Semaine du 18 Avril 2021

El3mento 2017, Towine, Douro: Un vin d'Amphore du Douro fait en collaboration avec Carmelo Peña Santana(Iles Canaries) et Luis Pedro Candido Silva(Quinta da Carolina & Niepoort):Couleur rubis clair, saturation moyenne, disque rosé. Joli nez de tabac, foins, canneberge, bleuet, fleurs des champs. En bouche, la première gorgée est agressive! Il faut s'acclimater ou le vin a besoin de temps, on aurait dit boire du jus de canneberge avec des bleuet en sous-maturité. Par la suite, on s'y habitue, le vin montre plus de chaire, sur les fruits rouges acidulés avec présence de pomme verte et fruits de la passion. Un intéressant mélange de fruits rouges et fruits acides, touches terreuses en saveurs et textures venant de cet amphore. À découvrir mais il faut lui donner la chance. 15.5-16/20

Buisson-Charles Meursault Les Tessons 2016
À l’ouverture, un peu mat, sur l’élevage, pas causant. On boit un verre et on le ressort deux heures plus tard pour les fromages. Il s’est alors considérablement développé.

Un nez bien fruité, melon, pomme. Gras et rond, avec une belle densité, une longue finale saline, une impression de mâche en finale. Belle complexité, avec une profondeur de premier cru. 91-92 pt

L’an dernier, les vins de Josetta étaient arrivés comme un vent de fraîcheur parmi les dinosaures italiens offerts à la SAQ depuis des années. J’avais adoré son Langhe 2017 et la séduction n’est pas immédiate avec le 2018. Hier, j’ai ouvert ma deuxième bouteille du Josetta Saffirio Langhe Nebbiolo 2018 et je n’ai toujours pas cerné ce vin...Rouge Nebbiolo voilé au disque orangé. Le nez tout comme la bouche manque de définition. Un peu de fruits rouges, souple et tanins asséchants. La prise d’air lui a apporté un peu d’harmonie mais elle est impuissante face au manque de matière. Le 2017 était tellement plus convaincant...

J’ai aussi acheté son Barbera 2018...ouf! C’est jeune et austère...salut Alain!

Michelle Champagne a écrit:

J’ai aussi acheté son Barbera 2018...ouf! C’est jeune et austère...salut Alain!

Tu l'as aimé donc !

Alain Roy a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

J’ai aussi acheté son Barbera 2018...ouf! C’est jeune et austère...salut Alain!

Tu l'as aimé donc !

Hahahaha! Trop jeune pour moi...

Jean-Philippe Fichet Meursault 2016
Une bouteille trouvée en cave, n'apparaissant pas dans mon inventaire....c'est comme trouver 10$ parterre quand j'étais petit!

Nez discret de fruits du verger, de fleurs blanches. Un vin tendu et sec pour le millésime, d’une belle pureté, avec une finale saline de bonne longueur. Le côté dense et crayeux amènerait aisément le dégustateur vers un grand cru chablisien, à moins qu’il ne remarque ce petit côté gras en attaque. Équilibré, frais, délicieux. Il accompagne très bien les fromages à pâte ferme.

Domaine la Folie Lucé Saumur-Champigny Encore 2018
Nez de petits fruits rouges et noirs qui se disputent la vedette. Le vin est joufflu, gorgé de fruit mûr, tout en rondeur, juteux. À boire à grandes lampées, c’est le vin de soif par excellence: Très charmeur et accessible, élégant, aucun tanin perceptible.. Peut-être le meilleur exemple de cette cuvée que j’ai goûté. Un pur délice!

deux vins de l'agence, je bois encore en chauvin

Avec neveu, duel cab franc 2 pays. Les deux vins en carafe 3 heures.

Ampeleia 2016, igt Toscane, 42$.

Grenat bien dense, un brin brouille, pointe violacée, les larmes scotchent littéralement le verre. Bouquet délié, végétal, poivron vert, branches, puis un beau fruité rouge frais ou à peine rissolé dans le sucre, des épices et encore du fruit. 1ière impression: ouch...c'est rough...austère ...Texture fofolle, aérienne, c'est direct, la tension se manifeste icto facto aux côtés de la langue, c'est asséchant/amer dans le registre de la branche mais il y a aussi beaucoup de fruits, natures, secs. En fait c'est vif et frais, ça a mal parti mais plus on en boit plus on aime ça. Au final, notre préféré sans hésitation. Bouteille sifflée tandis que l'autre demeurera à moitié pleine.

Les Perrières 2016, Bourgueuil, C. et P.Breton, 50$.

Robe semblable mais définitivement plus nette. Bouquet plus subtil, animal, selle de cuir de cheval !, sans que ça dérange cependant, c'était bien pire à l'ouverture. En fait c'est un très beau bouquet, fin et élégant, floral aussi avec du fruit frais. La 1ière sip valide qu'on est dans la même famille, le cab franc. C'est tendu, branchouillard, fruité sec, astringent, poivré dans le sens poivron. Pas terrible, le fruit est écrasé par l'amertume et la tension. Cher pour ce que ça donne.

Hier soir :

Domaine de Chassorney Sous Roche st-romain 2014 : Couleur pâle, légèrement trouble. Nez de petits fruits rouges acidulés (canneberge), de cannelle et de pot-pourri, léger, aérien et appétissant. La bouche est fraîche, croquante, joliment parfumée, peu complexe. Finale de longueur moyenne, évanescente … ça manque de fond et de densité pour un vin de ce prix. La sapidité est une belle qualité et, à mon avis, une condition nécessaire à tout bon vin, mais quand ça devient le principal attrait, on en vient à se demander pourquoi on ne boit pas d’eau finalement … une condition nécessaire je disais, mais assurément pas suffisante. Correct.

Pour accompagner le Travers de boeuf du Trifecta

Côte-Rôtie La Mordorée 2011, Chapoutier
Ouverture et carafe large pour une heure.
Robe cerise foncée avec peu d'évolution.
Bouquet bien typé avec les notes lardées, fruité noir, des olives et un peu de fumée. La bouche est élégante et fraiche, une certaine mâche en son centre puis une finale de belle longueur épicée et fruité. Il manque de densité et de caractère mais ça se boit très bien. J'en demanderais un peu plus à ce parcellaire.
17/20 ou 91.

Château La Tour Carnet, Haut-Médoc 2009

1re bouteille de 3. Je m'attendais à un vin assez moderne, avec une dose généreuse de fruit et de bois, Magrez style (oui, parfois ce style peut me plaire), et une certaine chaleur due au millésime solaire. Quelle surprise! Ce vin, avec ses notes de chocolat et de cerises, n'est pas aussi extrait que je pouvais croire, et surtout, il est marqué par une bonne acidité qui apporte une fraîcheur non négligeable, avec un petite chaleur bien intégrée. Le fruit mûr s'est amoindri, et bien qu'on soit encore loin des notes tertiaires, je ne vois pas ce vin évoluer très longtemps encore (8-9 ans serait mon horizon maximal, du moins si on veut préserver un peu de fruit). On peut bien parler d'un cru classé (5e niveau), mais soyons honnêtes, ce domaine ne peut pas vraiment compétitionner avec la très grande majorité des crus classés. Il faut plutôt le voir et le boire comme un excellent cru bourgeois. À ce stade-ci, c'est un beau vin pour accompagner un repas. Déjà pas mal de dépôts. Bref un vin très honnête considérant son prix, mais il faut être réaliste dans nos attentes. 91.

Domaine Gourt de Mautens (Jérôme Bressy) Vaucluse Blanc 2016

Bu à l'aveugle. Un vin étonnant de par son équilibre à 16% d'alcool. Donne une impression très texturée et presque de liqueur en attaque et milieu de bouche, on s'attend à de la lourdeur, mais le tout culmine en surprise en une finale de belle fraîcheur. Je croyais avoir affaire à un Rhône septentrional, du style du Granits de Chapoutier. 93

Envinate Benje (Spain, Canary Islands, Tenerife, Ycoden Daute Isora) 2019

100% Listan Prietro de haute altitude (1000m). Bu sur deux jours. Nez sur le fruit très frais, poivre blanc, un peu de réduction, fruits frais. Toujours cette touche minérale (!) chez Envinate, comme avoir de la roche en bouche, beaucoup d'acidité et franchement plaisant. 91

Domaine Prieuré Roch Coteaux Bourguignons Rouge 2018

Bu côte à côte avec le Envinate, il ne l'a aucunement éclipsé... On sent de petites nuances étranges au nez, carton ou guenille mouillée, c'est pas net net... Le pinot ressort quand même agréablement avec le temps. Bouche assez rectiligne, trame acide à l'avant-plan, c'est hautement digestible et d'autre dirait glou-glou, assez plaisant sans être très complexe. Il va sans dire, malgré le plaisir le prix commandé est tout simplement une farce, mais qui s'en formalisera? 91

Thomas Pinot Noir Dundee Hills Oregon 2015

Bu à l'aveugle. Nez assez chaud, j'ai pensé d'abord au Rhône sud pour ensuite tergiversé sur le Nouveau monde, après avoir erré mentalement du côté du Domaine Littorai (bien que je trouvais le vin chaud). C'est effectivement un pinot américain et le caractère du cépage est un peu masqué derrière un côté pâtisserie mais qui n'est pas vraiment dérangeant. Du travail de qualité, assez riche mais toujours en équilibre, j'ai bien aimé. 92

Ludwig Desjardins a écrit:

Thomas Pinot Noir Dundee Hills Oregon 2015

Bu à l'aveugle. Nez assez chaud, j'ai pensé d'abord au Rhône sud pour ensuite tergiversé sur le Nouveau monde, après avoir erré mentalement du côté du Domaine Littorai (bien que je trouvais le vin chaud). C'est effectivement un pinot américain et le caractère du cépage est un peu masqué derrière un côté pâtisserie mais qui n'est pas vraiment dérangeant. Du travail de qualité, assez riche mais toujours en équilibre, j'ai bien aimé. 92

J'avais mis à l'aveugle dans une dégustation pour des clients (de là ma recommandation à JF). Nous avons le millésime 2018 au magasin, je vais m'en prendre 1-2 bouteille dans les prochaines semaines, c'est d'ailleur le même prix que Littorai Wendling.

Fait intéressant, c'est le producteur que Steve Doerner, le vigneron de Cristom Vineyards, considère comme étant le meilleur producteur de Willamette.

Voici les notes très détaillées sur le vin que John Thomas m'avait envoyé par l'entremise de l'agent:

Vineyard

Age of vines: First planted in 1984. Phylloxera since then has required re-planting on grafted vines but the clonal mix currently of bearing age replicates the original planting.
Rootstock: 3309C
Clones: Approximately 80% Pommard & 20% Wadenswill
Spacing: 1.5m by 0.9m (3090 vines/acre)
Pruning: Single Guyot with post-budbreak thinning to approx. 6 shoots per vine
Soil: Willakenzie silty-clay loam (not typically present in the Dundee Hills)
Exposure: Southeast
Elevation: 300-400 feet
Row Direction: NW by SE
Viticulture: Pragmatic

Winemaking

Picking date: October 3, 2015
Picking criteria: Flavor (not brix; not acidity; not pH) because, particularily in warm vintages like 2015, flavor development lags brix by several weeks.            
Destemming: 40% destemmed & 60% whole cluster (as stems were ripe this year, although not at all in 2016 even though the years were similar in warmth)
Yeast: Native
Cuvaison: 13 days in jacketed insulated open-top stainless-steel 5 ton fermenters
Punchdowns: By hand 3X day
Cooperage: All French 3-year air dryed staves; approximately 1/3rd new; light&long toast profile
Cellaring: 23 months in barrel w/ one racking utilizing inert gas (no pumps)
Fining: Fresh egg-white
Filtration: None
Bottling: By gravity at the winery
Production: 654 cases BTW il ne fait qu'un vin!

Patrick & Christophe Bonnefond Côte-Rôtie Côte Rozier 2009
Nez moka, cerises noires, viande fumée.
Belle texture, des tanins fins, mais une aromatique dominée par le bois. La finale est modeste, un brin asséchante, élégante mais courte. Le vin m’avait bien impressionné en jeunesse mais au bout du compte, il se révèle très décevant, matraqué par son élevage trop ambitieux. 88 pts

Est-ce un vin à attendre comme les grandes cuvées de Guigal?

Quinta da Alegria Touriga Nacional 2018, Douro, Quevedo: J'en parle simplement pour jaser autour du cépage et du Douro car ce vin ne sera disponible que pour un Club aux USA.

Je ne suis normalement pas fan du cépage, je trouve qu'il est trop singulier et souvent ça sent la gomme baloune en jeunesse en plus de mal vieillir.

La Quinta da Alegria est impressionnante, située sur la rive nord, dès le mois de avril les température atteignent les 35c. Le raisin cuit! On doit irriguer certaines années. Impressionnante aussi pour ses larges roches de granites à son sommet.

Ce vin, vieillit 2 ans en inox avec micro-oxygénation contrôlée pour remplacer ce que la barrique fait normalement. Le nez est sur les fruits rouges, cerises, framboises, aussi le bleuet et une pointe florale. En bouche, c'est typique du cépage, riche et ample, mais le fruits reste bien pur et frais, c'est bien maitrisé. Tannins souples et dodus, finale sur les fruits noirs et le chocolat, typique du Douro, présence alcoolique par contre. Pas très glou-glou mais bien fait.

Ludwig Desjardins a écrit:

Envinate Benje (Spain, Canary Islands, Tenerife, Ycoden Daute Isora) 2019

100% Listan Prietro de haute altitude (1000m). Bu sur deux jours. Nez sur le fruit très frais, poivre blanc, un peu de réduction, fruits frais. Toujours cette touche minérale (!) chez Envinate, comme avoir de la roche en bouche, beaucoup d'acidité et franchement plaisant. 91

Domaine Prieuré Roch Coteaux Bourguignons Rouge 2018

Bu côte à côte avec le Envinate, il ne l'a aucunement éclipsé... On sent de petites nuances étranges au nez, carton ou guenille mouillée, c'est pas net net... Le pinot ressort quand même agréablement avec le temps. Bouche assez rectiligne, trame acide à l'avant-plan, c'est hautement digestible et d'autre dirait glou-glou, assez plaisant sans être très complexe. Il va sans dire, malgré le plaisir le prix commandé est tout simplement une farce, mais qui s'en formalisera? 91

J'ai été soufflé par le Benje 2019. Très expressif dès l'ouverture, quoiqu'un peu réduit aussi, le nez n'a cessé de gagner en complexité avec des notes d'olive, de garrigue, de prune, de tomate confite, d'iris, de cerise et de poivre. La bouche impressionne par sa matière au fruité nourri, des tanins élégants, une acidité tonique faisant paraître l'ensemble aérien. La finale surprend par son énergie (sol volcanique?) et sa rémanence. L'impression d'avoir un mini-Rayas dans son verre (pour 10 fois moins cher!). Tout un vin. 17.5, voire 18/20.

J'ai beaucoup moins apprécié le Coteaux Bourguignon 2018 de Roch. Nature hard core. Le 2017 était plus stable est nettement plus agréable, quoique moins concentré. Il me reste deux bouteilles. Je ne sais pas trop quoi en faire.

Il me reste encore 2 bouteilles de Benje 2019 et 2018, je vais les attendre pour voir comment évolue.  Bien content de voir que finalement ca arrive au Québec! Ca part vite ici en Europe, mes dernières sont venus de Belgique.

C'est un rouge ou un blanc ce fameux Benje ?

Alain Roy a écrit:C'est un rouge ou un blanc ce fameux Benje ?

Il se fait dans les deux, mais c'est du rouge dont on parle ici.

À lire ici: https://www.wineanorak.com/wineblog/spain/the-wines-of-envinate-one-of-spains-most-exciting-producers

Je me demandais à cause des roches dans bouche de Ludwig, me semble que les roches de ce que j'ai lu c'est plus dans les blancs qu'on les trouve !

Alain Roy a écrit:Je me demandais à cause des roches dans bouche de Ludwig, me semble que les roches de ce que j'ai lu c'est plus dans les blancs qu'on les trouve !

Ahahah on repartira pas ce truc...

Cette impression de cailloux, qui est en fait une impression structurelle, je la retrouve aussi notamment dans certains vins du Rhône nord lorsqu'ils ne sont pas trop gommés par l'élevage. Et aussi ailleurs, par exemple sur les vins de Nebbiolo.

Il ne faut jamais sous-estimer une femme qui a l’œil du tigre!

J’avais hâte d’ouvrir cette huitième merveille du monde kidnappée par le conseiller de Lorraine empêchant ainsi la distribution aux pauvres amateurs de vins en région...Comme je n’avais pas joué ma dernière carte, j’ai réussi à obtenir 3 bouteilles que j’ai reçu seulement hier. Une période d’attente qui a fait monté le plaisir!

Je ne bois pas beaucoup de chenin à ce prix, alors celui du Domaine du Collier sera ma référence. Jaune paille clair et brillant. Un nez assez timide dominé par les fleurs blanches sur des agrumes en dormance. Une minéralité élevée prend possession de la bouche, texture souple, acidité moyenne plus. Belle longueur même si le fruit nous laisse tomber à la fin. Un peu de fumée en rétro. Je m’attendais à un vin tranchant et ce n’est pas le cas. À ce stade, il n’a pas la complexité des chenins de Faucault. J’avais plutôt l’impression de boire un bon chablis. J’ai bien aimé mais ce n’est pas un vin pour lequel je ferais des bassesses....

Michel tu fais référence à Domaine du Collier régulier ou la cuvée Charpentrie?

Ludwig Desjardins a écrit:Michel tu fais référence à Domaine du Collier régulier ou la cuvée Charpentrie?

La cuvée régulière.

Deux vins bu en fin de semaine passée:

Robert Mondavi Oakville Bdx Napa Valley 2014
Couleur cerise noire. Arômes de fruits noirs, de tabac, de cèdre, de graphite, c’est assez profond et ça crie Bordeaux blend, il y a juste un peu de sucre brun qui trahit son origine. Bouche assez soyeuse, bonne acidité et finale longue et légèrement amère. Saveurs similaires au nez. Bel accord avec les steaks. Me paraît bien jeune encore. Excellent (91)

Pierre Morey Bourgogne Aligoté 2017 (IP Maitre de Chai, env. 28$)
Robe clair peu colorée. Arômes d’abricots, d’ananas, de citron. Saveurs de citron qui domine les notes de fruits à noyaux, il y a une bonne acidité, mais à l’aération et au réchauffement du vin celui-ci prend de l’ampleur. Plus qu’un simple apéro. Très bien+ (90)

Alain Roy a écrit:Cuvée Mathieu 2017, pinot noir, Alsace, dom.Kirrenbourg, 45$.

Dégusté avec mon ami Mathieu, sans prises de notes. En carafe 1h30. Quel beau pinot !!! Charnu mais élégant, opulent mais fin. Bouteille soufflée vitesse grand V. J'ai bu beaucoup de pinot noir hors Bourgogne récemment et pour la beauté de ce cépage hors celle-ci c'est sans hésiter que je me dirigerais vers l'Alsace, j'ai beaucoup aimé ce que j'ai bu à date (Agathe Bursin, les 2 Lunes, Trimbach et celui-ci). Je vais certainement continuer d'explorer les pinots alsaciens.

Les bouteilles voyageuses! Grosse livraison ce week-end...  Lorsque j’ai lu que la bouteille avait été sifflée à vitesse grand V, je m’attendais à un pinot facile à boire. Erreur! Comme le disait mon chum: ce n’est pas de la petite pinotte! Afin d’être mieux préparée, j’aurais dû accrocher sur « charnu et opulent »...deux mots qui décrivent très bien ce pinot. Rouge sang légèrement voilé. Nez très exubérant sur la fraise confite et l’écorce d’orange. La bouche est charnue et opulente permettant de tenir à bout de bras ses 14 degrés d’alcool. L’air affine le tout. Un pinot de bouffe à ne pas prendre avec désinvolture!