Semaine du 5 avril, le confinement se poursuit...

Un perle sortie de la cave (pourquoi je n'achète pas plus de ce type de bouteilles!)

Domaine Philippe Alliet Chinon Vieilles Vignes 2009
Couleur grenat moyennement sombre. Nez typique de cabernet franc ayant un peu d'âge avec ses arômes de fruits rouges cuits, de poivrons grilles, d'épices, puis de notes de cuir, de tabac et de viande. Fait presque Bordeaux. En bouche la magie opère avec une texture soyeuse, une belle acidité et une bonne longueur. Les saveurs sont dans le même registre qu'au nez. J'aime, surtout pour le prix payé (un maigre 27$)! Excellent (91)

Ouvert vendredi dernier

Domaine Saint-Nicolas, Cuvée Jacques 2015, Fiefs Vendéens Brem:  Couleur rubis clair, saturation moyenne.  Un nez superbe complexe et expressif sur les notes de cerises, origan, romarin, sous bois.  La bouche est soyeuse et délicate, le profil est similaire au bouquet, tanins fins et serrés, finale de bonne allonge, très aromatique.  Payé 20 euros. 100% pinot, biodynamie  

Je voyais l'autre rubrique à la recherche de Pinot sous 40$, c'est un candidat à acheter à la caisse!

Hier soir, avec des grillades :

Tempier Cuvée Spéciale bandol 2000 : Difficile de trouver des informations au sujet de cette Cuvée Spéciale sans nom de cru. Je croyais qu’il s’agissait des meilleures sections des autres vignes (hors Migoua, Tourtine et Cabassaou) qui étaient assemblées et dont la production avait cessé au début des années 2000, mais CT indique qu’il semble y en avoir eu d’autres depuis … le site web du domaine n’en parle pas, pas plus que celui de Kermit Lynch. Peu importe. Couleur qui commence à montrer une certaine évolution, mais qui se révèle brillante. Nez un peu animal au départ, mais ça se dissipera complètement, pour offrir des notes de prune, de figue, de cacao, de cuir, de viande et d’herbes grillées. La bouche est splendide, opulente et caressante, avec une texture glycérinée, mais sans lourdeur ni mollesse. Milieu de bouche généreux et dense, avec cette gourmandise sudiste. Un vin assurément méridional, mais avec du tonus et de l’éclat. Finale savoureuse, longue et complexe, sans chaleur ou amertume indue. Un vin à point et pour longtemps encore si je me fie sur de plus vieilles bouteilles dégustées, issues de moins belles années. Excellent.

Je ne sais pas si j’ai déjà écrit sur ce Nebbiolo si oui, tant pis, je vous en reparle. Un petit Barolo des pauvres! Le Josetta Saffirio Langhe Nebbiolo 2017. J’adore la couleur du Nebbiolo, cerise translucide au reflet orangé. Nez de cerises et de roses. En bouche une cerise doucereuse et enveloppée par des tanins qui s’agrippent aux joues ne voulant pas nous laisser partir. Acidité toute italienne. Finale à la manière d’un très beau bourgogne...

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier soir, avec des grillades :

Tempier Cuvée Spéciale bandol 2000 : Difficile de trouver des informations au sujet de cette Cuvée Spéciale sans nom de cru. Je croyais qu’il s’agissait des meilleures sections des autres vignes (hors Migoua, Tourtine et Cabassaou) qui étaient assemblées et dont la production avait cessé au début des années 2000, mais CT indique qu’il semble y en avoir eu d’autres depuis … le site web du domaine n’en parle pas, pas plus que celui de Kermit Lynch. Peu importe. Couleur qui commence à montrer une certaine évolution, mais qui se révèle brillante. Nez un peu animal au départ, mais ça se dissipera complètement, pour offrir des notes de prune, de figue, de cacao, de cuir, de viande et d’herbes grillées. La bouche est splendide, opulente et caressante, avec une texture glycérinée, mais sans lourdeur ni mollesse. Milieu de bouche généreux et dense, avec cette gourmandise sudiste. Un vin assurément méridional, mais avec du tonus et de l’éclat. Finale savoureuse, longue et complexe, sans chaleur ou amertume indue. Un vin à point et pour longtemps encore si je me fie sur de plus vieilles bouteilles dégustées, issues de moins belles années. Excellent.

Il y avait en fait quatre cuvées outre le Bandol classique, la cuvée Spéciale était entre la classique et les parcellaires en termes de prix.

Une recherche rapide m'a fait trouver ce commentaire sur LPV:

Bandol, Cuvée spéciale
90% Mourvèdre
10% Grenache
Généralement issue des Mourvèdres avoisinant la cave (environ 30 ans d'age), cette cuvée est complétée à  hauteur de 20% par des grenaches de La Migoua qui amènent leur rondeur et leur complexité.

Ce qui a amené une confusion des marques est que pendant plusieurs années les cuvées parcellaires s’appelaient toutes "spéciales", soit "Cuvée Spéciale La Migoua" etc.

J'avais compris que cette cuvée intermédiaire fut éventuellement éliminée..CellarTracker dépend parfois de la fiabilité des internautes qui entrent un nouveau millésime, j'ignore si elle existe vraiment. Les photos d'étiquettes sont de 2001 et avant...

T'avais tout juste Yves,

Pour la cuvée spéciale de Tempier, voici la réponse obtenue de Daniel Ravier suite à mon courriel :

La cuvée Spéciale portait bien son nom puisqu'elle a commencé à être vinifiée dans les années 60 parce que Monsieur Peyraud voulait un vin "spécial" pour fêter la mise en foudres du millésime en faisant une belle grosse fête dans la salle des foudres.
Au fil du temps cette cuvée a perduré malgré l'arrivée des autres cuvées parce que les clients y tenaient et parce que c'est un vin très particulier. Avec pour moi un côté aérien bien spécifique de la majeure partie de vignoble dont il est issu. Il s'agit, au moins sur les derniers millésimes de 80 % au moins de mourvèdre venant de devant la cave complétés avec des grenaches de la Migoua.
Même si j'aime beaucoup la cuvée je trouvais que cela faisait une gamme trop complexe et les nouveaux clients ne comprenaient pas ce vin: que vient faire cette cuvée entre la Classique et les Migoua, Tourtine et Cabassaou? Aussi j'ai profité du millésime 2002 pour la mettre dans la cuvée Classique; contre l'avis de la famille et de pas mal de clients mais il me semble que c'est mieux ainsi.
On la vinifie toujours et elle est toujours aussi particulière, peut-être encore plus puisque les vignes sont encore plus âgées, mais elle apporte tellement à l'assemblage que c'est la bonne solution je crois.

Voilà vous savez à peu près tout et 2000 est donc l'avant dernier millésime de la cuvée Spéciale.

J'ai appris quelque chose sur Tempier ce soir: merci les amis!

Pour nous, avec un gigot d'agneau fumé et braisé:

Domaine Jean-Louis Chave St-Joseph 2014
Un nez légèrement floral.  En bouche, c'est complexe, encore jeune mais des mûres, des cerises noires, des tannins maîtrisés.  Une pointe de fumée qui se marie à merveille avec le plat.  Toujours bon ce vin!

Pierre Beauregard a écrit:T'avais tout juste Yves,

Voilà vous savez à peu près tout et 2000 est donc l'avant dernier millésime de la cuvée Spéciale.

1- Merci Pierre
2- Si j'avais le bon souvenir, c'est que je me rappelais la discussion avec Daniel Ravier, qui remonte à 2009.
3- Là où ça me fait spécialement plaisir, c'est que le Prince Winston était présent et qu'il a habituellement la mémoire infaillible

Faut croire qu'une troisième, ça use son homme!

Bon, bon, bon … on me force à intervenir pour défendre ma réputation!

Je ne vois pas en quoi mon hypothèse: Je croyais qu’il s’agissait des meilleures sections des autres vignes (hors Migoua, Tourtine et Cabassaou) qui étaient assemblées et dont la production avait cessé au début des années 2000

Diffère de la tienne: J'avais compris que cette cuvée intermédiaire fut éventuellement éliminée..CellarTracker dépend parfois de la fiabilité des internautes qui entrent un nouveau millésime, j'ignore si elle existe vraiment. Les photos d'étiquettes sont de 2001 et avant...

Content que Pierre soit allé confirmé nos souvenir respectifs, ma foi, fort comparables.

Ça se ressemble effectivement, mais disons simplement que tu t'es laissé égarer par CT au lieu de te fier à ta mémoire, après l'avoir entendu de la bouche du cheval.

En fait, on se serait attendu à ce que tu nous déclines l'encépagement, la superficie des parcelles, l'âge moyen des vendangeurs et le prénom de la tante qui a cédé en fermage un are de mourvèdre en 1972, au décès d'un obscur Gontrand, l'aïeul...

Hey bien... Pour poursuivre avec le ménage de la cave & les orphelines... Voici ma dernière ce cette cuvée:

Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu, 2011:
Robe jaune dorée;
Au nez, on dirait un citron dont on a pressé son jus sur un sol de calcaire ou de craie... Le temps apporte des notes de fruits à chaires jaunes mais reste en arrière plan. Légère pointe de fleur blanche. Bouquet énergique & complexe.
La bouche est tout aussi énergique & tranchante que le nez mais avec une légère impression grasse qui apporte un bel équilibre. Le fruité est en retrait, les notes de citron & de calcaire sont présentes. Longue final sur des notes salines & un petit qqchose d'épicé. Splendide... Dernière bouteille malheureusement...

Yves Martineau a écrit:Ça se ressemble effectivement, mais disons simplement que tu t'es laissé égarer par CT au lieu de te fier à ta mémoire, après l'avoir entendu de la bouche du cheval.

En fait, on se serait attendu à ce que tu nous déclines l'encépagement, la superficie des parcelles, l'âge moyen des vendangeurs et le prénom de la tante qui a cédé en fermage un are de mourvèdre en 1972, au décès d'un obscur Gontrand, l'aïeul...

Haha! Convaincu que Vincent connait toutes ces infos par coeur.

Vous étiez tous pas mal proches, je suis fan du domaine aussi ayant fait une visite mémorable avec Daniel Ravier il ya quelques années. Je pensais que ça ferait toute une dégustation que de revisiter les parcellaires du domaine, mais j’ai écoulé tous mes vieux millésimes, n’ayant plus que du 2015 et 2016 (en livraison) à venir.

Simon Dagenais a écrit:Hey bien... Pour poursuivre avec le ménage de la cave & les orphelines... Voici ma dernière ce cette cuvée:

Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu, 2011:
Robe jaune dorée;
Au nez, on dirait un citron dont on a pressé son jus sur un sol de calcaire ou de craie... Le temps apporte des notes de fruits à chaires jaunes mais reste en arrière plan. Légère pointe de fleur blanche. Bouquet énergique & complexe.
La bouche est tout aussi énergique & tranchante que le nez mais avec une légère impression grasse qui apporte un bel équilibre. Le fruité est en retrait, les notes de citron & de calcaire sont présentes. Longue final sur des notes salines & un petit qqchose d'épicé. Splendide... Dernière bouteille malheureusement...

C'est comme ça que je décris également les vins de Boulay. Sa signature.

Domaine Gramenon, Poignée de Raison 2018, Côte du Rhone : Couleur rubis pourpre, saturation moyenne.  Nez bien expressif, frais, sur les petits fruits macérés, confiture, épices.  La bouche est suave, gouleyante sans être trop facile, amertume, épices, beaucoup de fruits, jolie finale sur la continuation des saveur mais on sent un peu les 14,5%.  16/20 payé 13 euros.

Je vois une petite ressemblance avec les côtes du rhone de Reynaud, le fruit, les épices, c'est moins bien maîtrisé, plus sur le fruit, moins d'oxydation, mais tout de même les éléments similaires y sont.

Pierre Beauregard a écrit:

Simon Dagenais a écrit:Hey bien... Pour poursuivre avec le ménage de la cave & les orphelines... Voici ma dernière ce cette cuvée:

Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu, 2011:
Robe jaune dorée;
Au nez, on dirait un citron dont on a pressé son jus sur un sol de calcaire ou de craie... Le temps apporte des notes de fruits à chaires jaunes mais reste en arrière plan. Légère pointe de fleur blanche. Bouquet énergique & complexe.
La bouche est tout aussi énergique & tranchante que le nez mais avec une légère impression grasse qui apporte un bel équilibre. Le fruité est en retrait, les notes de citron & de calcaire sont présentes. Longue final sur des notes salines & un petit qqchose d'épicé. Splendide... Dernière bouteille malheureusement...

C'est comme ça que je décris également les vins de Boulay. Sa signature.

De mon expérience (trop courte) avec ce producteur, j'ai l'impression que ça prends quelques années avant d'y arriver.
En relisant mes notes de mes premières bouteilles, c'est plus un fruité "jaune" qui ressortait.
Cette dernière bouteille était à 100% dans mes goûts.

Domaine Soeur Cadette Chénas 2016
Couleur entre le rubis et le grenat légèrement brouillon. Arômes de cerise, de fraises chaudes, d'épices poivrées, de fleurs séchées et de terre. Similaire au nez, assez équilibré et presque gourmand avec une acidité modérée mais salivante. Pas super complexe, mais fait drôlement bien le travail. Très bien (89)

Je m’excuse mais je vais encore vous parler d’un vin pas cher. Domaine Chasselvin Crozes-Hermitage 2016. Un Crozes à 23.40$, ça fait peur. Un danger réel de retrouver une Syrah insipide. Hier, j’ai eu beaucoup de plaisir avec cette Syrah d’un rouge cerise noire très dense au reflet violacé. Superbe nez de fruits noirs, d’olives noires et de jus de viande. Bouche souple, goûteuse aux tanins tendres qui se fondent dans l’amertume en final. Beaucoup de dépôts dans le dernier verre. C’est presque inespéré d’avoir un Crozes de cette qualité à ce prix. J’aimerais que ça reste entre-nous afin de me laisser du temps pour en faire provision!

Michelle Champagne a écrit:Je m’excuse mais je vais encore vous parler d’un vin pas cher. Domaine Chasselvin Crozes-Hermitage 2016. Un Crozes à 23.40$, ça fait peur. Un danger réel de retrouver une Syrah insipide. Hier, j’ai eu beaucoup de plaisir avec cette Syrah d’un rouge cerise noire très dense au reflet violacé. Superbe nez de fruits noirs, d’olives noires et de jus de viande. Bouche souple, goûteuse aux tanins tendres qui se fondent dans l’amertume en final. Beaucoup de dépôts dans le dernier verre. C’est presque inespéré d’avoir un Crozes de cette qualité à ce prix. J’aimerais que ça reste entre-nous afin de me laisser du temps pour en faire provision!

À ce prix là, c’est très tentant d’essayer Michelle!

Ce soir pour l'apéro, un magnifique Sancerre:

Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2008
Couleur paillé dorée pas trop prononcé. Arômes tout en subtilité avec du citron, des notes de coquillages, d'herbe et de quelque chose qui fait épicé. En bouche, c'est la magie! Citron confit et miel qui englobe le palais tout en rondeur, puis l'acidité pas trop prononcée apporte des notes salines et de pommes rouges sucrées, c'est presque riche tout en étant frais et équilibré. Parait encore jeune tellement le vin est en vie et ne fléchit pas au contact de l'air. Heureusement, il me reste une bouteille en cave! Excellent+ (92)

Et pour accompagner le souper un "quelconque" Brunello...

Fuligni Brunello di Montalcino 2011
Couleur grenat assez pâle. Arômes de baies rouges confites, d'épices, de cuir, c'est assez animal en fait, même si le nez a de l'élégance. Bouche dominée par une fine amertume, une texture quand même assez velouté avec des saveurs de cerises, d'épices et de cuir. Manque d'amplitude et de caractère selon moi. Bon mais non mémorable. Du niveau d'un bon Rosso, pas d'un Brunello selon mes goûts. Très bien (89)

Mario Vaillancourt a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Je m’excuse mais je vais encore vous parler d’un vin pas cher. Domaine Chasselvin Crozes-Hermitage 2016. Un Crozes à 23.40$, ça fait peur. Un danger réel de retrouver une Syrah insipide. Hier, j’ai eu beaucoup de plaisir avec cette Syrah d’un rouge cerise noire très dense au reflet violacé. Superbe nez de fruits noirs, d’olives noires et de jus de viande. Bouche souple, goûteuse aux tanins tendres qui se fondent dans l’amertume en final. Beaucoup de dépôts dans le dernier verre. C’est presque inespéré d’avoir un Crozes de cette qualité à ce prix. J’aimerais que ça reste entre-nous afin de me laisser du temps pour en faire provision!

À ce prix là, c’est très tentant d’essayer Michelle!

Mario, tu peux y aller maintenant!

J’aime beaucoup les Fleuries pour leurs côtés florales. Celui-ci ne fait pas exception: Domaine Chignard Fleurie Les Moriers 2016. À l’ouverture de ce gamay de couleur cerise foncée, le vin présentait presque des notes animales. C’était très masculins comme nez malgré la pivoine qui cherchait à attirer l’attention parmi les fruits rouges et la réglisse noire. Bel équilibre en bouche, c’est souple, de corps moyen et pourvu d’une belle acidité. Et puis....magie! Le vin devient femme. La pivoine domine et la bouche évolue avec beaucoup d’élégance et de précision. Je suis vraiment étourdie par cette transformation aussi rapide.

Une déception cette semaine.

CTX du Languedoc, Mas Jullien rouge 2005 SAQ 37$
Ouvert 4 heures avant puis en carafe 30 minutes pour le service.
La robe est pourpre moyenne sans réel dégradé.
Bouquet initial animal qui se dissipe rapidement. Un peu de tabac, pointe réglissée, herbes séchées et du goudron. Le fruit est faible!
La bouche est droite avec un petite rondeur surtout liée au tannins fins et une certaine sucrosité. L'acidité est moyenne, l'ensemble est maigre, une certaine fermeté vers la fin et la longueur sur des notes tertiaires se veut également moyenne. Belle étiquette pour l'intellectuel du vin mais on passera pour l'hédoniste.
15.5 /20 tout au plus.
Je préfère nettement ses blancs.

Idem ici Michel, j'ai toujours eu plus de plaisir avec les Blancs

C'est ce que je sirote en ce moment, un blanc de 2013, c'est très bon !

Un beau moment.
Une Côte Rôtie à 10 ans est souvent à point.

Côte-Rôtie Champin Le Seigneur 2010, Jean-Michel Gerin SAQ 61$
La robe est cerise foncée, quasi bleu nuit.
Bouquet de bonne intensité. Framboises noires, olives vertes, pointe fumée et réglissée. Bouche ample et ronde, à mi chemin entre charnue et veloutée comme texture, acidité bonne, longue finale épicée avec retour des olives. Nous avons beaucoup aimé. Peut-être pas le plus dense mais une belle gourmandise à l'équilibre parfait. Je connais peu de domaine ayant cette qualité dans leur entrée de gamme.
16,5-17/20. Jean-Philippe de rÉzin sait choisir!