Semaine du 15 juin
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Michel Therrien
Michelle Champagne
Denis Brassard
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daniel.seriot
Frederick Blais
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Semaine du 15 juin
Foreau, Domaine Clos de Naudin Vouvray sec 2011: Robe dorée, le premier nez est plus expressif qu'après l'agitation, des odeurs de pomme verte et coing, simple mais assez pur. En bouche, c'est très sec d'un bout à l'autre, tension de qualité, saveurs similaire au nez avec une touche de levure et une bonne dose de minéralité en milieu de bouche qui perdure jusqu'en finale. 15/20+ On verra si avec le temps il saura développer plus de complexité.
Frederick Blais- Messages : 2987
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Re: Semaine du 15 juin
Deux superbes « Riesling » secs, dégustés au domaine Kientzler (Ribeauvillé : Alsace) à la fin du mois de mai dernier.
Riesling cuvée François Alphonse 2011
Assemblage de raisins issus des Grands Crus Osterberg et Geisberg
L’olfaction est nette et expressive avec des arômes, d’oranges, de citron mûrs, des notes de pêches, et de fleurs blanches. L’attaque est nette, très tonique, le vin se fait plus charnu dans un centre fruité d’un très bon maintien, l’acidité gustative nette et de bon aloi, donne du dynamisme et une belle allonge à une finale pure bien dessinée, soulignée par les saveurs décelées à l‘olfaction, très saline, avec des notes fumée. Noté 16,5/17. A attendre 2018-2020
Riesling Geisberg 2011
Le nez d’une bonne intensité évoque le citron mûr, le pamplemousse, avec des notes de fruits de la passion, et fumées, nuancées d’une pointe de naphte. La bouche est cristalline, épurée, droite, avec une matière serrée et concentrée, construit dans la longueur, rehaussée de fruits frais. La finale est longue, droite, sans fioriture, très fraîche, soulignée par des fruits frais et mûrs, des notes florales, ponctuée de sensations minérales et très salines. Noté 17/17,5 A attendre 2020-2022
Riesling cuvée François Alphonse 2011
Assemblage de raisins issus des Grands Crus Osterberg et Geisberg
L’olfaction est nette et expressive avec des arômes, d’oranges, de citron mûrs, des notes de pêches, et de fleurs blanches. L’attaque est nette, très tonique, le vin se fait plus charnu dans un centre fruité d’un très bon maintien, l’acidité gustative nette et de bon aloi, donne du dynamisme et une belle allonge à une finale pure bien dessinée, soulignée par les saveurs décelées à l‘olfaction, très saline, avec des notes fumée. Noté 16,5/17. A attendre 2018-2020
Riesling Geisberg 2011
Le nez d’une bonne intensité évoque le citron mûr, le pamplemousse, avec des notes de fruits de la passion, et fumées, nuancées d’une pointe de naphte. La bouche est cristalline, épurée, droite, avec une matière serrée et concentrée, construit dans la longueur, rehaussée de fruits frais. La finale est longue, droite, sans fioriture, très fraîche, soulignée par des fruits frais et mûrs, des notes florales, ponctuée de sensations minérales et très salines. Noté 17/17,5 A attendre 2020-2022
Re: Semaine du 15 juin
Content de vous lire Daniel. Kientzler fait bon. Mais je suis moins enthousiaste que vous concernant la garde ... j'ai eu des vins qui évoluaient plutôt (trop!) rapidement sur les millésimes 2000, 2001 et 2002 ... mes 2007 et 2008 sont à boire il me semble ... surtout que 2011 a fait des vins plutôt accessibles.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 15 juin
Merci pour vos commentaires Vincent, j'ai bu récemment un Geisberg 2004 en pleine forme, et des amis qui en possèdent aussi. Si les 2007 et 2008 sont à boire, c'est surprenant. Les 2011 possèdent un style qui ne ferait pas penser à des 2011 à l'aveugle.
Y aurait-il un problème pour le transport des vins entre l'Alsace et le Québec?
Y aurait-il un problème pour le transport des vins entre l'Alsace et le Québec?
Dernière édition par daniel.seriot le Lun 16 Juin 2014 - 16:19, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Re: Semaine du 15 juin
Pour le wee-end de la fête des pères, Tour Carnet 2007 et Léoville Poyferré 2004, en deux temps, deux soirs et je retourne visiter ces bouteilles (les restants) ce soir.
Rapidement, la Tour Carnet m'a laissée l'impression d'être un peu vert, tandis que le Léoville était encore tout d'un bloc. À revoir
Rapidement, la Tour Carnet m'a laissée l'impression d'être un peu vert, tandis que le Léoville était encore tout d'un bloc. À revoir
Denis Brassard- Messages : 248
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Re: Semaine du 15 juin
Ce week-end, au camp, un superbe Vieux Donjon 2005. Nez de mûres et d'épices. Belle structure en bouche, tannins enrobés, longueur moyenne. L'ensemble est très élégant et bien équilibré. Que du plaisir! Vieux Donjon est vraiment meilleur après quelques années...
Michelle Champagne- Messages : 3079
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Re: Semaine du 15 juin
Daniel, j'ai commencé à boire mes 2007 et mes 2008 compte tenu de mon expérience avec les 2001 surtout ... les vins sont bien fringants et ne montrent pour l'instant pas de signe de déclin ... mais chat échaudé craint l'eau froide et à tout prendre, je préfère un vin un peu sur la réserve qu'un peu sur le déclin ...
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 15 juin
Vincent,
Je ne connais pas les vins de Kientzler du millésime 2001, je me réfère donc à vos sensations. Il faut en plus prendre en compte les goûts des différents dégustateurs, on peut préférer des vins dans leur jeunesse. Pour ma part, je préfère les Riesling un peu plus évolués à condition qu’ils restent frais.
N’ayant pas la possibilité de déguster souvent en Alsace, je suivais avec attention les commentaires et évaluations de Thierry Meyer, qui est un fin connaisseur de l’ Alsace, quand il collaborait au guide Bettane-Dessauve, et je me suis aperçu, lors de différentes dégustations que je partageais ses analyses ainsi que la qualité des vins qu’ils mettaient en avant. Dans les guides 2013 et 2014, c’est désormais Guillaume Puzo qui couvre l’Alsace ; il y fait ses armes.
Pour essayer d’être plus précis dans notre discussion, j’ai consulté le guide Bettane-Dessauve 2011 au sujet du domaine Kientzler, il est dit : « des variations de bouteilles rencontrées depuis l’année dernière sur les millésimes 2005 et 2007 incitent à la prudence sur l’appréciation des vins en bouteilles, lors des dégustations ». Dans le guide 2012, il est écrit « certaines bouteilles récentes, présentaient des déviations aromatiques, parfois importantes, le problème est désormais résolu »
A partir du millésime 2008, et des suivants les bouteilles n’ont plus de défaut.
C’est peut-être une piste pour expliquer vos sensations.
Je ne connais pas les vins de Kientzler du millésime 2001, je me réfère donc à vos sensations. Il faut en plus prendre en compte les goûts des différents dégustateurs, on peut préférer des vins dans leur jeunesse. Pour ma part, je préfère les Riesling un peu plus évolués à condition qu’ils restent frais.
N’ayant pas la possibilité de déguster souvent en Alsace, je suivais avec attention les commentaires et évaluations de Thierry Meyer, qui est un fin connaisseur de l’ Alsace, quand il collaborait au guide Bettane-Dessauve, et je me suis aperçu, lors de différentes dégustations que je partageais ses analyses ainsi que la qualité des vins qu’ils mettaient en avant. Dans les guides 2013 et 2014, c’est désormais Guillaume Puzo qui couvre l’Alsace ; il y fait ses armes.
Pour essayer d’être plus précis dans notre discussion, j’ai consulté le guide Bettane-Dessauve 2011 au sujet du domaine Kientzler, il est dit : « des variations de bouteilles rencontrées depuis l’année dernière sur les millésimes 2005 et 2007 incitent à la prudence sur l’appréciation des vins en bouteilles, lors des dégustations ». Dans le guide 2012, il est écrit « certaines bouteilles récentes, présentaient des déviations aromatiques, parfois importantes, le problème est désormais résolu »
A partir du millésime 2008, et des suivants les bouteilles n’ont plus de défaut.
C’est peut-être une piste pour expliquer vos sensations.
Re: Semaine du 15 juin
Merci pour vos explications Daniel. Plutôt que des déviations aromatiques, je parlais simplement de bouteilles qui ont rapidement évolué m'incitant à les boire plus jeunes. Sur un autre sujet, je partage tout à fait votre appréciation de Thierry Meyer que j'ai lu avec grand intérêt sur dégustateurs.com à l'époque.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 15 juin
Equipo Navazos La Bota de Fino 45 Un Fino que va par Amontillado motilla-moriles : Trois fous de xérès ont fondé cette boîte qui parcours les caves à la recherche des meilleurs spécimens qui y dorment, embouteillant ces vins dont la commercialisation est maintenant difficile, en limitant les collages et filtration. Une maison « hipster » qu’on s’arrache à New York et dont j’essaie d’acheter quelques bouteilles quand j’en croise. Cette cuvée, comme son nom l’indique, est un fino très âgé (plus de 20 ans selon le site du producteur) dont la flor s’amenuisait, développant ainsi un caractère noisetté d’amontillado, sans que la flor n’ait été détruite par l’ajout d’alcool. Le vin titre donc 15% comme un fino et non 20% comme un amontillado. Trêve d’introduction, dégustons! Couleur fauve, brillante et limpide. Nez complexe de caramel salé, d’écorce d’orange, de tabac, de safran, de noix grillée et de saumure d’olive … un nez d’amontillado, quoi. La bouche est large et vive à la fois, saline et tendue, mais avec un grain qui témoigne par sa patine d’un élevage long. La salinité et l’intensité de la bouche rappellent qu’il s’agit bien d’un fino. Superbe persistance aromatique et finale envoûtante, complexe. Hybride déroutant qui possède de superbes qualités tant structurelles qu’aromatiques … à condition d’aimer les vins élevés sous voile! Excellent.
Si vous voulez en apprendre davantage sur Equipo Navazos : http://www.equiponavazos.com/en/inden.htm
Si vous voulez en apprendre davantage sur Equipo Navazos : http://www.equiponavazos.com/en/inden.htm
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 15 juin
Daniel,
Si jamais tu as la chance, demande à Thierry Meyer ce qu'il pense de l'oxydation prématurée des vins alsaciens 2000-2001 et 2002. Les Geisberg de Kientzler de ces années l'ont été 1/2 pratiquement tout comme quelques vins du Clos Saint-Landelin.
As-tu par ailleurs constaté cela avec les vins de Pessac et de Graves comme Domaine de Chevalier dans la fin des années 90 et début 2000........plusieurs blancs bordelais oxydés prématurément.
Si jamais tu as la chance, demande à Thierry Meyer ce qu'il pense de l'oxydation prématurée des vins alsaciens 2000-2001 et 2002. Les Geisberg de Kientzler de ces années l'ont été 1/2 pratiquement tout comme quelques vins du Clos Saint-Landelin.
As-tu par ailleurs constaté cela avec les vins de Pessac et de Graves comme Domaine de Chevalier dans la fin des années 90 et début 2000........plusieurs blancs bordelais oxydés prématurément.
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 15 juin
Joseph Roty Marsannay Les Ouzeloy 2009 : Couleur ruby violacé, ce vin évolue tranquillement mais semble vouloir trouver sa place. Au nez un boisé encore marqué par la vanille et les notes fumées et épicées typique au producteur sont encore bien présente sous la présence de notes de groseilles bien mures. En bouche, il y a plus d'acidité et de fraicheur que l'on pourrait s'y attendre. Évidemment, le vin a encore ses notes de maquillages mais le tout semble vouloir bien s'intégrer depuis mes dernières expériences avec ce vin. Bonne persistance et équilibré, à revoir dans 5 ans. 16/20+
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 15 juin
Michel,
Je n'ai jamais rencontré de Riesling oxydés en 2001-2002...
En revanche, pas mal de casse du côté des Pessac-Léognan blancs, particulièrement à Fieuzal, entre 1990 et 2005 (j'en ai eu la confirmation malheureuse il y a deux semaines à peine sur un 2005)...
Je n'ai jamais rencontré de Riesling oxydés en 2001-2002...
En revanche, pas mal de casse du côté des Pessac-Léognan blancs, particulièrement à Fieuzal, entre 1990 et 2005 (j'en ai eu la confirmation malheureuse il y a deux semaines à peine sur un 2005)...
Frédéric Bricaud- Messages : 479
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 15 juin
Michel,
J’ai eu des vins du Domaine de Chevalier (blanc) oxydés prématurément sur les millésimes 1992 et 1994. Il faut bien avouer, en plus, que la qualité des vins de la décennie 1990 à 2000 inclus avait baissé, je me souviens d’une bouteille du millésime 1996 surboisée qui était imbuvable. Je n’ai, par contre, eu aucun problème de ce type avec mes vins du millésime 2001 (achetés en primeur chez Millésima et directement encavé), deux ou trois bouteilles attendent encore dans ma cave fraîche, nous verrons. Une bouteille de 2002 s’est révélée être oxydée, mais les conditions d’achat par mon épouse ne m’ont pas paru bonne. Jusqu’à présent les vins des millésimes 2006 et 2008 que je possède et que j’ai ouvert n’ont aucun défaut.
Les amateurs de Bourgogne du site connaissent bien ces questions de Prémox, qui sont tout de même une calamité (peu importe la région) . Dernièrement, j’ai ouvert un Meursault Genevrières 2006 de Bouchard Père et fils, le vin était oxydé, sans parler des déceptions sur des bouteilles de Puligny- Montrachet ( Les Pucelles et Le Clavoillon ) 1999 et 1996 d’Anne-Claude Leflaive et des bouteilles de Meursault des Comtes Lafon ( différents climats) dans les mêmes millésimes ouvertes lors de soirées.
D’ailleurs si l’un des contributeurs du site pouvait faire le point sur ces question d’ oxydation prématurée des vins blancs bourguignons, je serai intéressé.
J’ai eu des vins du Domaine de Chevalier (blanc) oxydés prématurément sur les millésimes 1992 et 1994. Il faut bien avouer, en plus, que la qualité des vins de la décennie 1990 à 2000 inclus avait baissé, je me souviens d’une bouteille du millésime 1996 surboisée qui était imbuvable. Je n’ai, par contre, eu aucun problème de ce type avec mes vins du millésime 2001 (achetés en primeur chez Millésima et directement encavé), deux ou trois bouteilles attendent encore dans ma cave fraîche, nous verrons. Une bouteille de 2002 s’est révélée être oxydée, mais les conditions d’achat par mon épouse ne m’ont pas paru bonne. Jusqu’à présent les vins des millésimes 2006 et 2008 que je possède et que j’ai ouvert n’ont aucun défaut.
Les amateurs de Bourgogne du site connaissent bien ces questions de Prémox, qui sont tout de même une calamité (peu importe la région) . Dernièrement, j’ai ouvert un Meursault Genevrières 2006 de Bouchard Père et fils, le vin était oxydé, sans parler des déceptions sur des bouteilles de Puligny- Montrachet ( Les Pucelles et Le Clavoillon ) 1999 et 1996 d’Anne-Claude Leflaive et des bouteilles de Meursault des Comtes Lafon ( différents climats) dans les mêmes millésimes ouvertes lors de soirées.
D’ailleurs si l’un des contributeurs du site pouvait faire le point sur ces question d’ oxydation prématurée des vins blancs bourguignons, je serai intéressé.
Re: Semaine du 15 juin
Bodega Contador Que Bonito Cacareaba rioja 2012 : Vin blanc élaboré par Benjamin Roméo, il est produit depuis 2002 et est issu de grenache blanc (50%), malvoisie (35%) et virua (15%). Élevage de huit mois en chêne français neuf. Petit commentaire éditorial, la bouteille est atrocement et inutilement grosse et lourde … on dirait un magnum. En plus de gêner le service et de ne pas entrer dans les cases des caves, cela demande beaucoup d’énergie à transporter … heureusement, elle n’est tirée qu’à 5200 bouteilles par an! Nez exotique et boisé sur la mangue, l’ananas, la fumée et la crème pâtissière. Bouche large et mûre, à la richesse conséquente. Le tout n’est pas mou, plutôt long et s’affine un peu en finale. Impressionnant, mais un peu lassant. De par son style, il m’a rappelé des Bordeaux blancs à l’élevage et la maturité poussés, genre Smith Haut Lafitte. Bien, voire un peu plus
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 15 juin
daniel.seriot a écrit:Michel,
J’ai eu des vins du Domaine de Chevalier (blanc) oxydés prématurément sur les millésimes 1992 et 1994. Il faut bien avouer, en plus, que la qualité des vins de la décennie 1990 à 2000 inclus avait baissé, je me souviens d’une bouteille du millésime 1996 surboisée qui était imbuvable. Je n’ai, par contre, eu aucun problème de ce type avec mes vins du millésime 2001 (achetés en primeur chez Millésima et directement encavé), deux ou trois bouteilles attendent encore dans ma cave fraîche, nous verrons. Une bouteille de 2002 s’est révélée être oxydée, mais les conditions d’achat par mon épouse ne m’ont pas paru bonne.
Salut Daniel,
J'ai eu 3 bouteilles du millésime 2001 franchement oxydé.
Une dizaine de 98 aussi lors d'un événement MPV 2008 animé par le sympathique proprio qui a mentionné.....On savait que c'était pour être difficile mais vraisemblablement le voyage ne les a pas aidé!
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 15 juin
Bonjour Michel,
Et le propriétaire s'est risqué à une explication, autre que celle du voyage, sensu stricto ( teneur en soufre trop basse pour supporter ce type de voyage )? A moins que ce soit sous-jacent.
Et le propriétaire s'est risqué à une explication, autre que celle du voyage, sensu stricto ( teneur en soufre trop basse pour supporter ce type de voyage )? A moins que ce soit sous-jacent.
Re: Semaine du 15 juin
daniel.seriot a écrit:Bonjour Michel,
Et le propriétaire s'est risqué à une explication, autre que celle du voyage, sensu stricto ( teneur en soufre trop basse pour supporter ce type de voyage )? A moins que ce soit sous-jacent.
Je pense qu'il le savait.........mais je vais me garder une petite gêne.....
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 15 juin
Franchement l'histoire du voyage c'est de la
Bullshit avec un grand "B"!
Bullshit avec un grand "B"!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
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Re: Semaine du 15 juin
Une bouteille offerte par un ami, dégustée et évaluée à l'aveugle.
Saint Julien : Léoville Barton 2001
La robe est profonde de couleur pourpre à sanguine, sans signe notable d’évolution. Le nez est séduisant et intense avec des arômes de cassis (jus) de cerises, d’épices douces, de tabac brun, et de résine. La bouche est sérieusement construite, les tannins mûrs sont enrobés par une chair de bon aloi, le milieu de bouche est assez puissant, plein, dense, et velouté, agrémenté de fruits expressifs, finement épicés. La finale est longue, appuyée, harmonieuse, bien tenue par des tannins serrés qui se patinent avec le temps et qui conservent un agréable velouté de texture, bien mise en valeur par les saveurs décelées à l’olfaction. Noté 17, note plaisir 16,5
Saint Julien : Léoville Barton 2001
La robe est profonde de couleur pourpre à sanguine, sans signe notable d’évolution. Le nez est séduisant et intense avec des arômes de cassis (jus) de cerises, d’épices douces, de tabac brun, et de résine. La bouche est sérieusement construite, les tannins mûrs sont enrobés par une chair de bon aloi, le milieu de bouche est assez puissant, plein, dense, et velouté, agrémenté de fruits expressifs, finement épicés. La finale est longue, appuyée, harmonieuse, bien tenue par des tannins serrés qui se patinent avec le temps et qui conservent un agréable velouté de texture, bien mise en valeur par les saveurs décelées à l’olfaction. Noté 17, note plaisir 16,5
Re: Semaine du 15 juin
Un vin servi à des amateurs
Saint Julien : Branaire Ducru 1995
La robe est profonde de teinte rubis à grenat, légèrement évolué au bord du disque. Le bouquet très expressif évoque l’humus, la boite à épices, la forêt de résineux, qui dominent légèrement une palette de fruits noirs (cassis encore « frais » au premier plan) et des notes truffées. Les tannins complètement fondus, offrent un élégant velouté de texture, et sont bien tramés, assez serrés, dans un centre plein et d’un bon volume, rehaussé de fruits épicés. La finale est très persistante, soutenue, agrémenté d’une chair délicate, fraîche, avec la rémanence des saveurs décelées à l’olfaction. Note plaisir 16. A boire avant une évolution plus prononcée sur les arômes tertiaires.
Saint Julien : Branaire Ducru 1995
La robe est profonde de teinte rubis à grenat, légèrement évolué au bord du disque. Le bouquet très expressif évoque l’humus, la boite à épices, la forêt de résineux, qui dominent légèrement une palette de fruits noirs (cassis encore « frais » au premier plan) et des notes truffées. Les tannins complètement fondus, offrent un élégant velouté de texture, et sont bien tramés, assez serrés, dans un centre plein et d’un bon volume, rehaussé de fruits épicés. La finale est très persistante, soutenue, agrémenté d’une chair délicate, fraîche, avec la rémanence des saveurs décelées à l’olfaction. Note plaisir 16. A boire avant une évolution plus prononcée sur les arômes tertiaires.
Re: Semaine du 15 juin
Fillaboa Seleccion Finca Monte Alto rias baixas 2010 : Grande cuvée du domaine, tirée à 10 000 bouteilles par année et dont l’élevage dure 9 mois sur lie. Le vin n’est probablement pas collé, car il présente de fines particules en suspension. Couleur dorée, mais brillante. Nez qui m’évoque un peu le riesling mûr … pêche jaune, litchi, pétrole, fumée, cailloux chaud avec une pointe plus fraîche d’épinette. Bouche assez riche, avec une texture suave à l’attaque, mais qui se resserre par la suite. Amertume et salinité en finale qui procurent du relief, avec poil de chaleur. Bonne longueur. Une interprétation mûre et concentrée, savoureuse et fort intéressante au demeurant. Très bien.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 15 juin
Domaine Courbis Cornas Les Eygats 2011
Un nez parfumé de fruit noir, avec un coté floral qui fait Côte Rôtie, ainsi que des touches de anille. Avec sa texture veloutée, c'est un vin gorgé de fruit, avec une belle maturité mais un équilibre qui exclue excès d'alcool, d'extraction ou d'élevage. Charmeur et assez profond à la fois, il est magnifique à boire sur son fruit et promet de belles choses sur le vieillissement. Une interprétation plus charmeuse du terroir de Cornas.
Décidément, après un 2010 admirable, ce très beau 2011 confirme que le domaine a le vent dans les voiles tout en pratiquant des prix sages. Excellent! 92 pts
Château Rausan-Ségla, Margaux 1988
À part un bouchon imbibé qui se désagrège complètement. , il n'y a rien de vieillot dans ce Margaux racé, au nez de mine de crayon, de cèdre et de poivron.
La bouche est harmonieuse, avec le style austère du millésime, une droiture classique, des tanins fins, avec l'élégance naturelle de l'appellation. Un vin en pleine forme, il ne lui manque qu'un peu de profondeur pour être grand. 91 pts
2006 Domaine de la Mordorée Lirac Cuvée de la Reine des Bois
Un nez de viande grillée, de charbon
La texture est ronde, le vin est puissant mais bien équilibré, savoureux, épicé. Un bon vin fougueux. 89 pts
Un nez parfumé de fruit noir, avec un coté floral qui fait Côte Rôtie, ainsi que des touches de anille. Avec sa texture veloutée, c'est un vin gorgé de fruit, avec une belle maturité mais un équilibre qui exclue excès d'alcool, d'extraction ou d'élevage. Charmeur et assez profond à la fois, il est magnifique à boire sur son fruit et promet de belles choses sur le vieillissement. Une interprétation plus charmeuse du terroir de Cornas.
Décidément, après un 2010 admirable, ce très beau 2011 confirme que le domaine a le vent dans les voiles tout en pratiquant des prix sages. Excellent! 92 pts
Château Rausan-Ségla, Margaux 1988
À part un bouchon imbibé qui se désagrège complètement. , il n'y a rien de vieillot dans ce Margaux racé, au nez de mine de crayon, de cèdre et de poivron.
La bouche est harmonieuse, avec le style austère du millésime, une droiture classique, des tanins fins, avec l'élégance naturelle de l'appellation. Un vin en pleine forme, il ne lui manque qu'un peu de profondeur pour être grand. 91 pts
2006 Domaine de la Mordorée Lirac Cuvée de la Reine des Bois
Un nez de viande grillée, de charbon
La texture est ronde, le vin est puissant mais bien équilibré, savoureux, épicé. Un bon vin fougueux. 89 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
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Re: Semaine du 15 juin
Deux vins de l'appellation Côtes du Rhône dégustés à l'aveugle, lors de notre séjour alsacien.
Côtes du Rhône : Laurent Charvin 2011
La robe est peu soutenue à soutenue de couleur pourpre, le nez évoque les cerises mûres, les fraises des bois, avec des notes épicées et une pointe de cacao. La bouche est souple, les tannins fins sont enrobés par une chair délicate, le corps est fuselé, d’un honorable maintien, agrémenté de fruits épicés expressifs. La finale est persistante, élégante, fine, fraîche, fruitée, épicée, avec des notes d’écorce d’orange, et une petite touche végétale (légère amertume). Noté 15,5, note plaisir 15
Côtes du Rhône : La Pialade 2007
La robe pourpre est un plus soutenue que celle du vin précédent et légèrement évoluée sur les bords du disque. Le bouquet est généreux et bien ouvert avec des arômes de cerises kirchées, de boite à épices, d’olives noires, et d’herbes aromatiques, avec des notes chocolatées. La bouche est riche, les tannins mûrs sont habillés par une chair bien formée au toucher soyeux, le corps allongé est plein et dense, rehaussée de fruits séduisants et épicés. La finale est très persistante, opulente, sensuelle, très appuyée soulignée par les saveurs décelées à l’olfaction ; elle est ponctuée par une sensation chaleureuse qui limite un peu le plaisir. Note potentielle 16, note plaisir 15,5
Côtes du Rhône : Laurent Charvin 2011
La robe est peu soutenue à soutenue de couleur pourpre, le nez évoque les cerises mûres, les fraises des bois, avec des notes épicées et une pointe de cacao. La bouche est souple, les tannins fins sont enrobés par une chair délicate, le corps est fuselé, d’un honorable maintien, agrémenté de fruits épicés expressifs. La finale est persistante, élégante, fine, fraîche, fruitée, épicée, avec des notes d’écorce d’orange, et une petite touche végétale (légère amertume). Noté 15,5, note plaisir 15
Côtes du Rhône : La Pialade 2007
La robe pourpre est un plus soutenue que celle du vin précédent et légèrement évoluée sur les bords du disque. Le bouquet est généreux et bien ouvert avec des arômes de cerises kirchées, de boite à épices, d’olives noires, et d’herbes aromatiques, avec des notes chocolatées. La bouche est riche, les tannins mûrs sont habillés par une chair bien formée au toucher soyeux, le corps allongé est plein et dense, rehaussée de fruits séduisants et épicés. La finale est très persistante, opulente, sensuelle, très appuyée soulignée par les saveurs décelées à l’olfaction ; elle est ponctuée par une sensation chaleureuse qui limite un peu le plaisir. Note potentielle 16, note plaisir 15,5
Re: Semaine du 15 juin
Une pensée pour l'ami Karl Duval la semaine dernière!
Klein Constantia Vin de Constance 1995
Un petit bijou pour les dents sucrées....c'est parfumé, envoûtant.
La bouche est riche mais avec une grâce aérienne, c'est un vin suave et gourmand, avec une belle complexité aromatique. À maturité, mais sans doute prêt pour encore de longues années. 92+ pts
C'était la première fois que je testait la capacité de vieillissement de ces vins. Il fut à la hauteur de sa réputation.
Klein Constantia Vin de Constance 1995
Un petit bijou pour les dents sucrées....c'est parfumé, envoûtant.
La bouche est riche mais avec une grâce aérienne, c'est un vin suave et gourmand, avec une belle complexité aromatique. À maturité, mais sans doute prêt pour encore de longues années. 92+ pts
C'était la première fois que je testait la capacité de vieillissement de ces vins. Il fut à la hauteur de sa réputation.
Yves Martineau- Messages : 8370
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