Semaine du 24 Octobre 2021

Laligne 2019, Dao, Fred, Tina et Carlos : Mon dernier Bébé! Embouteillé en août et dégusté hier pour la première fois. Pour ce premier millésime, avec mon amie et associée Tina, on a fait une sélection de cuve inox, cuve béton et barrique de la cave de Carlos Raposo pour assembler un vin au style que l'on veut produire. À partir de 2020, ce sera notre parcelle. Un peu comme mon Blabla, sérieux et glouglou mais qui peux vieillir et se bonifier pour 15-20 ans facile. Un Dao élégant, plein de fruits et d'épices avec cette vivacité de la région. Je trouve que c'est un bel amalgame de Bourgogne et Cornas si j'avais à le décrire en territoire connu.

Couleur rubis, jeune, saturation moyenne. Au premier nez on est sur la violette et bleuet. À l'agitation, fruits des champs, chocolat et pierre chaude s'exprime finement avec intensité et précision, sans être très large. La bouche est en dentelle, les tannins, la chaire du fruit et l'acidité sont en harmonie, longue finale sur les fruits rouges.

Lorsque l'on a dégusté le vin en juillet, il en livrait un peu plus. C'est la vie du choc de l'embouteillage! J'ai gardé quelques verres au frais pour revoir dans 2 jours son évolution.

Je vais définitivement en envoyer au Québec, reste à savoir combien!

Frederick Blais a écrit:Laligne 2019, Dao, Fred, Tina et Carlos : Mon dernier Bébé! Embouteillé en août et dégusté hier pour la première fois. Pour ce premier millésime, avec mon amie et associée Tina, on a fait une sélection de cuve inox, cuve béton et barrique de la cave de Carlos Raposo pour assembler un vin au style que l'on veut produire. À partir de 2020, ce sera notre parcelle. Un peu comme mon Blabla, sérieux et glouglou mais qui peux vieillir et se bonifier pour 15-20 ans facile. Un Dao élégant, plein de fruits et d'épices avec cette vivacité de la région. Je trouve que c'est un bel amalgame de Bourgogne et Cornas si j'avais à le décrire en territoire connu.

Couleur rubis, jeune, saturation moyenne. Au premier nez on est sur la violette et bleuet. À l'agitation, fruits des champs, chocolat et pierre chaude s'exprime finement avec intensité et précision, sans être très large. La bouche est en dentelle, les tannins, la chaire du fruit et l'acidité sont en harmonie, longue finale sur les fruits rouges.

Lorsque l'on a dégusté le vin en juillet, il en livrait un peu plus. C'est la vie du choc de l'embouteillage! J'ai gardé quelques verres au frais pour revoir dans 2 jours son évolution.

Je vais définitivement en envoyer au Québec, reste à savoir combien!

Wow Fred, content de lire que ton rêve et ton projet se poursuivent. Bien hâte de voir si ça arrivera ici et je serai très preneur pour en acheter quelques bouteilles.

Je ferai peut-être un passage en sol européen à la mi-janvier, je te ferai signe si c'est possible de faire un saut pour te visiter.

Simon Grenier a écrit:


Wow Fred, content de lire que ton rêve et ton projet se poursuivent. Bien hâte de voir si ça arrivera ici et je serai très preneur pour en acheter quelques bouteilles.

Je ferai peut-être un passage en sol européen à la mi-janvier, je te ferai signe si c'est possible de faire un saut pour te visiter.

Avec Plaisir!

Château Thivin Côte de Brouilly Cuvée Zaccharie 2005
Nez discret mais assez profond, de fruit noir, intriguant.
La bouche nous amènerait en syrah ou pinot, c’est frais, avec une bonne acidité. Il a gardé une bonne énergie, les tanins sont fondus mais la finale est asséchante, terne, manquant d’harmonie, comme si on avait été trop fort sur le bois. Une évolution très décevante pour ce vin porté aux nues par la critique française. 88 pts

Chateau Musar Blanc 2012, Gaston Hochar, Bekaa Valley: Un des plus beaux Chateau Musar que j'ai eu la chance de dégusté en ''jeunesse''. Superbe nez très aérien, complexe et frais sur les notes de fleurs jaunes, coing frais, amande, cire d'abeille, fleur d'oranger, huile de citron. La bouche est délicate, minérale et tendue, superbe acidité, milieu de bouche légèrement gras sur des notes d'amandes fraîches et crème fraiche mais sans tomber dans le beurré. Longue finale aromatique remplie d'amers de qualité qui ajoute à la tension et l'équilibre de ce très grand vin! 18/20+ 35 euros ici, je vais devoir en acheter plus, un vin très impressionnant!

Duel à découvert, pnp:

Taillepieds 2010, Volnay 1er cru, Bitouzet-Prieur, 60$ en 2013.

Hi, en versant la robe fait un peu peur, bien tuilée qu'elle est, mais elle est aussi bien brillante, peu soutenue et très limpide. Bouquet fort rassurant, quel bouquet même ! Petits poissons rouges de Noël, épices et cannelle donc, sur de tendres arômes de petites baies rouges fraîches. En bouche, miam quelle élégance...texture angélique, finesse, fruité rouge frais, c'est harmonieux, fondu, à point, élégant.

Clos des Chênes 2010, Volnay 1er cru, Glantenay (B.et T.), 60$ en 2013.

Tuilé aussi mais d'allure plus jeune, très limpide et plus soutenu tout en l'étant peu. Bouquet un peu puant, je soupçonne un légère oxydation. Fruité cuit, richesse, un peu de fumée, un bouquet intense mais qui s'améliore avec le temps. En bouche c'est plus dodu comme texture, le fruit rouge est cuit, il a plus de caractère mais moins de finesse que Taillepieds, avec une amertume plus prononcée en finale. Peut-être est-il encore trop jeune, je ne sais pas, mais je sais que je préfère nettement le Taillepieds, tout comme les invités.

Un vin qui avait suscité débat à son arrivée, servi hier soir sur un plateau d’antipasti :

Gérard Boulay Monts Damnés sancerre 2009 : Couleur jaune, qui a gagné en intensité, mais qui se montre éclatante. Nez de fruits exotiques mûrs, d’agrumes et de fumée. La bouche est conséquente, large et dotée d’un grain témoignant du caractère solaire de l’année. La finale est un rien lâche et chaleureuse, de bonne longueur. Un vin qui manque un peu de tension et qui n’offre pas le côté digeste habituel, mais qui s’est révélé un bon compagnon de cette entrée variée. Alors qu’en jeunesse, il ne semblait montrer que les côtés négatifs de cette année chaude, il en montre aujourd’hui également les qualités. Bien, voire plus.

Alain Roy a écrit:Duel à découvert, pnp:

Taillepieds 2010, Volnay 1er cru, Bitouzet-Prieur, 60$   en 2013.

Jamais goûté ce domaine, s'il était disponible au Québec, quelle agence?

Pinot Noir 2018, Vincent Pinard, Sancerre: Acheter sur le web a ses inconvénients lorsque l'on ne met pas les infos à jour sur le site web... je n'aurais jamais acheté un Pinot tirant 14,5%

Nez de cerises macérés, sous-bois, tabac, pointe florale, ça manque de définition. Tout comme la bouche, le vin semble allez dans toutes les directions, comment peut-on avoir un vin aussi mur et aux tannins verts du même coup. Trop de stress hydrique? Bref, peu de plaisir pour le prix, finale très alcoholique..14,5/20

Oh my God je ne saurais dire ! J'ai probablement commandé ça dans un CV.

Frédérick, 2 esprits se rencontrent ! Je répondais à Yves.
ps je vais aussi essayer les 2 Quevedo.

Je me permet humblement de citer un cr concernant ce Bitouzet:

"Message par Alain Roy Mar 20 Oct 2015 - 21:18
En horizontal avec neveu (et Stéphanie, autrement et à distance !): Taillepieds 2010, Volnay 1er cru, de Montille, acheté en 2013, 120$, et Taillepieds 2010, Volnay 1er cru, Bitouzet-Prieur, acheté en 2013, 60$.

Montille: Rubis peu dense. Nez intense, complexe, faisant saliver, frais, fruité, pinotant sérieusement et élégamment. Entrée au palais toute en velours, explosion de petites baies rouges fraîches, sur une tension idéale et supportante, de nobles amers sur une finale moyenne. Beaucoup de classe, accessible, gourmand, jouissif, festif même, un régal quoi ! Un fruit défendu prêt à cueillir. Dans ma catégorie Champans 2009 d'Angerville, lire difficile de ne pas siffler toute la bouteille.

Bitouzet: Robe légèrement plus dense. Nez intense, à prime abord ça pue le fuel, la fumée, mais pas longtemps. Le bouquet change rapidement pour se diriger vers des effluves de fruits confits. C'est sérieux mais fort invitant. Entrée saisissante, de même pour neveu, on fait en même temps la même expression faciale: quelle texture attendrissante, de soie lyonnaise (euh...dans le temps des canuts...) ! Au palais, full fruité, épicé, complexe, amers de caractère, longue finale, mais ensemble plus rude. Un jeune aristocrate qui se réveille de mauvaise humeur, mais la classe est dans son sang.

Nous avons misé sur Bitouzet comme étant le plus cher étant donné son austérité, sa plus faible accessibilité, pensant que la longue garde valait plus cher ! On s'est gourré, mais bien amusé. De Montille clairement notre favori en l'instant, mais Bitouzet n'est vraiment pas loin derrière.

Le lendemain:

Montille: Miam que c'est bon...Bouquet fin, élégant, floral. Un vin pur, lire pureté du fruit, sur une texture envoûtante, l'harmonie est touchante, je comprends pourquoi j'ai eu de la misère à ne pas siffler la bouteille, mais je suis content de pouvoir en jouir encore ce soir ! Féminin.

Bitouzet: Bouquet fin et élégant, épicé. Que c'est bon...Un vin intense, pulpeux, de caractère, full fruité sur une tension vive et équilibrée, avec longue finale. La différence, c'est que l'harmonie est à venir, mais je suis sûr qu'elle sera au rendez-vous le temps venu. Masculin.

L'un deux fois plus cher que l'autre ? Injustifiable au niveau qualitatif selon mon humble palais !"


6 ans plus tard elle est au rendez-vous l'harmonie, le masculin s'étant de plus muté en féminin ! Me reste un Montille 2010, pas le choix de l'ouvrir bientôt pour voir où il en est ce "deux fois plus cher que l'autre" !

Domaine de Montcalmes Coteaux du Languedoc Blanc 2010

Bouteille oubliée dans la cave….

Un nez discret mais envoûtant, coing très mûr, vanille (pas celle du bois), anis. Il montre une bonne tenue en bouche, aucune fatigue ni oxydation. Belle texture aérienne (c’est toujours la signature du domaine), tout en équilibre, facile à boire, avec une belle complexité aromatique, un peu mielleux, avec à peine une pointe de chaleur dans la finale. Facile à boire, digeste et très agréable. 91 pts

Domaine Les Bruyères Entre Ciel & Terre 2012, j’avais détesté ce vin, c’est pourquoi cette dernière bouteille poireautait dans ma cave dans l’espoir d’un miracle. C’est hier que j’ai décidé de nous faire violence….Heureusement, le temps a fait son œuvre. Rouge sang avec beaucoup de dépôts très excités d’être délivrés qui courent dans tous les sens. Un nez pas très coopératif, un peu de fruits rouges confits et un peu de violettes. Très étonnée par cette bouche soyeuse qui était largement acide il y a quelques années. Pas très concentrée mais pas mince non plus où l’on retrouve des fruits cuits enveloppant l’acidité devenue saline et texturé. Épices en rétro et petite amertume en final teintée par l’olive noire. Bon mais rien d’exceptionnel et je m’interroge sur le nombre d’années qu’il a eu besoin comparativement à d’autres vins de producteurs pour offrir la même chose. Tout ça pour ça…