Semaine du 7 juin 2010
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Michel Therrien
Yves Martineau
Frederik Boivin
Julien Martel
Patrick Ayotte
Martin Loranger
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Semaine du 7 juin 2010
Certains diront que je me reprends pour mon relatif silence sur la Paulée durant la dernière année...
Étant en Haute-Savoie, je m'étais juré de boire un Bugey-Cerdon!
Renardat-Fabre, Méthode Ancestrale, Bugey-Cerdon (payé 10,40 euros chez Super-U!!):
J'avais déjà bu des vins de cette appellation avec grand plaisir au resto à Montréal (dont au Bistro Bienville), apéro "fantasque et fanfaron", bien à la mode à Paris dans les bars-à-vins.
Celui-ci a une couleur de Kool-Aid aux framboises, bien rose donc! Le nez est sur les bonbons et les p'tites fraises (c'est à base de Gamay, ne l'oubliez pas). En bouche, c'est léger (8% d'alcool, la fermentation étant incomplète), rond (sucre résiduel?) et la bulle est abondante mais fine (pas du CO2 ajouté!!). On se fout de la finale, étant encore un peu déboussolé par l'expérience du nez et de la bouche!
C'est festif et simple, dans le bon sens du terme.
Martin
Étant en Haute-Savoie, je m'étais juré de boire un Bugey-Cerdon!
Renardat-Fabre, Méthode Ancestrale, Bugey-Cerdon (payé 10,40 euros chez Super-U!!):
J'avais déjà bu des vins de cette appellation avec grand plaisir au resto à Montréal (dont au Bistro Bienville), apéro "fantasque et fanfaron", bien à la mode à Paris dans les bars-à-vins.
Celui-ci a une couleur de Kool-Aid aux framboises, bien rose donc! Le nez est sur les bonbons et les p'tites fraises (c'est à base de Gamay, ne l'oubliez pas). En bouche, c'est léger (8% d'alcool, la fermentation étant incomplète), rond (sucre résiduel?) et la bulle est abondante mais fine (pas du CO2 ajouté!!). On se fout de la finale, étant encore un peu déboussolé par l'expérience du nez et de la bouche!
C'est festif et simple, dans le bon sens du terme.
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 7 juin 2010
Coudoulet de Beaucastel Côtes du Rhône 2001 , Code SAQ: 11229441
Vin servi dès l'ouverture de la bouteille et bu sur une période de deux heures
La robe du vin est grenat assez foncée, mais démontrant tout de même des signes d'âge avec une teinte brune-orangé sur les bords du disque. Au nez ce sont des arômes de fruits rouges, cuir, feuilles mortes qui ouvrent la voie. Par contre, avec le temps et l'aération, moka, épices et un fruit mieux défini seront de la partie. Un côté animal est bien présent aussi, apportant une certaine profondeur au vin. En bouche c'est plus jeune avec du fruit rouge (cerise et framboise compotée), épices, herbes, cuir, le côté animal percu au nez, le tout sur une belle longueur qui verra avec le temps une certaine astringence s'atténuer et l'acidité présente s'adoucir. Très bien en bon encore pour 2-3 ans.
Plus d'informations sur le vin:
Zone de production: Côtes du Rhône. Entre Orange et Avignon à l'Est du vignoble du Château de Beaucastel. Le Coudoulet de Beaucastel est un vignoble de 30 hectares.
Géologie: Molasse marine de miocène recouvert par un diluvium alpin (cailloux roulés).
Cépages: Grenache 30%, Mourvèdre 30%, Syrah 20%, Cinsault 20%.
Vinification: Vendange manuelle, tri de la vendange à l'arrivée à la cave, chauffage de la vendange en grains entiers à 80°C, refroidissement à 20°.
Macération classique en cuves carrelées de grès émaillé pendant 12 jours. Tirage du jus de goutte. Pressurage dans pressoir pneumatique.
Elevage: Assemblage des différents cépages qui ont été vinifiés séparément après fermentation malolactique. Vieillissement en fûts de chêne pendant 6 mois. Mise en bouteille après collage au blanc d'œuf.
Dominantes organoleptiques
Aspect : vif et brillant.
Nez : fruits rouges.
Saveurs : garrigue, thym.
Patrick
Vin servi dès l'ouverture de la bouteille et bu sur une période de deux heures
La robe du vin est grenat assez foncée, mais démontrant tout de même des signes d'âge avec une teinte brune-orangé sur les bords du disque. Au nez ce sont des arômes de fruits rouges, cuir, feuilles mortes qui ouvrent la voie. Par contre, avec le temps et l'aération, moka, épices et un fruit mieux défini seront de la partie. Un côté animal est bien présent aussi, apportant une certaine profondeur au vin. En bouche c'est plus jeune avec du fruit rouge (cerise et framboise compotée), épices, herbes, cuir, le côté animal percu au nez, le tout sur une belle longueur qui verra avec le temps une certaine astringence s'atténuer et l'acidité présente s'adoucir. Très bien en bon encore pour 2-3 ans.
Plus d'informations sur le vin:
Zone de production: Côtes du Rhône. Entre Orange et Avignon à l'Est du vignoble du Château de Beaucastel. Le Coudoulet de Beaucastel est un vignoble de 30 hectares.
Géologie: Molasse marine de miocène recouvert par un diluvium alpin (cailloux roulés).
Cépages: Grenache 30%, Mourvèdre 30%, Syrah 20%, Cinsault 20%.
Vinification: Vendange manuelle, tri de la vendange à l'arrivée à la cave, chauffage de la vendange en grains entiers à 80°C, refroidissement à 20°.
Macération classique en cuves carrelées de grès émaillé pendant 12 jours. Tirage du jus de goutte. Pressurage dans pressoir pneumatique.
Elevage: Assemblage des différents cépages qui ont été vinifiés séparément après fermentation malolactique. Vieillissement en fûts de chêne pendant 6 mois. Mise en bouteille après collage au blanc d'œuf.
Dominantes organoleptiques
Aspect : vif et brillant.
Nez : fruits rouges.
Saveurs : garrigue, thym.
Patrick
Re: Semaine du 7 juin 2010
2007 Domaine Le Pas de l'Escalette Coteaux du Languedoc Le Grand Pas
J’avais adoré ce cru sur le millésime 2006 et j’étais anxieux de goûter à celui-ci. Le nez est à prime abord discret, et demande une ouverture de 30 à 60 minutes avant de se mettre à jaser, offrant principalement des notes de petits fruits sauvages, de framboises et de sapin. La bouche est suave, sur les fraises épicées, à la trame tannique racée et légèrement virile, appuyée par une finale soutenue et fruitée. Ce millésime m’a semblé plus sérieux que le 2006, et peut-être davantage bâti pour la garde. Je ne serais pas surpris qu’il se métamorphose et devienne superbe après 2 à 3 ans de réclusion. 89-90
J’avais adoré ce cru sur le millésime 2006 et j’étais anxieux de goûter à celui-ci. Le nez est à prime abord discret, et demande une ouverture de 30 à 60 minutes avant de se mettre à jaser, offrant principalement des notes de petits fruits sauvages, de framboises et de sapin. La bouche est suave, sur les fraises épicées, à la trame tannique racée et légèrement virile, appuyée par une finale soutenue et fruitée. Ce millésime m’a semblé plus sérieux que le 2006, et peut-être davantage bâti pour la garde. Je ne serais pas surpris qu’il se métamorphose et devienne superbe après 2 à 3 ans de réclusion. 89-90
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Patrick Ayotte a écrit:Coudoulet de Beaucastel Côtes du Rhône 2001 , Code SAQ: 11229441
Patrick
j'ai toujours aimé le coudoulet, mais l,avais délaissé depuis quelques années... puis me suis payé la totale avec quelques exemplaires de la verticale dispo à la SAQ (ma nouvelle SAQ!) - et en plus j,ai trouvé des orphelines un peu plus âgées en déménageant... j'aime bien les orphelines un peu plus âgées!!!
merci pour le CR patrick - j'en ouvrirai ce weekend...
f
Frederik Boivin- Messages : 1963
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 50
Localisation : montréal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Bien hâte de lire tes commentaires alors Frédérik ! Moi c'était seulement ma 2e expérience avec ce vin, ayant goûté au 2007 en succursale. Il me reste une autre 2001, je vais probablement l'attendre 1-2 ans
Patrick
Patrick
Re: Semaine du 7 juin 2010
On sort de mes repères habituels... acheté par curiosité à la SAQ Dépôt, réduit de 30 à 27$ la demie.
Schloss Lieser Niederberg Helden Riesling Auslese 2005
Nez très riesling, de la vaseline et des agrumes, mais aussi un coté conifère moins classique, de la fumée.
Très bel équilibre en bouche, avec une attaque ou le vin se montre dense et riche, une belle texture moelleuse, pure, et en finale, coup de théâtre, l'acidité relève le tout et laisse une belle fraicheur, avec une impression plus saline que sucrée.
Un vin plus moelleux que liquoreux. Intriguant et complexe, long, salin et minéral, inusité, envoûtant. Superbe. 93 pts
Schloss Lieser Niederberg Helden Riesling Auslese 2005
Nez très riesling, de la vaseline et des agrumes, mais aussi un coté conifère moins classique, de la fumée.
Très bel équilibre en bouche, avec une attaque ou le vin se montre dense et riche, une belle texture moelleuse, pure, et en finale, coup de théâtre, l'acidité relève le tout et laisse une belle fraicheur, avec une impression plus saline que sucrée.
Un vin plus moelleux que liquoreux. Intriguant et complexe, long, salin et minéral, inusité, envoûtant. Superbe. 93 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Le Clos du Caillou Châteauneuf-du-Pape Les Safres 2007
Nez de viande grillée, de charbon et de fruit noir.
Un produit d'une approche plutôt moderne de l'appellation, mais j'aime la texture du vin et son coté voluptueux....où la concentration ne signifie pas hyper-puissant. Il y a une chaleur en finale, la question comme pour beaucoup de 2007 est de savoir si ça va s'intégrer avec quelques années. Mais c'est très bien fait et l'évolution sur quelques heures est un bon présage. À laisser murir quelques années en cave. 91 pts
Mas Jullien Coteaux du Languedoc Carlan 2006
De l'olive et des cerises au nez.
J'aurais pensé à un beau vin à dominante syrah, étrangement il n'en a presque pas. C'est grenache, avec un peu de Carignan et de Cinsault, la syrah n'est que minoritaire mais je ne sais pas les pourcentages. Bel équilibre et une finale assez concentrée qui s'étire en finesse. Pas très complexe, il semble presque banal en attaque mais la finale superbe vient nous surprendre et nous laisse songeur ("comment ne l'ai-je pas vu venir?"). 89 pts
Nez de viande grillée, de charbon et de fruit noir.
Un produit d'une approche plutôt moderne de l'appellation, mais j'aime la texture du vin et son coté voluptueux....où la concentration ne signifie pas hyper-puissant. Il y a une chaleur en finale, la question comme pour beaucoup de 2007 est de savoir si ça va s'intégrer avec quelques années. Mais c'est très bien fait et l'évolution sur quelques heures est un bon présage. À laisser murir quelques années en cave. 91 pts
Mas Jullien Coteaux du Languedoc Carlan 2006
De l'olive et des cerises au nez.
J'aurais pensé à un beau vin à dominante syrah, étrangement il n'en a presque pas. C'est grenache, avec un peu de Carignan et de Cinsault, la syrah n'est que minoritaire mais je ne sais pas les pourcentages. Bel équilibre et une finale assez concentrée qui s'étire en finesse. Pas très complexe, il semble presque banal en attaque mais la finale superbe vient nous surprendre et nous laisse songeur ("comment ne l'ai-je pas vu venir?"). 89 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Quelle belle soirée d'été, sans humidité, et l'on termine notre bouteille autour d'un feu de camp. Pour accopmagner une brochette de boeuf et ses légumes,
Sancerre 2000 Génération XIX, Alphonse Mellot.
Un très beau vin issu d'une parcelle de "caillottes" d'un seul hectare.
Une robe rubis pâle. Un bouquet de bonne intensité avec ronce, cuir, épices et fond de fraises chaudes. La bouche est droite avec un toucher de bouche soyeux, aux tannins fondus et avec une belle fraîcheur. L'ensemble est bien sec et prêt à boire. Un vin de style beaunois et j'ai bien hâte de demander à Alphonse (MPV 2010 en octobre prochain) s'il y a une partie de vendange entière à ce vin! 16,5/20.
Sancerre 2000 Génération XIX, Alphonse Mellot.
Un très beau vin issu d'une parcelle de "caillottes" d'un seul hectare.
Une robe rubis pâle. Un bouquet de bonne intensité avec ronce, cuir, épices et fond de fraises chaudes. La bouche est droite avec un toucher de bouche soyeux, aux tannins fondus et avec une belle fraîcheur. L'ensemble est bien sec et prêt à boire. Un vin de style beaunois et j'ai bien hâte de demander à Alphonse (MPV 2010 en octobre prochain) s'il y a une partie de vendange entière à ce vin! 16,5/20.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 7 juin 2010
Conde de Valdemar Reserva Rioja 2004 , Code SAQ: 00882761
Bouteille ouverte 30 minutes avant le service
La robe du vin est d'une beau rubis dense et brillant. Au nez, le fruit (noir et rouge) qui est assez mur (mais pas confituré), les épices et le bois cohabitent bien ensemble. En bouche, le côté boisé est riche, mais ne fait que rehausser les saveurs du fruit et des épices. Une belle matière pour un vin capable de tenir encore un bon bout. Très bien.
Cépages: 90% tempranillo, 10% mazuelo
Élevage: 18 mois de chêne américain et francais (Allier), suivi de 20 mois en bouteille
Taux d'alcool: 13,5%
Patrick
Bouteille ouverte 30 minutes avant le service
La robe du vin est d'une beau rubis dense et brillant. Au nez, le fruit (noir et rouge) qui est assez mur (mais pas confituré), les épices et le bois cohabitent bien ensemble. En bouche, le côté boisé est riche, mais ne fait que rehausser les saveurs du fruit et des épices. Une belle matière pour un vin capable de tenir encore un bon bout. Très bien.
Cépages: 90% tempranillo, 10% mazuelo
Élevage: 18 mois de chêne américain et francais (Allier), suivi de 20 mois en bouteille
Taux d'alcool: 13,5%
Patrick
Re: Semaine du 7 juin 2010
Mas Borras, Torres, Penedes, 2005.
Pas mon style de pinot favori, mais bien fait dans le genre californien, rien n'accroche (à part un peu trop d'alcool en final), le tout est vraiment charmeur. Le bois s'est bien intégré après 5 ans.
Vacheron, Sancerre 2008.
Très bon Sancerre, minéral, très acide, droit et tranchant, sans doute encore jeune. Très bon, mais manque un peu de densité. J'imagine qu'il faut aller dans le plus haut de gamme pour cela.
Riesling Relax, 2008.
Bien typé allemand avec un fort nez de pétrole, mais un peu trop sucré pour moi, du moins pour un apéro. Je vas le comparer avec le Dr. Loosen 2008 bientôt, autre classique de l'été.
Champy Pernand-Vergelesses 2005
Très bon Chardonnay bourguignon, maintenant à point.
Pas mon style de pinot favori, mais bien fait dans le genre californien, rien n'accroche (à part un peu trop d'alcool en final), le tout est vraiment charmeur. Le bois s'est bien intégré après 5 ans.
Vacheron, Sancerre 2008.
Très bon Sancerre, minéral, très acide, droit et tranchant, sans doute encore jeune. Très bon, mais manque un peu de densité. J'imagine qu'il faut aller dans le plus haut de gamme pour cela.
Riesling Relax, 2008.
Bien typé allemand avec un fort nez de pétrole, mais un peu trop sucré pour moi, du moins pour un apéro. Je vas le comparer avec le Dr. Loosen 2008 bientôt, autre classique de l'été.
Champy Pernand-Vergelesses 2005
Très bon Chardonnay bourguignon, maintenant à point.
Alexandre Trudel- Messages : 1160
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 44
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Avant de choisir un Pinot pour aller avec le saumon au vinaigre de framboises, bu hier:
Mersault 2008 de Grivault. Belle couleur or avec un nez sur la barrique de chêne. En bouche, ce goût de chêne, un peu de pomme verte, une belle acidité et cette texture de gras que je retrouve dans les vins blancs de ce coin de pays. Beaucoup trop jeune mais donne une bonne idée de ce produit du producteur16.5-17/20
Mersault 2008 de Grivault. Belle couleur or avec un nez sur la barrique de chêne. En bouche, ce goût de chêne, un peu de pomme verte, une belle acidité et cette texture de gras que je retrouve dans les vins blancs de ce coin de pays. Beaucoup trop jeune mais donne une bonne idée de ce produit du producteur16.5-17/20
Invité- Invité
Re: Semaine du 7 juin 2010
Une soirée animée hier en terrasse au Poisson Rouge, sur le bord d'un égout dont les "arômes" venaient à l'occasion nous saluer (!)
Pour compagnie, un ado punk hyperactif (mais quand même sympa!) et un Frenchie rigolo, qui doit faire ses classes au niveau du joual! Outre le Beaucastel, les deux autres vins étaient à l'aveugle pour moi.
2006 La Chablisienne Chablis Grand Cru Les Preuses
Nez de crème pâtissière, agrumes. La bouche est assez grasse, dense, le vin jeune et fringuant mais il a de la classe et de l'étoffe. Je le mettais à Chassagne 2006 ou 07. Excellent et très beau potentiel.
91+ pts
2001 Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape
À l'ouverture des notes un peu animales et un fruit suave, j'ai eu l'heureuse idée de la déboucher deux heures avant le service.
Des arômes de framboises, fraises et autres fruits rouges, un peu atypiques pour le cru (plus fruit noir d'habitude). Il montre une belle concentration mais aussi beaucoup de finesse, au point où notre ami qui tentait de l'identifier évoquait plusieurs vins plutôt fins mais moins puissants de l'appellation (Charvin par ex.)
Un vin riche et fin a la fois, frais et large, qui se montre à la hauteur de sa belle réputation. Une finale complexe, même en plein air, sur la lavande et la garrigue. Un Châteauneuf profond et un grand Beaucastel. Peut-être celui dont le style se rapproche le plus des 1989 (ma référence absolue) et 1990 du domaine, sans les égaler du moins à ce stade. Il sera peut-être meilleur dans deux ou trois ans mais offre déjà beaucoup. 94-95 pts
2000 Domaine du Pégaü Châteauneuf-du-Pape Cuvée Réservée
Nez animal, de toute évidence un vin traditionnel, moins ample et long que le Beaucastel, une
belle concentration, un vin un peu austère, sauvage mais plaisant. J'ai pensé à Vieux Télégraphe d'abord avant de retenir Pegau grâce à l'aide de mon voisin.
J'aime ce vin mais c'est une relative déception pour un grand millésime. Je commence à penser sérieusement qu'il est le moins intéressant du domaine entre 1998 et 2007, hormis le 2002. 90-91 pts
Pour compagnie, un ado punk hyperactif (mais quand même sympa!) et un Frenchie rigolo, qui doit faire ses classes au niveau du joual! Outre le Beaucastel, les deux autres vins étaient à l'aveugle pour moi.
2006 La Chablisienne Chablis Grand Cru Les Preuses
Nez de crème pâtissière, agrumes. La bouche est assez grasse, dense, le vin jeune et fringuant mais il a de la classe et de l'étoffe. Je le mettais à Chassagne 2006 ou 07. Excellent et très beau potentiel.
91+ pts
2001 Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape
À l'ouverture des notes un peu animales et un fruit suave, j'ai eu l'heureuse idée de la déboucher deux heures avant le service.
Des arômes de framboises, fraises et autres fruits rouges, un peu atypiques pour le cru (plus fruit noir d'habitude). Il montre une belle concentration mais aussi beaucoup de finesse, au point où notre ami qui tentait de l'identifier évoquait plusieurs vins plutôt fins mais moins puissants de l'appellation (Charvin par ex.)
Un vin riche et fin a la fois, frais et large, qui se montre à la hauteur de sa belle réputation. Une finale complexe, même en plein air, sur la lavande et la garrigue. Un Châteauneuf profond et un grand Beaucastel. Peut-être celui dont le style se rapproche le plus des 1989 (ma référence absolue) et 1990 du domaine, sans les égaler du moins à ce stade. Il sera peut-être meilleur dans deux ou trois ans mais offre déjà beaucoup. 94-95 pts
2000 Domaine du Pégaü Châteauneuf-du-Pape Cuvée Réservée
Nez animal, de toute évidence un vin traditionnel, moins ample et long que le Beaucastel, une
belle concentration, un vin un peu austère, sauvage mais plaisant. J'ai pensé à Vieux Télégraphe d'abord avant de retenir Pegau grâce à l'aide de mon voisin.
J'aime ce vin mais c'est une relative déception pour un grand millésime. Je commence à penser sérieusement qu'il est le moins intéressant du domaine entre 1998 et 2007, hormis le 2002. 90-91 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Alexandre Trudel a écrit:
Vacheron, Sancerre 2008.
Très bon Sancerre, minéral, très acide, droit et tranchant, sans doute encore jeune. Très bon, mais manque un peu de densité. J'imagine qu'il faut aller dans le plus haut de gamme pour cela.
Effectivement, le volume et la densité seront de la partie lorsque tu dégusteras du parcellaire (argilo calcaire) de chavignol comme Monts Damnés et Grande Côte surtout et dans une moindre mesure avec le Culs de Beaujeu. Ailleurs, les cuvées sur des terroirs de silex (Chailloux de Riffault, Exils de Crochet, Les Romains de Vacheron ou Mellot.....) te donneront aussi de la densité avec moins de volume.
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 7 juin 2010
Merci Michel pour les précisions, je compte commencer tranquillement à parfaire mon éducation en Sancerre.
Juste une petite question: comment différencier la densité et le volume? La distinction, s'il y en a une, n'est pas claire dans mon esprit.
Juste une petite question: comment différencier la densité et le volume? La distinction, s'il y en a une, n'est pas claire dans mon esprit.
Alexandre Trudel- Messages : 1160
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 44
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Alexandre Trudel a écrit:
Juste une petite question: comment différencier la densité et le volume? La distinction, s'il y en a une, n'est pas claire dans mon esprit.
C'est vrai que la ligne est fine entre ces deux expressions. Pour moi, la densité = niveau de concentration tandis que volume, c'est l'ampleur.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 7 juin 2010
Pierre Beauregard a écrit:Alexandre Trudel a écrit:
Juste une petite question: comment différencier la densité et le volume? La distinction, s'il y en a une, n'est pas claire dans mon esprit.
C'est vrai que la ligne est fine entre ces deux expressions. Pour moi, la densité = niveau de concentration tandis que volume, c'est l'ampleur.
Assez d'accord avec Pierre.
À mon avis, la densité représente une forme de concentration qui s'exprime par un certain poids en bouche (un peu comme des extraits plus secs) tandis que le volume représente une concentration qui s'exprime par un gras et de l'ampleur sous une certaine forme sphérique.
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 7 juin 2010
Michel Therrien a écrit:
Effectivement, le volume et la densité seront de la partie lorsque tu dégusteras du parcellaire (argilo calcaire) de chavignol comme Monts Damnés et Grande Côte surtout et dans une moindre mesure avec le Culs de Beaujeu. Ailleurs, les cuvées sur des terroirs de silex (Chailloux de Riffault, Exils de Crochet, Les Romains de Vacheron ou Mellot.....) te donneront aussi de la densité avec moins de volume.
À ce sujet, quelqu'un à une carte des différents "terroirs" de Sancerre? Ou du moins quels vignerons cultivent sur les Culs de Beaujeu, la Grande Côte, etc.?
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Semaine du 7 juin 2010
Yves Martineau a écrit:
2001 Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape
À l'ouverture des notes un peu animales et un fruit suave, j'ai eu l'heureuse idée de la déboucher deux heures avant le service.
Des arômes de framboises, fraises et autres fruits rouges, un peu atypiques pour le cru (plus fruit noir d'habitude). Il montre une belle concentration mais aussi beaucoup de finesse, au point où notre ami qui tentait de l'identifier évoquait plusieurs vins plutôt fins mais moins puissants de l'appellation (Charvin par ex.)
Un vin riche et fin a la fois, frais et large, qui se montre à la hauteur de sa belle réputation. Une finale complexe, même en plein air, sur la lavande et la garrigue. Un Châteauneuf profond et un grand Beaucastel. Peut-être celui dont le style se rapproche le plus des 1989 (ma référence absolue) et 1990 du domaine, sans les égaler du moins à ce stade. Il sera peut-être meilleur dans deux ou trois ans mais offre déjà beaucoup. 94-95 pts
Goûté à 2 reprises depuis le début de l'année et chaque fois un peu fâché de savoir que le vin à un si brillant avenir devant lui. J'ai décidé d'oublier les qq bouteilles restantes un bon 5 ans encore.
Le HJP doit être complètement hallucinant!
Invité- Invité
Re: Semaine du 7 juin 2010
Michel Therrien a écrit:
À mon avis, la densité représente une forme de concentration qui s'exprime par un certain poids en bouche (un peu comme des extraits plus secs) tandis que le volume représente une concentration qui s'exprime par un gras et de l'ampleur sous une certaine forme sphérique.
Mais alors qu'est-ce que l' "ampleur"? Et puis on peut imaginer des vins ayant beaucoup de volume mais ne laissant aucunement une impression sphérique, notion qui elle suppose une idée d'harmonie.
Une façon plus simple d'exprimer la différence entre les deux termes: la densité se sent vraiment rapidement sur le palais et peut être évaluée sur une petite surface de la langue et du palais. Dans l'idée de volume on a vraiment besoin d'avoir l'impression faite par le vin de façon globale sur le palais et cela n'est pas instantanément ressenti à la mise en bouche.
La densité d'un vin rouge aura tendance à diminuer avec les années, tout simplement sous l'effet de la polymérisation des tannins. L'évolution du volume est plus difficile à saisir et prévoir au cours de la vie d'un vin.
Des exemples simples :
- Le Barolo est souvent dense mais rarement volumineux, tout comme un Riesling alsacien bien sec d'ailleurs.
- Un vin de Condrieu est souvent volumineux, mais rares sont les vins denses dans cette appellation.
- Le Corton de Bouchard 2005 et le Clos des Lambrays 2005 ont une densité comparable, mais ce dernier possède plus de volume.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 7 juin 2010
Ce n'est pas à nous de définir ce qu'est la densité, puisque sa définition scientifique est claire et acceptée depuis longtemps: c'est la relation entre la masse et le volume. Ou selon les termes de Wikipédia: la densité ou densité relative d'un corps est le rapport de sa masse volumique à la masse volumique d'un corps pris comme référence. Le corps de référence est l'eau pure à 4 °C pour les liquides et les solides.
Ainsi, pour moi, la densité s'exprime via la perception de son poids, de sa concentration en bouche, par rapport à la perception globale de sa matière.
Ainsi, pour moi, la densité s'exprime via la perception de son poids, de sa concentration en bouche, par rapport à la perception globale de sa matière.
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 7 juin 2010
Olivier Collin a écrit:
Des exemples simples :
- Le Barolo est souvent dense mais rarement volumineux, tout comme un Riesling alsacien bien sec d'ailleurs.
- Un vin de Condrieu est souvent volumineux, mais rares sont les vins denses dans cette appellation.
- Le Corton de Bouchard 2005 et le Clos des Lambrays 2005 ont une densité comparable, mais ce dernier possède plus de volume.
Exemples clairs et parlants qui correspondent tout à fait à mon expérience.
Peut-on présumer qu'un barolo gagnera en volume au vieillissement, alors qu'il "perdra" en densité?
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 juin 2010
La définition de Wikipédia est assez ennuyante merci!
J'aime beaucoup les exemples mentionnés par Olivier.
Ces exemples démontrent très bien la différence entre volume et densité.
J'aime beaucoup les exemples mentionnés par Olivier.
Ces exemples démontrent très bien la différence entre volume et densité.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 7 juin 2010
Julien Martel a écrit:Ce n'est pas à nous de définir ce qu'est la densité, puisque sa définition scientifique est claire et acceptée depuis longtemps: c'est la relation entre la masse et le volume. Ou selon les termes de Wikipédia: la densité ou densité relative d'un corps est le rapport de sa masse volumique à la masse volumique d'un corps pris comme référence. Le corps de référence est l'eau pure à 4 °C pour les liquides et les solides.
Ainsi, pour moi, la densité s'exprime via la perception de son poids, de sa concentration en bouche, par rapport à la perception globale de sa matière.
As-tu vraiment en tête la masse volumique de l'eau à 4 degrés C quand tu dégustes un vin et parles de densité de sa matière? Pas moi... Et puis qu'est-ce que le "poids" scientifique du vin? Sa masse physique?
Le problème, Julien, c'est ton "ainsi"... Tu passes d'une définition scientifique (densité et volume) dans la première partie - où l'on sait exactement ce que veut dire "masse" et "volume" - mais lorsque tu arrives au contexte de la dégustation les termes "masse" et "volume" ne veulent plus dire la même chose que scientifiquement : le volume en bouche est-il le 20ml que tu dégustes en bouche... auquel cas tous les vins auraient même volume?!? Idem pour la masse d'un vin...
Il faut donc sortir du cadre scientifique pour donner un sens à ces notions employées de manière routinière... Bref, le langage de dégustation ne se réduit pas à une définition scientifique commune, on est dans un autre univers, interprétatif faut-il le rappeler, qui demande à quiconque voulant utiliser les termes avec précision un certain travail de réflexion.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 7 juin 2010
Sociando-Mallet, Haut-Médoc 2007 : (27 euros chez Super-U)
Je lisais dans le Guide Vert de la Revue Vins de France que le proprio de SM appréciait davantage son 2007 que son 2006.
Le nez s’est ouvert sur 1 heure et a évolué assez rapidement de notes de fruits noirs vers des arômes de tabac. Le poivron, pour ceux qui s’en inquiéteraient, était peu présent. En bouche, il y a une finesse manifeste, mais aussi un creux en milieu de bouche. La finale s’étire peu longtemps.
J’aime mieux quand un Bordeaux a un peu plus de matière. Si je veux ce genre de vins, je me tourne vers la Loire. Devra être bu assez jeune, je crois (moins de 10 ans).
Château Léoville Las Cases, St-Julien 1999 : (150CAN$ en Suisse)
Je ne bois que rarement des Bordeaux dans cet ordre de prix. Je savais, pour avoir lu un peu après l’achat, que le millésime pour cette maison n’était pas fabuleux.
Ouvert pendant 3 heures, laissé en bouteille en ayant retiré une coupe de vin. Le vin s’est ouvert sur des notes de graphite puis du tabac blond mais un fruit un peu en retrait. En bouche, l’alcool s’est atténué avec l’aération, les tannins ont gagné en souplesse, mais l’ensemble est demeuré assez sévère, même à table pour la 2e moitié de la bouteille. La finale était longue par contre, avec une belle rétro sur le tabac blond.
Ici, c’est une question de goût : à 150$, j’aimerais avoir du plaisir, et pas seulement une belle expérience de dégustation. Peut-être question de millésime? Un peu fermé? Quoiqu’avec le tabac au nez et en rétro, le vin semblait déjà avoir une certaine évolution.
Domaine du Tunnel, Cornas 2007 : (35 euros chez Super-U)
J’avais goûté à des vins de ce domaine au salon La Convergente il y a 1 an et demi.
Le nez est sur le fumé et la violette, et ça sort du verre! En bouche, l’attaque est franche et tannique mais sans être agressive et le vin présente un beau volume (si j’ai bien compris l’enseignement des pros!). La finale est assez longue sur les fruits noirs.
Vraiment un très beau vin, assez moderniste pour Cornas, avec un boisé présent mais pas trop appuyé. Je dirais que le style se rapproche de celui d’Alain Voge. À l’aveugle, j’aurais dit Côte-Rôtie. J’aime mieux les Cornas plus terreux et profonds.
Martin
Je lisais dans le Guide Vert de la Revue Vins de France que le proprio de SM appréciait davantage son 2007 que son 2006.
Le nez s’est ouvert sur 1 heure et a évolué assez rapidement de notes de fruits noirs vers des arômes de tabac. Le poivron, pour ceux qui s’en inquiéteraient, était peu présent. En bouche, il y a une finesse manifeste, mais aussi un creux en milieu de bouche. La finale s’étire peu longtemps.
J’aime mieux quand un Bordeaux a un peu plus de matière. Si je veux ce genre de vins, je me tourne vers la Loire. Devra être bu assez jeune, je crois (moins de 10 ans).
Château Léoville Las Cases, St-Julien 1999 : (150CAN$ en Suisse)
Je ne bois que rarement des Bordeaux dans cet ordre de prix. Je savais, pour avoir lu un peu après l’achat, que le millésime pour cette maison n’était pas fabuleux.
Ouvert pendant 3 heures, laissé en bouteille en ayant retiré une coupe de vin. Le vin s’est ouvert sur des notes de graphite puis du tabac blond mais un fruit un peu en retrait. En bouche, l’alcool s’est atténué avec l’aération, les tannins ont gagné en souplesse, mais l’ensemble est demeuré assez sévère, même à table pour la 2e moitié de la bouteille. La finale était longue par contre, avec une belle rétro sur le tabac blond.
Ici, c’est une question de goût : à 150$, j’aimerais avoir du plaisir, et pas seulement une belle expérience de dégustation. Peut-être question de millésime? Un peu fermé? Quoiqu’avec le tabac au nez et en rétro, le vin semblait déjà avoir une certaine évolution.
Domaine du Tunnel, Cornas 2007 : (35 euros chez Super-U)
J’avais goûté à des vins de ce domaine au salon La Convergente il y a 1 an et demi.
Le nez est sur le fumé et la violette, et ça sort du verre! En bouche, l’attaque est franche et tannique mais sans être agressive et le vin présente un beau volume (si j’ai bien compris l’enseignement des pros!). La finale est assez longue sur les fruits noirs.
Vraiment un très beau vin, assez moderniste pour Cornas, avec un boisé présent mais pas trop appuyé. Je dirais que le style se rapproche de celui d’Alain Voge. À l’aveugle, j’aurais dit Côte-Rôtie. J’aime mieux les Cornas plus terreux et profonds.
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 7 juin 2010
Suite à une lecture des plus intéressantes autour du livre Bordeaux-Bourgogne : les passions rivales de Jean-Robert Pitte, pour accompagner une épaule d'agneau cuisson lente dans un fond maison, l'accord avec un Château Figeac 1994 est délectable.
Je suis toujours surpris de lire Robert Parker à la dégustation de vins issus de millésimes dits difficiles à leur sortie (ce Figeac 1994 se méritât un piètre 84pts) lorsque ces vins sont à maturité, Ainsi ce 1994 de Figeac apparaît aujourd'hui comme un idéal de mélange des trois cépages rois du bordelais : le Merlot truffe et cassonade, le Cabernet Franc amène ses notes fraîches et herbacées des années moins mures et le Cabernet Sauvignon en constitue l'épine dorsale tant aromatiquement que pour la structure encore bien étoffée pour un vin de plus de 15 ans. Voici une idée provocante qui est peut-être néanmoins à explorer : les amateurs de Bourgogne devraient acheter les millésimes plus irréguliers à Bordeaux (pas faibles, irréguliers dis-je bien) car ceux-ci amènent une délicatesse aromatique et une moins grande masse tannique leur donnant une élégance surprenante.
Dire que ce vin donne du plaisir est bien faible : il présente toute la distinction que peut donner pareil terroir et encépagement, absolument rien n'accroche, la texture est lissée par les années sans avoir atteint un réel degré de platitude, la fraîcheur d'un vin où les cabernets dominent et le petit 12.5% d'alcool nous ramènent à l'essence d'un vin de repas, pas un vin d'anthologie certes, mais un vin qui montre une élégance réelle, sans fla-fla, et dont on doit associer la longueur à la grandeur du terroir de Figeac.
Je suis toujours surpris de lire Robert Parker à la dégustation de vins issus de millésimes dits difficiles à leur sortie (ce Figeac 1994 se méritât un piètre 84pts) lorsque ces vins sont à maturité, Ainsi ce 1994 de Figeac apparaît aujourd'hui comme un idéal de mélange des trois cépages rois du bordelais : le Merlot truffe et cassonade, le Cabernet Franc amène ses notes fraîches et herbacées des années moins mures et le Cabernet Sauvignon en constitue l'épine dorsale tant aromatiquement que pour la structure encore bien étoffée pour un vin de plus de 15 ans. Voici une idée provocante qui est peut-être néanmoins à explorer : les amateurs de Bourgogne devraient acheter les millésimes plus irréguliers à Bordeaux (pas faibles, irréguliers dis-je bien) car ceux-ci amènent une délicatesse aromatique et une moins grande masse tannique leur donnant une élégance surprenante.
Dire que ce vin donne du plaisir est bien faible : il présente toute la distinction que peut donner pareil terroir et encépagement, absolument rien n'accroche, la texture est lissée par les années sans avoir atteint un réel degré de platitude, la fraîcheur d'un vin où les cabernets dominent et le petit 12.5% d'alcool nous ramènent à l'essence d'un vin de repas, pas un vin d'anthologie certes, mais un vin qui montre une élégance réelle, sans fla-fla, et dont on doit associer la longueur à la grandeur du terroir de Figeac.
Dernière édition par Olivier Collin le Mar 15 Juin 2010 - 9:00, édité 1 fois
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
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