Club des vins d'Abitibi-Ouest

Ian Champagne a écrit:Si mes informations sont exactes, l'aligoté de Taupenot-Merme ne touche pas le bois. 100% inox.

Bon je me suis gourée pour le bois pour le TM et le BC: merci Ian et Alex!
Ce doit être un des arômes primaires du cépage qui me trompe car je ne vois pas quel arôme secondaire pourrait expliquer ceci.

Peut-être que Patrick Essa pourra nous en dire davantage?

Je prends note Michel du Goisot pour un essai futur.

Stéphanie Chénier a écrit:

Ian Champagne a écrit:Si mes informations sont exactes, l'aligoté de Taupenot-Merme ne touche pas le bois. 100% inox.

Bon je me suis gourée pour le bois pour le TM et le BC: merci Ian et Alex!
Ce doit être un des arômes primaires du cépage qui me trompe car je ne vois pas quel arôme secondaire pourrait expliquer ceci.

Peut-être que Patrick Essa pourra nous en dire davantage?

Je prends note Michel du Goisot pour un essai futur.

J'oserais penser à de la réduction pour expliquer l'association au boisé.

Alex Bélanger a écrit:idem pour celui de Buisson-Charles (en inox pour 15 à 18 mois)

Bel exercice Stéphanie, merci du partage!

Alex, il me semble que nous avons déjà eu cette discussion (dont je ne trouve aucune trace), mais je crois qu'à partir de 2010 l'aligoté a commencé à voir un peu de bois et qu'il est maintenant élevé exclusivement en bois sur une douzaine de mois avant d'être mis en cuves d'assemblage pour quelques mois.

Je seconde pour le bois utilisé (pièce non neuve) x 2011?

Michel Therrien a écrit:Merci Stéphanie.
Celui de Goisot est en général excellent.
Nous prenosn 24 à 36 aligoté / année de Buisson-Charles.
Pour notre part, l'Aligoté se prend bien en apéro seul ou avec des charcuteries pas trop grasses.

Le 2013 est disponible depuis peu sur saq.com et en succursale, tout comme le Bouzeron 2012, le Taupenot-Merme 2012 (on a dégusté le 2011) et le Chevalier 2013 (on a bu le 2011).

Le Buisson-Charles 2011 et 2012, ainsi que le Naudin-Ferrand 2013 (on a bu le 2012) sont en succursale.

Personnellement, j'aime bien l'aligoté et comme l'a dit Michel, c'est un très bon apéro. Mais parfois, il peut paraître simple sans réel complexité. Par conséquent, le choix du producteur est très important. J'ai également été déçu par le Bouzeron de Vilaine et ce à quelques reprises et qui est à un prix indécent. Pour ce qui est des autres, Buisson-Charles se distingue. La précision et l'approche du vigneron dénotent un amour réel pour ce cépage.

Si tu veux faire la découverte d'un aligoté différent qui démontre une certaine complexité, je te conseille celui de Ballorin. Voici mes commentaires en février:

".. le Bourgogne aligoté à la puissance 10 du Domaine Ballorin 2011. Un vin produit en bio, non filtré. Le vin est un peu trouble avec un dépôt. Un beau nez de gingembre et de pamplemousse rose. Sensation de picotement sur la langue, acidité franche, finale sur le citron frais avec des "tanins"     enveloppants. J'aime beaucoup     "

Mais attention, c'est vraiment différent!...

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Alex Bélanger a écrit:idem pour celui de Buisson-Charles (en inox pour 15 à 18 mois)

Bel exercice Stéphanie, merci du partage!

Alex, il me semble que nous avons déjà eu cette discussion (dont je ne trouve aucune trace), mais je crois qu'à partir de 2010 l'aligoté a commencé à voir un peu de bois et qu'il est maintenant élevé exclusivement en bois sur une douzaine de mois avant d'être mis en cuves d'assemblage pour quelques mois.

J'en ai fait mention dans un CR sur lequel Pat Essa avait apporté des précisions (via le blogue de mémoire): http://www.lapaulee-enligne.com/t3586-semaine-du-24-mai-2015#56844

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Alex, il me semble que nous avons déjà eu cette discussion (dont je ne trouve aucune trace), mais je crois qu'à partir de 2010 l'aligoté a commencé à voir un peu de bois et qu'il est maintenant élevé exclusivement en bois sur une douzaine de mois avant d'être mis en cuves d'assemblage pour quelques mois.

pas trouvé trace non plus Vince…
j’ai pris l’info sur le site de Patrick:
http://domaine.buisson.charles.over-blog.com/article-bourgogne-aligote-65515780.html

Selon mes notes de la visite de l'an dernier en novembre 2014.
100% cuve ad 2011
Bois de 2-4 vins x 2012

Oui Michel tu as raison. Élevage sous bois depuis 2012. Les fûts ayant eu des Meursault avant.

Ian Champagne a écrit:Si mes informations sont exactes, l'aligoté de Taupenot-Merme ne touche pas le bois. 100% inox.

Vérifications faites avec une des principales intéressées...

Tu as raison Stéphanie, 2011 est un millésime élevé sous-bois. Ta dégustation est donc bonne et désolé de t'avoir mise dans le doute.

Même son de cloche pour moi avec le 2012. Mon épouse et moi avons moins apprécié l'empreinte de l'élevage... Pas mon type de vin trop trop même avec quelques heures d'aération.

J'ai cependant bien hâte de recevoir mes Chambolle-Musigny 2009 du Domaine (L'art d'enrichir sa cave- SAQ). Là je suis gagnant...

Ian Champagne a écrit:

Ian Champagne a écrit:Si mes informations sont exactes, l'aligoté de Taupenot-Merme ne touche pas le bois. 100% inox.

Vérifications faites avec une des principales intéressées...

Tu as raison Stéphanie, 2011 est un millésime élevé sous-bois. Ta dégustation est donc bonne et désolé de t'avoir mise dans le doute.

Même son de cloche pour moi avec le 2012. Mon épouse et moi avons moins apprécié l'empreinte de l'élevage... Pas mon type de vin trop trop même avec quelques heures d'aération.

J'ai cependant bien hâte de recevoir mes Chambolle-Musigny 2009 du Domaine (L'art d'enrichir sa cave- SAQ). Là je suis gagnant...

WOW!  C'est le genre de phrase que j'aime entendre!



Sans blague Ian, merci d'avoir été chercher l'information et merci à ton informatrice.
Je prévois une dégustation de quelques rouges du domaine sous peu...



Édition 08/08/2015: Finalement, l'équipe de chez Taupenot-Merme a infirmé la présence de bois dans l'élevage (merci Ian pour la correction!).

Clin d'oeil à Patrick Pollefeys qui a parlé du 1er vin sur LPEL et qui m'a suggéré plusieurs de cette liste...

Allemagne & Autriche - un survol

Knebel Riesling Röttgen 2013, Qba
Allemagne (Moselle)
Demi-sec; 12,5% alcool

Un beau vin, le meilleur de plusieurs mondes: un bel équilibre entre le sucre résiduel et la minéralité plus discrète; un amalgame de fruits jaunes, une touche de fruits exotiques et une pointe de muscade; une belle longueur.  Un coup de circuit parmi les dégustateurs.  J’ai hâte de voir comment il pourra se bonifier avec le temps…  88

Pichler-Krutzler Riesling Trum 2012
Autriche

Sec; très floral, une touche de fruits blancs, mais la minéralité est dérangeante…  Même désagréable lorsque bu seul:  un vin d’accompagnement à mon avis, mais qui nous a peu plu.  80

Pichler-Krutzler Riesling Loibenberg Wachau 2012
Autriche
Ressemble beaucoup au Trum mais avec plus de complexité, encore une fois très très sec.  Je donne le bénéfice à ce Riesling probablement bu trop jeune, mais pour l’instant il me plaît peu…  81

Dönnhoff Felsenberg Schlossböckelheimer Grosses Gewächs Riesling Trocken 2013
Allemagne (Nahe)
Sec; 13% alcool

Je comprends qu’il s’agit d’un vin de garde, mais on entrevoit déjà son potentiel.  Quoique sec, il est équilibré et soyeux en bouche.  On goûte les fruits blancs (nectarine et pêche) à travers la minéralité.  Sa complexité est évidente car chaque gorgée révèle quelque chose de nouveau.  Il est moins racoleur que les demi-secs ou les moelleux mais très impressionnant.  89

Dönnhoff Kreuznacher Krötenpfhul Riesling Kabinett 2012
Allemagne (Nahe)
Demi-sec (47 g/l sucre résiduel); 9% alcool

Une robe claire puis une déclinaison de fruits blancs et jaunes, une robe ronde mais légèrement minérale, une finale d'une longueur modérée sur une note de chêne (vinification en inox et en fût). Un beau rapport qualité/prix et qui se marierait très bien avec les plats asiatiques relevés. 88

Dönnhoff Felsenberg Felsentürmchen Spätlese Riesling 2011
Allemagne (Nahe)
Moelleux (Vendanges tardives); 9% alcool
C’est le meilleur des 2 vins précédents: la rondeur du Kabinett décuplée mais la complexité qui tente d’atteindre celle du Grosse Gewächs.  En ce moment, c’est pour moi le meilleur des 3. Il sera toutefois plus difficile à marier avec un plat que les 2 précédents à mon avis. 90

Dr Loosen Erdener Prälat Riesling Goldkapsel Auslese 2011
Allemagne (Moselle)
Liquoreux (110 g/l sucre résiduel - Vendanges tardives); 7,5% alcool

Bon, là on est dans le vin bonbon, les pêches confites au miel, mais sans la lourdeur à laquelle on s’attendrait avec un vin liquoreux.  Peu complexe mais ça se boit tout seul.  J’ai moins la dent sucré pour le vin.  87

Selbach-Oster Zeltinger Schlossberg Riesling Beerenauslese 2006
Allemagne (Moselle)
Liquoreux; 8,5% alcool

Ici on est dans le sirop ou presque: la lourdeur s’installe avec les arômes de caramel brulé et d’épices exotiques.  Intéressant (et serait peut-être plus accessible avec le temps) mais c’est un peu trop…  84

Knipser Blauer Spätburgunder (Pinot noir) 2011
Allemagne (Pfalz)
Bu avant les liquoreux.
Un pinot « bonbon » mais se buvant très bien, peu complexe mais désaltérant, se comparant à des vins américains 2 fois plus chers.  Une belle alternative à un Bourgogne générique ou à un Côtes-de-Nuits Village.  86

Une dégustation très intéressante.  On est hors de notre zone de confort, mais le tout a plu à la majorité, sauf les Pichler-Krutzler qui étaient beaucoup trop secs pour être dégustés seuls.  Prochaine étape: garder quelques fioles en cave pour les voir évoluer.

Merci Patrick pour ton aide!

Michel Therrien a écrit:Merci Stéphanie.
Celui de Goisot est en général excellent.
Nous prenosn 24 à 36 aligoté / année de Buisson-Charles.
Pour notre part, l'Aligoté se prend bien en apéro seul ou avec des charcuteries pas trop grasses.

Pour donner suite à cette dégustation des aligotés, nous avons dégusté le Goisot 2013 en face-à-face avec le Buisson-Charles 2012.

Le Goisot est bien mais un peu pétillant à l'ouverture et démontre surtout des notes d'amertume peu agréables (fermentation malo-lactique non intégrée encore vu que le millésime est récent?).  

En comparaison, le Buisson-Charles remporte la palme avec son fruit à l'avant-plan et un côté plus complexe que les autres aligotés n'ont démontré.  Je ne sais pas si le fait de visiter les fûts  de chêne depuis ce millésime a contribué à ce changement, mais il m'a semblé encore plus intéressant que le 2011.  Pour moi (jusqu'à maintenant), c'est l'aligoté à avoir en cave.

Bon, j'ai décidé de faire l'exercice des dégustations communales chez nous vu que les occasions de déguster avec vous sont rares:

Chambolle-Musigny village



Domaine Michel Gros, Chambolle Musigny 2011

Au premier nez, on note un peu de soufre et une pointe de porto, le tout s’étant presqu’estompé le lendemain.  La minéralité est élevée.  En bouche, les arômes de fruits croquants développent le 2e jour un style un peu « bonbon » qui rappelle les bons pinots californiens.  En fin de bouche, il y a un peu de parfum d’encens le 1er jour, et plus floral le lendemain.  La finale est d’une longueur modérée, et certainement le plus long de la dégustation.

Domaine de la Pousse d’Or, Chambolle Musigny 2011

Au nez et en bouche, ce vin est très parfumé.  Sa texture est soyeuse et homogène, un peu plus longiligne et léger que les 2 autres.  La finale est courte, c’est très bon mais un peu mince (surtout considérant que c’est le plus cher des 3…).  Le lendemain, il a développé une touche végétale donc me semblait meilleur le 1er soir.

Domaine Bruno Clair, Chambolle Musigny « Les Véroilles » 2011

Un vin qui met le fruit au 1er plan (framboise et cassis) mais sans côté bonbon.  Il est peu minéral mais plus équilibré, plus rond et plus complexe que les 2 autres.  La finale poivrée est d’une longueur légère.  Il s’est avéré aussi bon le lendemain.  Le meilleur des 3 le 1er soir.  Ex aequo avec le Michel Gros le lendemain.

L'exercice se poursuit (pas le même soir, j'ai simplement un peu de retard dans mes CR!)

Morey St-Denis Village

Domaine Michel Gros, Morey St-Denis En la Rue de Vergy 2011

Tout comme le 2010 ouvert plus tôt cette année, il y a des dépôts cristallisés de bitartrate de potassium autour du bouchon (grains blanchâtres).  Le 2010 s’était avéré bouchonné, ce qui n’est pas le cas ici.

http://www.lapaulee-enligne.com/t3387-semaine-du-4-janvier-2015

Au nez il y a beaucoup d’alcool volatil mais ceci ne transparaît pas en bouche et s’estompe après l’aération dans le verre.  Les arômes de fruits rouges sont légers.  Le vin est légèrement minéral, longiligne, peu complexe et de longueur légère.  Il s’est toutefois avéré meilleur le lendemain, un peu plus goûteux.

Domaine Pierre Naigeon, Morey St-Denis Les Herbuottes 2011

Le nez est assez expressif, sur le cassis.  En bouche, on y ajoute la framboises et la cerise griotte.  Il est plus charmeur et un peu plus complexe que le premier, avec une finale épicée démontrant une très discrète pointe de tabasco.  La minéralité est légère et la longueur également.  Il évolue rapidement dans le verre et perd de sa vigueur.  À ouvrir et à boire sans aération préalable.  À noter qu’il a été acheté dans une succursale régulière dans les derniers mois (alors que les autres proviennent de la succursale Signature).  Dans cet état, cette bouteille ne se destinait pas à la garde (style du vin/producteur VS VES?).  Facteur supplémentaire à considérer: 25% moins cher que les 3 autres vins.

Domaine Bruno Clair, Morey St-Denis En la Rue de Vergy 2010

Le nez est un plus discret que le Naigeon mais la bouche met en valeur le fruit.  Il est plus rond que les autres, et la finale est d’une longueur modérée (donc plus longue que le lot ce soir).  Le vin avec lequel on a le plus de plaisir le premier soir.  Le Michel Gros tente de le rattraper le 2e soir mais demeure à mon avis tout juste en dessous sur le podium.

Domaine Dujac, Morey St-Denis 2012

Malheureusement, cette bouteille me semble défectueuse.  C’est comme si quelqu’un y avait transvidé tout le soufre destiné à un fût complet!  Même après un passage de quelques heures en carafe, et une aération jusqu’au lendemain, ça s’améliore très peu.  J’avais beaucoup aimé une autre bouteille achetée en même temps, donc je crois qu’il s’agit d’un problème ponctuel.  Avez-vous déjà eu cette expérience avec Dujac (qui fait ses vins pour la longue garde je crois)?

Les Dujac en jeunesse ne sont pas toujours accessibles et ont souvent des nez particuliers ... la combinaisons réduction/bois/soufre/vendange entière peut rendre le tout un peu difficile d'accès ... mais ça devient souvent magique avec le temps (pour ses premiers et grands crus du moins).

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Les Dujac en jeunesse ne sont pas toujours accessibles et ont souvent des nez particuliers ... la combinaisons réduction/bois/soufre/vendange entière peut rendre le tout un peu difficile d'accès ... mais ça devient souvent magique avec le temps (pour ses premiers et grands crus du moins).

Et l'aération n'aide pas vraiment?

Bon: il faut bien se gâter en vacances!

Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers



Domaine Pierre Naigeon, GC 1er cru Les Cazetiers Vieilles Vignes 2008

La robe est évoluée, rouge brique assez claire.  Le nez évoque un peu les vins passerillés, sur les pruneaux mais avec de la vanille.  En bouche, l’élevage est intégré et les tannins assouplis.  Les arômes de cerises séchées et de pruneaux compotés à la vanille sont très flatteurs.  En fin de bouche, on note une touche épicée sur la langue et une finale florale d’une longueur modérée.  Un vin à son apogée le 1er soir.

Le lendemain (la bouteille a été laissée ouverte en cave sans bouchon), tous les arômes se sont effacés, ne laissant que de la minéralité et un goût de plant de tomate.  Donc un vin à boire dès l’ouverture et à ne pas conserver encore longtemps en cave.  Très bien (et surtout quant au rapport qualité-prix car beaucoup moins cher que les 2 autres, ce qui explique je crois qu'il s'agit d'un vin beaucoup moins destiné à la longue garde).

Domaine Bouchard Père & Fils GC 1er cru Les Cazetiers 2008

Le 1er soir, ce vin est désagréable tant il est réduit par le soufre qui est omniprésent.

Le lendemain, ceci s’est presque complètement estompé (une discrète finale d’allumette craquée persiste en fin de bouche).  Enfin se révèlent des arômes de cerise griotte, avec une minéralité modérée et une finale d’une longueur modérée.  Le tout demeure clairement réduit dans un contexte de vin en évolution qui est peu agréable en son état actuel: l’attendre quelques années et pourra être très bien.

Domaine Bruno Clair GC 1er cru Les Cazetiers 2010

Le 1er soir, son nez est très expressif, sur le bonbon de Noël (menthe poivrée et cannelle).  En bouche le fruit (fraise, cassis) est à l’avant-plan et me rappelle l’expression des villages de ce producteur bus dernièrement.  L’équilibre entre le fruit et la minéralité est superbe.  Le vin est complexe, d’une longueur modérée.

Le lendemain, le nez est quasi absent.  En bouche il a nettement évolué (après sa belle performance, il a été difficile d’en laisser dans la bouteille donc il restait peu de vin pour soutenir l’oxygénation en cave).  Les arômes fruités sont maintenant en arrière-scène et on note de la vanille ainsi qu'un peu de terre humide.  Sa finale demeure d’une belle longueur.  Je boirais ce vin soit dès l’ouverture, soit après quelques heures d’aération au plus.  Évidemment, il tiendrait la route avec quelques années de garde.  Très bien.

Merci Stéphanie pour toutes ces notes!

Merci Stéphanie.
Ça boit en titi en Abitibi!

Stéphanie Chénier a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Les Dujac en jeunesse ne sont pas toujours accessibles et ont souvent des nez particuliers ... la combinaisons réduction/bois/soufre/vendange entière peut rendre le tout un peu difficile d'accès ... mais ça devient souvent magique avec le temps (pour ses premiers et grands crus du moins).

Et l'aération n'aide pas vraiment?

Selon mon expérience, c'est vraiment plus la garde que l'aération qui règle le problème.

Merci beaucoup messieurs!
LOL Michel!  J'avais accumulé mes notes au fil des vacances!

J'adore ce genre de dégustations comparatives d'un même cru sur plusieurs producteurs, que je fais moi-même régulièrement ! C'est mêlant par contre pour la notion de terroir. Tes nombreux cr du moment sont appréciés Stéphanie !

Alain Roy a écrit:J'adore ce genre de dégustations comparatives d'un même cru sur plusieurs producteurs, que je fais moi-même régulièrement ! C'est mêlant par contre pour la notion de terroir. Tes nombreux cr du moment sont appréciés Stéphanie !

Merci Alain!

L'autre approche que je prévois est une horizontale d'un même producteur (ex: Bruno Clair) sur plusieurs communes pour mettre l'accent sur la composante de terroir. Il faut par contre un producteur qui mise sur le terroir et moins sur l'élevage. L'autre option (car peu de vignerons sont sur de nombreuses communes) serait plusieurs producteurs qui mettent le terroir en évidence.

Avez-vous des suggestions?