Semaine du 2 août 2010

Je termine ce soir une bouteille de ce vin:

Moulin-à-Vent Les Trois Roches P.-M. Chermette 2009 , Code SAQ : 11154427

Vin d'opacité moyenne. Le nez offre fruits rouges et épices. Simple mais charmeur. En bouche le fruit est pur, un beau côté épicé est présent tout comme une belle acidité qui rend l'ensemble bien frais et rafraichissant. Un peu de bois est perceptible, lui donnant une certaine profondeur. Beau rouge à boire l'été

Bien aimé cette première approche du Beaujolais...

Patrick

Ça prend un vin ce soir pour accompagner ce que le beau-père fait lorsqu'il s'absente!
Un saumon du Lac Ontario pêché il y a moins de 2 semaines.
Un saumon fort pâle d'ailleurs!
Je choisi un vin de la région beaujolaise................ça arrive pas souvent sans un bord de piscine...........mais il y en avait sur le balcon avec la pluie qui s'est déchaînée tout à l'heure.

Côte de Brouilly Cuvée Zaccharie 2006, Château Thivin
Une robe cerise/rubis de bonne intensité.
Un bouquet intéressant et vraiment différent à ce que je m'attendais. Épices, cassis, fruits cuits...........pas de fruits confits ni banane! La bouche est ample en entrée de bouche, plutôt souple par la suite (ça va être un vrai Bojo me suis-je dit), bonne acidité puis catastrophe en fin de bouche avec "tannins de bois", amertume et grimace. Un vin que je voulais aimer (recommandation d'un doc de la clinique qui avait beaucoup aimé au Laurie Raphaël) et dont j'y ai trempé mes lèvres à plusieurs reprises..............vraiment pas bon en fin de bouche! Pourquoi faire du bois lorsque la matière n,est pas au RDV? L'accord n'a pas été plus génial.

Salut Michel, merci pour le cr. Les amateurs de la région et les pros (Bettane) te diraient que c'est un vin de garde. Aucune idée de ce que ça va donner ce 2006 mais le 2005 était un vin très serré et muet aromatiquement, l'antithèse du cliché Bojo...que je vais revoir avec plaisir mais pas avant quelques années.


De mon coté, un bon vin de semaine, meilleur encore le 2e soir.

Domaine de Piaugier Gigondas 2007
Un bon Gigondas assez structuré mais pas trop d'alcool. Nez de viande grillée et fruit noir, belle attaque en bouche, vin épicé et charnu, finale plutôt simple. Bien fait et satisfaisant pour le prix. Le lendemain il est encore meilleur et montre un très bel équilibre (24.10$).. 87-88 pts

Ce soir avec 2 amis:

Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape 2005

Un nez de fruits rouges et noirs et de tabac. En bouche, c'est plein et très expressif. Sur la réglisse et les fruits noirs, avec de très légères notes de cuir. Encore très tannique mais avec une finale très longue. À attendre patiemment encore quelques années mais beaucoup plus ouvert que celui bu l'an dernier.

Récemment, avec un couple d'amis au resto Monsieur B, quelques beaux vins :

Didier Dagueneau - Silex 2004 : Vin qui m'a été servi à l'aveugle je me suis dirigé dans un premier temps, à Chablis tant le vin était nerveux, tendu et doté d'une acidité mordante. À l'aération (dégusté sur 2 heures à peu près), son côté minéral est plus que dominant, on a l'impression d'être dans une carrière. La finale est plus que longue. Un vin à laisser dormir pendant encore quelques années. J'en ai une en cave et j'ai été bien heureux de pouvoir faire le point sur ce vin sans avoir à ouvrir ma bouteille unique.

Domaine Richard Leroy - Les Noëls de Montbenault 2007 : Un vin d'Anjou pour lequel j'avais une certaine hâte d'ouvrir la première d'un trio histoire de me faire une idée et la comparer aux critiques plus que positives lues à maintes reprises à son sujet. Je suis tombé sur une bouteille souffrant d'une oxydation prématurée. Au resto, je ne m'en suis pas vraiment inquiété considérant que le chenin donne souvent cette impression à l'oeil et au nez mais rien de tel en bouche. Mais ici, même la bouche semble coroborée les premières impressions. Tout doute s'est envolé les jours suivants. C'était vraiment une mauvaise bouteille. On se reprendra.

Giuseppe Quintarelli Valpolicella 2001 : Encore servi en total aveugle, la robe aditionné aux arômes et même la bouche m'ont dirigé dans un premier temps sur un pinot noir bourguignon. Après 2-3 essais d'identification qui se sont avérées négatives j'ai fini par tomber sur le producteur. On a droit à un vin délicat, une dentelle soyeuse au touché (en bouche) un rafinement certain. La longueur fait perdurer le plaisir à le déguster. Très beau vin assurément.

On a terminé le tout sur un vin totalement bouchonné : Antinori - Pian delle Vigne 1998 - Brunello di Montalcino. Ce n'était pas la dernière en cave, mais ça procure tout de même une certaine frustration. On aura plein d'autres occasions de corriger cet impair involontaire.

En cette soiree orageuse.....La rosine 2007 de Ogier...je ne me tanne pas...sur le fruit...une belle bouche d`une longueur plus que respectable pour une vin de pays....le 2007 probablement un peu moins animal que le 2006...vraiment mon vin de tout les jours.....excellent...

Michel Larouche a écrit:En cette soiree orageuse.....La rosine 2007 de Ogier...je ne me tanne pas...sur le fruit...une belle bouche d`une longueur plus que respectable pour une vin de pays....le 2007 probablement un peu moins animal que le 2006...vraiment mon vin de tout les jours.....excellent...

Comment comparerais-tu ce vin avec Syrah La Dernière Vigne vin de pays des Collines Rhodaniennes 2008 , Code SAQ : 10678325 de Pierre Gaillard ?

Patrick

Patrick Ayotte a écrit:

Michel Larouche a écrit:En cette soiree orageuse.....La rosine 2007 de Ogier...je ne me tanne pas...sur le fruit...une belle bouche d`une longueur plus que respectable pour une vin de pays....le 2007 probablement un peu moins animal que le 2006...vraiment mon vin de tout les jours.....excellent...

Comment comparerais-tu ce vin avec Syrah La Dernière Vigne vin de pays des Collines Rhodaniennes 2008 , Code SAQ : 10678325 de Pierre Gaillard ?

Patrick

Je le trouve plus complexe....plus proche d'un Cote-Rotie. Pour moi, les $$ additionnels sont vraiment justifier...
J'aimes bien son cote un peu animale qui manque au vin de Gaillard....Chez Gaillard, on achete le St-Joseph Clos de Cumaille...

Quelques vins bus durant le séjour au Saguenay dans la belle-famille:

Domaine de la Charmoise, Touraine Gamay 2009:
Ça se boit tout seul! Les gens présents, même les matantes disant ne pas aimer le rouge ont beaucoup aimé. Un hit à chaque année!

J.M. Fonseca, Vinho regional Peninsula de Setúbal "Albis" 2009:
Offert par un oncle de ma blonde qui aime bien explorer le monde du vin à petit prix. Ce vin à base de moscatel est explosif au nez, ce qui laisse présager un peu de sucre en bouche tellement c'est mûr et tropical. Par contre, en bouche, c'est bien sec (et un peu court). Pour 11,90$, c'est très bien. Ça m'a rappelé d'anciennes expériences avec un Moscatel de Setubal, vin blanc fortifié, que j'ai acheté à mon retour du Portugal il y a quelques années.

Château Saint-Antoine, Bordeaux supérieur "Réserve du Château" 2007:
Offert par un autre oncle de ma blonde... Voilà pourquoi Bordeau me fait rager, avec un vin mince, fluide sans être désaltérant et sans vie. Il y a trop de ces vins sans âme autour de Bordeau, alors qu'avec un minimum d'effort, on aurait des vins digestes et plaisant à table.

Domaine des Roches Neuves, Saumur-Champigny "La Marginale" 2003:
J'aime bien le travail de Thierry Germain, avec des vins concentrés mais sans trop d'excès, qui changent des vins gouleyants du coin (même si j'aime un bon Cab franc gouleyant lorsque bien fait). La Marginale 2003, avec l'année caniculaire, était une bombe un peu "too much" en jeunesse. Le nez prendra du temps à s'ouvrir, avec des notes de fruits cuits mais aussi une certaine fraîcheur digne de son origine. En bouche, c'est surprenant au début tellement c'est mince, mais pour (enfin) prendre du poids avec l'aération, qui lui confère malheureusement un petit côté rugueux en finale. En finale, un beau vin qui n'est pas très typique de ses congénères, issu de vignes plein sud dans un millésime très sudiste!

Condado de Haza Ribera del Duero 2003:
Encore là, on retrouve le côté très solaire du millésime, ce qui donne un des Condado le moins convaincant que j'ai bu dans les dernières années. À moins que se soit mon goût qui change... Un peu trop de tout, mais avec un manque de fraîcheur qui fait qu'on se lasse.

Domaine Henri Germain, Bourgogne 2007:
Frais, élégant, équilibré et... accessible. Voilà! Les gens talentueux et attentifs devraient être capable de s'exprimer aussi dans les choses simples. C'est fait.

En passant à Baie St-Paul, j'ai goûté aux bières de la Microbrasserie de Charlevoix, les Dominus Vobiscum (Que le Seigneur soit avec vous...). Ça faisait plus de 4-5 ans que je ne les avais pas goûtées. Vraiment la coche olympique Une blanche rafraîchissante mais profonde, une blonde tonique avec une pointe d'amertume et une triple, bue avec le Migneron vieilli 140 jours, d'anthologie avec une finesse surprenante.

Martin

Michel Larouche a écrit:Comment comparerais-tu ce vin avec Syrah La Dernière Vigne vin de pays des Collines Rhodaniennes 2008 , Code SAQ : 10678325 de Pierre Gaillard ?

Patrick

Michel Larouche a écrit:Je le trouve plus complexe....plus proche d'un Cote-Rotie. Pour moi, les $$ additionnels sont vraiment justifier...
J'aimes bien son cote un peu animale qui manque au vin de Gaillard....Chez Gaillard, on achete le St-Joseph Clos de Cumaille...

Merci. Vrai que le St-Joseph de Gaillard est excellent. Faudrait que j'ouvre un 2007 pour comparer avec le 2006

Patrick

Domaine Henri Germain, Meursault 2006:
Ma première expérience avec son Meursault village. Le nez est frais avec du citron confit, un boisé fin, et n'évoluera que très peu sur 2 heures. En bouche, c'est l'équilibre, comme ce que j'aime retrouver dans les vins de ce domaine, petits ou grands, avec une acidité contenue, sans lourdeur, et un p'tit côté onctueux qui nous rappelle son origine.

Martin

Delas Frères Châteauneuf-du-Pape Haute Pierre 2007
Bouche de toute évidence très mûre, la récolte semble même avoir été faite en surmaturité. Arômes concentrés de fruit très noir et d'anis. Le vin est puissant mais bien fait, en ce que malgré toute cette matière imposante, il laisse une impression relativement équilibrée où l'alcool reste discret. Bon CNP mais éclipsé allègrement par le Pegau 2006 goûté en même temps. Un style semi-moderne, flatteur, très satisfaisant pour le prix même si je préfère le style plus traditionnel.

De plus en plus, comme Guigal, Delas fait bien les choses, toutes appellations confondues.

Jackson-Triggs Gewürztraminer Proprietors' Reserve Okanagan Valley 2004

Bouteille acheté il y a 5 ans au domaine de Niagara-on-the-Lake

Le vin est doré assez foncé et le vin est gras à l'oeil. Le nez offre litchi, fruits exotique, un peu d'épices et de miel. En bouche le fruit est encore là, dominé comme au nez par le litchi et un peu de saveurs de mangue. Un petit côté sucré y est (arômes de miel), légèrement épicé et le tout est assez long. Belle expérience de garde. A bien accompagné le poulet Général Tao !

Patrick

Pour accompagner une dorade entière (poivres roses et coriande comme épices de cru)
Meursault Chevalières 2007, Henri Germain & fils
Un vin d'I.P. chez Labelle Bouteille à 75$.
Une robe jaune-vert de bonne intensité et fort brillante.
Un bouquet de bonne intensité avec des notes de pain grillé, de menthol, de poires et d'anis (surprise!).
La bouche est ronde et fraîche affichant un beau gras sans être vraiment riche. La finale est longue, quelques amères et de l'anis!
Un très beau vin et la bouteille s'est terminée en moins de 90 minutes........bon signe.
16,5/20. Un bel accord avec ce poisson à chair blanche peu gras mais avec plusieurs arêtes! Attention.
Vraiment hâte de boire Limozin, Charmes et Perrières de ce producteur qui ne me déçoit jamais.........c'est vraiment peu dire!

Michel Larouche a écrit:En cette soiree orageuse.....La rosine 2007 de Ogier...je ne me tanne pas...sur le fruit...une belle bouche d`une longueur plus que respectable pour une vin de pays....le 2007 probablement un peu moins animal que le 2006...vraiment mon vin de tout les jours.....excellent...

Je suis comme toi, je ne me tanne pas de ce vin. J'ai sans doute bu au moins 18 bouteilles de ce vin depuis sa sortie il y a quelques mois, j'adore! Parfait comme vin de semaine...

Yves Martineau a écrit:Delas Frères Châteauneuf-du-Pape Haute Pierre 2007
Bouche de toute évidence très mûre, la récolte semble même avoir été faite en surmaturité. Arômes concentrés de fruit très noir et d'anis. Un style semi-moderne, flatteur, très satisfaisant pour le prix même si je préfère le style plus traditionnel.

De plus en plus, comme Guigal, Delas fait bien les choses, toutes appellations confondues.

Je mettais réconciliée avec les vins de Delas, mais je crois que les 2007 manquent nettement de finesse. Bu son Crozes il y a deux jours, on dirait de mélasse sans le gras. Je préfère également le style plus traditionnel.

Michelle

Michelle Champagne a écrit:Je mettais réconciliée avec les vins de Delas, mais je crois que les 2007 manquent nettement de finesse. Bu son Crozes il y a deux jours, on dirait de mélasse sans le gras. Je préfère également le style plus traditionnel.

Michelle

J'aime plusieurs vins de la gamme de produits de Delas, mais le Crozes Les Grands Chemins a été une déception. J'ai Le Clos 2005 et j'espère que ce sera différent. Je préfère de loin leurs St-Joseph dans cette gamme de prix...

Patrick

Pecchenino Dolcetto di Dogliani San Luigi 2008 (Italyie Piedmont, Langhe, Dolcetto di Dogliani)



Acheté en IP via Julien Martel

Le est d'un beau rubis brillant. Le offre un beau fruit rouge, un côté floral et légèrement épicé. En bouche est gourmand, encore une fois on note la présence d'un peu d'épices douces, quelques arômes de chocolat amer et une acidité, bien que faible est perceptible en finale. J'ai bien aimé et à très bon prix en plus

Cépage: 100% Dolcetto
Taux d'alcool: 13 %
Élevage: En cuve de stainless
Production: environ 40 000 bouteilles

http://www.langhe.net/aziende/scheda_vini.asp?az=0094&vi=1036

Patrick

Retrouvailles familiales, ça se fête!

Château Vannières, Bandol 2001:
Je suis loin de bien connaître cette région, mais j'ai quelques bouteilles qui sommeillent en cave pour m'éduquer éventuellement!
La robe est rouge grenatée et pâle. Le nez montre du fruit noir (liqueur de cassis), mais surtout du bois brûlé et des épices douces. C'est assez intense comme nez, sans être explosif. En bouche, on retrouve un équilibre qui me fait penser à des vins à base de Sangiovese de cet âge: une trame tannique mais pas de densité. La finale tombe un peu à court d'idées...

Je demeure perplexe devant les Bandol avec un peu d'âge. Ayant peu de repères, je semble mal les comprendre. Le plaisir, quant à lui, est plutôt cérébral que dans les "trippes". Pradeaux et les autres s'ouvrieront dans les prochains mois. On verra bien!

Martin

Pour souligner l’anniversaire de Carl, samedi. Le premier vin a été servi seul, avant d’aller au resto :

Domaine de la Romanée-Conti grands échezeaux grand cru 1973 : Couleur très pâle, orangée, mais encore brillante et parfaitement limpide. Nez sur des notes de terre brune, de cuir, de fruits grillés, d’herbes médicinales et quelques relents épicés et sucrés qui rappellent le thé, le caramel ou encore l’encens. L’attaque est délicate, mais suave. La bouche se fait diaphane par la suite, droite, puis s’évanouie doucement. Une acidité droite et une certaine amertume témoigne un temps du passage du vin en bouche. Un vin certes en fin de parcours, mais qui livre encore un message exceptionnel tant le millésime est peu réputé, qu’il s’est écoulé plus de 35 ans depuis que le vin a été mis en bouteille et qu’il conserve encore une palette aromatique qui n’a rien d’unidimensionnelle.

Domaine de la Moussière Cuvée Edmond sancerre 2002 : Nez sur l’ananas frais, les agrumes, la fumée, avec des notes de poussière de roche et de crème anglaise qui s’amènent également avec le temps. L’ensemble est assez retenu, d’une fraîcheur parfaite, encore juvénile. La bouche est plutôt intense, concentrée. Le vin commence à prendre de l’ampleur, tout en demeurant très dynamique. Si quelques notes d’élevage sont encore perceptibles, le tout est bien intégré et devrait totalement disparaître avec quelques années encore – ce que le vin semble bien prêt à affronter. Finale précise et tendue qui fait longuement saliver sans être exagérément acide. Excellent, voire davantage.

Chapoutier Chante-Alouette hermitage 1999 : Couleur foncée aux reflets bronze. Nez très oxydatif au départ qui évoluera sur l’huile à citron, une minéralité chaude, les fleurs séchées, les épices telles la cannelle et la muscade. La bouche est riche, puissante, large. L’ensemble est résolument gras, mais indéniablement sec. L’équilibre est assuré par des amers présents qui confèrent à la finale un caractère à la fois massif et strict. Excellent.

Château Rauzan-Ségla margaux 2e GCC 1999 : Nez passablement ouvert, séduisant et mûr, sur des notes de fruits noirs crémeux, de réglisse, de violette et de terre brune. La bouche est ample, parfumée. Si l’ensemble n’a pas la profondeur des grandes années, il se montre parfaitement à point, séduisant, mais frais, relativement complexe et bien équilibré. Un flacon qui procure beaucoup de plaisir et qui me rappelle l’affection que je porte aux vins de ce château. Excellent.

Château Rauzan-Ségla margaux 2e GCC 1998 : Registre moins jasant, mais plus profond et précis, sur des notes de fruits frais, de cuir, d’épices, de fleur fanée et de chocolat noir. La bouche est puissante, concentrée, juste mûre et indéniablement structurée. Finale de grande longueur. Si le vin est moins immédiatement séduisant que le 1999, il se montre plus profond, plus long et mérite d’être encore gardé quelques années. Des styles bien différents, mais quel plaisir! Excellent.

Domaine Courbis Les Eygats cornas 2006 : Nez très mûr, lourd, sur des notes d’espresso, de viande grillée, d’épices, de cacao et de cuir. La bouche est très riche, concentrée et opulente. L’ensemble apparaît pour l’heure comme engluée dans une richesse qui enlève au vin sa précision, sa race. Longueur imposante et tanins bien intégrés, quoi que présents. À attendre certes, mais le style n’est certainement pas mon préféré. Très bien.

Thierry Allemand Reynard cornas 2004 : Le changement de registre ne pourrait être plus radical, même si le nez se livre avec une certaine réticence. On y retrouve néanmoins un bouquet d’une race folle, sur l’olive noire, le cuir fin, la viande fumée, le poivre blanc, la fumée et le tabac et d’une précision rare. La bouche est fraîche, éclatante, pure et tonique. L’ensemble est incroyablement long et raffiné. Un vin qui ne s’est pas montré aussi explosif qu’appréhendé, mais d’une finesse inédite pour l’appellation. Ma dernière bouteille sera patiemment attendue! Superbe.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Thierry Allemand Reynard cornas 2004 : Le changement de registre ne pourrait être plus radical, même si le nez se livre avec une certaine réticence. On y retrouve néanmoins un bouquet d’une race folle, sur l’olive noire, le cuir fin, la viande fumée, le poivre blanc, la fumée et le tabac et d’une précision rare. La bouche est fraîche, éclatante, pure et tonique. L’ensemble est incroyablement long et raffiné. Un vin qui ne s’est pas montré aussi explosif qu’appréhendé, mais d’une finesse inédite pour l’appellation. Ma dernière bouteille sera patiemment attendue! Superbe.

un vin que j'apprécie énormément...
la dernière bouteille bue, il y a quelques mois (5-6) était toutefois absolument explosive, in a nice way...
m,en reste une - tu me fais douter Vincent à savoir si je devrais attendre ou non...

Pas de stress Fred ... c'est probablement affaire d'attentes ou d'ordre de service ... Ce vin a vraiment tout pour évoluer en beauté et je crois qu'il serait dommage de ne pas le cueillir pleinement mature dans une dizaine d'années. Mais bon, c'est aussi affaire de préférences!

ST-COSME 2007, GIGONDAS, DOM. BARRUOL, acheté en 2010, 40$.

Très opaque, rouge presque violet et fluide, ça a l'air juteux. Nez puissant, ça sent le poivre noir et aussi l'alcool et aussi les fruits...noirs? En bouche, assez corsé, très sec, piquant, goûteux, fruité et...trop jeune ! Ca va être délicieux dans quelques années, un petit dodo pour mes deux autres bouteilles ! Merci à Yves Martineau pour la 'plugg' (j'ai préféré à Piauger, que j'ai tout de même bien aimé).




CIMS de PORRERA 'classic' 2000,PRIORAT, ESPAGNE, acheté en 2009, 56$.

La robe fait peur ! Rouge sang caillé, mi-opaque et brouille(particules flottantes!). Ca sent un peu le vieux chausson, le sucre, les fruits confits, ça sent comme un vieux bordeaux ! En bouche, ouf, c'est excellent ! Velouté, fruité, un peu sucré et doucereux...ça goûte comme un vieil italien ! A 10 ans, bravo.




CHATEAU SIMARD 1990, ST-EMILION, dom.VAUTHIER, acheté en 2010, 55$.

Celui-là, il me faisait peur, mais il m'a surpris ! Un vin très opaque, un peu flou, rouge tirant sur l'ambré. Nez bien présent, on est dans le bois, le champignon et le fruit. En bouche, je suis très agréablement surpris: je fais face à une petite dentelle qui se laisse boire tendrement...Encore bien fruité, très doux, velouté, à 20 ans franchement bravo. Bien supérieur en plaisir au Cèdre 'prestige' 1989 dégusté récemment (je sais, ce n'est pas la même région !).

Martin Loranger a écrit:Retrouvailles familiales, ça se fête!

Château Vannières, Bandol 2001:
Je suis loin de bien connaître cette région, mais j'ai quelques bouteilles qui sommeillent en cave pour m'éduquer éventuellement!
La robe est rouge grenatée et pâle. Le nez montre du fruit noir (liqueur de cassis), mais surtout du bois brûlé et des épices douces. C'est assez intense comme nez, sans être explosif. En bouche, on retrouve un équilibre qui me fait penser à des vins à base de Sangiovese de cet âge: une trame tannique mais pas de densité. La finale tombe un peu à court d'idées...

Je demeure perplexe devant les Bandol avec un peu d'âge. Ayant peu de repères, je semble mal les comprendre. Le plaisir, quant à lui, est plutôt cérébral que dans les "trippes". Pradeaux et les autres s'ouvrieront dans les prochains mois. On verra bien!

Martin

J'ai pas mal de Bandol en cave, j'en ai bu plusieurs rendus à 8-10 ans et jusqu'à date ça se passe très bien, certains évidemment se démarquant plus que d'autres...J'aime bien cette appellation...Un nouveau pour moi découvert l'an passé : Gros Noré d'Alain Pascal, 30$, menum menum !!!

J'ai aussi pas mal de Collioure en cave (de 25 à 4o$), appellation négligée mais que j'aime bien également, et encore là, pour en avoir bu quelques-uns âgés de 8-10 ans, j'ai rarement été déçu !