Semaine du 3 septembre 2017

Jean-Michel Stephan, Côte-Rôtie, 2009: un vin qui a bien évolué à l'oeil encore rubis mais, au ménisque orangé! Nez de violette, d'olive et de poivre. La bouche, toute en soie, se décline sur des arômes de fruits rouges un peu surette et de fruits noirs. Allonge épicée et rétro sur l'olive noire. Un vin fin, à son climax je crois.

Cheers,

Simon

Origine Haut-Bourg 2006, Muscadet Côtes de Grandlieu, dom.du Haut Bourg, 27$.

Une curiosité dégotée à la saq, rare d'y voir un blanc 1) de 11 ans et 2) à petit prix sur les tablettes. Élevé 10 ans sur lie dans les caves du domaine. La robe est or d'allure jeune, peu soutenue. Agrumes, fruité blanc (même si j'sais pas vraiment ce que ça veut dire !), bord de mer, ça m'a l'air droit tout ça. En bouche, très belle patine, grande douceur, tension avenante, fruité exotique euh..., sec, frais, amers absents, côté salin, plaisant, ça tourne rond et élégamment, bref c'est pas pire pantoute ! Très agréablement surpris de ce vieux muscadet.

Chassagne-Montrachet (rouge) 2014, J.C.Ramonet, 55$.

Provenant directement du CV "Californie en vedette"

En carafe 2 heures. D'un rubis délicat très peu soutenu et reflétant sa jeunesse. Bouquet sublime, floral, pinotant avec grande finesse les petits fruits rouges tout frais. Très légères pointes fumées et épicées. Toute cette première attraction crée des attentes...qui ne seront pas déçues !

Un ange sur son nuage, ce vin éthéré me soulève de terre ! Quelle finesse, quelle élégance ! Tout se tient sur une harmonie bienfaisante...L'entrée, souple et aérienne, présente un fruité rouge pur et svelte sur une tension parfaite. La finale se colle au palais et y imprègne avec force tranquille et fort longtemps des sentiments de plénitude et de paix. Miam et re-miam !

Je serais curieux de voir comment un si beau vin se porterait en semi-aveugle face à ses pairs en GC. Purée en tout cas à ce prix-là, avoir su, j'en aurais commandé une caisse !

Alain Roy a écrit:
Chassagne-Montrachet (rouge) 2014, J.C.Ramonet, 55$.

Provenant directement du CV "Californie en vedette"

En carafe 2 heures. D'un rubis délicat très peu soutenu et reflétant sa jeunesse. Bouquet sublime,  floral, pinotant avec grande finesse les petits fruits rouges tout frais. Très légères pointes fumées et épicées. Toute cette première attraction crée des attentes...qui ne seront pas déçues !

Un ange sur son nuage, ce vin éthéré me soulève de terre ! Quelle finesse, quelle élégance ! Tout se tient sur une harmonie bienfaisante...L'entrée, souple et aérienne, présente un fruité rouge pur et svelte sur une tension parfaite. La finale se colle au palais et y imprègne avec force tranquille et fort longtemps des sentiments de plénitude et de paix. Miam et re-miam !

Je serais curieux de voir comment un si beau vin se porterait en semi-aveugle face à ses pairs en GC. Purée en tout cas à ce prix-là, avoir su, j'en aurais commandé une caisse !

J'ai moi aussi beaucoup aimé ce vin Alain.  Je trouve parfois les Chassagne rouge un peu austères mais pas celui-là!  J'essaierai de le comparer au 1er cru Clos St-Jean du même producteur que j'ai commandé dans un CV dont le titre était plus conséquent que "Californie etc.": Bourgogne 2014!  

prudhon st-aubin 1er cru en remilly 2012
Couleur jaune doré
Beau nez sur la pierre mouillée, le citron, la craie, un trait de fruit blanc et une touche de souffre
En bouche, vive attaque sur le citron, les fruits blanc. Le milieu de bouche a un toucher parfaitement acide, minéral et beurré.
La finale nous laisse une finale beurrée sur le fruit blanc, beaucoup d'acidité et de minéralité
J'adore, un vin magnifique, surtout a ce prix... je suis encore une fois agréablement surprit par prudhon
92 points

Alain Roy a écrit:
Chassagne-Montrachet (rouge) 2014, J.C.Ramonet, 55$.
Provenant directement du CV "Californie en vedette"

En carafe 2 heures. D'un rubis délicat très peu soutenu et reflétant sa jeunesse. Bouquet sublime,  floral, pinotant avec grande finesse les petits fruits rouges tout frais. Très légères pointes fumées et épicées. Toute cette première attraction crée des attentes...qui ne seront pas déçues !

Un ange sur son nuage, ce vin éthéré me soulève de terre ! Quelle finesse, quelle élégance ! Tout se tient sur une harmonie bienfaisante...L'entrée, souple et aérienne, présente un fruité rouge pur et svelte sur une tension parfaite. La finale se colle au palais et y imprègne avec force tranquille et fort longtemps des sentiments de plénitude et de paix. Miam et re-miam !

Je serais curieux de voir comment un si beau vin se porterait en semi-aveugle face à ses pairs en GC. Purée en tout cas à ce prix-là, avoir su, j'en aurais commandé une caisse !

Merci Alain pour le CR!  Je vais en ouvrir une pour profiter le beau fruité frais.

Patrick Ayotte a écrit:

Simon Dagenais a écrit:Voici mes impressions sur qques produits dégustés récemment:

Norman Hardie Cabernet Franc; 2015:
Oeil rubis dense mais translucide;
Nez tout en fraîcheur & en élégance, sur des notes de fraises, un aspect florale très développé & une trame légèrement épicée. Petit aspect de poivron vert grillé & animale en arrière plan qui apporte une dimension intéressante au bouquet. Très invitant.
Bouche relativement simple, sur la fraise & légèrement épicée. Ensemble élégant, agréable & en finesse. Finale sûrette & astringente. Simple, efficace & très digeste. Très bon.

Jean-Marc Burgaud Morgon Côte du Py Javernières; 2010:
Robe rubis & dense;
Nez sur les petits fruits foncés sauvages, belle aspect florale qui prends plus de place avec le temps. Note fumée bien intégréé. Ensemble en fraîcheur & d'une belle intensité.
Bouche sur le fruité sauvage perçu au nez. Belle profondeur, dense & bien équilibré. Acidité bien présente qui allège la matière du début & milieu de bouche. Finale asséchante, sur les épices & impression minérale. Longeur notable. Très agréable.

County ou Niagara le Cab Franc? Sans souffre?

Il me semble avoir un vin de cette cuvée de Burgaud, mais aucune idée du millésime. De mémoire j'ai déjà goûté du 2009 (André Laurendeau?) et c'était concentré, mais délicieux!

Bonjour Patrick

Pour le Hardie, c'était le Niagara avec Souffre.
C'était intéressant de déguster les versions avec & sans.
J'ai bien aimé le Chardonnay sans Souffre, ça semblait lui apporter un aspect crémeux agréable.
J'ai moins apprécié la version sans souffre du Cabernet Franc. Je trouvais l'ensemble moins "clean", voir un peu plus animale...

J'ai acheté les Burgauds il y a qques années. Les versions "luxueuses" (James & Javernières) sont bien mais finalement j'aime mieux son Côte du Py standard. Je n'en achète plus tout simplement parce-que je préfère Lapierre & Foillard... Le Javernière était ma dernière bouteille & aurait probablement bénéficié encore de repos en cave.

Stéphanie Chénier a écrit:
J'ai moi aussi beaucoup aimé ce vin Alain.  Je trouve parfois les Chassagne rouge un peu austères mais pas celui-là!  J'essaierai de le comparer au 1er cru Clos St-Jean du même producteur que j'ai commandé dans un CV dont le titre était plus conséquent que "Californie etc.": Bourgogne 2014!  

Chanceuse ! J'ai oublié que j'en avais commandé aussi car j'aurais aimé les goûter de front, mais comme il ne me reste qu'une bouteille du Village, je vais la garder bien sûr. J'ai tellement aimé en tout cas que j'ai commandé le seul autre Chassagne rouge dispo à la saq: Morgeot 2013 de Pillot, un domaine que je ne connais pas. Bien hâte de goûter à ça aussi !

Alain Roy a écrit:

Stéphanie Chénier a écrit:
J'ai moi aussi beaucoup aimé ce vin Alain.  Je trouve parfois les Chassagne rouge un peu austères mais pas celui-là!  J'essaierai de le comparer au 1er cru Clos St-Jean du même producteur que j'ai commandé dans un CV dont le titre était plus conséquent que "Californie etc.": Bourgogne 2014!  

Chanceuse ! J'ai oublié que j'en avais commandé aussi car j'aurais aimé les goûter de front, mais comme il ne me reste qu'une bouteille du Village, je vais la garder bien sûr. J'ai tellement aimé en tout cas que j'ai commandé le seul autre Chassagne rouge dispo à la saq: Morgeot 2013 de Pillot, un domaine que je ne connais pas. Bien hâte de goûter à ça aussi !

J'ai aussi du Morey-Coffinet, acheté également en CV.

Stéphanie Chénier a écrit:
J'ai aussi du Morey-Coffinet, acheté également en CV.

Quelle miilésime ? Je me rappelle avoir acheté du Village et du Clos St-Jean sur 2012 "à cause" de toi ! (je le regrette pas !)

Mon erreur: j'ai 2 bouteilles de Clos St-Jean 2013 achetées en IP.

Souper entre amis pour souligner quelques anniversaires du dernier mois :

Vouette et Sorbée Blanc d’Argile extra-brut champagne : Millésime 2012 selon la contre-étiquette. Agrumes, fruits blancs, fumée et registre finement oxydatif au nez. Beaucoup de matière, assez costaud et sérieux pour un blanc de blancs. Du fond, de la puissance, finale tonique, pour ce vin un peu brut de coffre. Très bien.

Vincent Dauvissat Forest chablis 1er cru 2005 : Assez vieux à l’ouverture, il n’a cessé de rajeunir dans le verre. Huile de citron, embruns marins et cailloux chauds au nez. Bouche ample, avec de la tension et de la fraîcheur, mais passablement de concentration. Finale longue, salivante, sur des notes crayeuses. Très bien, voire plus.

Ramonet Champs Canet puligny-montrachet 1er cru 2010 : Nez de fruits blancs, de crème pâtissière et de fleur blanche assez typique du producteur. Attaque bien en chair, le tout s’affine et se tend par la suite. Ensemble précis, très jeune, indéniablement racé. Excellent, voire plus.

Ramonet Ruchottes chassagne-montrachet 1er cru 2005 : Nez plus mûr, avec des notes de fruits exotiques, des nuances fumées et de noix rôties. Bouche plus baroque également, avec un moelleux de texture des années chaudes. Finale masculine, large et pleine. Excellent, voire plus, mais dans un style opulent.

Domaine de Chevalier pessac-léognan GCC 1966 : Nez moche, bouche évanescente certes, mais sans défaut et avec encore une longueur appréciable. Un joli souvenir de vin.

Château Pichon Comtesse de Lalande pauillac 2e GCC 1986 : Nez classique de Bordeaux bien né : cassis, boîte à cigare, fine touche florale, un peu de viande rôtie et cuir fin. La bouche est magnifique, pleine, fondue, mais avec encore du tonus, beaucoup de nuances, de l’éclat, de la longueur et un équilibre d’école. Sorte d’idéal Bordelais entre classe, raffinement, maturité et plénitude. Je le plaçais à St-Julien en 1989/90. Superbe.

Domaine Ponsot clos-de-la-roche grand cru 2001 : Couleur rouge pâle, bien jeune d’apparence. Nez de petits fruits rouges (groseille, canneberge, framboise), de tabac blond, de rose fraîche, de cannelle, de menthe sauvage, plutôt juvénile. Bouche costaude, concentrée et volumineuse, avec beaucoup d’acidité et passablement de tanins, bien que très fins. Un vin à garder encore je crois, qui s’est montré impressionnant et objectivement mais grand, mais pour palais avertis. Superbe.

Domaine du Clos Naudin Réserve vouvray moelleux 1989 : Nez typique de tarte tatin, de sucre d’orge, de tabac à pipe, de tisane à la verveine et d’encens. La bouche est riche et lumineuse à la fois, plutôt généreuse à l’attaque et en son milieu, elle s’affine par la suite, pour devenir aérienne. Finale interminable, détaillée, douce et précise à la fois. Un grand vin qui combine magiquement richesse et légèreté, intensité et douceur. Superbe, voire plus.

Domaine de Chevalier pessac-léognan GCC 1966 : Nez moche, bouche évanescente certes, mais sans défaut et avec encore une longueur appréciable. Un joli souvenir de vin.

Merci Vincent de partager de CR, beaucoup de vins assez extraordinaires et j'adore ton expression en passant ''Un joli souvenir de vin''.

Malheureusement, cette bouteille de 1966 nettement sur le déclin n'arrivait pas à la cheville des trois dernières prises du même vin. La moyenne est quand même bonne pour ce lot jusqu'ici... Heureusement le back-up était pas mal

Yves Martineau a écrit:Malheureusement, cette bouteille de 1966 nettement sur le déclin n'arrivait pas à la cheville des trois dernières prises du même vin. La moyenne est quand même bonne pour ce lot jusqu'ici... Heureusement le back-up était pas mal

Effectivement, toute une liste de vins!!!