Semaine du 28 juin 2010
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Michel Therrien
Alain Roy
Yves Martineau
Julien Martel
Martin Loranger
9 participants
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Semaine du 28 juin 2010
Bon, j’avais promis d’écrire régulièrement concernant les vins que je bois… Je me reprends (repens!) ici, avec les vins bus dans les derniers jours.
Clos des Fées vieilles vignes, Rousillon, 2006 :
Nez compoté et bien mûr mais qui demeure bien frais, avec en bouche une attaque massive au début pour s’affiner avec l’aération, faisant place à des tanins bien présents mais d’une rondeur sudiste. Je crois qu’il est entre 2 phases, ne sachant pas trop quelle personnalité adopter : la jeunesse « in your face » ou le vin plus sérieux qui s’est affiné avec les années.
Rostaing Côte Rôtie 2007 : (37 euros chez Super-U)
J’ai eu des expériences, disons, diverses avec ce producteur, dont quelques bouteilles sentaient… l’urine. Pour un doc, c’est pas super (pour tout le monde j’imagine, mais vous êtes vous déjà demandé pourquoi le diabète s’appelle diabète sucré!?!).
Avec l’ouverture, quelques semaines avant de quitter en sabbatique, de la Côte-Rôtie 2001 qui m’avait beaucoup plu par sa pureté et sa finesse, j’ai acheté cette bouteille pour me faire une idée de ce vin dans un beau millésime comme 2007.
Le nez s’ouvre sur le la violette, le lard fumé et un brin de fourrure mouillée (?). La bouche est somptueuse d’équilibre et de finesse, loin des cuvées ultra-boisées-ultra-modernes-ultra-guidounes qui font monter les prix de l’appellation depuis quelques années. À 71$ à la SAQ, c’est à se demander pourquoi les gens attendent si longtemps pour en acheter… Probablement question de mode.
Cos d’Estournel 2006, St-Estèphe : (160$ en Suisse)
Robert, notre hôte, est un fan fini de Cos. L’occasion était trop belle pour lui faire plaisir!!
Le vin fut ouvert 2 heures avant, avec un verre retiré pour le laisser respirer en bouteille (et permettre à votre humble serviteur de le voir évoluer tranquillement dans le verre…). Le nez s’ouvre sur le moka, les cerises noires, le bois de santal… les arômes sont complexes et s’affineront durant toute la soirée. En bouche, c’est à la fois tendre et costaud : tendre pour le satiné des tanins et costaud pour la puissance de ceux-ci. Drôle à décrire : amour-haine? Puissants mais satinés. Certains diraient des tanins très présents mais de superbe facture. La finale, sur le boisé jeune, s’étire autant que la soirée à en parler. Les patients l’attendront, pour y goûter autre chose, alors que les hédonistes se précipiteront sur leurs bouteilles pour les écluser entre amis!!
Soirée Champagne à table :
Jacquesson 1996 : (caviste sur internet à 75 euros)
J’avais été très impressionné par le millésimé 1997 goûté en 2008 au Salon de la Revue Vins de France à Paris. Nous étions un peu fébriles à l’idée d’ouvrir cette bouteille.
Le nez finement brioché s’ouvrira lentement pour nous offrir une complexité folle : coings, coquillages, fleurs blanches, etc. La bouche nous subjugue par sa minéralité et son acidité, où les bulles permettent au tout d’atteindre l’équilibre presque parfait. La finale se perd dans notre silence devant un si beau compagnon à table. Nous l’oublions trop souvent, les grands Champagnes permettent des accords incroyables à table! À bons entendeurs…
Billecart-Salmon Brut Rosé (Cadeau)
« Rosé » signifie ici une touche rosée, et non un presque rouge… Le nez est moins évolué que le précédent, mais on dénote au début des notes de framboises et de cassis. Ensuite, l’aération lui permettant de prendre de l’ampleur (devrait-on carafer les Champagnes jeunes??) et de se révéler bien complexe. L’acidité est un peu camouflée par un dosage plus important, mais l’équilibre tient le coup. L’accord à table est très différent du Jacquesson, mais permet encore là bien des libertés…
Martin
Clos des Fées vieilles vignes, Rousillon, 2006 :
Nez compoté et bien mûr mais qui demeure bien frais, avec en bouche une attaque massive au début pour s’affiner avec l’aération, faisant place à des tanins bien présents mais d’une rondeur sudiste. Je crois qu’il est entre 2 phases, ne sachant pas trop quelle personnalité adopter : la jeunesse « in your face » ou le vin plus sérieux qui s’est affiné avec les années.
Rostaing Côte Rôtie 2007 : (37 euros chez Super-U)
J’ai eu des expériences, disons, diverses avec ce producteur, dont quelques bouteilles sentaient… l’urine. Pour un doc, c’est pas super (pour tout le monde j’imagine, mais vous êtes vous déjà demandé pourquoi le diabète s’appelle diabète sucré!?!).
Avec l’ouverture, quelques semaines avant de quitter en sabbatique, de la Côte-Rôtie 2001 qui m’avait beaucoup plu par sa pureté et sa finesse, j’ai acheté cette bouteille pour me faire une idée de ce vin dans un beau millésime comme 2007.
Le nez s’ouvre sur le la violette, le lard fumé et un brin de fourrure mouillée (?). La bouche est somptueuse d’équilibre et de finesse, loin des cuvées ultra-boisées-ultra-modernes-ultra-guidounes qui font monter les prix de l’appellation depuis quelques années. À 71$ à la SAQ, c’est à se demander pourquoi les gens attendent si longtemps pour en acheter… Probablement question de mode.
Cos d’Estournel 2006, St-Estèphe : (160$ en Suisse)
Robert, notre hôte, est un fan fini de Cos. L’occasion était trop belle pour lui faire plaisir!!
Le vin fut ouvert 2 heures avant, avec un verre retiré pour le laisser respirer en bouteille (et permettre à votre humble serviteur de le voir évoluer tranquillement dans le verre…). Le nez s’ouvre sur le moka, les cerises noires, le bois de santal… les arômes sont complexes et s’affineront durant toute la soirée. En bouche, c’est à la fois tendre et costaud : tendre pour le satiné des tanins et costaud pour la puissance de ceux-ci. Drôle à décrire : amour-haine? Puissants mais satinés. Certains diraient des tanins très présents mais de superbe facture. La finale, sur le boisé jeune, s’étire autant que la soirée à en parler. Les patients l’attendront, pour y goûter autre chose, alors que les hédonistes se précipiteront sur leurs bouteilles pour les écluser entre amis!!
Soirée Champagne à table :
Jacquesson 1996 : (caviste sur internet à 75 euros)
J’avais été très impressionné par le millésimé 1997 goûté en 2008 au Salon de la Revue Vins de France à Paris. Nous étions un peu fébriles à l’idée d’ouvrir cette bouteille.
Le nez finement brioché s’ouvrira lentement pour nous offrir une complexité folle : coings, coquillages, fleurs blanches, etc. La bouche nous subjugue par sa minéralité et son acidité, où les bulles permettent au tout d’atteindre l’équilibre presque parfait. La finale se perd dans notre silence devant un si beau compagnon à table. Nous l’oublions trop souvent, les grands Champagnes permettent des accords incroyables à table! À bons entendeurs…
Billecart-Salmon Brut Rosé (Cadeau)
« Rosé » signifie ici une touche rosée, et non un presque rouge… Le nez est moins évolué que le précédent, mais on dénote au début des notes de framboises et de cassis. Ensuite, l’aération lui permettant de prendre de l’ampleur (devrait-on carafer les Champagnes jeunes??) et de se révéler bien complexe. L’acidité est un peu camouflée par un dosage plus important, mais l’équilibre tient le coup. L’accord à table est très différent du Jacquesson, mais permet encore là bien des libertés…
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 28 juin 2010
1998 Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu
Une IP de Rézin. Un nez initialement réservé, qui prendra de la vigueur et de l’expression au fil de la soirée, devenant racé, enjôleur et pur, offrant des arômes envoûtants dénonçant son âge, avec de l’ananas confit, du miel, du fenouil grillé (!), du zeste d’orange, du citron confit et des fruits à chair jaune. La bouche étonne par sa richesse, sa superbe matière épaisse, opulente, ronde, lisse, légèrement métallique et épicée. Une subtile pointe d’amertume est cependant présente en bouche pendant les 60 premières minutes d’ouverture, nous titillant assez pour recommander la carafe lors de l’ouverture de la prochaine bouteille. 91-92
Une IP de Rézin. Un nez initialement réservé, qui prendra de la vigueur et de l’expression au fil de la soirée, devenant racé, enjôleur et pur, offrant des arômes envoûtants dénonçant son âge, avec de l’ananas confit, du miel, du fenouil grillé (!), du zeste d’orange, du citron confit et des fruits à chair jaune. La bouche étonne par sa richesse, sa superbe matière épaisse, opulente, ronde, lisse, légèrement métallique et épicée. Une subtile pointe d’amertume est cependant présente en bouche pendant les 60 premières minutes d’ouverture, nous titillant assez pour recommander la carafe lors de l’ouverture de la prochaine bouteille. 91-92
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 28 juin 2010
Cet excellent domaine de Gigondas, géré par la famille Brunier (Vieux Télégraphe) sépare désormais sa production en deux cuvées distinctes. Ils n'ont pas raté leur coup d'envoi avec le splendide millésime 2007.
Domaine les Pallières Gigondas Terrasse du Diable 2007 35$
Un vin solide, charpenté mais non dénué d'équilibre. Le vin est plein, concentré mais avec une finale hamonieuse et une belle présence en bouche, le fruit est mûr, à la limite de la surmaturité. C'est un excellent vin du sud, authentique et une bonne alternative aux Châteauneuf plus chers.
J'attendrais 4 ou 5 ans ma prochaine car je crois qu'il a ce tout ce qu'il faut pour développer de la complexité. 90-91+ pts
Tout le monde parle de Châteauneuf du Pape en 2007 mais ce serait une erreur de négliger les appellations satellites, dont Gigondas et Vacqueyras, qui tiennent un millésime les plus réussis de....euh....l'univers!
L'occasion idéale d'engranger des vins de moyenne garde qui vont faire la joie de l'amateur et de ses convives dans 4 ou 5 ans.
Domaine les Pallières Gigondas Terrasse du Diable 2007 35$
Un vin solide, charpenté mais non dénué d'équilibre. Le vin est plein, concentré mais avec une finale hamonieuse et une belle présence en bouche, le fruit est mûr, à la limite de la surmaturité. C'est un excellent vin du sud, authentique et une bonne alternative aux Châteauneuf plus chers.
J'attendrais 4 ou 5 ans ma prochaine car je crois qu'il a ce tout ce qu'il faut pour développer de la complexité. 90-91+ pts
Tout le monde parle de Châteauneuf du Pape en 2007 mais ce serait une erreur de négliger les appellations satellites, dont Gigondas et Vacqueyras, qui tiennent un millésime les plus réussis de....euh....l'univers!
L'occasion idéale d'engranger des vins de moyenne garde qui vont faire la joie de l'amateur et de ses convives dans 4 ou 5 ans.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 28 juin 2010
cette semaine j`ai bu, gracieuseté de mon paternel et provenant du catalogue vins du monde du courrier vinicole : Galil Mountain, Haute-Galilée !, Israel, 2006, 25$, un mélange syrah-cabernet....et j`ai adoré ! robe assez opaque, rouge violet. arômes bien présents de...fruits ?! genre cassis. en bouche, doux mais goûteux, gras, fruité, sans rudesse. ps yves ; en mars j`ai bu un Château Raspail 1998 de C.Meffre acheté en 2002, 25$, donc âgé de 12 ans, et je lui ai donné 10 sur 10 ! il n`était assurément pas mort mais fort agréable...et émouvant vu son âge et son prix doux !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 28 juin 2010
raspail, GIGONDAS.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 28 juin 2010
euh...raspail, GIGONDAS donc...
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 28 juin 2010
Pour fêter le plus meilleur pays au monde comme disait Ti-Jean Chrétien:
Pontet 2000:
cr plus tard.
Pontet 2000:
cr plus tard.
Invité- Invité
Re: Semaine du 28 juin 2010
Nous sommes en Floride et donc plusieurs bordeaux disponibles à prix plus que doux!
Haut-Médoc, Château Charmail 2005, Cru bourgeois
Une propriété de 22 hectares, d'un seul tenant, à la limite de St-Estèphe et voisin de Sociando Mallet. Un assemblage de 45% merlot et 35% cabernet sauvignon.
La robe est pourpre de bonne intensité.
Le bouquet est également de bonne intensité et nous offre un fruité noir dont cassis et framboise puis des épices douces, du cuir, quelques poivrons rouges et de la réglisse.
La bouche est surprenante avec un beau gras, de bonne ampleur, des tannins serrés mais aux grains fins et surtout une bonne acidité apportant fraîcheur tout au long de la bouteille (bue sur environ 90 miniutes, sans passage en carafe préalable). La finale bien que démontrant une bonne trame tannique encore, s'exprime par des notes de cèdres et des fruits noirs pour une bonne longueur.
Un vin charmant, bien typé bordeaux mais avec un gras étonnant pour l'appellation.
Un vin vendu à prix dérisoire pour la qualité, son statut, le millésime.....................21$ petits dollars!
16,5/20.
Pour avoir dégusté plus d'une trentaine de bordeaux 2005, je considère ce millésime comme très grand et jouissif (j'aime l'acidité). Une bonne coche au dessus du surpondéré 2000 et tellement plus typé que 2003. Bref un millésime méritant "sa presse".
Nous dégusterons dans les prochains jours, Fleur de Bouard 2005................36$ petits dollars!
Haut-Médoc, Château Charmail 2005, Cru bourgeois
Une propriété de 22 hectares, d'un seul tenant, à la limite de St-Estèphe et voisin de Sociando Mallet. Un assemblage de 45% merlot et 35% cabernet sauvignon.
La robe est pourpre de bonne intensité.
Le bouquet est également de bonne intensité et nous offre un fruité noir dont cassis et framboise puis des épices douces, du cuir, quelques poivrons rouges et de la réglisse.
La bouche est surprenante avec un beau gras, de bonne ampleur, des tannins serrés mais aux grains fins et surtout une bonne acidité apportant fraîcheur tout au long de la bouteille (bue sur environ 90 miniutes, sans passage en carafe préalable). La finale bien que démontrant une bonne trame tannique encore, s'exprime par des notes de cèdres et des fruits noirs pour une bonne longueur.
Un vin charmant, bien typé bordeaux mais avec un gras étonnant pour l'appellation.
Un vin vendu à prix dérisoire pour la qualité, son statut, le millésime.....................21$ petits dollars!
16,5/20.
Pour avoir dégusté plus d'une trentaine de bordeaux 2005, je considère ce millésime comme très grand et jouissif (j'aime l'acidité). Une bonne coche au dessus du surpondéré 2000 et tellement plus typé que 2003. Bref un millésime méritant "sa presse".
Nous dégusterons dans les prochains jours, Fleur de Bouard 2005................36$ petits dollars!
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 28 juin 2010
Michel Therrien a écrit:Nous sommes en Floride et donc plusieurs bordeaux disponibles à prix plus que doux!
Haut-Médoc, Château Charmail 2005, Cru bourgeois
Un vin charmant, bien typé bordeaux mais avec un gras étonnant pour l'appellation.
Un vin vendu à prix dérisoire pour la qualité, son statut, le millésime.....................21$ petits dollars!
16,5/20.
Pour avoir dégusté plus d'une trentaine de bordeaux 2005, je considère ce millésime comme très grand et jouissif (j'aime l'acidité). Une bonne coche au dessus du surpondéré 2000
Michel, sans vouloir m'éterniser sur le débat 2000 que je considère grand, je suis amusé que tu ramènes le sujet sur le tapis suite à ta dégustation du Charmail 2005.
En effet, avais-tu goûté au Charmail 2000?
Une petite bombe cotée 93 pts par Parker, que j'avais adorée...ayant sifflé une caisse de cette petite merveille, je note incidemment que le 2005 obtient...90 pts Le 2001 était aussi excellent. J'aimerais bien goûter au 2005 et m'assurerai d'en acheter.
Les 2000 sont dans une mauvaise phase, je me tue à (te) le dire depuis 2 ans....on en reparle en 2015!
Les 1983 et 1988 ont fait la même chose à 10 ans.
Je parle de ces millésimes car j'ai + de référence de comparaison des mêmes vins à 10 vs 15 ans d'âge.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 28 juin 2010
Alain Roy a écrit: ps yves ; en mars j`ai bu un Château Raspail 1998 de C.Meffre acheté en 2002, 25$, donc âgé de 12 ans, et je lui ai donné 10 sur 10 ! il n`était assurément pas mort mais fort agréable...et émouvant vu son âge et son prix doux !
Heureux que tu aies apprécié ainsi Raspail, il faut alors que tu essaies de faire vieillir quelques domaines qui me semblent une coche au-dessus, tels les Pallières, St-Cosme, Domaine du Cayron ou la cuvée Ventabren du Moulin la Gardette. Dans un millésime comme 2007, ça promet beaucoup.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 28 juin 2010
Yves et Michel, justement par rapport aux 2000 Parker vient de publier un rapport sur la dégustation de plusieurs dizaines de vins. Sa conclusion est assez
positive:
positive:
As most Bordeaux lovers know, ten years is a meaningful chronological point to first re-taste Bordeaux, especially those years that are relatively structured and tannic, as is 2000. This tasting, which was done in March, April, and May, 2010, with a handful of wines re-tasted in June, proved that 2000 is aging slowly and beautifully (as most great Bordeaux vintages do). Many of the top Cabernet Sauvignon-based wines still need plenty of time in the cellar. Even the Merlot-based cuvées, which tend to perform well at an earlier age, are just beginning to enter a long plateau of maturity. Most of the smaller wines, to the extent I could find any in the marketplace, should have been consumed by now. The handful I did taste were in decline.
Weather-wise, 2000 was not as picture-perfect as 2005 or 2009, but by and large it was a high quality growing season, enjoying nearly all the conditions necessary for a great vintage. Patience is still recommended for purchasers of these wines, but readers should refer to each tasting note to see how specific wines are evolving as some wines have entered their plateau of maturity, others are knocking at the door, while others are 4-10 years away from any sense of maturity.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 28 juin 2010
Yves Martineau a écrit:Les 2000 sont dans une mauvaise phase, je me tue à (te) le dire depuis 2 ans....on en reparle en 2015!
Les 1983 et 1988 ont fait la même chose à 10 ans.
Moins de cinq ans à attendre c'est peu à mon avis. Tous les 2000 dégustés jusqu'à présent ont été très accessibles malgré les très hautes notes attribuées au départ.
Yves, je veux bien attendre encore 5 ans pour démontrer que tu as raison.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 28 juin 2010
Château Clarke Listrac-Médoc cru bourgeois 2005 , Code SAQ : 10677550
Le vin a passé une heure en carafe avant le service
Le vin est grenat très sombre. Le nez offre du fruit noir, des arômes de torréfaction, d'épices et de cèdre. En bouche, le fruit noir est très beau (cerise, mûre et bleuet) et ample, accompagné de saveurs de café, de cacao, de cèdre sur une belle finale épicée. Très beau vin qui tiendra encore un bon moment. Excellent.
Appellation : Listrac-Médoc
Superficie du vignoble : 54 ha
Encépagement : 70% Merlot, 30% Cabernet Sauvignon
Age moyen du vignoble : 30 ans
Elevage : 90% en barriques neuves, le reste en fûts d’un vin pour une durée de 16 mois
Production : 250 000 bouteilles
Patrick
Le vin a passé une heure en carafe avant le service
Le vin est grenat très sombre. Le nez offre du fruit noir, des arômes de torréfaction, d'épices et de cèdre. En bouche, le fruit noir est très beau (cerise, mûre et bleuet) et ample, accompagné de saveurs de café, de cacao, de cèdre sur une belle finale épicée. Très beau vin qui tiendra encore un bon moment. Excellent.
Appellation : Listrac-Médoc
Superficie du vignoble : 54 ha
Encépagement : 70% Merlot, 30% Cabernet Sauvignon
Age moyen du vignoble : 30 ans
Elevage : 90% en barriques neuves, le reste en fûts d’un vin pour une durée de 16 mois
Production : 250 000 bouteilles
Patrick
Re: Semaine du 28 juin 2010
Plusieurs beaux vins au cours des derniers jours, la plupart dégustés sans prise de note:
2007 Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos Grand Marole
Un nez envoûtant, parfumé, d’une belle pureté, qui m’a semblé plus profond que les cuvées sœurs de ce producteur sur 2007, offrant principalement des arômes d’épices sèches, de fraises des champs, de violettes, accompagné d’un boisé de qualité. La bouche m’a semblé également plus sérieuse et légèrement plus dense que ses cuvées sœurs, sur les mûrs sauvages et les épices. Certes un vin de plaisir, mais j’aurais eu davantage de difficulté à reconnaître son millésime à l’aveugle tant il m’a semblé plus sérieux que ses comparses! Beaucoup de plaisir! 90-91
2000 Bodegas Muga Rioja Gran Reserva Prado Enea
Dégusté accompagné d’une vue imprenable et légèrement surréaliste de Magog! Un beau nez sur la fourrure, le cuir, les fruits rouges, les mûrs et les épices. En bouche, une main de fer dans un gant de velours, avec un très beau vin qui me semblait à point, fin, soyeux, bien qu’il soit capable de tenir la route plusieurs années encore. 91
1999 Catherine et Claude Maréchal Chorey-les-Beaune
Un bouquet de grande classe, sur les fruits mauves, la violette, le vieux cuir et les cerises. Une bouche suave, soyeuse, à point et fine. Je suis agréablement surpris par la tenue de ce vin, considérant son âge! Encore une belle expérience avec Catherine et Claude Maréchal. 90+
2004 Domaine Marquis d'Angerville Volnay 1er Cru Clos des Ducs
Dégusté à La Table Tourigny à Magog/Georgeville, un très grand restaurant de l’Estrie, avec un chef authentique et passionné. Deuxième et dernière bouteille de ce vin. Une expérience fort réussie, avec un fruité d’une incroyable pureté, d’une grande élégance, et d’une densité à point. Bouche florale, féminine, tannins soyeux, un grand vin. Supérieur à la première expérience. 92-93
2008 Domaine Bruno Clair Marsannay Rosé
Déjà une seconde bouteille de ce rosé. J’aurais dû relire mes propres notes de dégustation avant de le boire, qui m’indiquaient de l’ouvrir d’avance ou de le carafer, afin de permettre à ce vin d’exprimer pleinement ses arômes. Tout comme Ludwig l’a mentionné sur un autre fil, l’acidité cache au départ le fruit de ce vin, et le profil aromatique est somme toute simpliste à prime abord. Puisque je n’ai pris qu’un verre ce soir, je n’ai pas eu le temps d'y retrouver pleinement mon compte. 88
2007 Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos Grand Marole
Un nez envoûtant, parfumé, d’une belle pureté, qui m’a semblé plus profond que les cuvées sœurs de ce producteur sur 2007, offrant principalement des arômes d’épices sèches, de fraises des champs, de violettes, accompagné d’un boisé de qualité. La bouche m’a semblé également plus sérieuse et légèrement plus dense que ses cuvées sœurs, sur les mûrs sauvages et les épices. Certes un vin de plaisir, mais j’aurais eu davantage de difficulté à reconnaître son millésime à l’aveugle tant il m’a semblé plus sérieux que ses comparses! Beaucoup de plaisir! 90-91
2000 Bodegas Muga Rioja Gran Reserva Prado Enea
Dégusté accompagné d’une vue imprenable et légèrement surréaliste de Magog! Un beau nez sur la fourrure, le cuir, les fruits rouges, les mûrs et les épices. En bouche, une main de fer dans un gant de velours, avec un très beau vin qui me semblait à point, fin, soyeux, bien qu’il soit capable de tenir la route plusieurs années encore. 91
1999 Catherine et Claude Maréchal Chorey-les-Beaune
Un bouquet de grande classe, sur les fruits mauves, la violette, le vieux cuir et les cerises. Une bouche suave, soyeuse, à point et fine. Je suis agréablement surpris par la tenue de ce vin, considérant son âge! Encore une belle expérience avec Catherine et Claude Maréchal. 90+
2004 Domaine Marquis d'Angerville Volnay 1er Cru Clos des Ducs
Dégusté à La Table Tourigny à Magog/Georgeville, un très grand restaurant de l’Estrie, avec un chef authentique et passionné. Deuxième et dernière bouteille de ce vin. Une expérience fort réussie, avec un fruité d’une incroyable pureté, d’une grande élégance, et d’une densité à point. Bouche florale, féminine, tannins soyeux, un grand vin. Supérieur à la première expérience. 92-93
2008 Domaine Bruno Clair Marsannay Rosé
Déjà une seconde bouteille de ce rosé. J’aurais dû relire mes propres notes de dégustation avant de le boire, qui m’indiquaient de l’ouvrir d’avance ou de le carafer, afin de permettre à ce vin d’exprimer pleinement ses arômes. Tout comme Ludwig l’a mentionné sur un autre fil, l’acidité cache au départ le fruit de ce vin, et le profil aromatique est somme toute simpliste à prime abord. Puisque je n’ai pris qu’un verre ce soir, je n’ai pas eu le temps d'y retrouver pleinement mon compte. 88
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 28 juin 2010
Souper de retrouvailles en compagnie de Julie et Martin hier soir :
Domaine Claude Riffault Les Chailloux sancerre 2008 : Meilleure cuvée du domaine. Nez fin mais puissant qui s’ouvre progressivement sur des notes d’ananas frais, de fleur blanche, de coquillage, de craie et de fumée. La bouche est tendue, vigoureuse, mais concentrée. Parfaitement sèche, elle se montre éclatante, énergique et très longue. Grande persistance aromatique. Superbe.
Château Yvonne Le Gory saumur 1999 : Couleur intense. Notes de rhum, de caramel au sel, de fruit sec, de confiture de coing et de cannelle. L’attaque est large et grasse, montrant une richesse de fruit qui confine à la surmaturité, sans s’y rendre toutefois. Si l’ensemble est volumineux et riche, il demeure néanmoins énergique et plutôt complexe. Finale longue sur des notes minérales et grillées. Excellent.
Château Pichon Baron Longueville pauillac 2e GCC 1996 : Nez profond et raffiné sur le cassis, le chocolat noir, la menthe douce, l’anis et le tabac à pipe. La bouche est voluptueuse, caressante. La masse fruitée est mûre, dense. La bouche culmine sur une fine amertume qui procure du relief à l’ensemble et fait persister le tout. Un vin de grande classe, plaisant et complexe dont l’accessibilité m’a surpris (je croyais à un vin de 1990). Superbe.
Domaine du Pégau châteauneuf-du-pape 2000 : Nez initialement réduit qui s’ouvrira sur des notes de kirsch, de fraise chaude, de viande crue, de poivre et d’herbes grillées. La bouche est riche, avec des tonalités viandées et fumées, sur une matière grasse. Finale de bonne longueur, légèrement chaleureuse et amère, ce qui trouble un peu l’équilibre de l’ensemble. C’était ma première expérience avec ce millésime et, malgré leur réputation respective, je conserve un meilleur souvenir du 1999. Excellent.
Klein Constantia Vin de Constance 1999 : Nez de complexe de fruits secs, de pain d’épices, de rose fanée, de bois de santal et de caramel fin. La bouche est ample, à la richesse assumée, mais équilibrée. Le milieu de bouche est concentré, volumineux, mais demeure précis et complexe. La finale est très longue, marquée par un retour acide qui lui procure une légèreté insoupçonnée. Superbe.
Domaine Claude Riffault Les Chailloux sancerre 2008 : Meilleure cuvée du domaine. Nez fin mais puissant qui s’ouvre progressivement sur des notes d’ananas frais, de fleur blanche, de coquillage, de craie et de fumée. La bouche est tendue, vigoureuse, mais concentrée. Parfaitement sèche, elle se montre éclatante, énergique et très longue. Grande persistance aromatique. Superbe.
Château Yvonne Le Gory saumur 1999 : Couleur intense. Notes de rhum, de caramel au sel, de fruit sec, de confiture de coing et de cannelle. L’attaque est large et grasse, montrant une richesse de fruit qui confine à la surmaturité, sans s’y rendre toutefois. Si l’ensemble est volumineux et riche, il demeure néanmoins énergique et plutôt complexe. Finale longue sur des notes minérales et grillées. Excellent.
Château Pichon Baron Longueville pauillac 2e GCC 1996 : Nez profond et raffiné sur le cassis, le chocolat noir, la menthe douce, l’anis et le tabac à pipe. La bouche est voluptueuse, caressante. La masse fruitée est mûre, dense. La bouche culmine sur une fine amertume qui procure du relief à l’ensemble et fait persister le tout. Un vin de grande classe, plaisant et complexe dont l’accessibilité m’a surpris (je croyais à un vin de 1990). Superbe.
Domaine du Pégau châteauneuf-du-pape 2000 : Nez initialement réduit qui s’ouvrira sur des notes de kirsch, de fraise chaude, de viande crue, de poivre et d’herbes grillées. La bouche est riche, avec des tonalités viandées et fumées, sur une matière grasse. Finale de bonne longueur, légèrement chaleureuse et amère, ce qui trouble un peu l’équilibre de l’ensemble. C’était ma première expérience avec ce millésime et, malgré leur réputation respective, je conserve un meilleur souvenir du 1999. Excellent.
Klein Constantia Vin de Constance 1999 : Nez de complexe de fruits secs, de pain d’épices, de rose fanée, de bois de santal et de caramel fin. La bouche est ample, à la richesse assumée, mais équilibrée. Le milieu de bouche est concentré, volumineux, mais demeure précis et complexe. La finale est très longue, marquée par un retour acide qui lui procure une légèreté insoupçonnée. Superbe.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 28 juin 2010
Larkmead Vineyards Cabernet Sauvignon 2003
Nez de cerises, fumée, caramel, vanille. Cet héritage de l'élevage en fut n'y parait pas en bouche.
Le fruit est très mûr, un peu sucré, on y trouve l'opulence et la densité mais aussi un équilibre. Pas des plus complexes mais tellement savoureux, avec une belle finale longue et harmonieuse. Excellent. 91 pts
Nez de cerises, fumée, caramel, vanille. Cet héritage de l'élevage en fut n'y parait pas en bouche.
Le fruit est très mûr, un peu sucré, on y trouve l'opulence et la densité mais aussi un équilibre. Pas des plus complexes mais tellement savoureux, avec une belle finale longue et harmonieuse. Excellent. 91 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
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