Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
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Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Je m'occupe de l'apéro !!!
Jean-Philip Journeault- Messages : 273
Date d'inscription : 02/02/2012
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Vino Verde ?
Au plaisir de te revoir Jean-Philip
Au plaisir de te revoir Jean-Philip
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Et moi, un vin dessert !
À ce soir !
À ce soir !
Invité- Invité
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Pierre Beauregard a écrit:Vino Verde ?
J'y ai pensé pour satisfaire la curiosité de Fred Blais mais disons que je vais plutôt miser sur une valeur sure !!!
Jean-Philip Journeault- Messages : 273
Date d'inscription : 02/02/2012
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Avez-vous penser à un ordre de service?
face à face des communes?
plus jeune au plus vieux?
face à face des communes?
plus jeune au plus vieux?
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
J'apporte des sacs. On s'entendra sur place sur le déroulement.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Belle soirée hier soir dans un endroit à revisiter tant la bouffe était de qualité. Le resto Les Héritiers nous a réservé une belle surprise.
Parlant de surprise, l’apéro servi à l’aveugle nous en a offert une belle. Robe claire, reflets verts, arômes floraux, bouche tendue sur coquillage, belle finale. J’étais sur Chablis. Raveneau, Montée de Tonnerre 2011. Belle surprise et gros merci Jean-Philipe.
Les vins ont été servis en semi-aveugle en vagues selon les millésimes. On débute par les :
Les 2006, millésime à l’ombre du 2005, se sont présentés assez dense et en même temps, un brin austère. Olivier ayant ajouté un pirate, on s’est retrouvé avec trois vins présentant une attaque ainsi qu’un milieu de bouche en douceur mais pour certains, d’une finale somme toute tannique. Des vins pour la longue garde, le Léoville Barton n’est définitivement pas prêt. Le pirate était le St-Émilion Château l’Arrosée.
Un plaisir supérieur est ressenti à humer et à boire les 2004. Des nez plus intéressants, plus variés, plus étendus. Les vins en position 1 et 2 ont des airs de famille avec leurs notes de café et de fruits rouges tandis que le 3e s’exprime plus sur le cèdre et le cassis et un boisé plus persistant. Chacun des 3 possède des tanins soyeux tout en ayant une grande concentration. Dans l’ordre de présentation : Pontet Canet – Léoville Las Cases et Mission Haut-Brion. Ce qui correspond également à mes préférences. Un millésime prêt à l’instant mais supérieur dans cinq ans.
Les 2002, plus aboutis mais d’une intensité plus modérée par rapport au 2004, le Montrose toutefois m’a beaucoup plu tant l’évolution pendant la soirée a été grande et a montré un bel équilibre et fraicheur. Chacun des deux vins avait une belle palette d’arômes mais on perçoit peu de matière en bouche. Agréable présentement mais je doute de leur futur.
On finit par un vin de dessert offert par Yvan, à l’aveugle qui demande beaucoup d’effort et en vain, côté identification, ne serait-ce que de son origine. Un vin d’une couleur ambre claire avec des arômes légers de vernis et de zeste d’orange. Longueur assurée. Au dévoilement, la Quintessence du domaine Cauhapé 1993. Merci l’ami.
En résumé, la palme revient, hier soir, au 2004.
Parlant de surprise, l’apéro servi à l’aveugle nous en a offert une belle. Robe claire, reflets verts, arômes floraux, bouche tendue sur coquillage, belle finale. J’étais sur Chablis. Raveneau, Montée de Tonnerre 2011. Belle surprise et gros merci Jean-Philipe.
Les vins ont été servis en semi-aveugle en vagues selon les millésimes. On débute par les :
Les 2006, millésime à l’ombre du 2005, se sont présentés assez dense et en même temps, un brin austère. Olivier ayant ajouté un pirate, on s’est retrouvé avec trois vins présentant une attaque ainsi qu’un milieu de bouche en douceur mais pour certains, d’une finale somme toute tannique. Des vins pour la longue garde, le Léoville Barton n’est définitivement pas prêt. Le pirate était le St-Émilion Château l’Arrosée.
Un plaisir supérieur est ressenti à humer et à boire les 2004. Des nez plus intéressants, plus variés, plus étendus. Les vins en position 1 et 2 ont des airs de famille avec leurs notes de café et de fruits rouges tandis que le 3e s’exprime plus sur le cèdre et le cassis et un boisé plus persistant. Chacun des 3 possède des tanins soyeux tout en ayant une grande concentration. Dans l’ordre de présentation : Pontet Canet – Léoville Las Cases et Mission Haut-Brion. Ce qui correspond également à mes préférences. Un millésime prêt à l’instant mais supérieur dans cinq ans.
Les 2002, plus aboutis mais d’une intensité plus modérée par rapport au 2004, le Montrose toutefois m’a beaucoup plu tant l’évolution pendant la soirée a été grande et a montré un bel équilibre et fraicheur. Chacun des deux vins avait une belle palette d’arômes mais on perçoit peu de matière en bouche. Agréable présentement mais je doute de leur futur.
On finit par un vin de dessert offert par Yvan, à l’aveugle qui demande beaucoup d’effort et en vain, côté identification, ne serait-ce que de son origine. Un vin d’une couleur ambre claire avec des arômes légers de vernis et de zeste d’orange. Longueur assurée. Au dévoilement, la Quintessence du domaine Cauhapé 1993. Merci l’ami.
En résumé, la palme revient, hier soir, au 2004.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Belle soirée! Tout comme Pierre je souligne la très bonne cuisine du restaurant les Héritiers. Par contre, les accords n'étaient pas évident avec tous les plats. Quelques commentaires rapides.
Merci à Jean-Philippe pour le vin de bienvenue qui nous a bien fait travaillé. À l'ouverture j'étais sur un Meursault 2008 avec les notes de pommes cuites, mais avec le temps, le tout c'est bien placé, affiné, la texture Chablisienne s'est installé en finale. J'étais convaincu que c'était un Chablis mais je ne misais pas sur Raveneau. Très bien fait mais on s'attendait tous à un peu plus de profondeur lorsque l'on a annoncé le cru et le producteur.
St-Émilion Château l’Arrosée 2006 A pris du temps à s'ouvrir, mais après quelques minutes démontre une belle finesse et complexité.
Léoville Barton 2006 Fermé à double tour, les tannins serrés, fruit unidimensionnel en ce moment. À revoir dans quelques années.
Pape Clément 2006 Le vin le plus ouvert, encore un peu d'élevage, le fruit est mur, mais tout de même bien géré pour ne pas tomber dans le guidoune. Bien content de voir que le terroir s'exprime sous l'aire Magrez.
Léoville Las Cases 2004 : À l'ouverture, c'était mon vin préféré, très Pauillac sur la mine de crayon, beau fruit rouge, encore, mais avec le temps, le tout s'est aminci et asséché en plus de laisser paraître des arômes de poivron et une pointe de cassonnade en finale.
Mission Haut-Brion 2004 : À l'inverse du Léoville, il a pris du temps à s'ouvrir et nous a finalement livrer un vin très complexe et suave. Une mission féminine d'une grande complexité et longueur aromatique qui m'a vraiment charmé.
Pontet Canet 2004 : Le plus jeune, encore très serré, beaucoup de tannins, jeune fruit, très Pauillac avec le "pencil shavings" Je suis curieux de voir Pontet évoluer dans le temps, j'ai toujours trouver les tannins trop obstructifs en jeunesse.
Pichon Comtesse 2002 Beaucoup plus évolué que le Montrose à la robe, des saveurs plutôt sur le coté secondaire, mince et court en bouche. Tout de même équilibré et frais, mais on s'attend à plus de ce domaine.
Montrose 2002 Un vin qui a démontré beaucoup de changement sur le temps de dégustation. Monolithique et concentré après le service, il s'est révélé complexe et fin avec le temps. Parfois on percevait quelques pointes végétale ou bretté, le vin avait une très belle tenue de bouche et longue finale aromatique sur les fruits. Encore bien jeune.
Mon top 3
Mission
Pape
Montrose
Merci à Jean-Philippe pour le vin de bienvenue qui nous a bien fait travaillé. À l'ouverture j'étais sur un Meursault 2008 avec les notes de pommes cuites, mais avec le temps, le tout c'est bien placé, affiné, la texture Chablisienne s'est installé en finale. J'étais convaincu que c'était un Chablis mais je ne misais pas sur Raveneau. Très bien fait mais on s'attendait tous à un peu plus de profondeur lorsque l'on a annoncé le cru et le producteur.
St-Émilion Château l’Arrosée 2006 A pris du temps à s'ouvrir, mais après quelques minutes démontre une belle finesse et complexité.
Léoville Barton 2006 Fermé à double tour, les tannins serrés, fruit unidimensionnel en ce moment. À revoir dans quelques années.
Pape Clément 2006 Le vin le plus ouvert, encore un peu d'élevage, le fruit est mur, mais tout de même bien géré pour ne pas tomber dans le guidoune. Bien content de voir que le terroir s'exprime sous l'aire Magrez.
Léoville Las Cases 2004 : À l'ouverture, c'était mon vin préféré, très Pauillac sur la mine de crayon, beau fruit rouge, encore, mais avec le temps, le tout s'est aminci et asséché en plus de laisser paraître des arômes de poivron et une pointe de cassonnade en finale.
Mission Haut-Brion 2004 : À l'inverse du Léoville, il a pris du temps à s'ouvrir et nous a finalement livrer un vin très complexe et suave. Une mission féminine d'une grande complexité et longueur aromatique qui m'a vraiment charmé.
Pontet Canet 2004 : Le plus jeune, encore très serré, beaucoup de tannins, jeune fruit, très Pauillac avec le "pencil shavings" Je suis curieux de voir Pontet évoluer dans le temps, j'ai toujours trouver les tannins trop obstructifs en jeunesse.
Pichon Comtesse 2002 Beaucoup plus évolué que le Montrose à la robe, des saveurs plutôt sur le coté secondaire, mince et court en bouche. Tout de même équilibré et frais, mais on s'attend à plus de ce domaine.
Montrose 2002 Un vin qui a démontré beaucoup de changement sur le temps de dégustation. Monolithique et concentré après le service, il s'est révélé complexe et fin avec le temps. Parfois on percevait quelques pointes végétale ou bretté, le vin avait une très belle tenue de bouche et longue finale aromatique sur les fruits. Encore bien jeune.
Mon top 3
Mission
Pape
Montrose
Dernière édition par Frederick Blais le Dim 31 Jan 2016 - 17:48, édité 1 fois
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
J'étais convaincu que c'était un Chablis mais je ne misais pas sur Raveneau. Très bien fait mais on s'attendait tous à un peu plus de profondeur lorsque l'on a annoncé le cru et le producteur.
Décidément une succession de dégustations un peu à très décevantes pour ce producteur... Récemment bu un Chablis 2009 qui manquait de tout... le plat pays!
Ça fait réfléchir quant aux augmentations astronomiques pour ces vins sur le marché gris, avec toujours une clientèle en face!
Décidément une succession de dégustations un peu à très décevantes pour ce producteur... Récemment bu un Chablis 2009 qui manquait de tout... le plat pays!
Ça fait réfléchir quant aux augmentations astronomiques pour ces vins sur le marché gris, avec toujours une clientèle en face!
Frédéric Bricaud- Messages : 479
Date d'inscription : 29/09/2013
Age : 51
Localisation : Montréal
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
2009 et 2011 ne sont quand même pas les millésimes les plus faciles/typiques dans le Chablisien ...
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Je le reconnais... mais ne voit-on pas habituellement les grands domaines transcender les millésimes moyens?
J'ai goûté d'excellents voire de grands Raveneau... Mais souvent les Clos, et sur de grands millésimes...
J'ai goûté d'excellents voire de grands Raveneau... Mais souvent les Clos, et sur de grands millésimes...
Frédéric Bricaud- Messages : 479
Date d'inscription : 29/09/2013
Age : 51
Localisation : Montréal
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
J'ai bu deux fois Tonnerre 2011 et une fois Chapelot 2011 (un cru sur Tonnerre) et, meme s'il ne s'agissait pas de grandes bouteilles, c'était pas mal supérieur à ce que j'ai pu boire d'autres producteurs dans ce millésime.
Ce sont aussi des vins qui ont besoin de beaucoup d'aération, quel a été le traitement de la bouteille?
Il me reste quelques Tonnerre et j'ai hâte de voir comment ça va évoluer sur quelques années.
Ce sont aussi des vins qui ont besoin de beaucoup d'aération, quel a été le traitement de la bouteille?
Il me reste quelques Tonnerre et j'ai hâte de voir comment ça va évoluer sur quelques années.
Dernière édition par Ludwig Desjardins le Lun 1 Fév 2016 - 9:13, édité 1 fois
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Ça va me faire plaisir de racheter vos Raveneau 2011 (et 2009!) à prix d'ami....
Je suis du même avis que Ludwig... Ce sont des vins qui s'expriment beaucoup mieux après plusieurs heures d'ouvertures!
Je suis du même avis que Ludwig... Ce sont des vins qui s'expriment beaucoup mieux après plusieurs heures d'ouvertures!
Alexandre Deslauriers- Messages : 1283
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 41
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Des fois oui, des fois non... Le Chablis 2009 manquait d'acidité, d'allonge, de peps, d'un peu de tout... Plusieurs heures après, le nez s'était certes un peu épanoui, mais la colonne vertébrale du vin n'était pas revenue comme par miracle.
Frédéric Bricaud- Messages : 479
Date d'inscription : 29/09/2013
Age : 51
Localisation : Montréal
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Pour MdT 2011 de Raveneau, quiconque ouvre régulièrement ou à l'occasion des vins de ce producteur sait que le vin est rarement en place à l'ouverture. Certains aiment même ouvrir la veille. Perso, j'y vais pour : on ouvre, on goûte et on voit quel traitement on fera.
Dans le cas présent, ce fut pop and pour et effectivement le vin nous a fait travailler pour l'identification et son appréciation. Rien d'anormal à cela et je suis certain que Jean-Philip pourra nous informer sur l'évolution du vin à l'aération.
Dans le cas présent, ce fut pop and pour et effectivement le vin nous a fait travailler pour l'identification et son appréciation. Rien d'anormal à cela et je suis certain que Jean-Philip pourra nous informer sur l'évolution du vin à l'aération.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Je pense que Fred décrit bien par sa lecture du vin l'évolution typique d'un Raveneau à l'ouverture: au départ il était sur un Meursault 2008, puis après le côté chablisien s'est davantage affirmé, parfois cela peut prendre 2-3 heures.
Sur un Chablis générique 2009, je ne suis pas étonné de voir que le vin peut paraître mou à l'ouverture car le domaine n'est pas réputé pour faire des Chablis génériques tranchants et acides.
Malgré les foules attirées lors des ventes à Signature, ce sont quand même des vins qui étonnent certains amateurs lorsqu'ils ouvrent finalement les bouteilles et qui vont en décevoir plusieurs si on se fit à certains commentaires sur les forums.
Sur un Chablis générique 2009, je ne suis pas étonné de voir que le vin peut paraître mou à l'ouverture car le domaine n'est pas réputé pour faire des Chablis génériques tranchants et acides.
Malgré les foules attirées lors des ventes à Signature, ce sont quand même des vins qui étonnent certains amateurs lorsqu'ils ouvrent finalement les bouteilles et qui vont en décevoir plusieurs si on se fit à certains commentaires sur les forums.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Tout à fait Ludwig, dès le dévoilement de la bouteille c'est la première question que Olivier a posé "combien de temps a-t-il ouvert avant le service" en ajoutant, "MdT a souvent besoin de beaucoup de temps".
Bien d'accord aussi pour dire que seul comme cela on peut s'attendre à plus mais si l'on compare avec d'autres 2011 il aurait probablement montré son niveau... je l'espère Je suis rarement déçu par Raveneau.
Bien d'accord aussi pour dire que seul comme cela on peut s'attendre à plus mais si l'on compare avec d'autres 2011 il aurait probablement montré son niveau... je l'espère Je suis rarement déçu par Raveneau.
Dernière édition par Frederick Blais le Lun 1 Fév 2016 - 10:56, édité 1 fois
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Ludwig Desjardins a écrit:
Sur un Chablis générique 2009, je ne suis pas étonné de voir que le vin peut paraître mou à l'ouverture car le domaine n'est pas réputé pour faire des Chablis génériques tranchants et acides.
Malgré les foules attirées lors des ventes à Signature, ce sont quand même des vins qui étonnent certains amateurs lorsqu'ils ouvrent finalement les bouteilles et qui vont en décevoir plusieurs si on se fit à certains commentaires sur les forums.
Bien d'accord.
Pour ma part, j'aime beaucoup le gras associé à Raveneau....des chablis plus riches en rondeur / gras que la plupart des vins de cette appellation. Si on veut des vins bien droits et vifs, on passe notre tour tout simplement.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Raveneau, c'est toujours plus gras et plus lissé, mais aussi d'une grande finesse et qui demande de l'air pour bien s'exprimer. On peut facilement passer à côté.
Les prix sont encore parmi les plus raisonnables de Bourgogne. C'est sur le marché gris que ça se corse.
Les prix sont encore parmi les plus raisonnables de Bourgogne. C'est sur le marché gris que ça se corse.
Invité- Invité
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Patrick Désy a écrit:Les prix sont encore parmi les plus raisonnables de Bourgogne. C'est sur le marché gris que ça se corse.
Il est moins cher que Piuze!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
De mon côté, connaissant l'origine du vin dès le départ, je n'ai pas été surpris par le style plutôt opulent du Montée de Tonnerre 2011 de Raveneau mais plutôt par sa simplicité. Toutefois, j'avais conservé un échantillon suffisant du vin pour suivre son évolution tout au long de la soirée et celui-ci a réellement gagné en définition / complexité et en finesse au fil du temps. La dernière gorgé avant de quitter le resto était vraiment superbe soit près de 4 heures après l'ouverture de la bouteille et ce même si le vin avait atteint la température ambiante de la pièce.
Jean-Philip Journeault- Messages : 273
Date d'inscription : 02/02/2012
Re: Dégustation bordelaise - Décennie pas toujours facile
Alexandre Deslauriers a écrit:Ça va me faire plaisir de racheter vos Raveneau 2011 (et 2009!)
Je suis du même avis que Ludwig... Ce sont des vins qui s'expriment beaucoup mieux après plusieurs heures d'ouvertures!
Je peux peut-être faire un heureux par MP!
Jean-Guy Mallette- Messages : 157
Date d'inscription : 05/04/2011
Age : 63
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