Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
+7
Pierre Beauregard
Vincent Messier-Lemoyne
Karl Duval
Daniel.Thai
Simon Grenier
Ludwig Desjardins
Michel Therrien
11 participants
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Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Pas encore décidé ce que j'ouvrirai ce soir.
Un Omble Chevalier en poisson entier sera concocté et je pense Chablis.
Possiblement un grand cru de Dauvissat 2002.
Un Omble Chevalier en poisson entier sera concocté et je pense Chablis.
Possiblement un grand cru de Dauvissat 2002.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
avec une florentine de pétoncles au beurre blanc, Meursault Clos de Mazeray 2002 de Prieur.
cr plus tard
cr plus tard
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Chablis Grand Cru Les Preuses 2002, Vincent Dauvissat
La robe est jaune or pâle.
Un bouquet de beurre chaud, fleurs jaunes, notes de miel, poires, et des coquillages encore imbibés d'eau de mer.
La bouche est ample, peu grasse mais ayant tout de même une bonne mâche, l'acidité est moyenne à bonne et l'ensemble n'est surtout pas dominé par l'acidité ni le gras mais par une densité sèche s'exprimant en longueur. Cette dernière est imprégnée de salinité avec un peu de croûtes de fromages.
Une bouteille spéciale et appréciée qui témoigne de notre première visite au Domaine Vincent Dauvissat.............calme et sérénité.
La robe est jaune or pâle.
Un bouquet de beurre chaud, fleurs jaunes, notes de miel, poires, et des coquillages encore imbibés d'eau de mer.
La bouche est ample, peu grasse mais ayant tout de même une bonne mâche, l'acidité est moyenne à bonne et l'ensemble n'est surtout pas dominé par l'acidité ni le gras mais par une densité sèche s'exprimant en longueur. Cette dernière est imprégnée de salinité avec un peu de croûtes de fromages.
Une bouteille spéciale et appréciée qui témoigne de notre première visite au Domaine Vincent Dauvissat.............calme et sérénité.
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WineBoy
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
On est dans le chardo pour plaire aux dames!
Ridge Chardonnay Santa Cruz Mountains 2007
Rapidement Nez typiquement californien: melon de miel, poire, un peu d'élevage. Bouche tres grasse, beurrée sans être lourde. Longue finale a la fois riche mais tendue. Excellent. Pour faire changement avec mes habitudes, un vin blanc sur le fruit bien mur!
Ridge Chardonnay Santa Cruz Mountains 2007
Rapidement Nez typiquement californien: melon de miel, poire, un peu d'élevage. Bouche tres grasse, beurrée sans être lourde. Longue finale a la fois riche mais tendue. Excellent. Pour faire changement avec mes habitudes, un vin blanc sur le fruit bien mur!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Tout au long de la soirée pour accompagner des pétoncles au beurre blanc et un filet de morue charbonnière sur sauce vierge.
Chablis, Les sereines, La Chablisienne 2006: Le vin est jaune paille. Au nez, on pourrait presque le confondre avec un riesling de Nouvelle-Zélande. On y trouve des arômes lactée, de la poire et un côté un peu amoniaque. En bouche, l'acidité du vin est encore bien présente. La texture est un peu fluide mais le Chablis a un beau côté beurré qui accompagne très bien pétoncle et morue. Bien voir plus.
Chablis, Les sereines, La Chablisienne 2006: Le vin est jaune paille. Au nez, on pourrait presque le confondre avec un riesling de Nouvelle-Zélande. On y trouve des arômes lactée, de la poire et un côté un peu amoniaque. En bouche, l'acidité du vin est encore bien présente. La texture est un peu fluide mais le Chablis a un beau côté beurré qui accompagne très bien pétoncle et morue. Bien voir plus.
Simon Grenier- Messages : 671
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Castello Di Brolio 2007 accompagné avec un bon filet mignon Bleu de bison.
Daniel.Thai- Messages : 628
Date d'inscription : 28/11/2010
Localisation : Laval
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Diner avec Mme au Petit Extra...
2008 Mas Jullien Coteaux du Languedoc Les états d'âme du Mas Jullien
Avec le souper, pour rester dans le thème :
2008 Mas Jullien Vin de Pays de l'Hérault (blanc)
2008 Mas Jullien Coteaux du Languedoc Les états d'âme du Mas Jullien
Avec le souper, pour rester dans le thème :
2008 Mas Jullien Vin de Pays de l'Hérault (blanc)
Karl Duval- Messages : 314
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 55
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
St-Valentin tout en blanc sur un festin d’huîtres (Raspberry Point / Kumamoto) et de homards!
Chablis grand cru Bougros Côte de Bouguerots William Fèvre 2008
Fin, voire délicat. Très pur, sur un fruité enrobé quoique moins étincelant que 2007. Moins tendu aussi. Ensemble racé et de bonne longueur. Nette préférence pour Preuses et Clos, voire même Fourchaume en premier cru du même producteur (vendu beaucoup moins cher, dans ce dernier cas). 16.5
Chassagne Montrachet premier cru Les Champs Gain Gagnard 2006
Joli nez de miel chaud, de fruits à chaire blanche et d’épices douces. Un corps rond ramené par une assez bonne fraîcheur. L’ensemble demeure tout de même en surface. Longueur moyenne à bonne. C’est très bon mais ça manque de panache. 16
Puligny-Montrachet premier cru Les Combettes Jacques Prieur 2007
On monte d’un cran, ça se sent et ça se goûte! Nez de grande intensité qui joue à la fois sur le côté racé et exubérant du fruit. Boisé présent mais habilement fondu. Touché de bouche raffiné, assez tendu avec une matière généreuse. Assez longue finale sur les amers. Il lui manque juste un peu plus de fond pour vraiment en faire un grand blanc. 17.5
Puligny-Montrachet premier cru Les Pucelles H. Boillot 2006
Grande plénitude au nez : c’est racé et d’une définition à couper le souffle. Un style plus pur que les Combettes mais aussi, plus intense. La bouche est sidérante : pleine, magnifiquement tendue, elle se déploie avec force et concision. La finale paraît interminable pour notre plus grand bonheur. Une bouteille d’exception qui peut se frotter sans gêne aux grands crus. 18.5
Château Rieussec Sauternes grand cru classé 2007
Couleur or pâle aux reflets verdoyants. Nez élégant et tout en nuance sur des tonalités d’abricot, de fleur d’oranger, de pâtisserie et de champignon frais. Bouche nourrie donnant une liqueur étonnamment fine, plutôt aérienne et culminant sur une longue finale elle aussi, vaporeuse. Un Rieussec qui m’a honnêtement laissé (un peu) sur ma faim d’autant qu’il est désormais l’un des plus chers après Yquem et Climens. 17
Chablis grand cru Bougros Côte de Bouguerots William Fèvre 2008
Fin, voire délicat. Très pur, sur un fruité enrobé quoique moins étincelant que 2007. Moins tendu aussi. Ensemble racé et de bonne longueur. Nette préférence pour Preuses et Clos, voire même Fourchaume en premier cru du même producteur (vendu beaucoup moins cher, dans ce dernier cas). 16.5
Chassagne Montrachet premier cru Les Champs Gain Gagnard 2006
Joli nez de miel chaud, de fruits à chaire blanche et d’épices douces. Un corps rond ramené par une assez bonne fraîcheur. L’ensemble demeure tout de même en surface. Longueur moyenne à bonne. C’est très bon mais ça manque de panache. 16
Puligny-Montrachet premier cru Les Combettes Jacques Prieur 2007
On monte d’un cran, ça se sent et ça se goûte! Nez de grande intensité qui joue à la fois sur le côté racé et exubérant du fruit. Boisé présent mais habilement fondu. Touché de bouche raffiné, assez tendu avec une matière généreuse. Assez longue finale sur les amers. Il lui manque juste un peu plus de fond pour vraiment en faire un grand blanc. 17.5
Puligny-Montrachet premier cru Les Pucelles H. Boillot 2006
Grande plénitude au nez : c’est racé et d’une définition à couper le souffle. Un style plus pur que les Combettes mais aussi, plus intense. La bouche est sidérante : pleine, magnifiquement tendue, elle se déploie avec force et concision. La finale paraît interminable pour notre plus grand bonheur. Une bouteille d’exception qui peut se frotter sans gêne aux grands crus. 18.5
Château Rieussec Sauternes grand cru classé 2007
Couleur or pâle aux reflets verdoyants. Nez élégant et tout en nuance sur des tonalités d’abricot, de fleur d’oranger, de pâtisserie et de champignon frais. Bouche nourrie donnant une liqueur étonnamment fine, plutôt aérienne et culminant sur une longue finale elle aussi, vaporeuse. Un Rieussec qui m’a honnêtement laissé (un peu) sur ma faim d’autant qu’il est désormais l’un des plus chers après Yquem et Climens. 17
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Dimanche dernier, à l’heure où nous nous apprêtions à préparer le souper, un membre de ma famille m’appelle pour m’inviter à goûter un vin qu’il venait de mettre en carafe … Pétrus 1990! J’ai donc sauté dans la voiture (et sur l’occasion par le fait même) pour goûter ce vin mythique devenu complètement inabordable. En arrivant, il y avait deux verres qui nous attendaient pour voir si j’allais faire la différence entre Pétrus et un autre vin de bon calibre (mais de prix complètement différent) qui s’est avéré être Gazin 1995. Ainsi :
Pétrus pomerol 1990 : Nez qui, à mon grand étonnement, est d’intensité moyenne et qui demande une certaine attention pour arriver à capter toute sa subtilité : framboise fraîche, fraise des champs, violette, tabac brun, terre noire, truffe, avec des notes ferrugineuses/salines qui évoque tantôt le sang, tantôt le soja, avec en supplément une subtile fraîcheur rappelant le cèdre. L’ensemble est d’une complexité assumée, dont le profil est changeant, très fin et profond, malgré sa relative discrétion (faute de meilleur mot). C’est en bouche que la magie opère réellement. L’ensemble est d’une certaine opulence, mais sans impression de richesse, d’une suavité folle, procurant une sensation volumineuse mais sans poids. La finale est expansive, suggestive, reposant sur une fraîcheur idéale et une certaine minéralité. Tanins d’un poli ahurissant, d’une finesse telle qu’on les réfléchit, tant l’architecture du vin est parfaite, bien plus qu’on ne les sent! Un vin qui par sa forme, sa texture, voire son profil aromatique, n’est pas sans rappeler un Musigny. Superbe, voire davantage.
Château Gazin pomerol 1995 : Nez de cassis, de prune fraîche, avec du tabac, une touche mentholée et des relents de terre brune. Bouche vigoureuse, moyennement volumineuse, fraîche, avec de l’éclat. Finale de bonne longueur, légèrement contrite (comme tant de 1995, il me semble), à l’acidité élevée. Ne fait pas, par sa forme austère, tant rive droite que ça. Excellent.
Au final, un moment inoubliable, notamment par la générosité qui l’a créé, qui m’a permis, pour une seconde fois, de croiser Pétrus. Je garde un souvenir plus vibrant du 2000, mais rendu ici, je chipote!
Pétrus pomerol 1990 : Nez qui, à mon grand étonnement, est d’intensité moyenne et qui demande une certaine attention pour arriver à capter toute sa subtilité : framboise fraîche, fraise des champs, violette, tabac brun, terre noire, truffe, avec des notes ferrugineuses/salines qui évoque tantôt le sang, tantôt le soja, avec en supplément une subtile fraîcheur rappelant le cèdre. L’ensemble est d’une complexité assumée, dont le profil est changeant, très fin et profond, malgré sa relative discrétion (faute de meilleur mot). C’est en bouche que la magie opère réellement. L’ensemble est d’une certaine opulence, mais sans impression de richesse, d’une suavité folle, procurant une sensation volumineuse mais sans poids. La finale est expansive, suggestive, reposant sur une fraîcheur idéale et une certaine minéralité. Tanins d’un poli ahurissant, d’une finesse telle qu’on les réfléchit, tant l’architecture du vin est parfaite, bien plus qu’on ne les sent! Un vin qui par sa forme, sa texture, voire son profil aromatique, n’est pas sans rappeler un Musigny. Superbe, voire davantage.
Château Gazin pomerol 1995 : Nez de cassis, de prune fraîche, avec du tabac, une touche mentholée et des relents de terre brune. Bouche vigoureuse, moyennement volumineuse, fraîche, avec de l’éclat. Finale de bonne longueur, légèrement contrite (comme tant de 1995, il me semble), à l’acidité élevée. Ne fait pas, par sa forme austère, tant rive droite que ça. Excellent.
Au final, un moment inoubliable, notamment par la générosité qui l’a créé, qui m’a permis, pour une seconde fois, de croiser Pétrus. Je garde un souvenir plus vibrant du 2000, mais rendu ici, je chipote!
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Beau repas bien arrosé chez le frérot de Lac Beauport.
Domaine Gérard Boulay – Clos de Beaujeu 2001. Une bouteille parfaite avec ses notes de miel citronné soutenues par une acidité toujours bien présente. La bouche demeure grasse et la persistance en bouche est des plus agréable. Malheureusement, c’était ma dernière.
Domaine Louis Latour – Corton Charlemagne 1999. Une autre bouteille parfaite. Que de plaisir à boire un vin d’une telle intensité. Fruits jaunes en abondance, beurré comme j’aime. L’acidité de ce vin est encore bien présente assurant par le fait même une longueur qui nous fait savourer le vin pendant plusieurs secondes.
Maison Delas – Crozes-Hermitage 1986. Une bouteille que l’on croyait totalement morte mais qui s’est plutôt dévoilée agonisante. Aujourd’hui, le Crozes de Delas comporte trois cuvées distinctes (Les Launes, Le Clos et Tour d’Albon) mais il semble bien qu’en 1986 la production de Delas en Crozes-Hermitage n’était que d’un seul tenant et sans nom particulier. Toujours est-il que cette bouteille avait perdue totalement son fruit pour ne laisser place qu’à une expression caricaturale de la Syrah tel un mélange excessif de poivre et d’épices entremêlées de note de thé identifiant son âge fort avancé. Il n’y avait de beau dans cette bouteille que de la curiosité et l’expérience de goûter (pour la science) un vin qui aurait dû être bu il y a plusieurs années.
Château Haut-Marbuzet 1998. Ah ! On a ici un vin qui s’exprime différemment du précédent lui donnant des airs triomphant sur un adversaire déjà couché par terre. Mais il n’en demeure pas moins que ce vin possédait toujours une belle jeunesse avec ses notes de tabac, de cèdre et de griottes. La bouche est ample, les tanins sont fins et la finale longue. Que demander de plus lorsque le plaisir revient prendre la place qu’il se doit ?
Domaine Gérard Boulay – Clos de Beaujeu 2001. Une bouteille parfaite avec ses notes de miel citronné soutenues par une acidité toujours bien présente. La bouche demeure grasse et la persistance en bouche est des plus agréable. Malheureusement, c’était ma dernière.
Domaine Louis Latour – Corton Charlemagne 1999. Une autre bouteille parfaite. Que de plaisir à boire un vin d’une telle intensité. Fruits jaunes en abondance, beurré comme j’aime. L’acidité de ce vin est encore bien présente assurant par le fait même une longueur qui nous fait savourer le vin pendant plusieurs secondes.
Maison Delas – Crozes-Hermitage 1986. Une bouteille que l’on croyait totalement morte mais qui s’est plutôt dévoilée agonisante. Aujourd’hui, le Crozes de Delas comporte trois cuvées distinctes (Les Launes, Le Clos et Tour d’Albon) mais il semble bien qu’en 1986 la production de Delas en Crozes-Hermitage n’était que d’un seul tenant et sans nom particulier. Toujours est-il que cette bouteille avait perdue totalement son fruit pour ne laisser place qu’à une expression caricaturale de la Syrah tel un mélange excessif de poivre et d’épices entremêlées de note de thé identifiant son âge fort avancé. Il n’y avait de beau dans cette bouteille que de la curiosité et l’expérience de goûter (pour la science) un vin qui aurait dû être bu il y a plusieurs années.
Château Haut-Marbuzet 1998. Ah ! On a ici un vin qui s’exprime différemment du précédent lui donnant des airs triomphant sur un adversaire déjà couché par terre. Mais il n’en demeure pas moins que ce vin possédait toujours une belle jeunesse avec ses notes de tabac, de cèdre et de griottes. La bouche est ample, les tanins sont fins et la finale longue. Que demander de plus lorsque le plaisir revient prendre la place qu’il se doit ?
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Domaine des Comtes Lafon Meursault 2006
Pour célébrer la nouvelle saison de Survivor, l’une de nos émissions préférées, nous avons ouvert cette bouteille mercredi soir. Son nez se révèle frais et invitant, expressif sans être flamboyant, sur la poire, les pommes caramélisées, le citron, le lilas et le beurre. La bouche suit avec une richesse évidente, mais sans excès, au profil charmeur et aromatiquement ouvert. L’acidité se mêle bien à l’ensemble; certes, on ne joue pas dans la finesse, mais c’est d’un grand équilibre entre le gras, l’opulence, et la tension. La finale est surprenante de longueur, et offre beaucoup de caractère. Encore une fois, il m’a paru bien meilleur que lors de la dégustation de Meursault 2006-2007 chez Michel et ceux qui en ont en cave devraient en ouvrir une prochainement : il m’a procuré beaucoup de plaisir. 91
Pour célébrer la nouvelle saison de Survivor, l’une de nos émissions préférées, nous avons ouvert cette bouteille mercredi soir. Son nez se révèle frais et invitant, expressif sans être flamboyant, sur la poire, les pommes caramélisées, le citron, le lilas et le beurre. La bouche suit avec une richesse évidente, mais sans excès, au profil charmeur et aromatiquement ouvert. L’acidité se mêle bien à l’ensemble; certes, on ne joue pas dans la finesse, mais c’est d’un grand équilibre entre le gras, l’opulence, et la tension. La finale est surprenante de longueur, et offre beaucoup de caractère. Encore une fois, il m’a paru bien meilleur que lors de la dégustation de Meursault 2006-2007 chez Michel et ceux qui en ont en cave devraient en ouvrir une prochainement : il m’a procuré beaucoup de plaisir. 91
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Je me suis tapé une bonne bouteille de vinaigre pour de 14 février.....divorce oblige.
Blague à part.. Carruades de Lafite 2004. Pas de notes prises autre que le vin est complètement fermé.
Blague à part.. Carruades de Lafite 2004. Pas de notes prises autre que le vin est complètement fermé.
Denis Brassard- Messages : 248
Date d'inscription : 19/06/2009
Age : 62
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
En reconnaissance de mon père, qui m'a refilé full cartes-cadeaux saq, j'ai dégusté avec lui:
CHAMBERTIN GRAND CRU 1999, JACQUES PRIEUR, acheté en 2002, 150$.
Robe bourguignonne fort élégante, peu à mi-opaque, rouge cerise au petit collet orangé, on ne lui donnerait pas 12 ans à l'oeil. Beau nez pinotant à souhait, tout en fruits rouges, un peu d'épices, pas de "fuel" ni de bois brûlé, mais oups après quelques minutes dans le verre, quelques relents d'oeufs pourris ! En bouche: très très doux, fruité, long, souple et gracieux, je n'ai toutefois pas ressenti le "wow" espéré...mais franchement c'était excellent. Une chose est sûre, ce vin a des allures de p'tit jeune, même à 12 ans. Ouf il m'en reste une, car ces grands crus sont aujourd'hui vraiment moins abordables en $... Je vais donc prendre mon temps avant d'ouvrir cette dernière !
Dixit babbo qui a beaucoup aimé: "nanane, elixir, j'en veux encore !"
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 14 février 2011: La Saint-Valentin!
Kingston Family Vineyard Syrah Bayo Oscuro vallée de Casablanca 2007 , Code SAQ : 11386818
Bouteille ouverte 2 heures avant le service et bu sur 3 heures…
Le vin est sombre et complètement opaque. Le nez est très expressif sur les baies sauvages comme le bleuet, c’est poivré, épicé, floral et légèrement fumé. Typique Syrah de climat frais. En bouche, c’est dense et très savoureux. Des notes de fruits noirs (bleuets, mûres), épices (poivre, girofle), de la fleur mauve (lavande) un peu de fumé et d’élevage. Le nez fait plus Rhône que les saveurs perçues en bouche, mais reste que c’est la meilleure Syrah du Chili bu à ce jour. Excellent !
Cépage : 100% Syrah (vignes plantées en 2003)
Élevage : environ 14 mois de barrique de chêne
Alcool : 14,5%
WineSpectator 91 points, 2007 Bayo Oscuro: “Very inviting, with fig and boysenberry fruit backed by velvety structure. The long, mocha- and spice cake-filled finish glides along nicely. Ripe, but elegant and pure. Mouthfilling. Delicious. Drink now through 2010.” October 2009.
Patrick
Bouteille ouverte 2 heures avant le service et bu sur 3 heures…
Le vin est sombre et complètement opaque. Le nez est très expressif sur les baies sauvages comme le bleuet, c’est poivré, épicé, floral et légèrement fumé. Typique Syrah de climat frais. En bouche, c’est dense et très savoureux. Des notes de fruits noirs (bleuets, mûres), épices (poivre, girofle), de la fleur mauve (lavande) un peu de fumé et d’élevage. Le nez fait plus Rhône que les saveurs perçues en bouche, mais reste que c’est la meilleure Syrah du Chili bu à ce jour. Excellent !
Cépage : 100% Syrah (vignes plantées en 2003)
Élevage : environ 14 mois de barrique de chêne
Alcool : 14,5%
WineSpectator 91 points, 2007 Bayo Oscuro: “Very inviting, with fig and boysenberry fruit backed by velvety structure. The long, mocha- and spice cake-filled finish glides along nicely. Ripe, but elegant and pure. Mouthfilling. Delicious. Drink now through 2010.” October 2009.
Patrick
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