Semaine du 10 septembre 2023

Domaine du Collier La Charpentrie Saumur 2013
Grenat assez léger et translucide. Arômes de fruits rouges, de poivrons rouges grillés, de terre et beaucoup d’épices. En bouche le vin offre fruits rouges, épices, mais c’est surtout la texture sublime, l’éclat, la finesse, l’équilibre et l’acidité qui élèvent l’ensemble et qui en font un excellent vin. Parfait moment pour le boire, mais il lui reste quelques belles années devant. Ça faisait un bout que je n’avais pas bu aussi bon. Superbe+ (94)

Drôle de coing-cidence, la fin de semaine dernière, j'ai bu Charpentrie 2013 aussi, mais en blanc! J'ai toujours une petite crainte quand j'ouvre un blanc du Domaine du Collier qui a plus de 7-8 ans. Sa couleur légèrement dorée m'a vite rassuré. Pas de trace d'oxydation prématurée, ni au nez, ni en bouche. Encore un peu renfrogné au nez, mais il a tout de même livré de la poire et des fleurs blanches. C'est la bouche qui m'a le plus impressionné. À la fois riche d'une texture grasse, avec des arômes qui rappellent le miel de fleurs, qui transitionne en milieu vers la fraîcheur. J'ai beaucoup aimé. Je crois qu'il est sur son X. Heureusement, car il s'agissait de ma dernière bouteille.

J. Cacheux Bourgogne Aligoté Glapigny-Poncey 2020
Légère couleur dorée. Arômes salins, citronnés, le vin est frais et festif. En bouche l’acidité est vive mais plaisante. Saveurs de citron fraîchement pressés, le côté salin ressort, à peine de notes épicées, mais une longueur appréciable pour le type de vin. Du gros fun! Très bien+ (90)

Yves Martineau a écrit:

COMPARAISON DE CLOS DES CHÊNES 2012 -  (9/9/2023)

Les plus vieux sont grands, ils ont chum et blonde, alors c'est le temps de commencer les dégustations en semi-aveugle, sans les brusquer. Le thème était très simple: lequel vous préférez.

5 sur 6 d'entre nous avons choisi celui de gauche, qui était le Delagrange. J'ai bu de bon Glantenay, mais celui-ci n'était pas de taille avec son austérité prononcée.

• 2012 Domaine Henri Delagrange & Fils Volnay 1er Cru Clos des Chênes - France, Burgundy, Côte de Beaune, Volnay 1er Cru
  
  Nez griottes, floral. Bouche ronde, texture élégante, avec des tanins soyeux. Très bel équilibre, avec tout de même la structure minérale du crû. Très bien. 92 pts (92 points)
  


• 2012 Domaine Bernard & Thierry Glantenay Volnay 1er Cru Clos des Chênes - France, Burgundy, Côte de Beaune, Volnay 1er Cru
  
  Bouche puissante et tannique, terreuse, avec une bonne profondeur, mais il manque de charme, avec une finale un peu asséchante. 88 pts (88 points)
  

Toujours apprecier Delagrange...Pour le prix, ca fait la job.
Bu Lafarge 2010 Les Mitans...Encore une fois, je trouve la premiere coupe austere avec une robe plus foncée qu'anticipé....Mais la bouteille a disparu rapidement..

Bu cette semaine:

Lionel Faury Saint-Joseph Rouge 2020 Les Ribaudes

Excellent vin avec un bel equilibre, une bouche et un nez tres typé.
Tres proche d'un Cote-Rotie...manque seulement de complexité olfactive.

J'en acheter 4 autres...bon pour 5-8 ans sans probleme

3 vins intéressants bus récemment:

Château Lynch-Bages Pauillac 2000
Ouvert à l’horizontale en PNP (décision de dernière minute). Peu de lies en bouteille. Couleur encore foncée. Le nez s’ouvre assez rapidement dans le verre. En bouche, le vin est équilibré, constant. Une dominance d’arômes primaires (encore!) mais les notes secondaires d’élevage sont discrètes, les tannins sont légers à modérés, l’acidité est en arrière-plan. En fin de bouche les arômes tertiaires pointent légèrement mais on est loin d’une dominance tertiaire. Ça devait être un monstre en jeunesse. Excellent mais on aurait pu le garder facilement 7-10 ans encore (ou plus) si on avait voulu passer la soirée avec un Bordeaux tuilé et plus évolué.

Domaine Pascal Cotat Sancerre La Grande Côte 2014
Bu face au même vin du domaine cousin (François Cotat).  Le vin de Pascal démontre une robe légèrement plus foncée, davantage dorée que jaune paille.  Le nez est un peu plus expressif.  En bouche, l’acidité est assez fondue, avec encore un peu de tension en arrière-plan qui évite l’impression de lourdeur au vin.  On est sur un profil demi-sec avec des arômes de poire et de coing confits, des notes légèrement exotiques, et une impression de sucrosité qui font un clin d’oeil à certains vins alsaciens.  À l’aveugle j’aurais penché vers l’Alsace.  Le préféré des 2 par la majorité des convives mais un vin plus difficile à marier avec l’accord qui visait des fruits de mer.

Domaine François Cotat Sancerre La Grande Côte 2014
Bu face à celui du Domaine Pascal Cotat.  Le François Cotat démontre une robe plus pâle et s’avère en général un peu moins expressif, tant au nez qu’en bouche.  Quoique les raisins soient récoltés plus mûrs qu’ailleurs, le profil est à peine demi-sec, contrairement à celui de Pascal.  Je trouve davantage de finesse et de complexité dans celui-ci qui me semble avoir plus de potentiel que l’autre. Par contre, il est inégal, manque d’équilibre et se termine sur des notes légèrement amères.  Je pense qu’il est dans une phase de fermeture et j’ai espoir qu’il en resurgisse un jour.

Anne et Jean-François Ganevat Sur la Côte Pinot Noir Arbois 2020
Couleur difficile à décrire qui se situe entre un grenat légèrement orangé et un rubis un peu brouillon. Arômes de fruits rouges (cerises), agrumes, épices asiatiques et oisin, c’est assez complexe et le nez change à l’aération. En bouche on retrouve le fruit rouge acidulé et les agrumes (orange sanguine), c’est finement épicé, équilibré, belle race et finesse qui s’étirent dans une longue finale. Style de pinot peu commun mais ô combien délicieux! Superbe (93)

Armando Parusso Barolo Bussia 2006: Robe matte et évoluée, de couleur grenat au pourtour orangé. Pas le plus beau nez avec un peu de cerise, du cuir, de la terre humide et des relents de vieux bois. Il s'améliore un peu avec le temps laissant entrevoir quelques notes florales. La bouche est tout autre. Tendre, fine et délicate. Une finale un brin austère sur de fins amers. Un vin d'ambivalence qui, dans l'ensemble, me laisse assez perplexe. 88-90? pts.

Stéphanie Chénier a écrit:3 vins intéressants bus récemment:

Château Lynch-Bages Pauillac 2000
Ouvert à l’horizontale en PNP (décision de dernière minute). Peu de lies en bouteille. Couleur encore foncée. Le nez s’ouvre assez rapidement dans le verre. En bouche, le vin est équilibré, constant. Une dominance d’arômes primaires (encore!) mais les notes secondaires d’élevage sont discrètes, les tannins sont légers à modérés, l’acidité est en arrière-plan. En fin de bouche les arômes tertiaires pointent légèrement mais on est loin d’une dominance tertiaire. Ça devait être un monstre en jeunesse. Excellent mais on aurait pu le garder facilement 7-10 ans encore (ou plus) si on avait voulu passer la soirée avec un Bordeaux tuilé et plus évolué.

Domaine Pascal Cotat Sancerre La Grande Côte 2014
Bu face au même vin du domaine cousin (François Cotat).  Le vin de Pascal démontre une robe légèrement plus foncée, davantage dorée que jaune paille.  Le nez est un peu plus expressif.  En bouche, l’acidité est assez fondue, avec encore un peu de tension en arrière-plan qui évite l’impression de lourdeur au vin.  On est sur un profil demi-sec avec des arômes de poire et de coing confits, des notes légèrement exotiques, et une impression de sucrosité qui font un clin d’oeil à certains vins alsaciens.  À l’aveugle j’aurais penché vers l’Alsace.  Le préféré des 2 par la majorité des convives mais un vin plus difficile à marier avec l’accord qui visait des fruits de mer.

Domaine François Cotat Sancerre La Grande Côte 2014
Bu face à celui du Domaine Pascal Cotat.  Le François Cotat démontre une robe plus pâle et s’avère en général un peu moins expressif, tant au nez qu’en bouche.  Quoique les raisins soient récoltés plus mûrs qu’ailleurs, le profil est à peine demi-sec, contrairement à celui de Pascal.  Je trouve davantage de finesse et de complexité dans celui-ci qui me semble avoir plus de potentiel que l’autre. Par contre, il est inégal, manque d’équilibre et se termine sur des notes légèrement amères.  Je pense qu’il est dans une phase de fermeture et j’ai espoir qu’il en resurgisse un jour.

Heureuse de vous lire à nouveau Stéfanie!

Un Meursault m’a fait perdre ma virginité. C’était au deuxième étage de la « maison des vins de Trois-Rivières », j’étais dans la jeune vingtaine. Je ne me rappelle pas son nom, ni son âge, seulement son odeur de café. Comment un vin blanc pouvait autant me bluffer? J’étais dans mes premiers balbutiements et ce « one night » a changé ma vie. Il fut le début d’une longue quête de plaisir…du vin!

Hier, j’ai ouvert le Meursault VV 2015 de Buisson Charles. Légèrement doré et brillant. Un peu de réduction à l’ouverture et puis….rien! Niet! Je replonge mon nez dans le verre: rien! Niet! Je n’avais pas envie de me battre, j’ai donc passé à la dégustation. Suave avec une certaine rondeur dans les coins et savamment boisé où l’intérêt demeure dans la précision assez renversante de l’acidité pour ce millésime chaud. C’est long et minéral. Je replonge mon nez dans le verre: rien! Niet! ….Même si le vin était en panne olfactive, j’ai passé une très belle soirée!