Semaine du 9 août 2010

Mario Vaillancourt a écrit:Chianti Classico, La Massa Giorgio Primo 2001: Carafé une bonne heure avant de servir. La couleur est passablement foncée et ne démontre aucun signe d'évolution. Le nez est passablement expressif sur les cerises noires, le tabac et une touche de cuir. La bouche est belle, riche et structurée avec une bonne acidité supportée par des tannins soyeux qui ont commencé à s'assouplir et la finale est de longueur appréciable. Bon.

Mario

Va-t-il s'assagir un jour??
J'ai un magnum signé par Giampaolo Motta quand Julie était enceinte de mon premier.

Martin

Martin Loranger a écrit:

Mario Vaillancourt a écrit:Chianti Classico, La Massa Giorgio Primo 2001: Carafé une bonne heure avant de servir. La couleur est passablement foncée et ne démontre aucun signe d'évolution. Le nez est passablement expressif sur les cerises noires, le tabac et une touche de cuir. La bouche est belle, riche et structurée avec une bonne acidité supportée par des tannins soyeux qui ont commencé à s'assouplir et la finale est de longueur appréciable. Bon.

Mario

Va-t-il s'assagir un jour??
J'ai un magnum signé par Giampaolo Motta quand Julie était enceinte de mon premier.

Martin

J'avais bu ma première bouteille de ce 2001 il y a 2-3 ans environ et je ne me souviens pas assez comment il était pour savoir si il a évolué depuis mais je suis convaincu qu'en magnum en plus, il aurait intérêt à être attendu quelques années, c'est en tout cas ce que je vais faire avec mes 2 bouteilles restantes. J'ai aussi quelques autres millésimes en cave qui vont attendre.

Mario

Au cours d’un lunch, vendredi :

Mas Jullien coteaux-du-languedoc 1999 : Nez sauvage, profond, sur des notes de prune noire, de cassis frais, de poivre, de laurier, de cuir, de viande crue et quelques notes fumées. L’ensemble est complexe, précis. La bouche est certes puissante, mais contenue, concentrée avec une certaine richesse. Le vin semble être au tout début de son plateau de maturité (ce qui est admirable pour un vin issu de ces contrées où j’ai rarement trouvé de vins qui se bonifient réellement à la garde),puisqu’il affiche encore cette richesse de matière et cette prédominance fruitée. Par sa structure, il m’évoque un vin du médoc. Sa longueur, son équilibre et sa complexité aromatique rendent également justice à cette comparaison. Un vin exceptionnel qui m’a ravi, tout en m’incitant à la patience avec mes 2005 tant les réussites du domaine semblent posséder un fond rare qui les destine à une longue réclusion. Un vin à la fois original et classique qui mérite beaucoup d’éloges. Superbe.

Au restaurant de l'auberge St-Gabriel samedi soir:
Primo, étant un fan d'Éric Gonzalez, j'étais enthousiaste de voir ce qu'il allait faire dans son nouveau repère. Au-delà de la déco hallucinante (pas nécessairement toujours de bon goût, mais hallucinante...), le menu demeure dans la lignée de l'endroit: du boeuf. C'est excellent, mais encore ici, Gonzalez se sentira à l'étroit bien vite (après le Cube, puis le XO, puis le Ferreira)...

Château Thivin, Côte de Brouilly 2007:
Je ne connaissais ce producteur que de (re)nom. Voilà, la glace est brisée. Et comment! Dans un millésime pas facile, on a droit à ce qui se fait de beau dans ce coin de la France: du fruit frais au nez et une bouche ample, gouleyante mais complexe. WOW!

Un Côte de Castillon en IP 2005, dont je ne me rappelle plus le nom. Quand même bizarre qu'un samedi soir, avec une carte des vins aussi intéressante, il n'y avait pas un sommelier dans la place, ou tout au moins autre chose que la serveuse qui avait bu ce vin le soir auparavant...

Comme dirait La Presse: on y retourne? Non. Pas à ce prix.

Martin

Dimanche, pour souligner avec des amis la fin de la sabbatique (snif!).

Domaine du Vissoux (P-M Chermette), MàV 2009:
Servi à l'apéro et puis sur l'entrée, ce vin fut un plaisir soutenu pour tous à table! Très bel avenir, mais ô combien beau actuellement...

Château les Carmes Haut-Brion, Pessac-Léognan 2002:
Ma 3e et dernière bouteille. Celle-ci était moins sérieuse que les autres, avec des arômes complexes de cigare, de menthol, de cèdre et de fruits noirs. En bouche, c'est de bon volume avec une retenue sur la concentration qui me plaît bien. C'est mûr mais pas extrait. Il y a ici une recherche de finesse qui rend le tout digeste et agréable avec les joues de veau braisées. Je ne l'attendrais pas trop longtemps pas contre s'il m'en restait.

Note personnelle: Ne pas oublier que Bordeau est vraiment très agréable à table!

Martin