Semaine du 7 avril et une tempête des sucres!

La vie parfois nous réserve de belles surprises….

Hier, j'étais tranquillement à boire mon café lorsque j'ai reçu un courriel de mon mentor (Alain Cloutier pour ne pas le nommer). Je crois que certains d'entre vous le connaissent. Michelle, lorsque tu auras ne minute, appelle-moi.

Alain: comment vas-tu? Est-ce que tu es libre ce soir?
Moi: je n'ai rien de prévu, pourquoi?
Alain: Normand Laurin organise une dégustation sur les vins de l'année 90 et il nous manque une personne et j'ai pensé à toi.
Moi: ouin mais je n'ai pas de 90 en cave.
Alain: pas besoin, c'est lui qui fournit les vins et comme je connais sa cave, ce ne sera pas de la piquette…
Moi: combien ça coûte?
Alain: rien, tu n'as qu'à apporter 8 coupes.
Moi: wow! C'est difficile de refuser.
Alain: en effet, ce serait une très mauvaise idée.
Moi: bon ok, j'y serai.
Alain: ah oui! j'oubliais, il n'y a que des gars mais j'ai pensé que tu étais capable de gérer ça.
Moi: euh oui! J'espère que tu vas les "briefer" un peu.
Alain: oui! oui! pas de souci.

J'étais tiraillée entre l'idée de m'acheter un 6 49 et l'idée que j'étais l'invitée d'un dîner de cons!



Les vins:

Mise en bouche:

Champagne Gabriel Pagin Cuvée Roger Gabriel 2006 un champagne importé d'un doc de la région. Jaune paille brillant, bulles assez fines mais pas très abondantes. Nez de pain grillé, de noisettes et un petit côté oxydatif. Longueur moyenne et acidité basse. Belle amertume en final. 100% chardonnay.  Bon

1- Beringer Private réserve 1990. Cerise noire et disque légèrement briqué. Nez incroyable de poivron rouge, de fleurs mauves, de café reposant sur une pointe de vanille. Très aromatique. La bouche est suave, belle acidité et tanins presque fondus. Final de cerises confites pas loin de la boîte à cigare. 100% cabernet sauvignon. Très bon.

2- Beringer Bancroft Ranch 1993. Bon, il n'avait pas de 90 pour celui-là. Rouge cerise au disque orangé de moyenne intensité. Nez de poussière qui trahit le cépage, cerise confites, gâteau aux fruits. L'acidité est plus élevée que le précédent et iil est également plus souple. Tanins fondus. 100% merlot. Bon +

3- Paul Jaboulet Ainé, Hermitage La Chapelle 1990. Bouchonné solide! J'aurai passé proche de goûter à un vin d'anthologie...  Il s'agissait de sa dernière bouteille et sa deuxième bouchonnée...Il tirait presqu'une larme!

4- Pommard Clos des Épeneaux Comte Armand 1990 Ké cé ça? Noir comme la nuit, nez pas très bavard sur les fruits rouges, tanins rugueux, acidité assez élevée. Difficile de comprendre qu'il s'agit d'un pinot. Manque de fruits et tanin rustique. J'aimerais voir la tête de Pascal Marchand au moment de revisiter ce vin aujourd'hui….Pas convaincue qu'il serait fier de lui…

5- Montrose 1990. Rouge foncé et intensité moyenne, disque orangé. Nez bretté mais de la belle brette, cassis, poivron rouge, café. Un peu chaud mais l'équilibre est là. Longueur olympique. Le classique d'un vieux bordeaux. Superbe!

6- Sociando Mallet 1990. Bouchonné solide!  Une réussite que je n'ai pas eu l'occasion de goûter...

7- Hermitage Monier de la Sizeranne Chapoutier 1990. Rouge cerise foncée aux reflets orangés. Nez de cerises à l'eau de vie et d'épices. La bouche est suave, belle réglisse noire en rétro et note de torréfaction. Belle longueur. C'est élégant, équilibré. Pur plaisir!

8- Beaucastel 1990 en magnum. Étrangement la robe est assez pâle et le disque est orangé. Nez légèrement bretté de cerises confites, de menthe poivrée. un peu d'alcool volatil. Tanins fondus, beaucoup de dépôts. Acidité moyenne. Très bon.

9- Lillian Ladouys 1990. Rouge foncé. Nez de poivron rouge, de cassis, mûres, et encore de la  cerise confites. Belle trame saline en bouche, tanins soyeux. Jolie longueur. Superbe harmonie, un vin sur son X. Mon vin de la soirée, eh oui! Le Montrose n'est pas très loin, suivi de l'Hermitage.

La vie est belle!

Finalement, j'ai acheté un 6 49.....

Tu as de bons amis!
J'ai dégusté à plusieurs reprises la majorité de ces vins.
Montrose 90 est immense.
Sociando Mallet a gagné plusieurs fois un podium lors du jeu de l'horizontale 90.
Lillian Ladouys 89 et 90....de très beaux vins!
Beaicastel 89 devant 90 mais de grands vins.
Comte Armand 90.....jamais été grand.
Chapelle 90....grand vin aussi.

mais de toutes les bouteilles, mon meilleur souvenir est Montrose 90.

Michel Therrien a écrit:Tu as de bons amis!
J'ai dégusté à plusieurs reprises la majorité de ces vins.
Montrose 90 est immense.
Sociando Mallet a gagné plusieurs fois un podium lors du jeu de l'horizontale 90.
Lillian Ladouys 89 et 90....de très beaux vins!
Beaicastel 89 devant 90 mais de grands vins.
Comte Armand 90.....jamais été grand.
Chapelle 90....grand vin aussi.

mais de toutes les bouteilles, mon meilleur souvenir est Montrose 90.

Je n'ai pas placé Montrose en premier parce qu'il y avait encore un peu d'austérité et il n'est pas tout à fait sur son x. Il peut en donner plus.
J'aurais tellement aimé goûter à Chapelle...

Michelle Champagne a écrit:
9- Lillian Ladouys 1990. Rouge foncé. Nez de poivron rouge, de cassis, mûres, et encore de la  cerise confites. Belle trame saline en bouche, tanins soyeux. Jolie longueur. Superbe harmonie, un vin sur son X. Mon vin de la soirée, eh oui! Le Montrose n'est pas très loin, suivi de l'Hermitage.

La vie est belle!

Finalement, j'ai acheté un 6 49.....

quelle soirée!

En plus, coïncidence fantastique, j'ai reçu ce vin en cadeau il y a quelques mois

Bien hâte d'y regoûter, j'avais beaucoup aimé à l'époque.

Vraiment intéressante lecture Michelle. Chanceuse d'avoir participée à une dégustation de bouteilles qui sont presque introuvables aujourd'hui. C'est vraiment plate que le La Chapelle était bouchonné. Un vin d'anthologie. Pour ce qui est du Montrose, tu parles un brin encore austère et pas sur son x. Il n'est pas encore tout à fait près alors. Bu à quelques reprises et pour les raisons précédemment évoquées, c'est un très grand vin qui saura plaire encore au moins une vingtaine d'années.

J'espère qu'en plus tu gagneras avec ton 6-49.

Yves Martineau a écrit:

Michelle Champagne a écrit:
9- Lillian Ladouys 1990. Rouge foncé. Nez de poivron rouge, de cassis, mûres, et encore de la  cerise confites. Belle trame saline en bouche, tanins soyeux. Jolie longueur. Superbe harmonie, un vin sur son X. Mon vin de la soirée, eh oui! Le Montrose n'est pas très loin, suivi de l'Hermitage.

La vie est belle!

Finalement, j'ai acheté un 6 49.....

quelle soirée!

En plus, coïncidence fantastique, j'ai reçu ce vin en cadeau il y a quelques mois

Bien hâte d'y regoûter, j'avais beaucoup aimé à l'époque.

J’ai appris que le producteur n’avait qu’une trentaine d’années lorsqu’il est mort tragiquement lors d’une sortie en plongée. Lillian n’a jamais plus été le même par la suite. Une très belle bouteille, hier, qui renfermait des secrets...

Pierre Beauregard a écrit:Vraiment intéressante lecture Michelle.  Chanceuse d'avoir participée à une dégustation de bouteilles qui sont presque introuvables aujourd'hui.  C'est vraiment plate que le La Chapelle était bouchonné.  Un vin d'anthologie.  Pour ce qui est du Montrose, tu parles un brin encore austère et pas sur son x.  Il n'est pas encore tout à fait près alors.  Bu à quelques reprises et pour les raisons précédemment évoquées, c'est un très grand vin qui saura plaire encore au moins une vingtaine d'années.

J'espère qu'en plus tu gagneras avec ton 6-49.

Disons que l’organisateur avait mentionné qu’il s’agissait de son meilleur vin à vie, rien de moins....il était tellement déçu.

Curieusement, Chapelle et Sociando avaient été achetés aux États-Unis....

J'ai pris un seul verre du Alain Graillot Crozes-Hermitage 2015 au Leméac cette semaine. Wow, c'est un coup de circuit dans ce millésime! L'acidité parait un peu basse pour un Graillot (donc tout de même moyenne voire haute!), le fruit est très mûr, gourmand, très parfumé et expressif, c'est une vraie bombe! Un vin très charmeur et une des grandes réussites du domaine. 92 pts

Très beau compte-rendu Michelle, merci de partager tes impressions avec nous. J’ai souvent bu et acheté Lilian Ladouys dans le passé et j’avais arrêté à un certain moment donné, mais pas surpris de voir un 90 encore bien en vie.

Yves Martineau a écrit:J'ai pris un seul verre du Alain Graillot Crozes-Hermitage 2015 au Leméac cette semaine. Wow, c'est un coup de circuit dans ce millésime! L'acidité parait un peu basse pour un Graillot (donc tout de même moyenne voire haute!), le fruit est très mûr, gourmand, très parfumé et expressif, c'est une vraie bombe! Un vin très charmeur et une des grandes réussites du domaine. 92 pts

J'ai bu dernièrement aussi. J'y ai vu plus de saturation au niveau de la couleur mais la même touche de complexité et légèreté en bouche que ce à quoi le domaine nous a habitué. Bien d'accord, grand réussite et le vin sera intéressant à suivre sur plusieurs années.

Retour à la vraie vie! Je n’ai pu résister à acheter la nouveauté de Karim Vionnet soit son Vin de Kav Chiroubles 2017. Ma première rencontre avec son beaujolais villages avait été un peu mitigée. Par contre, j’avais bien apprécié ma deuxième bouteille. Avec le Chiroubles, j’ai bien peur de suivre le même « pattern ». D’un rouge translucide assez brillant et aucune trace de gaz carbonique. Le nez est d’une belle fraîcheur et très précis sur la fraise et l’air lui apportera un peu d’iris. Bouche très, très, très souple au goût de liqueur aux fraises dégazées que mon chum a comparé avec du RS du temps (boisson gazeuse vendue en Mauricie)...Bref, l’étiquette est plus concentrée que le vin...c’est un peu dommage d’avoir seulement un nez et pas de corps. Un vin « glouglou » vendu honteusement trop cher. Je vais laisser mijoter ma deuxième bouteille car Karim ne semble pas être un gars du premier soir!

Michelle Champagne a écrit:Retour à la vraie vie! Je n’ai pu résister à acheter la nouveauté de Karim Vionnet soit son Vin de Kav Chiroubles 2017. Ma première rencontre avec son beaujolais villages avait été un peu mitigée. Par contre, j’avais bien apprécié ma deuxième bouteille. Avec le Chiroubles, j’ai bien peur de suivre le même « pattern ». D’un rouge translucide assez brillant et aucune trace de gaz carbonique. Le nez est d’une belle fraîcheur et très précis sur la fraise et l’air lui apportera un peu d’iris. Bouche très, très, très souple au goût de liqueur aux fraises dégazées que mon chum a comparé avec du RS du temps (boisson gazeuse vendue en Mauricie)...Bref, l’étiquette est plus concentrée que le vin...c’est un peu dommage d’avoir seulement un nez et pas de corps. Un vin « glouglou » vendu honteusement trop cher. Je vais laisser mijoter ma deuxième bouteille car Karim ne semble pas être un gars du premier soir!

Reçu en échantillon cette semaine, il a fait honneur à la fameuse pizza de chez Ottavio à Laval (où l'on croise des oenophiles de haut calibre qui sirotent du Icewine du Niagara au dessert - Salut Vietque!   ) juste avant un concert complètement déjanté d'Hubert Lenoir à l'Annexe de la Salle André-Mathieu. Bref, ta description est fidèle à mes impression. Du beau nature (le gars a travaillé chez Breton) bien propre et bien fait. Assez simple, j'avoue, mais diablement élevé en indice de picolabilité. La seule chose avec laquelle je ne suis pas d'accord, c'est que ce soit "honteusement" trop cher. À 25$ et des poussières, difficile de trouver mieux dans le genre au Québec. Comme quoi, la perception du rapport qualité/prix restera éternellement relative.

Patrick Désy a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Retour à la vraie vie! Je n’ai pu résister à acheter la nouveauté de Karim Vionnet soit son Vin de Kav Chiroubles 2017. Ma première rencontre avec son beaujolais villages avait été un peu mitigée. Par contre, j’avais bien apprécié ma deuxième bouteille. Avec le Chiroubles, j’ai bien peur de suivre le même « pattern ». D’un rouge translucide assez brillant et aucune trace de gaz carbonique. Le nez est d’une belle fraîcheur et très précis sur la fraise et l’air lui apportera un peu d’iris. Bouche très, très, très souple au goût de liqueur aux fraises dégazées que mon chum a comparé avec du RS du temps (boisson gazeuse vendue en Mauricie)...Bref, l’étiquette est plus concentrée que le vin...c’est un peu dommage d’avoir seulement un nez et pas de corps. Un vin « glouglou » vendu honteusement trop cher. Je vais laisser mijoter ma deuxième bouteille car Karim ne semble pas être un gars du premier soir!

Reçu en échantillon cette semaine, il a fait honneur à la fameuse pizza de chez Ottavio à Laval (où l'on croise des oenophiles de haut calibre qui sirotent du Icewine du Niagara au dessert - Salut Vietque!   ) juste avant un concert complètement déjanté d'Hubert Lenoir à l'Annexe de la Salle André-Mathieu. Bref, ta description est fidèle à mes impression. Du beau nature (le gars a travaillé chez Breton) bien propre et bien fait. Assez simple, j'avoue, mais diablement élevé en indice de picolabilité. La seule chose avec laquelle je ne suis pas d'accord, c'est que ce soit "honteusement" trop cher. À 25$ et des poussières, difficile de trouver mieux dans le genre au Québec. Comme quoi, la perception du rapport qualité/prix restera éternellement relative.

Patrick, son Chiroubles est à 28.90$...C’est vrai que la perception du rapport qualité/prix restera toujours personnelle mais dans mon livre à moi, un prix autour de 22$ serait plus juste. Le Chiroubles de Métrat en met plein la gueule pour 21.70$. À moins que l’indice de picolabilité soit directement proportionnel au prix? Un autre mystère des vins natures qui m’échappe...

Michelle Champagne a écrit:

Patrick, son Chiroubles est à 28.90$...C’est vrai que la perception du rapport qualité/prix restera toujours personnelle mais dans mon livre à moi, un prix autour de 22$ serait plus juste. Le Chiroubles de Métrat en met plein la gueule pour 21.70$. À moins que l’indice de picolabilité soit directement proportionnel au prix? Un autre mystère des vins natures qui m’échappe...

22$ au lieu de 25$, ce n'est quand même pas si honteusement disproportionné comme écart de prix!

Autrement, évidemment que l'indice de picolabilité n'est aucunement affecté par le prix!

Et pas goûté au Chiroubles de Métrat. T'en reparle!

Patrick Désy a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

Patrick, son Chiroubles est à 28.90$...C’est vrai que la perception du rapport qualité/prix restera toujours personnelle mais dans mon livre à moi, un prix autour de 22$ serait plus juste. Le Chiroubles de Métrat en met plein la gueule pour 21.70$. À moins que l’indice de picolabilité soit directement proportionnel au prix? Un autre mystère des vins natures qui m’échappe...

22$ au lieu de 25$, ce n'est quand même pas si honteusement disproportionné comme écart de prix!  

Autrement, évidemment que l'indice de picolabilité n'est aucunement affecté par le prix!

Et pas goûté au Chiroubles de Métrat. T'en reparle!

Patrick, est-ce que tu es dyslexique? Le Chiroubles de Vionnet est à 28.90$. C’est son beaujolais village qui est à 25$. Perso, lorsque je paie un gamay à 29$, il doit m’en donner plus qu’un vin léger facile à boire. Honnêtement, en sachant à l’avance à quoi le vin ressemblait, est-ce que tu l’aurais acheté à ce prix? Je pense que d’accepter de payer ce prix tout en étant satisfait, c’est comme être satisfait de la saison du canadien même s’il n’a pas fait les séries....c’est ma vision, sans plus.

Voilà un bail que je n’avais dégusté ce vin historique :

Klein Constantia vin de constance 2002 : Couleur brillante, orangée, mais sans touches brunâtres ou topaze, comme sur le 2001 (de mémoire). Nez complexe, de marmelade d’agrumes, de céréales grillées, avec des nuances tourbées et d’encens. La bouche est riche, ample, mais sans excès, alliant liqueur et vigueur, ampleur et relief. La richesse de texture et la flamboyance aromatiques semblent apaisées, davantage intrigantes qu’imposantes, avec cette touche volatile qui allège la finale, la fait vibrer et perdurer. Je bois de moins en moins de liquoreux, mais quand je tombe sur un bon, que je me régale! Excellent.

Domaine Marc Kreydenweiss Riesling Grand Cru Kastelberg 2015
6g/l de sucre résiduel. A mieux paru que le Boxler à l'apéro car un peu moins sucré en bouche et plus délicat. S'est un peu effacé avec le plat aux saveurs asiatiques, mais quand même bon. Comme le Boxler, à servir frais et avec la nourriture vu la chaleur du millésime et le taux d'alcool élevé (14%) malgré le profil demi-sec.

Domaine Albert Boxler Riesling Grand cru Sommerberg 2015
8 g/l de sucre résiduel. Semble un peu plus sucré lorsque bu seul mais un très bel accord avec les gyozas au canard sauce soja, miel et sésame. À servir frais pour contrecarrer la chaleur du millésime. 13,5% d'alcool.

Domaine Bonneau du Martray Corton-Charlemagne 2014
Un vin d'un grand équilibre malgré sa jeunesse.  Au départ une légère réduction apporte de légères notes de noisettes grillées, puis laisse la place aux arômes de fruits blancs du verger, mûris à point, les pêches blanches en particulier.  Très peu d'élevage apparent par rapport à d'autres de la même appellation.  Je suis aussi épatée de la texture finement veloutée tellement moins lourde que chez certains voisins.  C'est complexe et long: un grand vin!

Morey Saint Denis, La Rue de Vergy 2008, Domaine Perrot Minot: Un vin complètement à point, couleur rubis/grenat avec disque briqué de quelques millimètres. Le vin prendra quelques minutes pour que le tout tombe en place sur des arômes de griottes séchés, sous bois, fumé, encens, de bonne intensité. En bouche, l'attaque surette à l'ouverture s'est bien transformé après quelques minutes, surtout avec le plat, pour avoir ce côté suave qui pinotte. Bonne tension d'un bout à l'autre sur les notes de griottes et d'agrumes, belle finale aérienne. 17/20 À boire!

Frederick Blais a écrit:Morey Saint Denis, La Rue de Vergy 2008, Domaine Perrot Minot: Un vin complètement à point, couleur rubis/grenat avec disque briqué de quelques millimètres.  Le vin prendra quelques minutes pour que le tout tombe en place sur des arômes de griottes séchés, sous bois, fumé, encens, de bonne intensité.  En bouche, l'attaque surette à l'ouverture s'est bien transformé après quelques minutes, surtout avec le plat, pour avoir ce côté suave qui pinotte.  Bonne tension d'un bout à l'autre sur les notes de griottes et d'agrumes, belle finale aérienne.  17/20  À boire!

Ce vin représentait un bon rapport qualité prix pour la région vu sa qualité constante année après année mais j’ai eu toute une surprise lorsque j’ai vu le prix du millésime 2016 dans le courrier vinicole !!! 169$ !!! Du grand n’importe quoi !!! Les 2013 et 2014 étaient 89$ et pouf... 169$ !!!

Voilà pourquoi je délaisse énormément la bourgogne depuis 1 an ..... ! J’ai retrouvé le goût de la découverte et je suis agréablement surpris par l’augmentation de la qualité générale des vins partout autour du globe et ce à une fraction du prix des vins bourguignons ...

De plus, j’ai également remarqué que l’augmentation des prix ne concorde pas vraiment avec une augmentation de la qualité des vins ! Je dirais même que les déceptions sont de plus en plus fréquentes envers ces produits de luxe.

Bonjour à tous, voici mes impressions sur qques produits:

Château Lynch-Moussas, Pauillac, 2009:
Robe pourpre dense;
Nez sur un fruité dense & sombre (cassis & cerise foncé). Aspect de poivron vert grillé subtil, qques légères touche de cèdre. Boisé léger présent & des notes empyreumatiques complètent le bouquet.
Bouche dense, en ligne avec le nez sur un fruité sombre, quasi compoté. Texture crémeuse, bonne ampleur, finale épicée & longue. Tannins très fin, voir quasi inexistant. Petite note amère en finale que je trouve agréable. Équilibre ok.

Hubert Lamy Saint-Aubin 1er Cru Clos de Meix, 2011:
Robe jaune dorée;
Beau bouquet, en fraîcheur, sur des notes de citron, de pierre à fusil & de fruits exotiques. Impression de crème fraîche. Un beau mélange de vivacité & richesse.
Bouche vive, sur des notes de citron, belle expansion en milieu de bouche. Texture quasi crémeuse. Finale tranchante, sur des notes crayeuses, longue & salivante.
Superbe.

Château Sociando-Mallet, 2011:
Nez ample, dense, sur des notes de petits fruits rouges foncés (cerise & cassis). Mélange de poivron vert grillé & de cèdre qui apporte un une fraîcheur au bouquet. Petite note florale subtil. Des impressions de graphite & de pierre concassé complètent le bouquet. Léger aspect fumé.
Bouche en ligne avec le nez, dense, ample. Les petits fruits foncés sont présent dès le départ, milieu de bouche ample. L'acidité apporte un bel équilibre. Finale sur les épices. Les tannins sont nombreux, relativement fins. Légère amertume en finale & impression minérale.
Superbe.

Jean Foillard Morgon Cuvée Corcelette, 2016:
Nez en fraîcheur, aspect funky à l'ouverture qui s'estompe avec le temps. Principalement sur des petits fruits des champs. Touche "verte" présente (poivron vert) & légère note de ronce.
Bouche vive, principalement sur les petits fruits des champs. Relativement simple, acidité vive, aspect sûrette présent du début à la fin. Longeur moyenne, finale sur des impressions minérales. Manque de densité & de corps. Trop simple vs. ce que je me souviens de ce vin dans les millésimes précédent. À suivre pour les prochaines bouteilles.

Salutations

Jean-Philip Journeault a écrit:

Frederick Blais a écrit:Morey Saint Denis, La Rue de Vergy 2008, Domaine Perrot Minot: Un vin complètement à point, couleur rubis/grenat avec disque briqué de quelques millimètres.  Le vin prendra quelques minutes pour que le tout tombe en place sur des arômes de griottes séchés, sous bois, fumé, encens, de bonne intensité.  En bouche, l'attaque surette à l'ouverture s'est bien transformé après quelques minutes, surtout avec le plat, pour avoir ce côté suave qui pinotte.  Bonne tension d'un bout à l'autre sur les notes de griottes et d'agrumes, belle finale aérienne.  17/20  À boire!

Ce vin représentait un bon rapport qualité prix pour la région vu sa qualité constante année après année mais j’ai eu toute une surprise lorsque j’ai vu le prix du millésime 2016 dans le courrier vinicole !!! 169$ !!! Du grand n’importe quoi !!! Les 2013 et 2014 étaient 89$ et pouf... 169$ !!!

Voilà pourquoi je délaisse énormément la bourgogne depuis 1 an ..... ! J’ai retrouvé le goût de la découverte et je suis agréablement surpris par l’augmentation de la qualité générale des vins partout autour du globe et ce à une fraction du prix des vins bourguignons ...

De plus, j’ai également remarqué que l’augmentation des prix ne concorde pas vraiment avec une augmentation de la qualité des vins ! Je dirais même que les déceptions sont de plus en plus fréquentes envers ces produits de luxe.

Bien d'accord avec toi Jean-Philippe.  Je recherche ces vignerons qui comme toi et moi trippe sur le vin et qui tente de vraiment exprimer une personnalité plutôt que de simplement faire une recette qui va avoir des points et une qualité facile et conforme. Ces gens ne tentent pas de copier la Bourgogne mais il ne faut pas chercher le Pinot ou le Chardo dans toutes nos bouteilles.

2017 Domaine Gilles Troullier Vin de Pays des Côtes Catalanes L'Ùltim

IP ABC 31-32$.

Un nez de fruits noirs nous envahit au premier nez.
Sur la réglisse,la mûre et l'anis étoilé.Goûleyant et plein de fraicheur.
Une vraie belle surprise pour le prix.
90-91 pts

PhilippeGingras a écrit:2017 Domaine Gilles Troullier Vin de Pays des Côtes Catalanes L'Ùltim

IP ABC 31-32$.

Un nez de fruits noirs nous envahit au premier nez.
Sur la réglisse,la mûre et l'anis étoilé.Goûleyant et plein de fraicheur.
Une vraie belle surprise pour le prix.
90-91 pts

Par souci de transparence, j’aimerais savoir s’il s’agit d’un achat personnel ou d’un échantillon reçu ou encore si le vin a été goûté suite à une invitation à une dégustation? En regard à l’article publié par MA Gagnon de Vin Québec qui parle de marketing d’influence et transparence, il serait bon que cette « charte » soit aussi appliquée sur La Paulée dans le cas d’échantillon ou d’invitation. On jase...

https://vinquebec.com/influence_transparence

Michelle Champagne a écrit:

PhilippeGingras a écrit:2017 Domaine Gilles Troullier Vin de Pays des Côtes Catalanes L'Ùltim

IP ABC 31-32$.

Un nez de fruits noirs nous envahit au premier nez.
Sur la réglisse,la mûre et l'anis étoilé.Goûleyant et plein de fraicheur.
Une vraie belle surprise pour le prix.
90-91 pts

Par souci de transparence, j’aimerais savoir s’il s’agit d’un achat personnel ou d’un échantillon reçu ou encore si le vin a été goûté suite à une invitation à une dégustation? En regard à l’article publié par MA Gagnon de Vin Québec qui parle de marketing d’influence et transparence, il serait bon que cette « charte » soit aussi appliquée sur La Paulée dans le cas d’échantillon ou d’invitation. On jase...

https://vinquebec.com/influence_transparence

J'ai partagé ma caisse avec Philippe. Caisse pour laquelle nous avons payé chaque sou en bonne et due forme. Un affidavit sera-t-il nécessaire?

Michelle,

Ce n'est pas de vos affaires..j'ai tu l'air d'un têteux d'échantillons ?
Je ne suis pour aucune entreprise,blogue,agence ou Instagrameux.
Désolé si personne ne boît vos vins...