Grand vin du midi qui surprend : Vendredi 19 janvier

Tellement plaisant...

Endroit : Quartier Général

Date : vendredi midi le 19 janvier.....midi et quart pour Yves

Thème : GVDMQS

Nombre : 6 personnes....reste deux places

Les confirmés sont:

Yves Martineau en rouge
Olivier Collin en rouge
Michel Therrien en bulles et en blanc
Pierre Beauregard en rouge

En rouge !

Pierre Beauregard a écrit:En rouge !

Parfait Pierre.
J'y serai en rouge aussi avec Yves......on verra qui surprendra qui dans ce trio.

Ce qui ne vous surprendra probablement pas, c'est que j'amènerai le grand vin rouge du midi qui surprend!

Olivier Collin a écrit:Ce qui ne vous surprendra probablement pas, c'est que j'amènerai le grand vin rouge du midi qui surprend!

Un magnum?

Olivier Collin a écrit:Ce qui ne vous surprendra probablement pas, c'est que j'amènerai le grand vin rouge du midi qui surprend!

As-tu récemment expliqué à Yves ce que veut dire ce thème?

Je pense qu'il a en tête que c'est une occasion d'ouvrir des grosses quilles entre potes et ensuite de se dire surpris...

Exactement ma compréhension!

Fred ne pourra être avec nous.
Je vais donc apporter un blanc (pour l'entrée) en plus des bulles (pour les huîtres).
Bien content de ne pas avoir ouvert le rouge hier soir...un oubli.

Quels sont les critères pour qu’un vin soit surprenant?

Selon ma compréhension des choses (c'est moi qui avais suggéré ce thème il y a un certain temps...):

La partie surprise dans le thème fait référence à plusieurs choses possibles:
- un vin qui se déguste à l'anonyme au-dessus de sa réputation
- une très grande étiquette servie à l'anonyme pour un lunch, ça surprend également
- tout autre élément qui peut surprendre: origine, âge, encépagement, etc

Le but premier de ce thème ludique est de se demande si ce que l'on a en face de soit, à l'anonyme, fait consensus ou pas pour être qualifié de "grand".

Finalement deux blancs mais pas de bulles.

Quelques vins nous ont surpris......dans le mauvais sens!



Deux vins furent loin devant et ont répondu au thème.

Scharzhofberger Riesling Kabinett 2001 Egon Muller
Tertre Roteboeuf 1997

Ah! Tertre Roteboeuf est la suite logique du Roc De Cambes

Deux des bouteilles n'étaient pas représentatives de la qualité du vin, soit un peu de fatigue prématurée pour le Grenouilles et (probablement) des brets pour l'Ermitage....À revoir!

Malgré le "petit" millésime, Tertre Rôteboeuf a survolé l'assemblée ce midi avec une vraie prestance de grand vin. Toute une bouteille!

Egon Muller 2001: j'y goûtais une 3e fois et j'ai encore beaucoup aimé.

Yves Martineau a écrit:Deux des bouteilles n'étaient pas représentatives de la qualité du vin, soit un peu de fatigue prématurée pour le Grenouilles et (probablement) des brets pour l'Ermitage....À revoir!

Fatigue prématurée de type oxydation prématurée? Parce qu'on s'entend, ce grand cru d'un grand producteur d'un grand millésime devrait encore être dans une belle jeunesse non? J'ai des Clos 2010 en cave, je suis donc curieux!

Un peu d'oxydation prématurée sur cette bouteille.
Le Diam n'était pas présent, la couleur est foncée, la bouche avait un net manque d'éclat. Ma première de 3 bouteilles. Pas mauvaise mais vieillotte.
Deux bouteilles bues à Chablis dans les 15 derniers mois, au resto, étaient fabuleuses.

Comment était le Fontvert? 100% mourvèdre?

Michelle, un vin qui a divisé. Sur l'étiquette il était mentionné 99 % mourvèdre et 1 % syrah. J'avais acheté cette bouteille au domaine en juin 2011. La cuvée Mourre Nègre est leur grande cuvée produite qu'à 700 à 800 bouteilles seulement. Je me suis demandé qu'elle serait le bon moment de l'ouvrir. On n'a pas l'habitude de boire des vins de la Côte du Luberon. Un peu plus de 10 ans m'apparaissait un bon moment. Comme c'était une bouteille orpheline, il n'y avait pas de deuxième chance.

Michel a apprécié le nez et n'a vraiment pas aimé la bouche. Olivier avait une opinion différente. Pour ma part, je crois qu'elle aurait été meilleure avec un autre 2-3 ans supplémentaire. J'aime le mourvèdre. Cependant, je préfère celui produit dans l'appellation Bandol.

Pierre Beauregard a écrit:Michelle, un vin qui a divisé.  Sur l'étiquette il était mentionné 99 % mourvèdre et 1 % syrah.  J'avais acheté cette bouteille au domaine en juin 2011.  La cuvée Mourre Nègre est leur grande cuvée produite qu'à 700 à 800 bouteilles seulement.  Je me suis demandé qu'elle serait le bon moment de l'ouvrir.  On n'a pas l'habitude de boire des vins de la Côte du Luberon.  Un peu plus de 10 ans m'apparaissait un bon moment.  Comme c'était une bouteille orpheline, il n'y avait pas de deuxième chance.

Michel a apprécié le nez et n'a vraiment pas aimé la bouche.  Olivier avait une opinion différente.  Pour ma part, je crois qu'elle aurait été meilleure avec un autre 2-3 ans supplémentaire.  J'aime le mourvèdre.  Cependant, je préfère celui produit dans l'appellation Bandol.

Merci pour l'info. J'étais vraiment intriguée car je ne connaissais pas ce domaine. Une bouteille achetée sur place, probablement un coup de coeur à l'époque?

En fait, il y a une petite histoire entourant cet achat.  J'ai rencontré Alexandre Forge, régisseur au domaine Jo Pithon en Anjou lors d'une tournée de plusieurs vignobles, de l'Anjou au Sancerrois au printemps 2008.  Alexandre nous avait fait une belle visite complète du domaine.  Le hasard a fait en sorte que nous étions tous les deux sur le même train de Angers jusqu'à l'aéroport CDG.  Nous avions jasé tout le trajet dans le wagon snack bar.  Il se rendait en Californie représenté le domaine lors de certains salons et au retour il s'arrêtait à Montréal quelques jours (il a obtenu son bacc à l'université Laval, donc connait bien le Québec) et on en a profité pour organiser un souper au resto O'Thym.  Deux trois ans plus tard il quittait les brumes de la Loire pour le chaud soleil de la Provence.  C'est donc au château Fontvert à Lourmarin que je l'ai retrouvé et lui ai rendu visite à deux reprises.  Et c'est lors de la première visite que j'ai dégusté toutes leurs cuvées sur barrique et en bouteille dont leur cuvée phare Mourre Nègre.

Voilà pour l'histoire.
Alexandre est maintenant propriétaire d'un caviste à Angers, À boire et à manger, depuis environ 4-5 ans.  J'ai été le voir en 2015 dans sa boutique et il nous avait passé à l'aveugle un excellent sancerre, soit le domaine Fouassier que j'achète maintenant régulièrement lors des nouveaux arrivages.

J'aime bien cette histoire et tu as raison pour le Fouassier que j'achète à chaque millésime!