Semaine du 3 avril 2016

La Digoine 2005, Bourgogne Côte Chalonnaise, A.et P.de Villaine, acheté en 2007, 35$.

À défaut de DRC, une p'tite Digoine hein Aubert ? Tout un rqp cette Digoine à mon avis... Souvent rudes en jeunesse, souvent sublimes à 10 ans et plus. Celle-ci ne fait pas exception parmi plusieurs millésimes dégustés, et depuis les derniers, je me défends de les ouvrir avant 10 ans, minimum !

Alors, rubis pâle et limpide, légèrement tuilé au pourtour. Ça pinote toujours en masse ces Digoine je trouve ! Bouquet à dominante donc de petits fruits rouges croquants et épicés. Pas d'élevage, pas d'écurie, pas de fuel, mais de la belle petite nature ! Au palais se déploie une jeunesse insolente: fruité rouge frais, exubérant, estival, sur une texture souple, aérienne, soutenue par une nervosité apportant une sensation de fraîcheur en finale. Avec le temps, un peu d'écurie se présente, la texture prend du gras, le fruit se complexifie. Je parle rarement de cette composante, mais je suis sûr que cette Digoine en a encore à développer avant d'atteindre sa maturité et c'est sans hésitation que je vais attendre 2025 avant d'ouvrir ma dernière ! I love Digoine.

Château Taillefer Pomerol 2005
Nez chocolaté, de mûres, avenant.
La bouche est ronde, c'est mûr, flatteur, mais simple. Facile à boire, assez agréable, mais rien de très inspirant. 86-87 pts

Ce soir, pour la xième fois, le Côte-du-Rhône 2013 du Domaine Charvin. Belle couleur rouge cerise d'intensité moyenne. Le nez est rempli de fruits rouges, mûres, thym sur fond de fumée. La bouche est gourmande, poivrée et toujours la pointe fumée en rétro. Les tanins sont bien serrés. Est-ce que Charvin fait de la vendange entière? Anyway, perso, j'ai goûté quelques millésimes et 2013 est pour moi sa plus belle réussite! Du très beau jus!

Quelques bouteilles ouvertes depuis le début de la fin de semaine:

Vina Mongras Ninquen Colchagua Valley 2012

Violacé et dense. Initialement le vin offre des arômes d'herbes séchées, de chocolat amer, de fruit noir, d'épices et de bois torréfié. À l'aération, le nez se complexifie et est plus fin. Dense en bouche, mais soyeux, long et savoureux, le vin est moins sur le côté herbacé qu'au nez. Là aussi l'aération transforme le vin qui devient beaucoup plus agréable, un poil charmeur il est vrai, mais c'est très bon! Très bien + (90)

Roucas Toumba Pichot Roucas 2014

Couleur rubis sombre. Arômes de baies noires, d'épices, de fleurs sauvages et de terre. En bouche le côté épicé du vin domine le fruit pour le moment, mais le vin se boit bien. Puis viennent les notes de terre et de fleurs. Doit impérativement passer en carafe ou avoir un peu d'air car il est un peu trop rustique initialement. Très bien (89)

Maison Champy Chardonnay Signature 2012

Couleur doré paille moyennement soutenu. Nez aux notes boisées, fruitées (ananas grillée, pêchée poires) et légèrement épicé. Pas trop concentré en bouche, les notes épicées et boisées pas trop intense dominent initialement, puis le côté fruité du vin, un petit creux en milieu de bouche et revient plus concentré en finale. Aération requise pour attenter le bois à ce stade-ci pour ce Bourgogne qui se veut sérieux. Très bien (89)

Yves Martineau a écrit:Château Taillefer Pomerol 2005
Nez chocolaté, de mûres, avenant.
La bouche est ronde, c'est mûr, flatteur, mais simple. Facile à boire, assez agréable, mais rien de très inspirant. 86-87 pts

Yves, ton palais est-il devenu trop délicat pour du Bordeaux suite à ton escapade en Côte-d'Or?

Michelle Champagne a écrit:Ce soir, pour la xième fois, le Côte-du-Rhône 2013 du Domaine Charvin. Belle couleur rouge cerise d'intensité moyenne. Le nez est rempli de fruits rouges, mûres, thym sur fond de fumée. La bouche est gourmande, poivrée et toujours la pointe fumée en rétro. Les tanins sont bien serrés. Est-ce que Charvin fait de la vendange entière? Anyway, perso, j'ai goûté quelques millésimes et 2013 est pour moi sa plus belle réussite! Du très beau jus!

Oui, toujours en vendange entière. Essaies d'en ouvrir une 24 heures à l'avance, l'effet est impressionnant.

2013 Antinori Chianti Classico Pèppoli (une vingtaine de bidous)

Un vin un peu simple , un vin de soif qui se laisse boire tout seul mais qui est pas très complex.
Du fruits rouges,des épices avec une finale avec un peu de poivre.
Rien de marquant
15.5/20
Bu avec pasta polpettes

C'est la première fois qu'un truc pareil m'arrive, et je ne veux pas médire sur le producteur, mais ce sont des faits, et je suis très déçu. Quatre bouteilles concernées de Michel Mallard: 2 Rognets 2005 Corton GC (85$) et 2 Renardes 2005 Corton GC (90$). Hier soir j'ouvre un Rognet: le bouchon a coulé, c'est bouchonné raide. J'ouvre un 2ième Rognet: le bouchon a coulé, et par miracle le vin est sublime (cr à venir). Ce soir, pour comparer avec le reste de Rognet, j'ouvre une Renardes: le bouchon n'a pas coulé, ouf je me dis, mais voilà le vin est bouchonné raide ! J'ouvre une 2ième Renardes: le bouchon a coulé, merde, mais voilà, le vin semble ok ! (je le déguste tantôt, cr à venir...) Ça fait 3 bouchons qui coulent sur 4 et 2 vins bouchonnés sur 4.

Pierre Beauregard a écrit:Console toi Alain, t'as payé que 85 $.  Avec l'arrivé du courriel vinicole Bourgogne 2013, on parle d'environ 150 $ - 200 $ pour le même genre de bouteilles.  

C'est une réflexion que je me fais ces dernières années, et ça me désole vraiment parce qu'en 2007, je me trouvais déjà effronté de payer que (je ne me disais pas que à l'époque mais wow minute t'exagère lol !) 90$ pour une quille...Ça commence à ne plus faire de sens pour moi ces inflations choquantes, parce que ce mouvement inflationniste dans le monde du vin n'a vraiment pas de pareil au niveau des salaires !

Le Rognet 2005, Corton GC, Michel Mallard, acheté en 2007, 85$.

Superbe rubis moyennement soutenu et limpide, sans signe d'évolution. Bouquet envoûtant, floral, sucré, finement poivré, ces dernières qualités ennoblissant un fruité rouge confit. Ça pinote noblement...Au premier contact, sensation de tendresse, de rondeur, présentant un fruité rouge de grande classe, pur et un brin sucré. La tension est discrète mais n'entache nullement la fraîcheur printanière du nectar. Le palais, ému par cette plénitude, salive nerveusement au cours de la longue finale sur le fruit sucré et de nobles amers. Pour moi c'est du grand...

Si je prends en compte une bouteille bouchonnée, ça revient à que 170$ le nectar, vraiment peu cher ah ah

Les Renardes 2005, Corton GC, Michel Mallard, acheté en 2008, 90$.

Rubis plutôt soutenu, limpide et orangé au pourtour. Bouquet...well...pas bouchonné, non, mais peut-être oxydé (rappelons-nous que le bouchon a coulé...) ? Ça sent la pâte de tomate...et suivent ensuite, tout de même, du fruit rouge confit et de la vanille. Je me sens perplexe, mon nez hésite entre agréable et pas sûr. Voyons si ma bouche peut m'aider: pas vraiment ! La même histoire se répète, une ambivalence irritante m'habite après la première gorgée. L'entrée est très belle, veloutée, ronde, le fruit rouge est bien là dans le milieu, mais la finale signe avec des amers peu agréables (près du ouache). Ma bouche hésite entre agréable et pas sûr. Je re-goûte. Le nez, pas sûr à cause d'une vision de tomate. La bouche, pas sûre à cause d'une finale amère désagréable.

Conclusion 1: plus pas sûr que sûr que c'est buvable. Conclusion 2: 2/3 bouteilles défectueuses de Renardes. Conclusion 3: la vie est trop courte pour boire de la piquette. Conclusion 4: je descends à la cave !

Mazis-Chambertin GC 2012, dom.Tortochot, acheté en 2015, 150$.

Rubis rutilant, peu soutenu, aqueux au pourtour, clair comme de l'eau de rivière (rivière non polluée !). Bouquet explosif, très épicé mais peu fruité, avec des relents de brûlé, un nez costaud, une structure olfactive qui semble écraser la nature. Le bouquet m'est complexe, j'ai même un flash de sapinage ! De fraîcheur également. (je viens d'ouvrir, oui c'est très très jeune, mais je ne connais pas Tortochot-Mazis et je veux me faire une idée si je commande du 2013 dans le CV qui n'est "que" 174$ lol !) La bouche, que j'appréhendais, évite le pire: le fruit est là, mais très bien enrobé. Un vin viril, de caractère, de son époque, complexe, mais on ne fait pas dans la dentelle pour le moment. La texture est souple. Le fruité est rouge, naturel et légèrement acidulé. Les tanins sont tissés serrés. La finale est longue, amère ( noblement mais à adoucir), fruitée, et laisse des flaveurs de chauffe (brûlé) décelées à l'olfaction ! Y'a du stock...J'ai hâte de revoir le tout demain, et je le laisse en carafe d'ici là !

Deuxième face à face avec Tortochot-Mazis, 24 heures de carafe plus tard ! Bouquet explosif, pas des plus agréables, ça pue les pneus et les épices, toujours peu de fruits. Moins rude en bouche. Il a aussi gagné en gras et en fruits (rouge acidulé), mais la finale est rude et très amère. Je ne sais pas comment juger ce grand cru...Help !

Intéressant Alain. Mais un grand cru 2012, de la commune de Gevrey en plus, tu lui laisses pas de chance! Je vois que Burghound disait:

This is a seriously structured effort but there is so much mid-palate sap that it should be approachable after only 7 to 8 years of cellaring. (Drink starting 2027)

Yves Martineau a écrit:Intéressant Alain. Mais un grand cru 2012, de la commune de Gevrey en plus, tu lui laisses pas de chance! Je vois que Burghound disait:

This is a seriously structured effort but there is so much mid-palate sap that it should be approachable after only 7 to 8 years of cellaring. (Drink starting 2027)

Merci Yves de répondre à mon appel et pour la citation de Burghound, cela est une aide précieuse à ma compréhension ! Par contre je ne saisis pas pourquoi tu dis que je ne laisse pas de chance à ce vin, il a eu droit au même jugement impartial, mais subjectif !, que les autres . Tous nous ouvrons des vins trop jeunes pour s'en faire une idée, certains ont même la chance de goûter sur futs ! J'ai déjà lu il me semble des commentaires sur le site disant que si le vin est inapprochable en jeunesse, c'est pas sûr qu'il le sera dans le futur ? C'est la question qui me hante concernant ce vin. Ce Mazis-Tortochot me mêle complètement et je ne sais qu'en penser car j'ai aussi ouvert récemment d'autres GC 2012 de la commune de Gevrey (Latricières de R.Trapet, Mazoyères et Charmes de H.Richard) qui, quoique j'en aie ressenti une certaine rudesse due à la jeunesse évidemment, étaient loin d'être dénudés de plaisir. Ce Tortochot est rough en ta comparé à ces comparables, qui n'ont pourtant pas été carafés 24 heures ! Il m'en reste un peu, et ça va rester dans la carafe jusqu'à demain lol ! Mystère...

Alain Roy a écrit:. Ce Tortochot est rough en ta comparé à ces comparables, qui n'ont pourtant pas été carafés 24 heures !

Salut Alain!

Sur twitter je suis un gars qui a un blog et qui aime la bourgogne (The Iron Chevsky Wine Blog) et l'été passé je me rappelle d'avoir lu un commentaire à propos du Charmes-Chambertin 2012 de Tortochot et disant que c'était beaucoup trop TOASTÉ et peu agréable. Le côté pneu que tu mentionnes revient donc!

Bref, je suis un peu stressé en te disant, j'ai acheté l'an passé le Charmes et le Mazis avec le CV ! J'avais bien aimé un Morey St-Denis village 2009 de cette maison que j'avais acheté dans P&P. Pour ces GC Je vais donc laisser faire un long dodo en cave en me croisant les doigts. Le mois prochain, on a une dégusss avec du monde Québec (dont Jean-Philip!) et un des vins qui sera dégusté est le Charmes de Tortochot. Bien hâte de goûter pour me faire une idée!!

Merci pour ton expérimentation!

Olivier Russell a écrit:

Alain Roy a écrit:. Ce Tortochot est rough en ta comparé à ces comparables, qui n'ont pourtant pas été carafés 24 heures !

Salut Alain!

Sur twitter je suis un gars qui a un blog et qui aime la bourgogne (The Iron Chevsky Wine Blog) et l'été passé je me rappelle d'avoir lu un commentaire à propos du Charmes-Chambertin 2012 de Tortochot et disant que c'était beaucoup trop TOASTÉ et peu agréable. Le côté pneu que tu mentionnes revient donc!

Bref, je suis un peu stressé en te disant, j'ai acheté l'an passé le Charmes et le Mazis avec le CV ! J'avais bien aimé un Morey St-Denis village 2009 de cette maison que j'avais acheté dans P&P. Pour ces GC Je vais donc laisser faire un long dodo en cave en me croisant les doigts. Le mois prochain, on a une dégusss avec du monde Québec (dont Jean-Philip!) et un des vins qui sera dégusté est le Charmes de Tortochot. Bien hâte de goûter pour me faire une idée!!

Merci pour ton expérimentation!

Intéressant ! Mais ne stressons pas trop, ça sera peut-être divin dans 10-15 ans ! En tout cas, j'ouvre pas mon prochain Mazis avant 2022, minimum ! Le Charmes en déguss prochaine, ce sera un 2012 ? Si oui, hâte de vous lire là-dessus ! Demain ou après-demain, je vais ouvrir un Mazis 2012 de Dupont-Tisserandot, ça aussi ça va être intéressant !

Mazis-Chambertin GC 2012, Dupont-Tisserandot, acheté en 2015, 230$.

Décapsulé et dégusté sur le champs, de bataille  

Rubis rutilant, peu soutenu, aqueux au pourtour, clair comme de l'eau de rivière (rivière non-polluée !), première parenté. Bouquet élégant, un peu toasté mais vachement moins que son copain, c'est aussi épicé et légèrement fruité rouge frais pinotant tranquillement. Je perçois donc une deuxième parenté avec son voisin, de nez, mais en plus civilisé ! Sa nervosité me frappe dès l'entrée: il est tendu le frangin ! Remis de la gifle, je réalise qu'il y a un fruité rouge frais de grande classe qui valse sur cette acidité. La texture, elle, joue les timides, mais je la déjoue et je m'attendris de sa légèreté. La finale persiste et signe sur le registre de la finesse: longue, aristocratique, sur le fruit rouge frais bellement acidulé et des amers fort courtois. Parenté de robe, un peu de bouquet, mais expérience palatale aux antipodes de Tortochot ! Miam et je tente ma chance à la loterie 2013 (24 btles disponibles ! : je suis con de dire ça ici, y'en a juste 24 de dispos, j'espère que je me tire pas une balle dans le pied ).

Après cette belle rencontre, retour sur Tortochot, en carafe depuis 48 heures lol !!! Well, la tempête mal bouquetée s'est calmé ! Les pneus d'hiver sont changés, deviennent arômes plus unidimensionnels mais ô combien plus agréables, sur le fruit rouge, rendu confit ?!? Même unidimension en bouche, c'est fucké ce (le) vin ! Resserré je dirais: plus avenant, moins amer, bien tendu, mais toujours très peu fruité...Pas miam et pas sûr de parier sur celui-ci de 2013, à moins que certains pauléens en aient goûté du vieux et me persuadent !

Merci de te sacrifier pour la science Alain!

Pour ta question précédente, oui le Charmes qui sera dégusté en mai prochain est le 2012. Je te tiendrai au courant!

p.s. quand j'ai lu ton message pour la première fois j'étais sur mon cell…et je pensais que tu avais ouvert une 2è bouteille Mazis de Tortochot pour en avoir le coeur net!! J'étais plein d'espoir pour mon Tortochot! C'est une fois chez moi que j'ai compris que c'était pas la même maison! Entk, j'ai rien de Dupont-Tisserandot à part un village Clos Prieur en Gevrey 2011…bref, merci pour tes CRs c'est apprécié!

Hier, quelques beaux vins dégustés au souper des Chevaliers  de l'amicale. Difficile de faire une évaluation juste des vins dans ces moments où rien n'est cérébral que du plaisir entre amis "trippeux" du vin. Je retiens cependant 3 vins : Sociando Mallet 2001, Tignanello 2001 et Châteauneuf du Pape, Pierre Usseglio, Cuvée mon AÏeul 2000.

Le Sociando est mon vin de la soirée. Boire un Bordeaux à pleine maturité avec autant d'élégance et de charme me rempli de plénitude.

Dans mes débuts d'expériences bachiques, mon vin fétiche était le Tignanello, lorsque je pouvais, j'achetais. Mais, j'ai arrêté lorsqu'il a atteint le 100$ et plus. Aussi, à partir de 1998, j'avais l'impression que son style migrait vers la modernité. Ce 2001 possédait un nez fabuleux, hypnotisant. Le genre de nez qui t'invite à y replonger constamment mais il y avait toujours cette petite pointe de sucre en bouche qui m'éteint un peu.

Finalement, le Châteauneuf du Pape, Pierre Usseglio, Cuvée mon AÏeul 2000. Ma première expérience avec ce vin. Petite anecdote du contributeur: erreur d'étiquetage dans une succursale lors de l'achat de 6 bouteilles, le vin a été payé 36$.....Je n'aime pas Usseglio, je n'aime pas son nez, je n'aime pas son style mais la Cuvée mon Aïeul 2000 a une belle profondeur. J'aurais aimé le goûter après une heure de carafe car le nez s'installait tranquillement développant beaucoup de complexité mais pas suffisant pour me faire changer d'idée...

À noter qu'aucun des trois vins ne présentaient de signe de vieillissement. Tous étaient frais comme une rose.  

Merci pour ce CR Michelle. Qu'est-ce que vous n'aimez pas habituellement dans le style d'Usseglio?

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Merci pour ce CR Michelle. Qu'est-ce que vous n'aimez pas habituellement dans le style d'Usseglio?

Un style plutôt moderne qui est à mon avis pas très bien maîtrisé, très alcooleux. Peut-être que le vin a besoin de beaucoup de temps pour équilibrer le tout mais c'est tellement déplaisant en jeunesse que j'abandonne. Malheureusement, je crois qu'il me reste une ou deux bouteilles achetées sous influence médiatique.... Je parle ici des autres cuvées, Mon aïeul semble plus intéressant mais à ce prix, je regarde ailleurs.

Michelle n'a Jamais sa langue dans sa poche!
Comment allez vous Madame Champagne? Et dites moi donc quels sont vos chato préférés? Je suis certains qu'ils sont proches des miens...

Michelle Champagne a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Merci pour ce CR Michelle. Qu'est-ce que vous n'aimez pas habituellement dans le style d'Usseglio?

Un style plutôt moderne qui est à mon avis pas très bien maîtrisé, très alcooleux. Peut-être que le vin a besoin de beaucoup de temps pour équilibrer le tout mais c'est tellement déplaisant en jeunesse que j'abandonne. Malheureusement, je crois qu'il me reste une ou deux bouteilles achetées sous influence médiatique.... Je parle ici des autres cuvées, Mon aïeul semble plus intéressant mais à ce prix, je regarde ailleurs.

Mon Aeuil un style moderne?

J'aimerais bien comprendre ta définition d'un vin moderne à Chàteauneuf.