La ligue du vieux poêle, édition 2018 14 décembre

Un dîner qui devient une tradition aux Fêtes avec de vieux copains du temps de C&S.
Daniel Gauthier
Olivier Colin
Pierre Beauregard
Yves Martineau
Natacha
et moi.

Édition 2017

Édition 2016

Édition 2015

Édition 2014

Les Potes en 2010

Les Potes en 2011

La ligue du vieux poêle en 2012

Les anciens de C&S en 2013

Quelles seront les bouteilles partagées cette année?

Vendredi le 14 décembre.....un peu plus tôt cette année.
Les CRs seront ici.

Est-ce que le membre 008, alias bras2117 de C&S pourrait se joindre à vous?

Denis Brassard a écrit:Est-ce que le membre 008, alias bras2117 de C&S pourrait se joindre à vous?

Salut Denis,
Joins-toi plutôt à Alain Landry, Michel Dunberry et moi ce vendredi 7 décembre?
Le 14 est un rituel à 6.

Le port de la pin C&S est obligatoire.

Entendu entre les branches....

Daniel aura un Champagne et peut-être autre nectar.
Yves sera en rouge non nature.
Pierre sera en rouge, j'ose penser.
Olivier sera multicolore une fois de plus.

Et nous aurons un blanc et deux rouges.

Avant d'aller courir, une vue du partage..

La France domine outrageusement le line-up...

Pour toi Michel!

Ça parait peut être pas mais, Michel L., mais la pin est bien agrafée sur les pectoraux d'une des personnes présentes hier.

Michel Larouche a écrit:La France domine outrageusement le line-up...

Exactement.
Les meilleurs vins du monde y sont produits!

Pierre Beauregard a écrit:Ça parait peut être pas mais, Michel L., mais la pin est bien agrafée sur les pectoraux d'une des personnes présentes hier.

Nice...Ca fait des annees que je cherches la mienne

J'en ai une à vendre pas cher Michel

Michel Therrien a écrit:Avant d'aller courir, une vue du partage..

Photo compromettante qui me donne un indice sur celui qui a renchéri sur mon offre pour obtenir ces fameux Ponsot. Je suspecte un certain YM

En plus François, histoire de faire encore plus mal, c'est probablement le vin du dîner

Ce dîner mérite bien un CR.
Tout d'abord les blancs.

Grand Cru V.P. Egly-Ouriet
En fait un Extra Brut et Blanc de Noirs.
La robe est jaune or foncé. Les bulles sont fines.
1er nez rancio puis amandes et écorce orange.
La bouche est dense, vineuse, énergique et l'ensemble sec et frais.
Champagne de table. Merci Daniel. 17/20.

Corton-Charlemagne 2011 Bruno Clair
La robe est jaune or pâle. Un bouquet peu intense avec un fruité blanc et de fines épices. La bouche est ronde, bien déliée, belle densité en son centre, finale longue sur un fruité plus jaune et de belle notes florales. Vin à point qui a charmé un bon nombre. 17,5/20.

Hermitage Chante-Alouette 2016, Chapoutier
Un vin qui nous a fait faire le tour de la France.
Un bouquet particulier avec des notes florales puis d'hydrocarbures et aussi un peu de céréales. Bouche ronde, grasse, texture un peu huileuse mais avec une acidité adéquate. La finale est dense, un rien saline mais surtout crayeuse et de bonne longueur. J'ai vu au départ un riesling bien sec du Rangen mais non. Merci olivier de nous surprendre à nouveau. 17-17,5/20.

Chinon blanc, La Croix Boissée 2012, Baudry
La robe est jaune paille....la plus pâle de la série.
Bouquet peu intense mais cire d'abeille, pierres chaudes et fruité jaune confit. La bouche est droite, peu grasse, ensemble vif mais avec une bonne longueur plus structurelle et saline. Nous étions pour la plupart à Sancerre et moi sur un Mont Damnés de Boulay 2010. Ensuite chenin est mentionné et on discute Saumur vs Vouvray....pourquoi pas un Chinon tant qu'à y être! Et oui.... Merci Daniel. 16,5/20.

En passant, la vie est belle!

Nous avons mieux bu en rouge....à venir

Pierre Beauregard a écrit:En plus François, histoire de faire encore plus mal, c'est probablement le vin du dîner

Avez-vous verifier que c'est un millesime qui a ete produit

Pierre Beauregard a écrit:En plus François, histoire de faire encore plus mal, c'est probablement le vin du dîner

Je l'attend de pied ferme au prochain encan le petit snoreau

Hâte d'en savoir plus sur le Métras...

François Guyot a écrit:

Pierre Beauregard a écrit:En plus François, histoire de faire encore plus mal, c'est probablement le vin du dîner

Je l'attend de pied ferme au prochain encan le petit snoreau

Ils ont été chanceux, j'ai tenté de déguster cette cuvée dans ce millésime et les 3 fois c'était bouchonner, dont une de ma cave, ca fait mal!

François Guyot a écrit:

Pierre Beauregard a écrit:En plus François, histoire de faire encore plus mal, c'est probablement le vin du dîner

Je l'attend de pied ferme au prochain encan le petit snoreau

Allions nous la prochaine fois au lieu de nous entretuer!

Yves Martineau a écrit:

François Guyot a écrit:

Pierre Beauregard a écrit:En plus François, histoire de faire encore plus mal, c'est probablement le vin du dîner

Je l'attend de pied ferme au prochain encan le petit snoreau

Allions nous la prochaine fois au lieu de nous entretuer!  

JAMAIS!

Blague à part, bien content que ce soit toi qui a obtenu ces bouteilles. À bien y penser, pour te faire pardonner, tu devrais partager ta seconde bouteille avec moi

Les rouges maintenant mais moins de notes dans le calepin!
Michel Dunberry commençait à me dire comment il aimait cette rencontre, les gras....non les gars et les vins. La vie est belle....

Moulin-à-Vent 2009, Yvon Métras
Une bouteille réfléchie et pour faire mal aux amis...pari réussi.
La robe est cerise foncée, peu évoluée.
Bouquet de fruits noirs, belles épices noires et un côté pierres chaudes.
Bouche tendre et épicée de bonne longueur. Manque un peu de fond mais très joli, frais et une certaine mâche. Le seul qui a vu juste est notre invité caché soit Michel Dunberry qui a dit d'emblée Morgon! 16,5-17/20.

Clos de la Roche VV 2006, Domaine Ponsot
La robe est rubis pâle. Bouquet peu intense de fruits rouges avec fines épices. Vin droit aux tannins affirmés, un peu austère mais de très bonne longueur sur les fruits et des notes florales. J'étais en CdB de 10 ans comme Volnay Caillerets. Jolie bouteille, merci Yves. 17.5-18/20.

CNP Hommage Jacques Perrin 1995, Beaucastel
La robe est cerise foncée avec fin grenat.
Nez de café et de balsamique. Fraîcheur et mâche avec belle longueur de viande fumée et d'épices. Italie et Sicile....j'étais au moins dans le sud... Bcp aimé. Merci Mike Dunberry. 17,5/20.

CNP Cuvée Marie Beurrier 2000, Henri Bonneau
Pas de notes sur la robe....
Bouquet de bonne intensité avec goudron, asphalte, raisins de corynthe et fraises confites. Beau toucher de bouche....oui oui ce fameux toucher des grands vins! Ampleur et rondeur, mâche et gourmandise en son centre, très longue finale épurée et salivante. Le Grand vin du midi. 19/20. merci Olivier.

Napa Valley Insignia 1995, Josph Phelps
La robe est pourpre foncée quasi noire. Nez de fruits cuits et de chocolat noir. Bouche dense, ronde, gourmande, non chaleureuse mais généreuse avec belle finale sur un fruité confit. J'ai pensé à Solaia du début des années 2000. Merci Pierre. 18/20. Gourmand mais frais.

Côte Rôtie 2005, Domaine Jamet
La robe est cerise foncée sans réelle évolution. Bouquet épicé dont un peu de poivre, du cassis et des olives noires. Bouche tendre et ronde en attaque, délicate et fraîche, mâche fine en son centre, impression de pureté et finale longue sur un fruité plus confit. Ça parlait pas fort, certains pensait à un LalaLa avec bcp de bois mais seulement 15% ici. 18-18,5/20.

Je n'ai pas pris en note les trois meilleurs vins du midi de tous mais il semblait se dégager.

°1 Marie Beurrier 2000....pour Olivier, Natacha, Michel Dunberry, Yves et moi.
°2 Clos de La Roche 2006 vs HJP 1995 en seconde place.....mais Ponsot °1 Pierre et Daniel
°3 Un blanc soit Corton-Charlemagne ou Jamet qui a surpris....

Nous avons été assez moyen à l'aveugle.
Seul énorme énoncé clair.....Morgon et les bananes de Michel Dunberry.

Ai-je dit...La Vie est Belle!

Un autre point de vue sous peu....soit Pierre ou Olivier ou Yves?

Allons-y pour quelques brefs commentaires faisant écho à ceux de Michel.

Y'a pas à dire, on a bien bu ce midi-là! Certes que des vins français sauf le Insignia, mais une fort belle palette illustrant bien la diversité de la production dans l'Hexagone.

Le Grand Cru V.P. Egly-Ouriet m'a beaucoup impressionné. Certes plus un vin de gastronomie par son poids et ses arômes, il a fort bien évolué à l'aération, signe d'un Champagne de haut niveau. L'accord avec les huitres ne le mettait pas en valeur, mais il se prenait très bien tout seul!

Du trio de blancs, après une longue réflexion, le vin qui m'a le plus impressionnée fut le Corton-Charlemagne 2011 Bruno Clair. Parti sur la retenue, même avec quelques notes suggérant une évolution plus grande que ses 7 années, il s'est révélé le vin le plus complet des trois, finissant par dévoiler des arômes fruités inattendus faisant contre-poids au côté sérieux inhérent au terroir et à son vinificateur.
A l'inverse, le Hermitage Chante-Alouette 2016, Chapoutier démarre sur les chapeaux de roue, séduisant mon palais rhodanien avec son exubérance aromatique contenue par une structure à l'opulence magistralement contrôlée, finissant sur une belle densité qui suggère un bel avenir à ce vin encore en train de se faire. Le prix me semble juste pour ce vin, qui sera peut-être ma solution de repli maintenant que les cuvées de luxe sont inabordables.
Le Chinon blanc, La Croix Boissée 2012, Baudry en donne beaucoup dans le contexte légèrement ingras de suivre les deux précédents. J'ai aimé sa tension en faisant un très bel accompagnement des acras de morue. Je serais curieux de voir comment ce vin évoluera, car il m'a semblé assez peu bouger au fil de la dégustation, me suggérant une longue garde.

... les rouges plus tard, mais ce fut grand!

Après de très beaux blancs, nous avons tutoyé les sommets côté rouges, avec des vins fort différents mais vraiment impressionnants.

La balle courbe qu'était le Moulin-à-Vent 2009, Yvon Métras a fait son effet. J'étais perdu sur un Chateauneuf fin, à l'ancienne, genre un Pégau du début années 2000, quoiqu'à l'évolution ça ne collait pas vraiment... Une jolie quille, où les arômes de gamay m'ont semblé bien sous contrôle. Encore en développement, mais se bonifiera-t-il vraiment? Le fruit croquant était déjà parti, par rapport à des cuvées de Foillard, Descombes, Lapierre.

Le Clos de la Roche VV 2006, Domaine Ponsot est une très grande étiquette, et je l'ai trouvé très bon, mais m'enlignais plutôt sur un très beau Volnay ou, éventuellement, un Chambolle premier cru. Comme le vin de Bruno Clair, c'est celui qui s'est le plus développé à la dégustation, demeurant néanmoins en dessous de certains vins, effet millésime très certainement.

CNP Hommage Jacques Perrin 1995, Beaucastel Il y a longtemps que je n'avais pas eu une aussi grande bouteille de ce vin. Plusieurs bouteilles brettées, vieillottes, celle-ci était tout juste bien patinée par les nombreuses années, racée et complexe, d'un grand déploiement en finale. Relativement retenu au nez, montrant encore du potentiel de développement. Au palais, les proportions idéales de ce vin me font craindre la surenchère en alcool des dernières années sur cette cuvée.

CNP Cuvée Marie Beurrier 2000, Henri Bonneau A l'opposé du précédent, c'est le Châteauneuf de la séduction. Le nez est typé à l'ancienne, mais les années ont amené une palette complète (pourvu qu'on aère le vin car à l'ouverture tôt le matin il semblait fade comme un porto ayant mal vieilli!). C'est au palais que le vin séduit pas mal tout le monde, même Natacha qui a souvent de la difficulté avec l'appellation. Comme le dit Michel, le moelleux de toucher, le milieu de bouche plein sans lourdeur, et la finale plus longiligne qui conclut la dégustation sur un moment de méditation... c'est merveilleux. Nous avons cueilli cette bouteille au bon moment de son évolution à mon avis.

Le vin suivant a un peu souffert de l'ordre à mon palais, parce que le Napa Valley Insignia 1995, Joseph Phelps donne avant tout dans la puissance là où les deux vins précédents ne pointaient pas. A l'aveugle je pensais avoir à faire à un vin du genre Ornellaia 1997, à l'élevage assumé et encore perceptible, adroitement vinifié et encore en développement. En fait, pour voir ce vin à maturité il faudra probablement attendre encore 10-20 ans si je me fie à cette bouteille!

Le Côte Rôtie 2005, Domaine Jamet m'a impressionné par son développement. C'est un vin que j'ai pris à plusieurs reprises, et il m'a semblé plus ouvert cette fois-ci. Une réelle finesse de grain, puissance aromatique plus que structurelle, qui m'a rappelé Poyeux du Clos Rougeard, donc bien dans le champ. Je ne voyais pas une LaLaLa ici, mais un vin de Gérin, une fois que nous nous orientions vers Côte-Rôtie.