Semaine du 25 aout 2024

quelques notes rapides

Le Macchiole 2021, Le Macchiole S.A., Bolgheri Rosso Le vin a pris environ 30 minutes pour se mettre en place. L'équilibre arrive finalement après avoir démontré un vin trop mature et alcoolique. Un joli bouquet de fruits rouges, murs mais agréable, boisé noble, des jolies notes florales, épices, tabac aussi s'y ajoute avec le temps. La bouche est bien ronde, joufflue, on est dans l'excès mais bien maîtrisé. La couleur a déjà des reflet grenat, ce qui me dit que le raisin a été récolté mur ou l'on a fait beaucoup de travail en cuve pour livrer cette texture soyeuse aux tannins très polis. Finale de bonne longueur et déjà bien complexe. 17/20

Un assemblage de Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et Syrah. Seulement sur le dernier verre que j'ai perçu un peu la verdeur du Cabernet. Moderne mais très bien maîtrisé pour les 14,5% que l'on sent à peine, si ce n'est qu'à l'ouverture.

Vintage 2015, Niepoort, PortoUn Porto que j'ai toujours apprécié. Comme plusieurs 1994, ce Vintage ne semble jamais se refermer. Un nez sur des arômes encore bien jeune, plein de fruits rouges, noirs, des notes de poivres et de réglisse, c'est très explosif et concentré. La bouche est encore en prime jeunesse. C'est frais, pur, les tannins serrés d'une grande qualité nous laisse entrevoir un vieillissement très lent, c'est très long en bouche, si la complexité n'est pas encore au rendez vous, on se régale par sa longueur, sa profondeur, sa pureté et précision.18/20+ Un chef d'oeuvre en devenir!

Les 94 sont encore jeunes.....comme Tamara!

E. Pira & Figli (Chiara Boschis) Barolo Cannubi 2018
Très approchable et agréable dès la première gorgée c’est léger, avec une très jolie texture à la bourguignonne, un fruité rouge frais, des tanins en retrait. Gourmand et fin à la fois, il est très précoce et absolument délicieux en l'état actuel. Un style de Barolo parfumé et élégant, que j'aime beaucoup. 93-94 pts

Les Joyeuses 2009, Ladoix 1er cru, Michel Mallard, 45$ en 2011.

Pnp. Jolie robe peu soutenue, limpide, brillante, pêche au collet, d'allure jeune quoi. Ça pinote, avec une peu de tertiaire. Subtilement, de beaux arômes de petites baies rouges poêlées vite fait, pointe noble de fumée, vanille, ce n'est ni floral ni boisé, plutôt pur de fruits. En bouche, fort intéressant: 15 ans, c'est en pleine forme, full fruité rouge près de la cerise, assis sur une texture satinée, élevé par une tension assez vive. La finale est fort longue, fait saliver, le fruit est frais et acidulé, cependant les amers sont assez rudes. C'est vachement en forme pour un 15 ans d'appellation de l'ombre...Peu de finesse mais plein de corps et de vie ! J'aime beaucoup, je suis même impressionné...Ladoix ???

Lendemain: jolie robe, bouquet tel hier et s'est embelli en bouche, gagnant en finesse et en rondeur ! Du fruit rouge croquant, de la fraîcheur, plein de vitalité.

Bourgueil 2009, domaine de la Butte, 35$ en 2015.

En carafe 3 heures. Grenat sang de boeuf un brin violine opaque mais net, on voit un peu de lumière au pourtour. J'avais envie d'un cab franc, ce qui est assez rare, et je suis servi: bouquet avec toute petite pointe fermière, du poivron et de la branchouille et ma foi je ne sais si c'est l'âge (du vin, pas le mien) mais c'est agréable et ce qui vient en dernier et prend la place qui lui revient, un beau fruité noir frais, épicé, piquant, floral. Bref, un titi de beau bouquet envoûtant.

En bouche, ça frappe moins fort, peut-être parce que c'est délicat...2ième sip: c'est délicat, fin, frais et bellement fruité. Entrée franche, texture légère, fruité frais, sec, rouge (fraises) et noir (mûres), tension sur le fil, amers sur la coche. Longue finale qui fait saliver (tension et fruits), amère et qui grafigne quand même encore un peu à 15 ans (astringence). Au final un beau cab franc. Cependant...il dépérit à vue d'oeil, euh à vue de bouche avec le temps (ou est-ce la bouffe ?), perdant tout son fruit et devenant un jus de branches difficile à avaler. Retour demain voir ce qu'il en sera !

Lendemain: ça ressemble à hier comme bouquet, c'est très cab franc ! En bouche ça passe, mais c'est pas le cru qui va me faire tomber en amour avec le cépage...C'est frais, sec, voire asséchant, puissant, tendu, avec finale de jus de branches, mais oui, il y a aussi du fruit.

Alain Roy a écrit:Les Joyeuses 2009, Ladoix 1er cru, Michel Mallard, 45$ en 2011.

Pnp. Jolie robe peu soutenue, limpide, brillante, pêche au collet, d'allure jeune quoi. Ça pinote, avec une peu de tertiaire. Subtilement, de beaux arômes de petites baies rouges poêlées vite fait, pointe noble de fumée, vanille, ce n'est ni floral ni boisé, plutôt pur de fruits. En bouche, fort intéressant: 15 ans, c'est en pleine forme, full fruité rouge près de la cerise, assis sur une texture satinée, élevé par une tension assez vive. La finale est fort longue, fait saliver, le fruit est frais et acidulé, cependant les amers sont assez rudes. C'est vachement en forme pour un 15 ans d'appellation de l'ombre...Peu de finesse mais plein de corps et de vie ! J'aime beaucoup, je suis même impressionné...Ladoix ???

Lendemain: jolie robe, bouquet tel hier et s'est embelli en bouche, gagnant en finesse et en rondeur ! Du fruit rouge croquant, de la fraîcheur, plein de vitalité.

Bourgueil 2009, domaine de la Butte, 35$ en 2015.

En carafe 3 heures. Grenat sang de boeuf un brin violine opaque mais net, on voit un peu de lumière au pourtour. J'avais envie d'un cab franc, ce qui est assez rare, et je suis servi: bouquet avec toute petite pointe fermière, du poivron et de la branchouille et ma foi je ne sais si c'est l'âge (du vin, pas le mien) mais c'est agréable et ce qui vient en dernier et prend la place qui lui revient, un beau fruité noir frais, épicé, piquant, floral. Bref, un titi de beau bouquet envoûtant.

En bouche, ça frappe moins fort, peut-être parce que c'est délicat...2ième sip: c'est délicat, fin, frais et bellement fruité. Entrée franche, texture légère, fruité frais, sec, rouge (fraises) et noir (mûres), tension sur le fil, amers sur la coche. Longue finale qui fait saliver (tension et fruits), amère et qui grafigne quand même encore un peu à 15 ans (astringence). Au final un beau cab franc. Cependant...il dépérit à vue d'oeil, euh à vue de bouche avec le temps (ou est-ce la bouffe ?), perdant tout son fruit et devenant un jus de branches difficile à avaler. Retour demain voir ce qu'il en sera !

Lendemain: ça ressemble à hier comme bouquet, c'est très cab franc ! En bouche ça passe, mais c'est pas le cru qui va me faire tomber en amour avec le cépage...C'est frais, sec, voire asséchant, puissant, tendu, avec finale de jus de branches, mais oui, il y a aussi du fruit.

Le 3 heures de carafe semble lui avoir fait très mal…Pourquoi le pinot en pnp et pas l’autre? Qu’est-ce qui a motivé ce choix?

Pour cet autre sujet "technique", encore une fois Michelle je ne suis pas connaissant ! J'y vais d'instinct. Je carafe presque toujours au moins une heure mes vins. Quand c'est pnp, souvent c'est parce que c'est un choix de dernière minute, ou parfois parce que je crains de le faire si le vin est d'un certain âge. Les vins jeunes ça me gêne pas de les mettre en carafe quelques heures. Le Bourgueil c'est que je crains tellement la branchouille et le côté végétal du cab franc (vraiment pas mon cépage favori) que j'ai voulu le brasser un peu pour l'amoindrir au cas où ils auraient été trop présents ! C'est comme une fausse croyance !

Alexander Valley Vineyard, Zinfandel, 2019: La robe est pâle, d'un jeune rouge grenat aux reflets violets et cerisés, très larmoyant. Bouquet hautement fruité, assez puissant et alcooleux. Un peu de carton et de vanille, puis de la réglisse noire. Attaque fort épicée, tranchante. C'est presque du "picante". Petit manque d'amplitude en milieu de bouche, mais le fruit rouge et croquant compense. On est sur de la framboise fraîche. C'est à la fois tendu et sucré, un peu trop énergique pour moi à ce stade. Finale de longueur moyenne, quelques notes herbacées de style eucalyptus et encore de l'alcool en seconde bouche. Plutôt bien. Très différent de ce que je connais. Hâte de voir ce que le temps lui fera.

Alain Roy a écrit:Pour cet autre sujet "technique", encore une fois Michelle je ne suis pas connaissant ! J'y vais d'instinct. Je carafe presque toujours au moins une heure mes vins. Quand c'est pnp, souvent c'est parce que c'est un choix de dernière minute, ou parfois parce que je crains de le faire si le vin est d'un certain âge. Les vins jeunes ça me gêne pas de les mettre en carafe quelques heures. Le Bourgueil c'est que je crains tellement la branchouille et le côté végétal du cab franc (vraiment pas mon cépage favori) que j'ai voulu le brasser un peu pour l'amoindrir au cas où ils auraient été trop présents ! C'est comme une fausse croyance !

Je ne suis pas technique, Olivier oui mais pas moi.  Cela dit, je veux simplement comprendre et j’ai eu ma réponse: tu n’aimes pas le cabernet franc. Le poivron fait partie de son ADN et des heures de carafe ne réussiront pas à l’évacuer…seulement les saveurs satellites qui permettent de le rendre buvable…(c’est une petite blague). Lorsque tu achètes du Cabernet franc, tu doit assumer ton choix et accepter qu’il soit plus souvent vert que rouge….zénitude!

Un beau duo au grecque de Joliette pour accompagner les calmars frits et puis une brochette de poulet.

À noter les bouchons de Patessa....bonne étanchéité et tout est inscrit en plus du millésime sur et dessous.....sur les 2020.

Aligoté Hors Classe 2020 :  Notre dernière de 5. La robe est jaune or paille. Agrumes, pommes-poires, épices dont le curry et un peu de crème pâtissière. La bouche est ronde, peu grasse, bien saline en finale avec des notes de miel. Facile de penser à un petit meursault....pas le bon cépage! Plus terroir que variétal après quelques années de bouteille.
16/20 ou 88.

Hautes Coutures rouge 2019 : 1er millésime de Louis Essa en autonomie partagée. La robe est cerise foncée sans notes violacées. Le bouquet offre un mélange de fruits rouges et noirs avec fond épicé. La bouche est ronde et fraiche avec un touche soyeux à velouté. On y croque. C'est fort bon et me semble au dessus de son appellation. Me rappelle les 2015 du Domaine et confirme ma préférence en rouge du millésime 2019 sur les autres millésimes solaires comme 2018 et 2020.
16,5-17/20 ou 90-91

Sans vouloir tourner le fer dans la plaie..:

Chinon V.V. 2014 de P. Alliet :

La robe est grenat et dense, reflets un brin cerisés et pourtour tuilé. Bonnes larmes. Nette et profonde. Le bouquet est élevé, sur un fruit rouge confituré. Le végétal est bien présent, mais ce n'est pas lourd et plutôt frais. J'y perçois même quelques effluves de gomme balloune… La bouche débute sur une attaque plutôt franche avec un style charpenté. Le bouquet rougit de fruits et s’améliore. La texture est à prédominance lisse, mais avec quelques tanins un peu granuleux avant la finale. Les bouches subséquentes me parlent de baies confites et de rafles. Il fait un peu main de fer dans un gant de velours, ou l'inverse, enfin bref. Tout est bien "équilibré", belle tension, mais il manque peut-être un peu de cohésion globale entre le végétal, le fruit, les tanins et l'élevage qui le composent principalement. Somme toute, le plaisir est là et à mon avis, il est possible qu’il en donne un peu plus ou minimalement se maintienne pendant quelques années.

Michel Therrien a écrit:

Un beau duo au grecque de Joliette pour accompagner les calmars frits et puis une brochette de poulet.

À noter les bouchons de Patessa....bonne étanchéité et tout est inscrit en plus du millésime sur et dessous.....sur les 2020.

Aligoté Hors Classe 2020 :  Notre dernière de 5. La robe est jaune or paille. Agrumes, pommes-poires, épices dont le curry et un peu de crème pâtissière. La bouche est ronde, peu grasse, bien saline en finale avec des notes de miel. Facile de penser à un petit meursault....pas le bon cépage! Plus terroir que variétal après quelques années de bouteille.
16/20 ou 88.

Hautes Coutures rouge 2019 : 1er millésime de Louis Essa en autonomie partagée. La robe est cerise foncée sans notes violacées. Le bouquet offre un mélange de fruits rouges et noirs avec fond épicé. La bouche est ronde et fraiche avec un touche soyeux à velouté. On y croque. C'est fort bon et me semble au dessus de son appellation. Me rappelle les 2015 du Domaine et confirme ma préférence en rouge du millésime 2019 sur les autres millésimes solaires comme 2018 et 2020.
16,5-17/20 ou 90-91

Lors de mon passage au Domaine, il y a belle lurette…. J’avais goûté à son Chablis qui ressemblait également à un Meursault. Je crois que l’utilisation de la barrique y était pour quelque chose. Je n’ai jamais eu ce sentiment avec son Aligoté que je n’ai pas goûté depuis quelques millésimes, est-ce qu’il est maintenant teinté par le bois?

J'avais 15-20% de Fûts neufs en tête et ça semble exact.
Voici ce que je viens de trouver sur le net.....
http://www.buisson-charles.com/2021/02/bourgogne-aligote-hors-classe.html

Michel Therrien a écrit:J'avais 15-20% de Fûts neufs en tête et ça semble exact.
Voici ce que je viens de trouver sur le net.....
http://www.buisson-charles.com/2021/02/bourgogne-aligote-hors-classe.html

Beaucoup d’info dans ce texte. Je me demande quel est l’interêt de produire un Aligoté de Meursault vers un vrai Meursault-Aligoté? C’est comme une fixation, la même que j’ai retrouvé dans son Chablis. Perso, j’aimais bien son Aligoté tout court…

L'intérêt est bien résumé dans cette phrase: "un vin d'aligoté qui est plus emprunt du caractère du sol de Meursault que de sa nature variétale".

L'expression du terroir est LA notion au cœur de la philosophie bourguignonne. On peut parler d'une "fixation", en effet, mais c'est précisément ce qui rend la région si fascinante.

(p.s.: loin de moi l'idée de parler pour Patrick, mais on le connait assez pour savoir que la réponse à cette question coule de source)

P.P.S. : il voulait sans doute dire "empreint" et non emprunt

Yves Martineau a écrit:Un style de Barolo parfumé et élégant, que j'aime beaucoup.

Je t'encourage à découvrir ceux de Fenocchio: https://www.saq.com/fr/catalogsearch/result/?q=fenocchio

Yves Martineau a écrit:L'intérêt est bien résumé dans cette phrase: "un vin d'aligoté qui est plus emprunt du caractère du sol de Meursault que de sa nature variétale".

L'expression du terroir est LA notion au cœur de la philosophie bourguignonne. On peut parler d'une "fixation", en effet, mais c'est précisément ce qui rend la région si fascinante.

(p.s.: loin de moi l'idée de parler pour Patrick, mais on le connait assez pour savoir que la réponse à cette question coule de source)

J’ai lu ce passage aussi et il m’a fait sursauter car son Aligoté n’a pas toujours eu l’emprunt du sol de Meursault. Je pense que les raisins issus des millésimes exceptionnels lui permettent de modifier son cahier de charges et d’en faire un Aligoté-Meursault…Pas vraiment convaincue par uniquement cette notion de terroir qui ne s’applique pas à ses Chablis-Meursault…Mais bon, vous connaissez le produit et le producteur plus que moi.

Je pense qu'il y a une bonne différence entre les vins dont les raisins sont cultivés par le domaine (dont l'aligoté) et les vins issus de négoce (dont le chablis).

L'ambiance dans laquelle les vins sont élevés ainsi que le ouillage des pièces doivent avoir aussi leur importance.

Michel Therrien a écrit:L'ambiance dans laquelle les vins sont élevés ainsi que le ouillage des pièces doivent avoir aussi leur importance.

Est-ce que Patrick écoute toujours autant de Pearl JAM?

Domaine Louis Boillot et Fils Nuits St. Georges 1er Cru Les Pruliers 2012
Très joli nez floral (violettes) avec des notes de petits fruits des champs, absolument charmant. La bouche est d’une rare finesse pour l’appellation et nous emmènerait davantage sur un Vosne-Romanée ou un Chambolle avec cette texture soyeuse. Un vin raffiné, doté d'une dimension minérale et d'un équilibre impeccable. C’est vraiment très bon.

Je crois bien que les pinots 2012 sont arrivés à maturité, sauf rares exceptions.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Yves Martineau a écrit:Un style de Barolo parfumé et élégant, que j'aime beaucoup.

Je t'encourage à découvrir ceux de Fenocchio: https://www.saq.com/fr/catalogsearch/result/?q=fenocchio

Il y en a dans le réseau, le Barolo 2019 et le Barolo Bussia 2019, les deux valent la peine?

Yves Martineau a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Yves Martineau a écrit:Un style de Barolo parfumé et élégant, que j'aime beaucoup.

Je t'encourage à découvrir ceux de Fenocchio: https://www.saq.com/fr/catalogsearch/result/?q=fenocchio

Il y en a dans le réseau, le Barolo 2019 et le Barolo Bussia 2019, les deux valent la peine?

Bu le Bussia ce week-end: délicieux !

Domaine Patrice Rion Nuits St. Georges Aux Barrières 2022
(I.P. Aux Bons Crus)
Un nez axé sur les fruits des champs, avec une touche poivrée.
La bouche est ronde et épicée, avec une texture dodue, des tanins discrètement lovés derrière le fruit mûr. Il montre une bonne concentration mais rien d’intimidant, on retient avant tout une impression de plénitude, de pureté et de classe. Savoureux et déjà bien ouvert avec un petit côté exotique. Un villages de grande qualité.


Carmes de Rieussec Sauternes 2007
(Pas I.P., pas ABC!)
Une attaque révélant une jolie liqueur, c’est bien équilibré et agréable avec ses notes d'abricot, quoique peu profond. La finale courte nous rappelle qu'il s'agit bien d'un deuxième vin, qui s'est très bien conservé. 88 pts