Réouverture des restaurants?

Ça s'en vient lundi apparemment, mais peut-être pas pour Montréal:

https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-06-04/reouverture-graduelle-des-restaurants-des-le-15-juin

https://www.journaldequebec.com/2020/06/04/cest-au-tour-des-restaurants


Je me demande: irez-vous dès que possible ou si vos craintes/moyens diminués/nouvelles habitudes/exigences sanitaires vous feront attendre un vrai retour à la normale?

Personnellement, j'y serai dans les premiers jours et ce sera une bonne facture!

Je risque sûrement d'aller au restaurant assez rapidement aussi

Je vais y aller en courant...
Blague à part, on risque d'y aller assez rapidement mais j'ai peur que l'ambiance soit légèrement (voir beaucoup) altéré par les mesures de distanciations sociales qui devrait doivent restées en vigueur (de ce que je comprends).

Aucune crainte de mon côté....on tousse dans le coude et on lève le coude......devise des Bourguignols!
On se lave les mains et on garde une certaine distance......tout simplement!
Bien hâte de te serrer la pince Yves......et on se lavera les mains ensuite!

Zéro crainte, on y retourne au plus vite dans les conditions les plus normales possibles. Idéalement sans mesures de distanciation.

Puisque je suis certain que l'expérience sera fort différente, je ne pense pas que je vais y aller dans un futur proche... Je crois que le MAPAQ va donner des règles tellement strictes que l'expérience ne sera pas agréable. Je vais cependant continuer à encourager les restaurateurs que je connais via les take-out, qui je crois, continueront pour un bon bout! Et ce n'est certainement pas par crainte de la Covid de mon côté...

J’ai l’impression que les règles vont s’ajuster quand ils vont voir que personne ne peut vraiment les appliquer. Un peu comme avec les camps de jour...

Nous irons aussi relativement rapidement.
Un souper sur une belle terrasse.

Ludwig Desjardins a écrit:J’ai l’impression que les règles vont s’ajuster quand ils vont voir que personne ne peut vraiment les appliquer. Un peu comme avec les camps de jour...

Sauf que les règles en ce qui concernent les enfants ne s'appliquent clairement sur aucune base scientifique... En resto, ça fait quand même beaucoup de monde qui touche à ton assiette, les serveurs qui se promènent d'une table à l'autre, etc. Avec l'alcool qui sera plus présent au fil de la soirée, je pense que c'est utopique de penser que ça sera pas différent. Je suis pas mal persuadé que le MAPAQ et la DSP vont vouloir la jouer plus sécuritaire qu'autre chose puisque ça pourrait être des milieux vecteurs d'éclosions.

Pour ma part, c'est vraiment pas par crainte de la Covid... Mais je serai pas le premier en ligne pour une soirée en resto en salle. Trop de gens vulnérables dans mon entourage et au travail, je vais voir comment ça va s'articuler!

Take-out au Damas hier, toujours aussi délicieux!

Alexandre Deslauriers a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:J’ai l’impression que les règles vont s’ajuster quand ils vont voir que personne ne peut vraiment les appliquer. Un peu comme avec les camps de jour...

Sauf que les règles en ce qui concernent les enfants ne s'appliquent clairement sur aucune base scientifique... En resto, ça fait quand même beaucoup de monde qui touche à ton assiette, les serveurs qui se promènent d'une table à l'autre, etc. Avec l'alcool qui sera plus présent au fil de la soirée, je pense que c'est utopique de penser que ça sera pas différent. Je suis pas mal persuadé que le MAPAQ et la DSP vont vouloir la jouer plus sécuritaire qu'autre chose puisque ça pourrait être des milieux vecteurs d'éclosions.

Pour ma part, c'est vraiment pas par crainte de la Covid... Mais je serai pas le premier en ligne pour une soirée en resto en salle. Trop de gens vulnérables dans mon entourage et au travail, je vais voir comment ça va s'articuler!

Je vois quand même difficilement comment ça pourrait être plus dangereux qu'une visite à l'épicerie où encore plus de personnel est sur place, on ne sait pas qui a touché à quoi, on croisse des dizaines de personnes sans être tellement distancés. Ou même tous les repas "take out" que nous achetons. Est-ce que vraiment la santé publique a identifié des cas de transmissions dans ce type d'activités?

Je suis d'accord avec toi Ludwig, mais je comprends aussi très bien le point d'Alexandre. Le risque zéro n'existe pas, et c'est aussi ça que nous devons collectivement accepter. La reprise sociale, sanitaire et économique doit se faire de façon intelligente avec mesures de protection, mais je laisserais les restos fonctionner à capacité quasi-complète sinon ce ne sera pas plus rentable.

C'est confirmé pour le 22 juin, deux mètres de distance entre les gens ne provenant pas d'une même famille, bien hâte de voir les restaurateurs gérer ça...

Ludwig Desjardins a écrit:
Je vois quand même difficilement comment ça pourrait être plus dangereux qu'une visite à l'épicerie où encore plus de personnel est sur place, on ne sait pas qui a touché à quoi, on croisse des dizaines de personnes sans être tellement distancés. Ou même tous les repas "take out" que nous achetons. Est-ce que vraiment la santé publique a identifié des cas de transmissions dans ce type d'activités?

Je suis pas un spécialiste de santé publique (même si j'ai eu un cours intensif et accéléré dans les 3 derniers mois ), mais je pense que la Santé Publique est inquiète vu la durée du temps d'exposition qui est plus important en resto qu'en épicerie par exemple (en croisant quelqu'un, c'est pas censé de sauter au visage mais c'est légèrement différent avec des clients d'une table adjacente pendant 2h). Je vois mal comment les restaurateurs vont rentabiliser l'expérience en salle avec les règles qui seront en vigueur...

Comme Julien l'indique, le risque zéro n'existe pas. Je le répète, personnellement je suis pas inquiet d'avoir la Covid, mais ça parait mal faire la UNE comme étant un vecteur de contamination sur une communauté autochtone non touché... Mais il y a aussi que je baigne depuis début mars dans les mesures de la Covid, en allant au resto j'ai le goût de me changer les idées et de décrocher. Faudra que les restaurateurs soient créatifs pour que l'expérience client puisse faire en sorte qu'on oublie l'environnement dans lequel on baigne!

ANdré

Alexandre Deslauriers a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:
Je vois quand même difficilement comment ça pourrait être plus dangereux qu'une visite à l'épicerie où encore plus de personnel est sur place, on ne sait pas qui a touché à quoi, on croisse des dizaines de personnes sans être tellement distancés. Ou même tous les repas "take out" que nous achetons. Est-ce que vraiment la santé publique a identifié des cas de transmissions dans ce type d'activités?

Je suis pas un spécialiste de santé publique (même si j'ai eu un cours intensif et accéléré dans les 3 derniers mois ), mais je pense que la Santé Publique est inquiète vu la durée du temps d'exposition qui est plus important en resto qu'en épicerie par exemple (en croisant quelqu'un, c'est pas censé de sauter au visage mais c'est légèrement différent avec des clients d'une table adjacente pendant 2h). Je vois mal comment les restaurateurs vont rentabiliser l'expérience en salle avec les règles qui seront en vigueur...

Comme Julien l'indique, le risque zéro n'existe pas. Je le répète, personnellement je suis pas inquiet d'avoir la Covid, mais ça parait mal faire la UNE comme étant un vecteur de contamination sur une communauté autochtone non touché... Mais il y a aussi que je baigne depuis début mars dans les mesures de la Covid, en allant au resto j'ai le goût de me changer les idées et de décrocher. Faudra que les restaurateurs soient créatifs pour que l'expérience client puisse faire en sorte qu'on oublie l'environnement dans lequel on baigne!

Tu as sûrement raison, mais je suis très sceptique sur le séquencement de l’allègement des mesures et l’improvisation semble souvent de mise. On apprenait par exemple la semaine dernière que les écoles étaient restées fermées dans la région de Montréal en raison d’une décision politique et non liée à une recommandation de la santé publique. Aujourd’hui, le gouvernement recule sur la distanciation pour les moins de 12 ans alors que la plupart des camps ont été annulés car les mesures étaient trop strictes.

Je comprend que c’est une première, mais tout me semble possible y compris un volte face sur les mesures dans les restos lorsqu’ils constateront que plusieurs s’en vont droit vers la faillite. Dès qu’un resto phare associé à un chef populaire fermera je serais pas étonné que le gouvernement réagisse en allégeant. Également contrairement à l’Europe il est beaucoup plus difficile pour un restaurant ici d’empiéter sur l’espace public pour « agrandir » son resto en période estivale.

Ah ça par contre Ludwig, tu as raison...! Y'a zéro raison que tout ce qui touche les enfants actuellement soit fermés et pourtant, on a ouvert des shops de tattoo mais pas les écoles (j'imagine que c'est une priorité sociale ).... Mais bon, encore une fois, qu'est-ce que j'y connais réellement!

Je parlais avec un ami chef en fin de semaine... C'est fort probable que des établissements phares ferment avant certains petits resto moins connus. Un gars comme Laprise, qui doit absolument avoir une brigade importante pour offrir un service digne du Toqué, va faire comment pour garder 2m de distance en cuisine sans nécessairement affecter la qualité du service qui fait sa marque de commerce? J'en reviens donc au fait que j'ai bien hâte de voir comment ça va s'articuler en réalité...

J'ai cru lire hier que les employés de cuisine qui ne peuvent pas demeurer à 2m devront simplement se protéger avec visières et autres. Pas l'idéal certes, mais mieux que rien, surtout pour une période tampon.

Certains annoncent déjà qu'ils n'ouvriront pas dans ces conditions.

Lesquels Ludwig? Pas que je sois étonné...

Faudra dépenser deux fois plus pour compenser ...

En effet ce serait très triste, mais je ne suis pas surpris.
Déjà que l'industrie des restaurants ce n'est pas facile et les marges sont petites.

J'irai dans les jours suivants l'ouverture.
Il faut les encourager.
Si on respecte les mesures de barrière et distanciation, on ne devrait pas être accusé comme vecteur.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1710302/reouverture-restaurants-quebec-montreal-preparation-covid19

Selon Laprise ils auraient demandé que la distanciation soit à un mètre comme en France sans succès.

À un mètre ça change pas mal la donne sur la rentabilité il me semble...

Merci André: tu m'as fait rire!  

Pour ma part, j'adore aller au resto.  J'aime y aller pour la gastronomie, la carte des vins (ou apporter ma bouteille), pour le service et pour décrocher.  J'aime prendre mon temps.  C'est d'ailleurs pour ça que je ne vais pas aussi souvent que je voudrais dans les AVV: de très beaux menus, mais il y a la plupart du temps 2 services.  Je comprends tout-à-fait la nécessité du concept pour la rentabilité, mais je n'aime pas savoir que je dois avoir terminé mon assiette et mon verre de vin pour telle heure.  Or, avec les nouvelles mesures sanitaires, plusieurs restos vont possiblement choisir d'offrir 2 voire 3 services.

De plus, comme Alexandre mentionne, j'aime le fait de me changer les idées, de décrocher du stress du travail et de la routine de la maison.  Si le resto ressemble trop à mon travail (avec les plexiglass, la ventilation à pression négative, les masques, les visières et surtout un vent d'inquiétude qui flotte dans la salle), je ne décrocherai pas vraiment.

Je souhaite encourager les restos qui continueront à nous faire plaisir, mais je vais attendre un peu de voir comment les choses vont se dérouler.  Laisser le temps aux équipes de s'habituer à la nouvelle réalité.

Je suis à faire le deuil d'un restaurant qu'on aimait beaucoup, se démarquant par la grande qualité du service, l'ayant visité lors de la plupart des événements phares de notre famille: naissances, anniversaires, guérison...  Après 40 ans cet établissement familial ferme ses portes, une décision certainement difficile et que je respecte pleinement, non sans une vague de nostalgie...

On s’en va vers le un mètre regardez bien cela...

Horacio Arruda ouvre la porte à abaisser de deux à un mètre la consigne de distanciation physique. Une décision sera prise « d’ici quelques semaines ». « Si on n’a aucune éclosion qui est associée aux deux mètres, peut-être qu’à ce moment-là, on pourra abaisser », a-t-il indiqué.