avec une finale légèrement chaude. Un millésime réputé assez médiocre pour la région certes, mais le résultat est plus que convainquant, signe que le producteur compte pour beaucoup (mais qui en doute?). Un vin rare qui me procure beaucoup de joie ce soir. 92.
Charvin Châteauneuf-du-Pape 2007
Le vin a pleinement évolué, au point d'être au bord de la pente descendante. Le fuit est devenu porto-like, avec des notes de pruneaux, de raisins secs, de kirsch. L'ensemble est dominé par l'impression de fruit compotés ou cuits par le soleil. Bonne longueur mais déficit d'acidité. La chaleur alcoolique (15%) prend malheureusement trop de place, ce qui camoufle un peu la complexité de l'ensemble. Même si Charvin est une valeur sûr de l'appellation, et qu'il sait généralement garder de la fraicheur, le côté solaire rattrape le tout sur 2007. Ça demeure un vin très intéressant et hédoniste, mais difficile de l'apprécier sur plus d'un verre ou 2, y compris à table. 91
Alexandre Trudel- Messages : 1160
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 44
Localisation : Montréal
Dagenais, Simon aime ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Belle soirée Alexandre, en anticipation d'un anniversaire que je te souhaite excellent!
J'ai eu de meilleures bouteilles du 2007 récemment, mais je constate aussi qu'il est temps de le boire. Il ne fera pas d'aussi vieux os que d'autres millésimes et je commence à penser que Laurent Charvin avait raison de préférer son 2009 (c'était avant son magnifique 2010!)
J'ai eu de meilleures bouteilles du 2007 récemment, mais je constate aussi qu'il est temps de le boire. Il ne fera pas d'aussi vieux os que d'autres millésimes et je commence à penser que Laurent Charvin avait raison de préférer son 2009 (c'était avant son magnifique 2010!)
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Alexandre Trudel aime ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Alexandre Trudel a écrit:François Raveneau Chablis 1er Cru Butteaux 2013
Excellent, avec un fruit assez mûr compte tenu de l'appellation, avec des notes de miel et de légères notes boisées/beurrées, très bonne longueur, on retrouve l'acidité tranchante de Chablis, mais le tout est harmonieux, avec une finale légèrement chaude. Un millésime réputé assez médiocre pour la région certes, mais le résultat est plus que convainquant, signe que le producteur compte pour beaucoup (mais qui en doute?). Un vin rare qui me procure beaucoup de joie ce soir. 92.
Nous avions croisé Bernard Raveneau en octobre 2013 après ses vendanges... Il n'était vraiment pas satisfait de la qualité des raisins récoltés. À te lire, il a visiblement réussi à faire quelque chose qui dépasse certainement les attentes qu'il avait à ce moment!!
Alexandre Deslauriers- Messages : 1283
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 41
Alexandre Trudel aime ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Domaine Charvin Châteauneuf-du-Pape 2006
Civilisé dès l’ouverture, il n’est toutefois pas pleinement expressif. Il a besoin d’air.
La texture est belle, joliment fruitée, avec des notes de garrigue, de fraises et de kirsch. Meilleur le lendemain, superbe équilibre, doucement épicé, savoureux et plus fin que la veille. 92-93 pts
Civilisé dès l’ouverture, il n’est toutefois pas pleinement expressif. Il a besoin d’air.
La texture est belle, joliment fruitée, avec des notes de garrigue, de fraises et de kirsch. Meilleur le lendemain, superbe équilibre, doucement épicé, savoureux et plus fin que la veille. 92-93 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Domaine de la Mordorée Lirac Cuvée de la Reine des Bois 2010
Le nez n’est pas très agréable, animal, bretté. Par contre la bouche est belle, fraîche(2010!), concentrée, avec un fruit mûr bien goûteux, des tanins ronds, une superbe texture. Dommage pour le nez, qui ne s’est pas vraiment amélioré, il y a perdu quelques points. Bouteille imparfaite? 89-90 pts
Le nez n’est pas très agréable, animal, bretté. Par contre la bouche est belle, fraîche(2010!), concentrée, avec un fruit mûr bien goûteux, des tanins ronds, une superbe texture. Dommage pour le nez, qui ne s’est pas vraiment amélioré, il y a perdu quelques points. Bouteille imparfaite? 89-90 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Pinot noir 2011, Central Otago, Rippon, Nouvelle-Zélande, acheté en 2015, 55$.
Pnp. Rubis-orange peu soutenu, brillant, clair, au collet tuilé. Bouquet dégourdi mais sage, oui ça pinote les vieilles baies rouges, il y a comme de la cire (?), du sous-bois, c'est invitant mais clairement ce n'est pas un pinot en jeunesse.
Mollesse en première impression, peut-être aurais-je dû mettre en carafe. Deuzio: entrée franche, texture ferme, haute tension, fruits acidulés, amers solides...austérité ! Le fruité me parait écrasé, ou alors fané. Surette résumerait bien l'ensemble, pas plaisant en tout cas, ça arrache la gueule. Sera peut-être mieux avec la bouffe. (le sera pas pantoute, c'est pire !)
D'la schnoutt j'ouvre ma dernière: robe nettement moins soutenue, d'un rubis sage et brillant. Bouquet différent, plus timide mais plus frais avec les baies que l'on pressent seulement. Similaire en bouche avec cette fermeté, cette dureté, cette haute tension et ces amers qui arrachent. Bref un cru qu'il ne valait semble-t-il pas la peine de laisser vieillir puisque j'avais bien aimé en jeunesse.
Lendemain: non, moi je bois pas ça !
Pnp. Rubis-orange peu soutenu, brillant, clair, au collet tuilé. Bouquet dégourdi mais sage, oui ça pinote les vieilles baies rouges, il y a comme de la cire (?), du sous-bois, c'est invitant mais clairement ce n'est pas un pinot en jeunesse.
Mollesse en première impression, peut-être aurais-je dû mettre en carafe. Deuzio: entrée franche, texture ferme, haute tension, fruits acidulés, amers solides...austérité ! Le fruité me parait écrasé, ou alors fané. Surette résumerait bien l'ensemble, pas plaisant en tout cas, ça arrache la gueule. Sera peut-être mieux avec la bouffe. (le sera pas pantoute, c'est pire !)
D'la schnoutt j'ouvre ma dernière: robe nettement moins soutenue, d'un rubis sage et brillant. Bouquet différent, plus timide mais plus frais avec les baies que l'on pressent seulement. Similaire en bouche avec cette fermeté, cette dureté, cette haute tension et ces amers qui arrachent. Bref un cru qu'il ne valait semble-t-il pas la peine de laisser vieillir puisque j'avais bien aimé en jeunesse.
Lendemain: non, moi je bois pas ça !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Yves Martineau aime ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Au cours des derniers jours, deux vins remarquables :
Guiberteau Les Arboises saumur 2009 : Couleur sombre, encore jeune, bien brillante. Nez de fruits noirs, de violette, avec des touches sanguines et d’encre. La bouche est admirable, droite, séveuse et veloutée, fort longue. On sent une rigueur certaine, mais sans dureté, et la texture finement crayeuse des tanins du cabernet franc procure une impression presque saline en finale. Un vin qui donne l’impression d’être au début de son plateau, qui pourrait facilement passer sur ce millésime pour un grand vin de la rive droite. Excellent.
Zind-Humbrecht Brand riesling grand cru alsace 2008 : Indice 2. Couleur brillante et dorée, mais sans excès. Nez d’agrumes, d’abricot, de fumée, de poussière de roche, avec des notes florales de jasmin et de lilas. L’aération apportera des nuances plus complexes de gomme de pin, voire d’herbes médicinales. La bouche dévoile une attaque riche, ample, le milieu de bouche est dense et la finale est vigoureuse, profonde, structurée par une noble amertume, sans aucune impression sucrée. Le vin est puissant, presque sauvage, intense et sans concession. Compagnon idéal de mets indiens relevés. Excellent.
Guiberteau Les Arboises saumur 2009 : Couleur sombre, encore jeune, bien brillante. Nez de fruits noirs, de violette, avec des touches sanguines et d’encre. La bouche est admirable, droite, séveuse et veloutée, fort longue. On sent une rigueur certaine, mais sans dureté, et la texture finement crayeuse des tanins du cabernet franc procure une impression presque saline en finale. Un vin qui donne l’impression d’être au début de son plateau, qui pourrait facilement passer sur ce millésime pour un grand vin de la rive droite. Excellent.
Zind-Humbrecht Brand riesling grand cru alsace 2008 : Indice 2. Couleur brillante et dorée, mais sans excès. Nez d’agrumes, d’abricot, de fumée, de poussière de roche, avec des notes florales de jasmin et de lilas. L’aération apportera des nuances plus complexes de gomme de pin, voire d’herbes médicinales. La bouche dévoile une attaque riche, ample, le milieu de bouche est dense et la finale est vigoureuse, profonde, structurée par une noble amertume, sans aucune impression sucrée. Le vin est puissant, presque sauvage, intense et sans concession. Compagnon idéal de mets indiens relevés. Excellent.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Mario Vaillancourt et Yves Martineau aiment ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Bodega Liberalia Liber Gran Reserva 2004
Vignoble situé dans le nord est de l’Espagne, environ à la hauteur de Porto, d’ailleurs les vignes ne sont pas très loin du Douro. La cuvée Liber est constituée à 100 % Tinta de Toro (Tempranillo) ayant séjourné 30 mois en barrique français et titrant à 15 % d’alcool. Sa longue présence en fut de chêne va tintée la dégustation de ce vin. Appréhendant une forte présence de bois et pour en atténuer ses effets, le vin a fait un tour pendant plus de 2 heures en carafe, mais malheureusement peine perdue.
Robe de couleur pourpre tirant sur le brique au pourtour du verre. Le nez nous renvoie des notes prononcées de bois au travers duquel on perçoit également des fruits noirs tels que mûre, prune, cerise et cassis. En bouche c’est un retour dans le passé, où boire un vin de planche pouvait faire le plaisir de certains. La dose de bois est trop importante cachant, pour ne pas dire faisant disparaître, toute trace de fruits. Cependant, les tanins sont soyeux et la finale assez fraiche ne laissant pas paraître un taux d’alcool somme toute important. Un vin bien fait mais qui ne me plait pas. 88 pts le premier soir.
Le deuxième soir, le vin s’est beaucoup mieux comporté. Comme si l’aération lente pendant 24 heures (remise au cellier avec son bouchon la veille) avait fait son œuvre et lui avait donné ses lettres de noblesse. Le vin est empli de notes de cèdre, de tabac et de petits fruits noirs, la bouche est toujours aussi soyeuse et doté d’une finale acidulée. 92 pts le deuxième soir.
Ça demeure un vin particulier, pas fait pour les doux palais. Parker a beaucoup aimé (96) mais ce n’est pas mon genre de vin. En plus, ce n’est vraiment pas donné.
Anecdote : En prenant la bouteille de Liber dans le cellier, celle-ci se trouvait sur une rangée située au fond, je souhaite remplacée l’espace devenu libre en prenant une des bouteilles dans la même rangée mais à l’avant. En voulant faire un choix sur une bouteille à l’avant à envoyer à l’arrière pour l’oublier quelques années, j’ai trouvé une bouteille ouverte que j’avais complètement oubliée depuis eh … 4-5 semaines peut être plus. Il en restait environ un tiers. Je m’attendais à un vin complètement oxydé ou fané, fatigué, ayant rendu l’âme. Eh bien non ! Toujours sur le fruit, autant au nez qu’en bouche, tanins bien polis, longue finale. Grand plaisir ici. Faut croire que le vin est fait plus fort qu’on pense. En tout cas, le cabernet franc vieillit bien. Identité : Domaine du Collier – La Charpenterie 2011. Les Foucault savent faire .
Vignoble situé dans le nord est de l’Espagne, environ à la hauteur de Porto, d’ailleurs les vignes ne sont pas très loin du Douro. La cuvée Liber est constituée à 100 % Tinta de Toro (Tempranillo) ayant séjourné 30 mois en barrique français et titrant à 15 % d’alcool. Sa longue présence en fut de chêne va tintée la dégustation de ce vin. Appréhendant une forte présence de bois et pour en atténuer ses effets, le vin a fait un tour pendant plus de 2 heures en carafe, mais malheureusement peine perdue.
Robe de couleur pourpre tirant sur le brique au pourtour du verre. Le nez nous renvoie des notes prononcées de bois au travers duquel on perçoit également des fruits noirs tels que mûre, prune, cerise et cassis. En bouche c’est un retour dans le passé, où boire un vin de planche pouvait faire le plaisir de certains. La dose de bois est trop importante cachant, pour ne pas dire faisant disparaître, toute trace de fruits. Cependant, les tanins sont soyeux et la finale assez fraiche ne laissant pas paraître un taux d’alcool somme toute important. Un vin bien fait mais qui ne me plait pas. 88 pts le premier soir.
Le deuxième soir, le vin s’est beaucoup mieux comporté. Comme si l’aération lente pendant 24 heures (remise au cellier avec son bouchon la veille) avait fait son œuvre et lui avait donné ses lettres de noblesse. Le vin est empli de notes de cèdre, de tabac et de petits fruits noirs, la bouche est toujours aussi soyeuse et doté d’une finale acidulée. 92 pts le deuxième soir.
Ça demeure un vin particulier, pas fait pour les doux palais. Parker a beaucoup aimé (96) mais ce n’est pas mon genre de vin. En plus, ce n’est vraiment pas donné.
Anecdote : En prenant la bouteille de Liber dans le cellier, celle-ci se trouvait sur une rangée située au fond, je souhaite remplacée l’espace devenu libre en prenant une des bouteilles dans la même rangée mais à l’avant. En voulant faire un choix sur une bouteille à l’avant à envoyer à l’arrière pour l’oublier quelques années, j’ai trouvé une bouteille ouverte que j’avais complètement oubliée depuis eh … 4-5 semaines peut être plus. Il en restait environ un tiers. Je m’attendais à un vin complètement oxydé ou fané, fatigué, ayant rendu l’âme. Eh bien non ! Toujours sur le fruit, autant au nez qu’en bouche, tanins bien polis, longue finale. Grand plaisir ici. Faut croire que le vin est fait plus fort qu’on pense. En tout cas, le cabernet franc vieillit bien. Identité : Domaine du Collier – La Charpenterie 2011. Les Foucault savent faire .
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Yves Martineau et Michelle Champagne aiment ce message
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Comment peux-tu oublier un Domaine Collier 4-5 semaines Pierre!!!
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Jean-Marc Burgaud Morgon Côte du Py Javernières 2011
Joli vin floral, fin et juteux, tanins tendres, avec une belle fraîcheur. Il lui manque toutefois la profondeur du 2009 pour sortir du lot. Très agréable, il se boit tout seul, mais il reste plutôt simple. Comme disait mon père, rien pour écrire à ma mère! 88 pts
Joli vin floral, fin et juteux, tanins tendres, avec une belle fraîcheur. Il lui manque toutefois la profondeur du 2009 pour sortir du lot. Très agréable, il se boit tout seul, mais il reste plutôt simple. Comme disait mon père, rien pour écrire à ma mère! 88 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Frederick Blais a écrit:Comment peux-tu oublier un Domaine Collier 4-5 semaines Pierre!!!
Je me suis posé la même question
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Frederick Blais a écrit:Comment peux-tu oublier un Domaine Collier 4-5 semaines Pierre!!!
L’effet pandémie! Tout le monde est un peu bizarre...Les gens ne pensent plus et n’agissent plus de la même façon.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Pierre Beauregard a écrit:Bodega Liberalia Liber Gran Reserva 2004
Vignoble situé dans le nord est de l’Espagne, environ à la hauteur de Porto, d’ailleurs les vignes ne sont pas très loin du Douro. La cuvée Liber est constituée à 100 % Tinta de Toro (Tempranillo) ayant séjourné 30 mois en barrique français et titrant à 15 % d’alcool. Sa longue présence en fut de chêne va tintée la dégustation de ce vin. Appréhendant une forte présence de bois et pour en atténuer ses effets, le vin a fait un tour pendant plus de 2 heures en carafe, mais malheureusement peine perdue.
Robe de couleur pourpre tirant sur le brique au pourtour du verre. Le nez nous renvoie des notes prononcées de bois au travers duquel on perçoit également des fruits noirs tels que mûre, prune, cerise et cassis. En bouche c’est un retour dans le passé, où boire un vin de planche pouvait faire le plaisir de certains. La dose de bois est trop importante cachant, pour ne pas dire faisant disparaître, toute trace de fruits. Cependant, les tanins sont soyeux et la finale assez fraiche ne laissant pas paraître un taux d’alcool somme toute important. Un vin bien fait mais qui ne me plait pas. 88 pts le premier soir.
.
Ça faisait un bout que j'avais entendu cette expression !
En tout cas ça boit "big" cette semaine !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 29 novembre 2020
Après un Rhône sur le déclin, un Italien austère, un Loire qui m'a laissé sur mon appétit et un espagnol 'too much', je commençais à avoir hâte que le vent tourne du bon côté. Meuh non.
Vendredi soir, pour accompagner la saucisse à l'agneau, je me suis rabattu sur un Hacienda Lopez de Haro Rioja Gran Reserva 2011. Le vin s'est avéré déviant. J'ai fini par manger mon plat avec un grand verre d'eau.
Samedi soir sur un râble de lapin sauce moutarde, un chinon que j'aime bien: Philippe Alliet Coteau de Noiré 2010. Complètement bouchonné . Grandement temps de mettre fin à cette foutue mauvaise séquence et allons-y avec une belle Bourgogne ou un vieux Bordeaux. Retour à la cave pour finalement opter pour un Confuron-Cotétidot Vosne-Romanée 1er Cru Les Suchots 2012. Une robe qui semble évoluée pour un vin de 8 ans. Un nez fin sur les fruits noirs et les épices. La bouche est souple et soyeuse mais il y a un net déficit de matière apportant une dimension minceur au vin. La finale est assez courte. Il se se boit bien mais au final, une certaine déception compte tenu de son rang. J'ai finalement noyé ma peine avec un verre de GlenDronach Parliament 21 ans d'âge. J'ai retrouvé le sourire.
Vendredi soir, pour accompagner la saucisse à l'agneau, je me suis rabattu sur un Hacienda Lopez de Haro Rioja Gran Reserva 2011. Le vin s'est avéré déviant. J'ai fini par manger mon plat avec un grand verre d'eau.
Samedi soir sur un râble de lapin sauce moutarde, un chinon que j'aime bien: Philippe Alliet Coteau de Noiré 2010. Complètement bouchonné . Grandement temps de mettre fin à cette foutue mauvaise séquence et allons-y avec une belle Bourgogne ou un vieux Bordeaux. Retour à la cave pour finalement opter pour un Confuron-Cotétidot Vosne-Romanée 1er Cru Les Suchots 2012. Une robe qui semble évoluée pour un vin de 8 ans. Un nez fin sur les fruits noirs et les épices. La bouche est souple et soyeuse mais il y a un net déficit de matière apportant une dimension minceur au vin. La finale est assez courte. Il se se boit bien mais au final, une certaine déception compte tenu de son rang. J'ai finalement noyé ma peine avec un verre de GlenDronach Parliament 21 ans d'âge. J'ai retrouvé le sourire.
François Guyot- Messages : 837
Date d'inscription : 28/02/2018
Mario Vaillancourt, Frederick Blais et Yves Martineau aiment ce message
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Semaine du 15 novembre 2020
» Semaine du 22 novembre 2020
» Semaine du 1er novembre 2020
» Semaine du 31 mai 2020
» Semaine du 15 mars 2020 - 1re semaine de confinement
» Semaine du 22 novembre 2020
» Semaine du 1er novembre 2020
» Semaine du 31 mai 2020
» Semaine du 15 mars 2020 - 1re semaine de confinement
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 20:19 par Yves Martineau
» Semaine du 10 novembre 2024
Hier à 8:13 par Michel Therrien
» Les petites pépites pour le temps des fêtes?
Mer 13 Nov 2024 - 11:57 par Alain Roy
» Semaine du 17 mars 2024
Dim 10 Nov 2024 - 15:21 par Yves Martineau
» Un très beau mercurey blanc... en magnum!
Dim 10 Nov 2024 - 14:13 par Yves Martineau
» Semaine du 3 novembre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 19:31 par Patrick Ayotte
» Semaine du 27 octobre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 11:51 par Yves Martineau
» Semaine du 20 octobre 2024
Lun 4 Nov 2024 - 9:14 par Patrick Ayotte
» Événement Clos Rougeard (21 octobre 2024)
Mar 29 Oct 2024 - 16:57 par PeteVungoc
» Semaine du 13 octobre 2024
Lun 28 Oct 2024 - 20:22 par Frederick Blais
» Les loteries 2024
Ven 25 Oct 2024 - 18:04 par Ludwig Desjardins
» Rubrique thé de l'année
Dim 13 Oct 2024 - 12:09 par PeteVungoc
» Semaine du 6 octobre 2024
Sam 12 Oct 2024 - 10:57 par Yves Martineau
» Semaine 23 Septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:38 par François Guyot
» Semaine du 29 septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:12 par François Guyot