Semaine du 26 février 2016

Expression 2000, Cahors, Château Lamartine, acheté en 2003, 45$.

Robe d'une jeunesse effrontée, surprenante: grenat vif aux teintes violacées ne démontrant aucun signe de fatigue, assez dense mais limpide.

Superbe bouquet, élégant, fruité noir confit et vanille, pointe de sucre, fraîcheur. En bouche, une douceur troublante surprend. La texture est de velours, le fruit noir cuit bien vivant et doucereux, une tension de bon aloi supporte le tout avec grâce, bonifiant d'un fraîcheur des plus agréables ce petit vieux. Rondeur, harmonie, élégance, sagesse et vivacité pour un Cahors de 16 ans j'en reviens pas ! Et ce cr a été fait en dégustant le reste de la bouteille le lendemain, l'ambiance étant trop festive la veille !

Clos Tavannes 2014, Santenay 1er cru, Pousse d'Or, 90$.

Michelle, une suggestion d'un conseiller de la saq . Oh là là, quel beau rubis rutilant et limpide ! Bouquet magnifique, délicat, tout en fleurs et en pluie, en épices douces, et sous ce délicieux parfum je devine les petits fruits rouges qui rigolent en me regardant humer comme ça comme un débile. Cette élégance absolument féminine frappe au coeur du palais dès le contact et si Chambolle est une femme, ce Tavannes est l'incarnation de Vénus, rien de moins ! J'ai rarement bu un vin d'un tel chic, habillé avec classe, noble, tout en demeurant tendre, généreux et d'une harmonie yin/yang remarquable.

Alain Roy a écrit:Expression 2000, Cahors, Château Lamartine, acheté en 2003, 45$.

Robe d'une jeunesse effrontée, surprenante: grenat vif aux teintes violacées ne démontrant aucun signe de fatigue, assez dense mais limpide.

Superbe bouquet, élégant, fruité noir confit et vanille, pointe de sucre, fraîcheur. En bouche, une douceur troublante surprend. La texture est de velours, le fruit noir cuit bien vivant et doucereux, une tension de bon aloi supporte le tout avec grâce, bonifiant d'un fraîcheur des plus agréables ce petit vieux. Rondeur, harmonie, élégance, sagesse et vivacité pour un Cahors de 16 ans j'en reviens pas ! Et ce cr a été fait en dégustant le reste de la bouteille le lendemain, l'ambiance étant trop festive la veille !

Clos Tavannes 2014, Santenay 1er cru, Pousse d'Or, 90$.

Michelle, une suggestion d'un conseiller de la saq   . Oh là là, quel beau rubis rutilant et limpide ! Bouquet magnifique, délicat, tout en fleurs et en pluie, en épices douces, et sous ce délicieux parfum je devine les petits fruits rouges qui rigolent en me regardant humer comme ça comme un débile. Cette élégance absolument féminine frappe au coeur du palais dès le contact et si Chambolle est une femme, ce Tavannes est l'incarnation de Vénus, rien de moins ! J'ai rarement bu un vin d'un tel chic, habillé avec classe, noble, tout en demeurant tendre, généreux et d'une harmonie yin/yang remarquable.

Expression 2000 de Lamartine: je suis jalouse! Ce vin offre toujours une belle expression du Malbec et il vieillit tellement bien. C'est une région sous-estimée et méconnue. Côté marketing, Lagrezette se croit obligé d'écrire "Malbec" sur ses bouteilles, misère!

Pour la déesse...le conseiller t'a soufflé quel argument massu pour acheter un Santenay à 90$? Pousse D'Or n'est-il pas un peu moderne?

Michelle Champagne a écrit:

Pour la déesse...le conseiller t'a soufflé quel argument massu pour acheter un Santenay à 90$? Pousse D'Or n'est-il pas un peu moderne?

Ce conseiller super sympa pense un peu comme moi: négoce/pas négoce, moderne/pas moderne/cher/pas cher, on s'en fout un peu, quand c'est bon c'est bon ! Bref son argument massu a simplement été "ça c'est bon Alain" !

Orin Swift Cellers, Machete 2013. Ce gars a certainement les étiquettes les plus intéressantes de tout le monde du vin. J'adore. Palermo, Papillon, Machete, Abstrat, etc. Tous intéressantes! Le Machete est à base de petite sirah, syrah et grenache. Si l'étiquette est inusité, le vin n'en est pas moins sérieux. Au nez c'est très mur, on reconnait la Californie, mais on reconnait aussi assez bien chacun des cépages et le mélange est plutôt plaisant. Bleuets, confiture de mûres, épices douces, et une espèce d'impression solaire mais aucunement lourde. En bouche, c'est gros, gras et rond, mais encore là l'équilibre est bon et la colonne vertébrale solide. Sans doute un vin qui vieillira bien quelques années avant d'atteindre un plateau. J'aime bien, ça fait changement!

Alain Roy a écrit:Expression 2000, Cahors, Château Lamartine, acheté en 2003, 45$.

Robe d'une jeunesse effrontée, surprenante: grenat vif aux teintes violacées ne démontrant aucun signe de fatigue, assez dense mais limpide.

Superbe bouquet, élégant, fruité noir confit et vanille, pointe de sucre, fraîcheur. En bouche, une douceur troublante surprend. La texture est de velours, le fruit noir cuit bien vivant et doucereux, une tension de bon aloi supporte le tout avec grâce, bonifiant d'un fraîcheur des plus agréables ce petit vieux. Rondeur, harmonie, élégance, sagesse et vivacité pour un Cahors de 16 ans j'en reviens pas ! Et ce cr a été fait en dégustant le reste de la bouteille le lendemain, l'ambiance étant trop festive la veille !

Clos Tavannes 2014, Santenay 1er cru, Pousse d'Or, 90$.

Michelle, une suggestion d'un conseiller de la saq   . Oh là là, quel beau rubis rutilant et limpide ! Bouquet magnifique, délicat, tout en fleurs et en pluie, en épices douces, et sous ce délicieux parfum je devine les petits fruits rouges qui rigolent en me regardant humer comme ça comme un débile. Cette élégance absolument féminine frappe au coeur du palais dès le contact et si Chambolle est une femme, ce Tavannes est l'incarnation de Vénus, rien de moins ! J'ai rarement bu un vin d'un tel chic, habillé avec classe, noble, tout en demeurant tendre, généreux et d'une harmonie yin/yang remarquable.

Alain,
Juste te mentionner que c'est un réel plaisir de te lire!!!!

M Chapoutier Hermitage La Sizeranne 2001

Un vin à son apogée je crois. Ouvert 2 heures à l'avance, laissé debout en cave avec le bouchon. Les arômes sont tertiaires, sur le cuir et les fruits séchés, avec encore une certaine complexité et une belle longueur. Pas de note de fatigue ou d'oxydation. Très bien.

Domaine Dujac Morey-St-Denis 2012

Une nette amélioration par rapport à la dernière bouteille bue il y a un an et demi. La réduction est moindre mais le vin demeure assez fermé. La finale est toutefois très longue ce qui laisse présager quelque chose de super. J'ai fait l'erreur de le placer dans une carafe à base et à goulot larges - le nez puis la bouche se dévoilent rapidement mais la bouche s'efface après une heure en carafe, devenant linéaire et courte. Je préconiserais une aération plus lente en bouteille la prochaine fois, mais idéalement encore quelques années en cave. Sera excellent avec un plat aux champignons.

Pourquoi remettre le bouchon?

Stéphanie Chénier a écrit:M Chapoutier Hermitage La Sizeranne 2001

Un vin à son apogée je crois. Ouvert 2 heures à l'avance, laissé debout en cave avec le bouchon. Les arômes sont tertiaires, sur le cuir et les fruits séchés, avec encore une certaine complexité et une belle longueur. Pas de note de fatigue ou d'oxydation. Très bien.

Domaine Dujac Morey-St-Denis 2012

Une nette amélioration par rapport à la dernière bouteille bue il y a un an et demi. La réduction est moindre mais le vin demeure assez fermé. La finale est toutefois très longue ce qui laisse présager quelque chose de super. J'ai fait l'erreur de le placer dans une carafe à base et à goulot larges - le nez puis la bouche se dévoilent rapidement mais la bouche s'efface après une heure en carafe, devenant linéaire et courte. Je préconiserais une aération plus lente en bouteille la prochaine fois, mais idéalement encore quelques années en cave. Sera excellent avec un plat aux champignons.

Vous avez probablement plus d'expérience avec Dujac que moi mais dans le cas de ce 2012, je ne vois pas comment le temps pourra lui donner plus de volume?

Hier, j'ai fait un essai suite aux commentaires de la RVF sur les vins du Domaine Grosbois: "il se démarque par ses chinons élégants et profonds ". J'ai donc acheté le Nicolas Grosbois Gabare Chinon 2015. Rubis foncé, pointe animale à l'ouverture qui s'éloigne avec le temps. Le nez est sur les fruits rouges très très primaires. Aucune complexité. La bouche est souple, gouleyante où l'on retrouve les mêmes petits fruits rouges appuyés par une acidité moyenne et des tanins absents. Zéro poivron, ce vin pourrait passer pour un beaujolais village à l'aveugle. Cela dit, j'avais tout de même l'impression qu'il gagnait en complexité durant la soirée.

Sur le site du Domaine, nous pouvons lire que les terres graveleuses de bas de coteaux donnent des vins fruités, quant au haut du coteau, les terres argilo-siliceuses produisent des vins plus structurés. Ce Gabare provient d'un sol argilo sableux et du milieu du coteau. J'ai davantage perçu de fruits que de structure. Un vin intriguant et sans doute trop jeune!

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Pourquoi remettre le bouchon?

Je pensais que c'était une bonne manière d'aérer très lentement à la monsieur Audouze...

Alain Roy a écrit:
Ce conseiller super sympa pense un peu comme moi: négoce/pas négoce, moderne/pas moderne/cher/pas cher, on s'en fout un peu, quand c'est bon c'est bon ! Bref son argument massue a simplement  été "ça c'est bon Alain" !

Alain, tu es le client parfait!

Stéphanie Chénier a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Pourquoi remettre le bouchon?

Je pensais que c'était une bonne manière d'aérer très lentement à la monsieur Audouze...

Je suis ouverte aux suggestions!

À ma connaissance Audouze ne remet pas le bouchon, sauf quelques rares exceptions. Et il faut se rappeler que cette méthode a été développée pour les vins anciens.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:À ma connaissance Audouze ne remet pas le bouchon, sauf quelques rares exceptions. Et il faut se rappeler que cette méthode a été développée pour les vins anciens.

Merci Vincent.
Alors si tu ouvres une bouteille à l'avance et qu'elle est parfaite en l'état, tu la mets debout en cave sans bouchon?
Et si tu souhaites l'aérer un peu?

Perso, je ne remets jamais le bouchon........sauf pour le transport!

Règle générale,
J'aime bien ouvrir quelques heures à l'avance et laisser en bouteille.
Si je pense qu'il y a des dépôts (ça se voit bien), je décante simplement et remets dans la bouteille.
Ensuite selon cépage, année et région.........compliqué et simple en même temps.
Quasi toujours carafe si syrah ou jeune italien.
Quasi toujours ouverture quelques heures pour rouge bourguignon.
Systématiquement carafe pour certains producteurs dont Henri Germain, Buisson-Charles, Henri Boillot, Ramonet, Bruno Clair.....

Michel Therrien a écrit:Systématiquement carafe pour certains producteurs dont Henri Germain, Buisson-Charles, Henri Boillot, Ramonet, Bruno Clair.....

Comme je n'ai jamais carafé B-C, ni B-C ( ) sur des vins ayant combien d'années tu procèdes ainsi ?  Et pendant combien de temps ?

J'en profite pour saisir la balle au bond et de poser cette question qui me chicote depuis longtemps concernant le fait de boire le reste d'une bouteille le lendemain.

Selon mes lectures du forum...la plupart des gens semblent ne pas utiliser de système Vacuvin et préfère la méthode "remettre le bouchon" et laisser en cave. Y a-t-il une raison précise?

Exemple fictif..(!) : ma blonde est enceinte de 8 mois et 1 semaine, je prend un petit Pic Saint-Loup pour accompagné un steak BBQ, je veux finir ça le lendemain, et peut-être le surlendemain.

Vacuvin ou "seulement bouchon" ou "ça change presque rien, slack un tour!" ?

Pierre Beauregard a écrit:

Michel Therrien a écrit:Systématiquement carafe pour certains producteurs dont Henri Germain, Buisson-Charles, Henri Boillot, Ramonet, Bruno Clair.....

Comme je n'ai jamais carafé B-C, ni B-C ( ) sur des vins ayant combien d'années tu procèdes ainsi ?  Et pendant combien de temps ?

Pour les B-C,

Bruno Clair pour les vins de moins de 10 ans. Simple ouverture 6-12 heures ou carafe 1-2 heures.
Buisson-Charles 1-2 heures de simple ouverture ou bref passage en carafe et service.....

Olivier Russell a écrit:J'en profite pour saisir la balle au bond et de poser cette question qui me chicote depuis longtemps concernant le fait de boire le reste d'une bouteille le lendemain.

Selon mes lectures du forum...la plupart des gens semblent ne pas utiliser de système Vacuvin et préfère la méthode "remettre le bouchon" et laisser en cave. Y a-t-il une raison précise?

Exemple fictif..(!) : ma blonde est enceinte de 8 mois et 1 semaine, je prend un petit Pic Saint-Loup pour accompagné un steak BBQ, je veux finir ça le lendemain, et peut-être le surlendemain.

Vacuvin ou "seulement bouchon" ou "ça change presque rien, slack un tour!" ?

Moi j'utilise le Vacuvin si je pense que le vin ne résistera pas à une aération supplémentaire. Par contre, certains n'aiment pas du tout le concept et trouvent que ça nuit au vin.

Michel Therrien a écrit:Perso, je ne remets jamais le bouchon........sauf pour le transport!

Règle générale,
J'aime bien ouvrir quelques heures à l'avance et laisser en bouteille.
Si je pense qu'il y a des dépôts (ça se voit bien), je décante simplement et remets dans la bouteille.
Ensuite selon cépage, année et région.........compliqué et simple en même temps.
Quasi toujours carafe si syrah ou jeune italien.
Quasi toujours ouverture quelques heures pour rouge bourguignon.
Systématiquement carafe pour certains producteurs dont Henri Germain, Buisson-Charles, Henri Boillot, Ramonet, Bruno Clair.....

Merci beaucoup Michel!

Sylvain Rhainds a écrit:

Alain,
Juste te mentionner que c'est un réel plaisir de te lire!!!!

Merci Sylvain pour ton support !

Stéphanie Chénier a écrit:
Moi j'utilise le Vacuvin si je pense que le vin ne résistera pas à une aération supplémentaire.  Par contre, certains n'aiment pas du tout le concept et trouvent que ça nuit au vin.

Je plussoie pour la même raison, mais je fais cela surtout avec des vins d'un certain âge lorsque que malheureusement je dois les siffler en soldat, donc sur 2 jours (dans mon expérience c'est très rare que j'en viens à la conclusion qu'un jeune vin ne puisse pas supporter plus d'air et si c'est le cas je ne suis pas tenté de le garder !). Olivier, pour les p'tits jeunes, moi je laisse traîner sur le comptoir et les mauvaises surprises le lendemain sont très rares ! Aussi, je ne le fais pas toujours par paresse, mais je ne crains pas du tout de carafer quelques heures n'importe quel vin de n'importe quelle origine ou producteur s'il est âgé de 3-4 ans genre.

Le vin sature rapidement en oxygène, de plus aucun système n'enlève vraiment tout l'oxygène outre d'y ajouter un autre gaz. Je remet le bouchon, au frigo 24h, je suis rarement déçu.

Tranche de vie  Mon chum travaille dans le fibre de verre toute la journée et ce depuis plus d'une trentaine d'années. Ce qui a contribué à développer une hypersensibilité à l'odorat et au goût. La rangée des savons au supermarché, ce n'est pas pour lui...Hier, j'ai ouvert le petit Côtes du Rhône Le Clos du Caillou Bouquet Des Garrigues 2014. Cerise très pâle presque diluée :  pourtant constitué à 85% grenache. Le nez est sur le zeste d'Orange, la canneberge et une pointe florale. La bouche est diluée comme la couleur, le vin passe à la vitesse de l'éclair en laissant un peu d'épices au passage en rétro. Moi: y a pas grand chose là-dedans! Mon chum: ah non! Au contraire, je le trouvais assez goûteux! Moi: hein, je le trouve pas mal mince....mon chum: tu as peut-être raison, j'ai été dans le fibre toute la journée! Mon dernier verre, sans lui donner tout à fait raison, s'est révélé davantage et démontrait une certaine complexité. Je m'en veux toujours d'être à retardement comme ça...Cela dit, le vin ne vaut pas les 27$ à moins de travailler dans le fibre de verre!

Michelle Champagne a écrit:Cela dit, le vin ne vaut pas les 27$ à moins de travailler dans le fibre de verre!

Est bonne