Dégustation de vins ''aboutis'' 20 février 2015
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Alain Roy
Jonathan Marquis
Yves Martineau
Pierre Beauregard
Patrick Ayotte
Yannick Nantel
Jean-Philip Journeault
Frédéric Bricaud
12 participants
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Re: Dégustation de vins ''aboutis'' 20 février 2015
Superbe soirée avec, pour moi, deux nouveaux visages, Alain et Yannick… Les autres visages, Pierre, Daniel et bien sûr Yvan, sont devenus familiers au point où j’ai l’impression de revoir de vieux copains (incroyable que nous n'étions d’abord et avant tout que des amis virtuels!)
Comme d’habitude, mon calepin de notes est pratiquement vierge... Si Yannick a oublié son calepin, moi j’ai oublié les mots qui allaient dessus! Donc des impressions de mémoire seulement, ce dont j’ai l’habitude… (J’ai la même manie au travail, mes notes ressemblent souvent à un gribouillis illisible digne d’un picasso de maternelle!)
Le premier vin offert était déjà ouvert à mon arrivée (encore désolé du retard, certains commenceront à croire que c’est un trait de personnalité!!!). Presque ambré et coloré comme un sauternes avancé, aux effluves un brin "oxydatives", le Galopine de Delas, 1996, laissait en bouche une impression rappelant vaguement la marmelade d’agrumes - sans le sucre! Surprise générale à l’annonce d’un condrieu abouti, respectant d’entrée de jeu le thème de la soirée… Expérience plutôt rare que ce viognier, toujours debout et éveillé malgré la fatigue du voyage… Merci Alain!
Je débouche ensuite mon blanc d’ouverture, question de faire travailler un peu les amis, et aussi de leur faire confirmer, à l’aveugle, que Vega Sicilia (Eh oui! La famille Alvarez!) concocte en Hongrie, année après année, un agréable vin de soif, l’Oremus Mandolas, sans aucun défaut, surtout pas pour son prix - à peine 26$ - Un Furmint sec, de la région de Tokaj à la facture nettement « nouveau monde », presque américaine, mariant citron et miel sur - quand-même - 13,5 degrés sans aucune lourdeur… À acheter à la caisse! (déjà fait, pas sûr qu'il en reste des tonnes sur le circuit!)
*En passant, la moitié de cet Oremus 2011 s’est retrouvé, sur la requête du maître D, sur une table voisine de convives déconfits par l’ouverture d’une bouteille bouchonnée…
Le superbe, mythique trio de bordeaux aboutis, Palmer 1985, Évangile 1989 et Margaux 1993 était effectivement impeccable, et va sans doute constituer une portion d’éternité pour moi! J’ai eu un flash tout-à-coup, à quel point cet alignement constituerait une rareté telle (pour moi toujours) qu’il ferait probablement partie d’un trio de top 10 à vie, voire top 5, de grands vins alignés côte-à-côte et au surplus, que je pouvais - là, ici et maintenant, carpe diem! - marier au repas qui m’était servi. Wow! Quel moment privilégié! Thanks, guys! Thanks, Life!
Le Sperss 1998 de Gaja, heureux back-up (ouf!) dont l’appellation singulière « Langhe » rappelle celle de « Napa » sur les Shafer HS et autres Opus et Dominus de l’autre monde, aurait laissé croire à l’aveugle à un vin de dix ans de moins, pour sûr! Il détonnait avec les tempes grisonnantes de ses colistières bordelaises, tant par le pourpre profond de sa robe que par le nez « purée de framboises » qu'il dégageait, par son attaque franche, légèrement acidulée, sa texture grasse et une présence tannique palpable mais fort agréable sur le veau et la sauce aux champignons sauvages! (Le Conteisa 96, bouchonné de bord-en-bord, a tapissé l’évier au retour… quelle tristesse Mais c’est notre lot, gang de malades que nous sommes, il faut bien payer une fois ou deux quelque part pour nos péchés!!! )
Les bourgognes présentés étaient nettement aux antipodes l’un l’autre. Un coup de cœur (un coup-de-foudre?) pour le Clos des Mouches 96, d’un millésime béni (je crois) qui m’a séduit dès le premier regard! Je ne me souvenais pas qu’un bourgogne abouti (ben quoi, c’est le thème!) puisse procurer autant de plaisir! Petits fruits rouges, fraîcheur agréable, avenante, tanins presque lustrés… Il ne pouvait se comparer aux autres, Clos de Bèze 1988 était probablement défectueux, ou moribond (mais il faut prendre le vin comme il nous est livré : le comparer est futile dans cet état). Quant au Cœur de Roy de Dugat-Py 2001, quoique plus jeune, il avait des allures de vin malmené - ou trop jeune ou fermé comme le croit Alain? - seul l’avenir nous le dira! Merci Alain pour les offrandes. De fort belles bouteilles malgré la déception... Le vin ne nous donne que ce qu’il a dans le ventre au moment de l’ouverture…
Le Vin de Constance (1995) était une première expérience pour ma part… Yannick nous avait prévenus, ça a la couleur du Coke! En effet, Wow! étonnante robe de Coca Cola, de Root Beer même!!! Texture fluide et aqueuse, je m’attendais à plus gras et sucré! Mais j’ai bien aimé! Effluves de pruneaux confits, une bouche quand-même très fraîche et pas lourde du tout. Une belle longueur de surcroît. Parfait pour terminer cette agréable soirée!
On remet ça les gars!
ZIn
PS: Pierre j'ai ton limonadier, Yannick me l'a remis avant de quitter, croyant que c'était à Daniel. (Beaulieu Vineyard, c'est bien ça?)
Comme d’habitude, mon calepin de notes est pratiquement vierge... Si Yannick a oublié son calepin, moi j’ai oublié les mots qui allaient dessus! Donc des impressions de mémoire seulement, ce dont j’ai l’habitude… (J’ai la même manie au travail, mes notes ressemblent souvent à un gribouillis illisible digne d’un picasso de maternelle!)
Le premier vin offert était déjà ouvert à mon arrivée (encore désolé du retard, certains commenceront à croire que c’est un trait de personnalité!!!). Presque ambré et coloré comme un sauternes avancé, aux effluves un brin "oxydatives", le Galopine de Delas, 1996, laissait en bouche une impression rappelant vaguement la marmelade d’agrumes - sans le sucre! Surprise générale à l’annonce d’un condrieu abouti, respectant d’entrée de jeu le thème de la soirée… Expérience plutôt rare que ce viognier, toujours debout et éveillé malgré la fatigue du voyage… Merci Alain!
Je débouche ensuite mon blanc d’ouverture, question de faire travailler un peu les amis, et aussi de leur faire confirmer, à l’aveugle, que Vega Sicilia (Eh oui! La famille Alvarez!) concocte en Hongrie, année après année, un agréable vin de soif, l’Oremus Mandolas, sans aucun défaut, surtout pas pour son prix - à peine 26$ - Un Furmint sec, de la région de Tokaj à la facture nettement « nouveau monde », presque américaine, mariant citron et miel sur - quand-même - 13,5 degrés sans aucune lourdeur… À acheter à la caisse! (déjà fait, pas sûr qu'il en reste des tonnes sur le circuit!)
*En passant, la moitié de cet Oremus 2011 s’est retrouvé, sur la requête du maître D, sur une table voisine de convives déconfits par l’ouverture d’une bouteille bouchonnée…
Le superbe, mythique trio de bordeaux aboutis, Palmer 1985, Évangile 1989 et Margaux 1993 était effectivement impeccable, et va sans doute constituer une portion d’éternité pour moi! J’ai eu un flash tout-à-coup, à quel point cet alignement constituerait une rareté telle (pour moi toujours) qu’il ferait probablement partie d’un trio de top 10 à vie, voire top 5, de grands vins alignés côte-à-côte et au surplus, que je pouvais - là, ici et maintenant, carpe diem! - marier au repas qui m’était servi. Wow! Quel moment privilégié! Thanks, guys! Thanks, Life!
Le Sperss 1998 de Gaja, heureux back-up (ouf!) dont l’appellation singulière « Langhe » rappelle celle de « Napa » sur les Shafer HS et autres Opus et Dominus de l’autre monde, aurait laissé croire à l’aveugle à un vin de dix ans de moins, pour sûr! Il détonnait avec les tempes grisonnantes de ses colistières bordelaises, tant par le pourpre profond de sa robe que par le nez « purée de framboises » qu'il dégageait, par son attaque franche, légèrement acidulée, sa texture grasse et une présence tannique palpable mais fort agréable sur le veau et la sauce aux champignons sauvages! (Le Conteisa 96, bouchonné de bord-en-bord, a tapissé l’évier au retour… quelle tristesse Mais c’est notre lot, gang de malades que nous sommes, il faut bien payer une fois ou deux quelque part pour nos péchés!!! )
Les bourgognes présentés étaient nettement aux antipodes l’un l’autre. Un coup de cœur (un coup-de-foudre?) pour le Clos des Mouches 96, d’un millésime béni (je crois) qui m’a séduit dès le premier regard! Je ne me souvenais pas qu’un bourgogne abouti (ben quoi, c’est le thème!) puisse procurer autant de plaisir! Petits fruits rouges, fraîcheur agréable, avenante, tanins presque lustrés… Il ne pouvait se comparer aux autres, Clos de Bèze 1988 était probablement défectueux, ou moribond (mais il faut prendre le vin comme il nous est livré : le comparer est futile dans cet état). Quant au Cœur de Roy de Dugat-Py 2001, quoique plus jeune, il avait des allures de vin malmené - ou trop jeune ou fermé comme le croit Alain? - seul l’avenir nous le dira! Merci Alain pour les offrandes. De fort belles bouteilles malgré la déception... Le vin ne nous donne que ce qu’il a dans le ventre au moment de l’ouverture…
Le Vin de Constance (1995) était une première expérience pour ma part… Yannick nous avait prévenus, ça a la couleur du Coke! En effet, Wow! étonnante robe de Coca Cola, de Root Beer même!!! Texture fluide et aqueuse, je m’attendais à plus gras et sucré! Mais j’ai bien aimé! Effluves de pruneaux confits, une bouche quand-même très fraîche et pas lourde du tout. Une belle longueur de surcroît. Parfait pour terminer cette agréable soirée!
On remet ça les gars!
ZIn
PS: Pierre j'ai ton limonadier, Yannick me l'a remis avant de quitter, croyant que c'était à Daniel. (Beaulieu Vineyard, c'est bien ça?)
Claude Boulanger- Messages : 58
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Dégustation de vins ''aboutis'' 20 février 2015
Oui Claude, il a été acquis au domaine Beaulieu Vineyard.
Alain, une belle surprise que le Condrieu 1996 de Delas. Un vin évolué à ne pas douter mais qui s'accroche encore à la vie. J'ai été agréablement surpris au dévoilement. Le Dugat-Py paraissait beaucoup plus jeune que ses voisins et encore sur l'élevage. Pour ce qui est du Constance, Claude résume très bien mes impressions à son sujet soit pas bien gras et peu sucré. D'ailleurs, je me demande si je ne devrais pas ouvrir prochainement le 2001 que j'ai en cave.
Alain, une belle surprise que le Condrieu 1996 de Delas. Un vin évolué à ne pas douter mais qui s'accroche encore à la vie. J'ai été agréablement surpris au dévoilement. Le Dugat-Py paraissait beaucoup plus jeune que ses voisins et encore sur l'élevage. Pour ce qui est du Constance, Claude résume très bien mes impressions à son sujet soit pas bien gras et peu sucré. D'ailleurs, je me demande si je ne devrais pas ouvrir prochainement le 2001 que j'ai en cave.
Pierre Beauregard- Messages : 3051
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation de vins ''aboutis'' 20 février 2015
J'ai plusieurs vin de constance 1995 et j'en ai jamais vu un avec une robe aussi foncée que votre description!
Re: Dégustation de vins ''aboutis'' 20 février 2015
Jonathan Marquis a écrit:J'ai plusieurs vin de constance 1995 et j'en ai jamais vu un avec une robe aussi foncée que votre description!
J'en ai bu deux et je suis d'accord avec Jonathan. La description d'un vin manquant de richesse ou de sucre me parait aussi contraire à mes impressions, votre bouteille était-elle oxydée?
Voici mes commentaires en juin dernier, avec une impression similaire en décembre:
Klein Constantia Vin de Constance Muscat 1995
6/15/2014 - I wrote: 92 points (Edit)
Un petit bijou pour les dents sucrées....c'est parfumé
La bouche est riche mais avec une grâce aérienne, c'est un vin suave et gourmand, avec une belle complexité aromatique. À maturité mais sans doute prêt pour encore de longues années. 92+ pts
Yves Martineau- Messages : 8185
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation de vins ''aboutis'' 20 février 2015
Yves Martineau a écrit:Jonathan Marquis a écrit:J'ai plusieurs vin de constance 1995 et j'en ai jamais vu un avec une robe aussi foncée que votre description!
J'en ai bu deux et je suis d'accord avec Jonathan. La description d'un vin manquant de richesse ou de sucre me parait aussi contraire à mes impressions, votre bouteille était-elle oxydée?
Voici mes commentaires en juin dernier, avec une impression similaire en décembre:Klein Constantia Vin de Constance Muscat 1995
6/15/2014 - I wrote: 92 points (Edit)
Un petit bijou pour les dents sucrées....c'est parfumé
La bouche est riche mais avec une grâce aérienne, c'est un vin suave et gourmand, avec une belle complexité aromatique. À maturité mais sans doute prêt pour encore de longues années. 92+ pts
c'est ma troisième sur 4 que j'ouvre et elles étaient toutes semblable.
meme couleur et memes gouts, rien me laissant croire un bouteille oxydée.
Yannick Nantel- Messages : 297
Date d'inscription : 29/10/2011
Age : 46
Localisation : montréal
Re: Dégustation de vins ''aboutis'' 20 février 2015
Yannick Nantel a écrit:Yves Martineau a écrit:Jonathan Marquis a écrit:J'ai plusieurs vin de constance 1995 et j'en ai jamais vu un avec une robe aussi foncée que votre description!
J'en ai bu deux et je suis d'accord avec Jonathan. La description d'un vin manquant de richesse ou de sucre me parait aussi contraire à mes impressions, votre bouteille était-elle oxydée?
Voici mes commentaires en juin dernier, avec une impression similaire en décembre:Klein Constantia Vin de Constance Muscat 1995
6/15/2014 - I wrote: 92 points (Edit)
Un petit bijou pour les dents sucrées....c'est parfumé
La bouche est riche mais avec une grâce aérienne, c'est un vin suave et gourmand, avec une belle complexité aromatique. À maturité mais sans doute prêt pour encore de longues années. 92+ pts
c'est ma troisième sur 4 que j'ouvre et elles étaient toutes semblable.
meme couleur et memes gouts, rien me laissant croire un bouteille oxydée.
Est-ce que les 4 proviennent de la même cave?
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