Rive droite bordelaise, vendredi 16 avril ?

Bonjour,

Des intéressés à un souper au resto Yoyo vendredi prochain pour lequel la rive droite bordelaise serait la vedette ?

Limite de 6 personnes.

Pierre : Troplong Mondot 1996
Frédérick : Troplong Mondot 1998
MAP : Troplong Mondot 2003
Mélanie Alarie : Bélair 2002
Benoit Beauséjour : Beau-Séjour Bécot 1996
Sylvain Gagnon : Magdelaine 1994

Ça fait une paye, let's go!
Offrande à venir

Ça peut se dérouler ailleurs. En fait, dans un resto qui n'a pas deux services le vendredi.

Troplong Mondot 1998 ou fleur de Bouard 2005.

Ca s'appelle encore Yoyo? je crois avoir entendu que ca avait changer de nom....

Même si Troplong est plus cher, j'ai envie de gouté la Fleur de Bouard 2005

Qu'est-ce que ça veut dire, des fois t'as juste envie de goûter des gros billets sales qu'ont traîné dans les mains de joueurs de hockey?

J'ai inscrit les deux pour Kazou mais en fait, je trouve le Bouard très jeune. On verra, selon les offrandes des autres.

Hello Pierre! je m'inscris avec le château Magdelaine 1994.

Le nombre de 6 est maintenant atteint mais je vais continuer à considérer les personnes intéressées ... au cas où.

Marc-Antoine, il ne reste que toi à préciser ton offrande.

Frédérick, j'ai opté pour le Troplong-Mondot considérant la confrontation avec le 96 et que la plupart des vins sont de cette décennie.

Étant fermé aujourd'hui, demain j'essaierai de réserver au resto "Humeur" nouveau nom du Yoyo dans la mesure où on ne sera pas éjecté de nos sièges pour le deuxième service.

Ça s'annonce bien et bon.

Bon ben faisons donc une mini verticale de Troplong avec un 2003!

Marc-Antoine Paquin a écrit:Bon ben faisons donc une mini verticale de Troplong avec un 2003!

Wow. Intéressant M-A.

Je vous revient avec le nom du resto.

Réservation faite au resto Humeur (Yoyo) pour 19h00 vendredi.

dur lendemain de veille?
alors ces Troplong?

Yves Martineau a écrit:dur lendemain de veille?
alors ces Troplong?

Pas vraiment de temps avec le p'tit Henri à la maison. Je reviendrai en fds avec un compte rendu de cette belle dégustation. En attendant, disons que les Troplong et le Beauséjour-Bécot se sont très bien dévoilés. Belle finesse dans le B-B 96 et TM 96 tandis que le TM 98 est une grande bouteille sans aucun doute. Et c'est sans compter que nous sommes tombés sur une excellente bouteille de Clos Beaujeu 97.

Belle rencontre au nouveau Humeur ou à l’ancien Yoyo, c’est comme on veut. Changement de proprio seulement, chef et personnel sur le plancher étant les mêmes qu’auparavant.

Deux beaux vins en entrée jeu, soit Domaine Gérard Boulay – Clos Beaujeu 1997 et Dog Point Vineyard 2008. Le Boulay s’est avéré excellent avec ses notes d’agrumes, fleurs blanches et miel, un vin gras, ample et long. Très belle bouteille. Pour le Dog Point, disons que le sauvignon blanc s’exprime différemment par rapport au Boulay. Végétal et pipi de chat ou asperge c’est selon prédominent au nez. La bouche est vive tout comme son acidité. J’aimerais goûter ce vin dans quelques années, disons 10 ans, pour voir si son côté olfactif viendrait à s’assagir et à s’apparenter plus à ce que j’attends du sauvignon. Belle bouteille en devenir.

Pour les rouges, les deux services ont été présentés en semi aveugle. On décide de garder les 3 Troplong Mondot pour le 2e service. Note parfaite de mon côté pour la désignation.

1-) Château Magdelaine 1994, robe un brin évoluée, des arômes timides principalement sur des notes de moka, les tanins sont fondus et la longueur est moyenne. Similitude avec la bouteille en 3e position en terme de bouche. C’est la robe qui les différencie dans un premier temps. Belle expérience.

2-) Château Beauséjour-Bécot 1996, un vin qui s’est dévoilé avec panache. Une multitude d’arômes tel que cèdre, café et noyau de cerise. La matière est bien présente, sa masse tannique tout autant et la longueur qui nous le fait apprécié pendant de longues secondes. Très beau vin.

3) Château Bélair 2002, robe la plus jeune et violacée. Le nez est puissant sur le café moka et la vanille (certainement le plus jeune du groupe me suis dit – avant dévoilement). Cette belle expression aromatique ne se traduit pas en bouche. Celle-ci se présente plutôt mince et s’estompe rapidement malgré ses tanins toujours perceptibles.

Nous voilà maintenant au deuxième service qui a accompagné notre plat principal :

4-) Château Troplong Mondot 1996 un beau mélange de noyau de cerise, de café, fruits rouges. Un vin gras, plein, fondus en même temps qu’une structure complexe. Élégance et raffinement voilà un résumé en deux mots. C’était ma plus ancienne bouteille en terme de locataire de mon cellier. Acquise en 2002 en deux copies, la première avait été ouverte en 2004 mais celle de vendredi dernier était plus grande et je l'ai plus appréciée.

5-) Château Troplong Mondot 1998, c’était la troisième fois que je buvais ce vin et définitivement la meilleure. Comme quoi, le vieillissement raffine les excès de l’adolescence. Moka, fraises, violette composent son nez. Vin opulent, matière importante, un mélange de puissance et d’élégance et d’une grande longueur. Grande qualité.

6-) Château Troplong Mondot 2003, j’ai l’impression d’avoir toujours un peu la même chose au nez que les autres vins servis. Fraise, café auquel on ajoute de la vanille. Peut être est-ce du au millésime solaire, toujours est-il qu’en bouche il est moins soutenu que ces prédécesseurs. Gras et un peu mou. La masse tannique est importante mais le tout s’estompe un peu trop vite à mon goût. Comparaison difficile avec ses deux consœurs.

Une petite gâterie pour la finale, Château Filhot 2001. Pas de note, mais je me souviens très bien que la matière en bouche s’exprime avec force, qu’il était ample et puissant. Ici, le millésime amplifie ses qualités. Beau vin.

Encore une fois, très agréable soirée en très bonne compagnie. Faut récidiver.

Merci pour les notes Pierre. Il me reste du Troplong 1998 (que je surnommais affectueusement Tropcher Mondot ), il semble que la bouteille arrive à maturité. Il est à son apogée tu crois ou il a encore un potentiel à la hausse?

Yves Martineau a écrit:Merci pour les notes Pierre. Il me reste du Troplong 1998 (que je surnommais affectueusement Tropcher Mondot ), il semble que la bouteille arrive à maturité. Il est à son apogée tu crois ou il a encore un potentiel à la hausse?

Yves, si j'avais une telle bouteille je l'ouvrirais dans 3 à 5 ans. Je crois que sa masse tannique se fondera encore un peu plus que présentement et la rende encore plus élégante et harmonieuse. Tu possèdes une grande bouteille.