Semaine du 7 décembre 2014
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Julien Martel
Eric Lefebvre
Michel Therrien
Patrick Essa
Alain Roy
daniel.seriot
Stéphanie Chénier
Patrick Ayotte
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Semaine du 7 décembre 2014
Remoissenet Père & Fils Côte-de-Nuits-Villages 2012
Rubis moyennement sombre. Nez sur le fruit rouge acidulé, les épices et le gâteau aux fruits. En bouche, c’est charmeur, goûteux, sur le fruit rouge, la canneberge, les épices, le côté pâtisserie est moins marqué, l’acidité est bonne tout comme la finale qui est assez longue. Bref du beau Pinot comme pas souvent disponible dans cette gamme de prix…
Rubis moyennement sombre. Nez sur le fruit rouge acidulé, les épices et le gâteau aux fruits. En bouche, c’est charmeur, goûteux, sur le fruit rouge, la canneberge, les épices, le côté pâtisserie est moins marqué, l’acidité est bonne tout comme la finale qui est assez longue. Bref du beau Pinot comme pas souvent disponible dans cette gamme de prix…
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Château de Saint-Cosme: Crozes-Hermitage 2012 et Gigondas 2011: Épaulés 2 heures avant le repas. Bien aimé les deux. Pas très complexes, mais 2 vins goûteux, riches (surtout le Gigondas en assemblage du Rhône Sud), le 1er plus sur le épices et plus léger, le 2e plus sur les fruits mûrs. Un beau rapport qualité-prix. 16,5/20
Château Lagrange, Saint-Julien, 2008: Ouvert sur le moment donc pas eu le temps de respirer suffisamment et très tannique. Tout de même très bon, avec une dominance de cacao, légèrement sur les arômes secondaires vanillés de l'élevage. Une finale persistante. 17,5-18/20
Château Lagrange, Saint-Julien, 2008: Ouvert sur le moment donc pas eu le temps de respirer suffisamment et très tannique. Tout de même très bon, avec une dominance de cacao, légèrement sur les arômes secondaires vanillés de l'élevage. Une finale persistante. 17,5-18/20
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Portes ouvertes de Sauternes : La Tour Blanche
Les vins manquent d’aération, ce qui est inhérent à ce type de manifestation qui attire de nombreux visiteurs.
Brumes de La Tour Blanche 2013 (troisième vin)
La robe est jaune clair, le nez est discret avec des arômes de poires, citron, et fleurs séchées (camomille). La bouche est souple, la liqueur est nette, fine, aérienne, à l’expression aromatique modérée. La finale, dans la continuité est très fraîche, avec les mêmes saveurs légères que celles décelées à l’olfaction. Noté 13
La Tour Blanche : Les Charmilles 2010 ( deuxième vin)
La robe offre une teinte or léger, des arômes d’oranges confites, d’ananas, de légères épices douces et de miel s’expriment à l’agitation. La bouche est élégante, pure, centrée plus dense que l’attaque, rehaussé de fruits expressifs. La finale est pure, persistante fraîche, avec une liqueur fine et assez serrée, agrémenté de fruits d’une bonne intensité, et de notes florales et épicées. Noté 14,5/15
La Tour Blanche 2010
La robe de couleur or léger est brillante, le nez net et un peu fermé évoque, à l’aération, l’orange et le citron confits, les fleurs séchées, le miel et une pointe d’abricot. La bouche est onctueuse, pure, élancée, plus dense dans un milieu de bouche soulignée par des fruits assez rôtis. La finale est persistante, d’une bonne allonge malgré le manque d’aération, bien dessinée, fraîche, délicate, soulignée par les saveurs d’une bonne intensité observées à l’olfaction. Noté 16,5/17
Les vins manquent d’aération, ce qui est inhérent à ce type de manifestation qui attire de nombreux visiteurs.
Brumes de La Tour Blanche 2013 (troisième vin)
La robe est jaune clair, le nez est discret avec des arômes de poires, citron, et fleurs séchées (camomille). La bouche est souple, la liqueur est nette, fine, aérienne, à l’expression aromatique modérée. La finale, dans la continuité est très fraîche, avec les mêmes saveurs légères que celles décelées à l’olfaction. Noté 13
La Tour Blanche : Les Charmilles 2010 ( deuxième vin)
La robe offre une teinte or léger, des arômes d’oranges confites, d’ananas, de légères épices douces et de miel s’expriment à l’agitation. La bouche est élégante, pure, centrée plus dense que l’attaque, rehaussé de fruits expressifs. La finale est pure, persistante fraîche, avec une liqueur fine et assez serrée, agrémenté de fruits d’une bonne intensité, et de notes florales et épicées. Noté 14,5/15
La Tour Blanche 2010
La robe de couleur or léger est brillante, le nez net et un peu fermé évoque, à l’aération, l’orange et le citron confits, les fleurs séchées, le miel et une pointe d’abricot. La bouche est onctueuse, pure, élancée, plus dense dans un milieu de bouche soulignée par des fruits assez rôtis. La finale est persistante, d’une bonne allonge malgré le manque d’aération, bien dessinée, fraîche, délicate, soulignée par les saveurs d’une bonne intensité observées à l’olfaction. Noté 16,5/17
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Clos Rougeard 2008, 120$, dégusté à l'Express.
Surpris de voir ce vin à la carte, le serveur m'explique qu'ils ont eu droit à un carton de 12. Let's go ! Robe grenat plutôt profond et limpide. Moi aussi je suis pas mal creux mais plutôt embrouillé. Je n'idolâtre pas ce vin ni aucun autre, c'est pour la frime, flatter mon ego et surtout par une saine curiosité de juste voir si je vais aimer ce dieu que je décide de le commander. Le nez m'amène directement au pays du CF, pour le peu d'expérience que j'en ai, à cause de la puanteur écurienne et les arômes de branches et de poivrons verts que j'y retrouve. Je ne sens aucun fruit dans cette bouteille. L'attaque est sincère, franche. Le moelleux est souple hé hé. Il n'y a pas de mâche là, si j'ai bien compris ce que c'est, c'est-à-dire un gras, une impression de mâcher le vin. Je le trouve plutôt aqueux. Sinon le vert du poivron se fait également sentir dans ma bouche. Je reviens à la mâche, dans le sens de mâchouiller. Je mâchouille des branches...Ces branches ont été préalablement marinées dans du vinaigre, de grande classe faut-il dire. Cet acidulé me dérange un peu...Je comprends que cela puisse apporter une certaine fraîcheur, comme après avoir ingurgité 1.5 L de bordeaux génériques trop jeunes, sauf que là je le bois pour lui-même et je n'ai pas besoin d'être rafraîchi ! Le plat n'est pas arrivé par contre, et je suis sûr qu'il va rafraîchir les rognons ! Sincèrement, en l'instant, je ne trippe pas. Très sec, acidulé, goût de branches, longueur en amers que je ne qualifierais pas de nobles mais d'astringents. Il me laisse de glace ! Mais effectivement, avec la bouffe, le déplaisir diminue.
Surpris de voir ce vin à la carte, le serveur m'explique qu'ils ont eu droit à un carton de 12. Let's go ! Robe grenat plutôt profond et limpide. Moi aussi je suis pas mal creux mais plutôt embrouillé. Je n'idolâtre pas ce vin ni aucun autre, c'est pour la frime, flatter mon ego et surtout par une saine curiosité de juste voir si je vais aimer ce dieu que je décide de le commander. Le nez m'amène directement au pays du CF, pour le peu d'expérience que j'en ai, à cause de la puanteur écurienne et les arômes de branches et de poivrons verts que j'y retrouve. Je ne sens aucun fruit dans cette bouteille. L'attaque est sincère, franche. Le moelleux est souple hé hé. Il n'y a pas de mâche là, si j'ai bien compris ce que c'est, c'est-à-dire un gras, une impression de mâcher le vin. Je le trouve plutôt aqueux. Sinon le vert du poivron se fait également sentir dans ma bouche. Je reviens à la mâche, dans le sens de mâchouiller. Je mâchouille des branches...Ces branches ont été préalablement marinées dans du vinaigre, de grande classe faut-il dire. Cet acidulé me dérange un peu...Je comprends que cela puisse apporter une certaine fraîcheur, comme après avoir ingurgité 1.5 L de bordeaux génériques trop jeunes, sauf que là je le bois pour lui-même et je n'ai pas besoin d'être rafraîchi ! Le plat n'est pas arrivé par contre, et je suis sûr qu'il va rafraîchir les rognons ! Sincèrement, en l'instant, je ne trippe pas. Très sec, acidulé, goût de branches, longueur en amers que je ne qualifierais pas de nobles mais d'astringents. Il me laisse de glace ! Mais effectivement, avec la bouffe, le déplaisir diminue.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 7 décembre 2014
La Torre 2005, Côtes du Roussillon, dom.Gardies, acheté en 2009, 55$.
Absolument aucun signe d'évolution à l'œil de ce vin de presque 10 ans, on dirait même pas un ado mais un bambin encore dans son landau. Le landau est rouge évidemment, grenat plus particulièrement, et plutôt foncé mais limpide. Je dirais un nez castelneuvois (on enrichit notre vocabulaire sur ce site, merci aux cousins), encore très jeune mais bien élevé. Fruits noirs-cassis-mûres-cannelle-vanille. Nez bien invitant. L'incroyable impression de jeunesse se poursuit en bouche. Vraiment ce vin me déroute, on dirait qu'il n'a pas bougé d'un poil depuis sa mise en bouteille. Gourmand, juteux, y'a d'la mâche, rond, fruité, assumé, long, noblement amer...j'a-d-o-r-e ! Mais va-t-il évoluer cou'donc, ou s'assagir un peu ? Je verrai bien, en 2025 mi-ni-mum !
Absolument aucun signe d'évolution à l'œil de ce vin de presque 10 ans, on dirait même pas un ado mais un bambin encore dans son landau. Le landau est rouge évidemment, grenat plus particulièrement, et plutôt foncé mais limpide. Je dirais un nez castelneuvois (on enrichit notre vocabulaire sur ce site, merci aux cousins), encore très jeune mais bien élevé. Fruits noirs-cassis-mûres-cannelle-vanille. Nez bien invitant. L'incroyable impression de jeunesse se poursuit en bouche. Vraiment ce vin me déroute, on dirait qu'il n'a pas bougé d'un poil depuis sa mise en bouteille. Gourmand, juteux, y'a d'la mâche, rond, fruité, assumé, long, noblement amer...j'a-d-o-r-e ! Mais va-t-il évoluer cou'donc, ou s'assagir un peu ? Je verrai bien, en 2025 mi-ni-mum !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Chaque année depuis près de 15 ans j'ai la chance de passer une journée au domaine Guigal pour déguster l'ensemble de la gamme - 18 appellations, ce n'est pas si considérable au fond - mais avec le privilège de faire cela avec Philippe et Marcel en ayant le bonheur de pouvoir "tout" déguster sur fût et en bouteille. Leur générosité me laisse vraiment sans voix et je dois bien avouer que je comprends aisément que je ne suis pourtant pas celui qui va leur développer leur marché!-))
Il s'agit juste d'une affaire d'échange, de partage et d'humanisme. Voici quelques témoins mémorables de cette journée "de travail"...
Côte Rôtie La Turque 2009: on sait les niveaux de maturité inédit de ces vins dans le Rhône septentrional et l'on conçoit aisément qu'ils ont été encensés à leur sortie par des évaluations stratosphériques signées Bobby. Je les avais dégustés en fût fringants et altiers sans la moindre note sirupeuse dérangeante et je me retrouve avec un vin encore plus frais ici. Sombre, fumé et frais ce cru la enthousiasme par une profondeur qui le singularise depuis le millésime 2005. Ayant dégusté plusieurs fois chaque millésime je remarque nettement sa trame plus riche sur une énergie plus évidente qui la type un peu plus "brune" aujourd'hui que naguère. À déguster sur une poularde de Bresse! HC
Côte Rôtie La Mouline 2011: sur fût elle embaumait toute la cave avec ses notes de fruits rouges frais et de pivoine mêlés. Vin de velours, suave et bouqueté, trame vibrante, tanins polis à la plume d'oisillon et longueur... Je le sens encore! Merveilleux vin qui vous fait mesurer tout le chemin qui vous reste à faire avant de seulement commencer à comprendre. HL
Côte Rôtie La Turque 2011: dans l'esprit du 2009 en plus délicat - une constante sur le millésime - avec une touche de menthe sauvage et une permanence aromatique saisissante qui s'exprime sur le Poivre blanc, la muscade et des notes de chocolat amer sublimes. Vin tactile, rémanent et sensuel. La grande classe. HC
Côte Rôtie La Landonne 2011:Aucun vin ne le surpasse depuis le millésime 2001. Ce cru là est le plus beau vin que je connaisse tant en terme de régularité que de complexité car il a intégré la longévité de son élevage pour décupler sa douceur en même temps que sa puissance et patiner des arômes d'une suprême noblesse ferrugineuse. La grâce d'un Vermeer et les nuances d'un Manet. Seul au monde!
Côte Rôtie La Landonne 1979Dans nos délires comparatifs Philippe est allé chercher ce vin de vignes de cinq ans...juste pour voir. Il se rappela que son père avait remembrer ses terres à force de ténacité et qu'il s'était battu contre certains propriétaires qui avait peur de le rouler tant l'endroit leur paraissait peu propice à la réalisation de grands vins. C'est cela le génie, avoir l'intuition quand les autres savent que forcément "c'est pas bon". Un vin jeune qui pourrait attendre encore 20 ans. Rien à dire, dans ces moments là tu te tais et tu savoures. HL
Ermitage Ex Voto rouge 2009:
Côte Rôtie Château d'Ampuis 2011:
Condrieu La Doriane 2013:
Condrieu La Doriane 2006
Il s'agit juste d'une affaire d'échange, de partage et d'humanisme. Voici quelques témoins mémorables de cette journée "de travail"...
Côte Rôtie La Turque 2009: on sait les niveaux de maturité inédit de ces vins dans le Rhône septentrional et l'on conçoit aisément qu'ils ont été encensés à leur sortie par des évaluations stratosphériques signées Bobby. Je les avais dégustés en fût fringants et altiers sans la moindre note sirupeuse dérangeante et je me retrouve avec un vin encore plus frais ici. Sombre, fumé et frais ce cru la enthousiasme par une profondeur qui le singularise depuis le millésime 2005. Ayant dégusté plusieurs fois chaque millésime je remarque nettement sa trame plus riche sur une énergie plus évidente qui la type un peu plus "brune" aujourd'hui que naguère. À déguster sur une poularde de Bresse! HC
Côte Rôtie La Mouline 2011: sur fût elle embaumait toute la cave avec ses notes de fruits rouges frais et de pivoine mêlés. Vin de velours, suave et bouqueté, trame vibrante, tanins polis à la plume d'oisillon et longueur... Je le sens encore! Merveilleux vin qui vous fait mesurer tout le chemin qui vous reste à faire avant de seulement commencer à comprendre. HL
Côte Rôtie La Turque 2011: dans l'esprit du 2009 en plus délicat - une constante sur le millésime - avec une touche de menthe sauvage et une permanence aromatique saisissante qui s'exprime sur le Poivre blanc, la muscade et des notes de chocolat amer sublimes. Vin tactile, rémanent et sensuel. La grande classe. HC
Côte Rôtie La Landonne 2011:Aucun vin ne le surpasse depuis le millésime 2001. Ce cru là est le plus beau vin que je connaisse tant en terme de régularité que de complexité car il a intégré la longévité de son élevage pour décupler sa douceur en même temps que sa puissance et patiner des arômes d'une suprême noblesse ferrugineuse. La grâce d'un Vermeer et les nuances d'un Manet. Seul au monde!
Côte Rôtie La Landonne 1979Dans nos délires comparatifs Philippe est allé chercher ce vin de vignes de cinq ans...juste pour voir. Il se rappela que son père avait remembrer ses terres à force de ténacité et qu'il s'était battu contre certains propriétaires qui avait peur de le rouler tant l'endroit leur paraissait peu propice à la réalisation de grands vins. C'est cela le génie, avoir l'intuition quand les autres savent que forcément "c'est pas bon". Un vin jeune qui pourrait attendre encore 20 ans. Rien à dire, dans ces moments là tu te tais et tu savoures. HL
Ermitage Ex Voto rouge 2009:
Côte Rôtie Château d'Ampuis 2011:
Condrieu La Doriane 2013:
Condrieu La Doriane 2006
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Merci Patrick.
Les 2010 seront très difficiles à obtenir au Qc mais les 2011 devraient être plus faciles. Le marché des 2011, non pas en Rhône, mais en raison des bordelais, se vend moins bien un peu partout....
Les 2010 seront très difficiles à obtenir au Qc mais les 2011 devraient être plus faciles. Le marché des 2011, non pas en Rhône, mais en raison des bordelais, se vend moins bien un peu partout....
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La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 7 décembre 2014
Patrick Essa a écrit:
Côte Rôtie La Landonne 1979Dans nos délires comparatifs Philippe est allé chercher ce vin de vignes de cinq ans...juste pour voir. Il se rappela que son père avait remembrer ses terres à force de ténacité et qu'il s'était battu contre certains propriétaires qui avait peur de le rouler tant l'endroit leur paraissait peu propice à la réalisation de grands vins. C'est cela le génie, avoir l'intuition quand les autres savent que forcément "c'est pas bon". Un vin jeune qui pourrait attendre encore 20 ans. Rien à dire, dans ces moments là tu te tais et tu savoures. HL
Je rêverais de goûter à ce type de vin (mon année de naissance en plus) !
Merci pour les notes Patrick
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Alain Roy a écrit:Clos Rougeard 2008, 120$, dégusté à l'Express.
Surpris de voir ce vin à la carte, le serveur m'explique qu'ils ont eu droit à un carton de 12. Let's go ! Robe grenat plutôt profond et limpide. Moi aussi je suis pas mal creux mais plutôt embrouillé. Je n'idolâtre pas ce vin ni aucun autre, c'est pour la frime, flatter mon ego et surtout par une saine curiosité de juste voir si je vais aimer ce dieu que je décide de le commander. Le nez m'amène directement au pays du CF, pour le peu d'expérience que j'en ai, à cause de la puanteur écurienne et les arômes de branches et de poivrons verts que j'y retrouve. Je ne sens aucun fruit dans cette bouteille. L'attaque est sincère, franche. Le moelleux est souple hé hé. Il n'y a pas de mâche là, si j'ai bien compris ce que c'est, c'est-à-dire un gras, une impression de mâcher le vin. Je le trouve plutôt aqueux. Sinon le vert du poivron se fait également sentir dans ma bouche. Je reviens à la mâche, dans le sens de mâchouiller. Je mâchouille des branches...Ces branches ont été préalablement marinées dans du vinaigre, de grande classe faut-il dire. Cet acidulé me dérange un peu...Je comprends que cela puisse apporter une certaine fraîcheur, comme après avoir ingurgité 1.5 L de bordeaux génériques trop jeunes, sauf que là je le bois pour lui-même et je n'ai pas besoin d'être rafraîchi ! Le plat n'est pas arrivé par contre, et je suis sûr qu'il va rafraîchir les rognons ! Sincèrement, en l'instant, je ne trippe pas. Très sec, acidulé, goût de branches, longueur en amers que je ne qualifierais pas de nobles mais d'astringents. Il me laisse de glace ! Mais effectivement, avec la bouffe, le déplaisir diminue.
J'aime tes notes de dégustation Alain. Pas goûté ce 2008 (seulement bu un 2006), mais ce type de CR est en même temps instructif...
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Deux vins dégustés récemment :
Albert Mann : Riesling : Cuvée Albert 2013
Vielles vignes plantées sur les lieux-dits Altenbourg et Rosenberg
La robe or clair est brillante. Le nez net et ouvert, évoque l’orange mûre, la mirabelle, le miel, le naphte léger, avec des notes fumées, florales, de miel, de légères épices. L’attaque est franche, la bouche est droite, les sensations sont ascendantes, avec un centre charnu, presque gras contrebalancé par une nette acidité « mûre » qui met en relief les fruits (agrumes) et allonge la finale, pure, tonique, dynamique, soutenue, soulignée par les salivantes saveurs décelées à l’olfaction et très salines en ultime sensation. Noté 16/16,5
Albert Mann : Gewurztraminer : Steingrubler 2011
La robe offre une teinte or clair, l’olfaction est séduisante et expressive, avec des arômes de mangues, de fruits de la passion, d’épices orientales (safran et très léger curry) et des notes de roses et de miel. L’attaque est très veloutée, le vin se développe très charnu, ample, et plein dans un milieu de bouche agrémenté de fruits épicés. La finale est longue, sensuelle, délicate, appuyée, bien mise en valeur et tonifiée par une fraîcheur de bon aloi, très épicée, fruitée (oranges confites dominantes), florale, et saline. Noté 16,5
Albert Mann : Riesling : Cuvée Albert 2013
Vielles vignes plantées sur les lieux-dits Altenbourg et Rosenberg
La robe or clair est brillante. Le nez net et ouvert, évoque l’orange mûre, la mirabelle, le miel, le naphte léger, avec des notes fumées, florales, de miel, de légères épices. L’attaque est franche, la bouche est droite, les sensations sont ascendantes, avec un centre charnu, presque gras contrebalancé par une nette acidité « mûre » qui met en relief les fruits (agrumes) et allonge la finale, pure, tonique, dynamique, soutenue, soulignée par les salivantes saveurs décelées à l’olfaction et très salines en ultime sensation. Noté 16/16,5
Albert Mann : Gewurztraminer : Steingrubler 2011
La robe offre une teinte or clair, l’olfaction est séduisante et expressive, avec des arômes de mangues, de fruits de la passion, d’épices orientales (safran et très léger curry) et des notes de roses et de miel. L’attaque est très veloutée, le vin se développe très charnu, ample, et plein dans un milieu de bouche agrémenté de fruits épicés. La finale est longue, sensuelle, délicate, appuyée, bien mise en valeur et tonifiée par une fraîcheur de bon aloi, très épicée, fruitée (oranges confites dominantes), florale, et saline. Noté 16,5
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Patrick Ayotte a écrit:Remoissenet Père & Fils Côte-de-Nuits-Villages 2012
Rubis moyennement sombre. Nez sur le fruit rouge acidulé, les épices et le gâteau aux fruits. En bouche, c’est charmeur, goûteux, sur le fruit rouge, la canneberge, les épices, le côté pâtisserie est moins marqué, l’acidité est bonne tout comme la finale qui est assez longue. Bref du beau Pinot comme pas souvent disponible dans cette gamme de prix…
Je l'ai aimé moins que toi Patrick... j'ai trouvé que c'était très muet tant au nez qu'à la bouche, le plaisir n'était tout simplement pas au rendez-vous. Bu sur environ deux heures, ça n'a pas changé d'un iota si ce n'est qu'un arome de caoutchouc dérangeant s'est estompé après quelques minutes d'aération. La faute à la "journée feuille"?
Eric Lefebvre- Messages : 506
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Eric Lefebvre a écrit:Patrick Ayotte a écrit:Remoissenet Père & Fils Côte-de-Nuits-Villages 2012
Rubis moyennement sombre. Nez sur le fruit rouge acidulé, les épices et le gâteau aux fruits. En bouche, c’est charmeur, goûteux, sur le fruit rouge, la canneberge, les épices, le côté pâtisserie est moins marqué, l’acidité est bonne tout comme la finale qui est assez longue. Bref du beau Pinot comme pas souvent disponible dans cette gamme de prix…
Je l'ai aimé moins que toi Patrick... j'ai trouvé que c'était très muet tant au nez qu'à la bouche, le plaisir n'était tout simplement pas au rendez-vous. Bu sur environ deux heures, ça n'a pas changé d'un iota si ce n'est qu'un arome de caoutchouc dérangeant s'est estompé après quelques minutes d'aération. La faute à la "journée feuille"?
Même chose pour moi. Je lui redonne une autre chance sous peu...
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 7 décembre 2014
J'en ai bu une. J'ai bien aimé. Rien d'extraordinaire, mais un bon Bourgogne d'entrée de gamme. Un de mes potes en a bu 2-3 déjà et me disait avoir vu des disparités marquées entre les bouteilles... L'une extraordinaire et l'autre bien, sans plus. Je revisite sous peu.
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Julien Martel a écrit:J'en ai bu une. J'ai bien aimé. Rien d'extraordinaire, mais un bon Bourgogne d'entrée de gamme. Un de mes potes en a bu 2-3 déjà et me disait avoir vu des disparités marquées entre les bouteilles... L'une extraordinaire et l'autre bien, sans plus. Je revisite sous peu.
Je vais sûrement faire pareil. Sincèrement, ma bouteille était superbe, surtout pour un vin de moins de 40$ ! La dernière fois où j'ai eu ce sentiment (en avoir plus que pour le prix payer, avec un Bourgogne...) c'est avec le Bourgogne rouge 2010 de Ramonet...
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Inspiré par la montée de lait de Ludwig, je n’ai pu résister en voyant ce vin à la carte du Lauréa (convenablement construite, mais chère m’a-t-il semblé) :
Philippe Bornard Chamade ploussard arbois-pupillin 2010 : Nez un peu réduit, mais le tout se dissipe rapidement. On y trouve des notes de pot-pourri, de cerise séchée, de framboise, de rhubarbe et de tabac. La bouche est fraîche, avec un côté friand, joliment parfumée, peu ample, mais de longueur correcte. Un vin dont l’équilibre général et la nature évoquent les beaujolais de bonne facture. Ces derniers peuvent toutefois être un peu plus nourris … et sont souvent moins chers! Bien, voire plus.
Philippe Bornard Chamade ploussard arbois-pupillin 2010 : Nez un peu réduit, mais le tout se dissipe rapidement. On y trouve des notes de pot-pourri, de cerise séchée, de framboise, de rhubarbe et de tabac. La bouche est fraîche, avec un côté friand, joliment parfumée, peu ample, mais de longueur correcte. Un vin dont l’équilibre général et la nature évoquent les beaujolais de bonne facture. Ces derniers peuvent toutefois être un peu plus nourris … et sont souvent moins chers! Bien, voire plus.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 décembre 2014
La troisième séance de notre club de dégustation, qui s’est déroulée samedi 22 novembre, avait pour thème l’appellation Saint Joseph (rouge), le millésime n’était pas imposé et donc restait libre. L’objectif de ses dégustations n’est pas la reconnaissance du producteur et du millésime, mais d’apprécier les vins pour ce qu’ils sont sur une durée de deux heures (deux dégustations pour ceux qui le souhaitent) . Les vins sont réceptionnés par notre préparatrice et présentés dans l’ordre qu’elle a choisi. Ils ont été mis en carafe deux heures avant la première dégustation, et sont servis à une température de 16°C environ. L’évaluation est, pour ma part, une note « plaisir », qui résulte des qualités que présente le vin à ce moment précis, sans rechercher à se projeter sur son avenir, même si certaines évidences se font jour parfois lorsque le nom du producteur, celui de la cuvée et le millésime sont dévoilés.
Tous les vins ont été regoûtés 24 heures plus tard (donc étiquette découverte), après avoir été stockés dans une cave à 13°C, sans noter aucune amélioration parmi les vins les moins appréciés. Les trois vins le mieux évalués sont restés à leur meilleur niveau.
Nous avons été étonnés par le caractère végétal et même « vert « des Saint-Joseph du millésime 2012. Nous nous contenterons de cette observation sans généraliser, sachant que nous n’avons pas dégusté les cuvées parcellaires de certains producteurs reconnus (Gaillard, Guigal, Delas, Cuilleron, Villard, Chapoutier, etc.).
Domaine Michelas-Saint Jemms : Saint-Joseph : Saint Epine 1992
Le vin est servi en bouteille
La robe est tuilée, le nez évoque les fruits « cuits » avec des notes animales et poivrées, en bouche le vin est fatigué. Non noté par l’ensemble du groupe.
Les robes sont assez profondes à profonde, de couleur rubis à sanguine
Pierre Gaillard : Saint-Joseph 2012
Le nez, d’une bonne expression, évoque la cerise poivrée, le genièvre, avec des notes florales et de petites baies noires. La bouche est charnue, assez corsé, bien tenue par des tannins fins, agrémentée de fruits poivrés mûrs et frais, le vin s’allonge dans une finale, fraîche, fruitée, épicée et florale, plus tannique, ponctuée de notes un peu végétales et amères. Noté 14, moyenne du groupe : 13,83
Bernard Grippa : Saint Joseph 2011
L’olfaction est intense, avec des arômes de violettes, de fruits rouges et noirs, d’épices variées (dont le poivre), et une touche végétale. La bouche est généreuse, très charnue à l’attaque, les tannins fins sont tramés serrés dans un corps plein et dense. La finale est assez puissante, un peu plus tannique, fraîche, d’une bonne allonge, avec des fruits plus mats, des notes poivrées et florales, et de légers amers. Noté 14,5, moyenne du groupe 14,20
Domaine du Tunnel : Saint-Joseph 2009
Le bouquet est net et intense, avec des arômes de cassis, de baies de sureau, de poivre de Setchouan, d’épices douces et des notes florales, et de noyaux de cerises. La bouche est très veloutée à soyeuse, bien en chair, ample et dense, rehaussée de fruits épicés gourmands. La finale est longue, soutenue, harmonieuse, plus sensuelle que tonique, soulignée par les intenses saveurs décelées à l’olfaction. Noté 16, moyenne du groupe, 16,22
Coursodon : Saint-Joseph : l’Olivaie 2009
Le nez est élégant et expressif avec des arômes de fruits noirs (cassis et sureau), de baies variées ( dont un poivre raffiné), avec des notes florales ( roses et pointe de violettes). La bouche est très veloutée à soyeuse, les tannins fins et murs se trament dans un corps dense et ample, savoureux ( fruits et épices). La finale est longue, harmonieuse, sensuelle, très soutenue, très fruitée, finement poivrée et florale. Noté 16,5, moyenne du groupe 16,20
Vincent Paris : Saint-Joseph : Les Côtes 2012
L’olfaction évoque les fruits les fruits rouges agrémentés d’agréables parfums floraux (roses et pivoines) avec des notes végétales ( léger géranium ). La bouche est souple, allongée dans sa construction, fine, centrée un léger ton au-dessus de l’attaque, rehaussé de fruits frais (fraises et cerises). La finale est fraîche, tonique, aérienne, d’une bonne persistance (fruits et fleurs) ponctuées de notes amères et végétales. Noté 13, moyenne du groupe 12
Jean Michel Gérin : Saint-Joseph 2012
Le bouquet est assez discret, avec au premier plan des arômes grillés et de légère fourrure qui font place à l’aération à des fruits rouges discrets, légèrement poivrés, avec des notes florales. L’attaque est assez charnue, tout en restant souple, puis le vins s’allonge en finesse, les tannins sont plus fermes dans une finale fraîche , fruité, poivrée, avec des notes végétales et d’amertume. Noté 13, moyenne du groupe 12,38
Les Carmes de Sarratoria : Saint-Joseph 2004Le nez ouvert évoque les fruits « cuits » , quelques épices (dont le poivre), avec des notes foxées, viandées, et végétales. La bouche manque de consistance, avec des saveurs végétales, pharmaceutiques, et de sérieux amers. Non noté
Yannick Alléno et Michel Chapoutier : Saint Joseph : Crois de Chabot 2011
Le nez offre des arômes grillés (réduction) et viandés au premier plan qui masquent des parfums de fruits noirs et de légères violettes apparaissant à l’agitation. La bouche est souple, dans un style fin, dans une construction longiligne, aérienne. La finale, dans la continuité est fraîche, soulignée par des fruits discrets, des notes viandées et une amertume prononcée. Une bouteille défectueuse pour ma part, moyenne du groupe 12,13
M et S. Ogier : Saint Joseph 2009
L’olfaction est nette et ouverte, avec des arômes de cassis, de poivre fin, nuancés de notes florales, fumées, et légèrement balsamiques. La bouche est charnue, veloutée en attaque, bien centrée, dense et ample rehaussée de fruits poivrés. La finale, d’une bonne allonge, équilibrée, fruitée et épicée se termine sur des sensations asséchantes et amères. Note plaisir 14, moyenne du groupe 14
Coursodon : Saint Joseph : La Sensonne 2009
Le bouquet, séduisant et intense, évoque le cassis écrasé, la baie de sureau, les épices douces, le poivre de Setchouan, les fleurs (roses et légère violette) avec en retrait un élevage de belle qualité. L’attaque est très veloutée à soyeuse, les sensations sont ascendantes, le milieu de bouche est ample et dense, très finement texturé et charnu, rehaussé par d’intenses fruits épicés. La finale est longue, sensuelle, appuyée, harmonieuse (grâce une acidité gustative suffisante) bien mise en valeur par les saveurs décelées à l’olfaction, ponctuée par de très légers amers dus à un élevage pas encore fondus. Note plaisir 17, moyenne du groupe 17 [/b]
Tous les vins ont été regoûtés 24 heures plus tard (donc étiquette découverte), après avoir été stockés dans une cave à 13°C, sans noter aucune amélioration parmi les vins les moins appréciés. Les trois vins le mieux évalués sont restés à leur meilleur niveau.
Nous avons été étonnés par le caractère végétal et même « vert « des Saint-Joseph du millésime 2012. Nous nous contenterons de cette observation sans généraliser, sachant que nous n’avons pas dégusté les cuvées parcellaires de certains producteurs reconnus (Gaillard, Guigal, Delas, Cuilleron, Villard, Chapoutier, etc.).
Domaine Michelas-Saint Jemms : Saint-Joseph : Saint Epine 1992
Le vin est servi en bouteille
La robe est tuilée, le nez évoque les fruits « cuits » avec des notes animales et poivrées, en bouche le vin est fatigué. Non noté par l’ensemble du groupe.
Les robes sont assez profondes à profonde, de couleur rubis à sanguine
Pierre Gaillard : Saint-Joseph 2012
Le nez, d’une bonne expression, évoque la cerise poivrée, le genièvre, avec des notes florales et de petites baies noires. La bouche est charnue, assez corsé, bien tenue par des tannins fins, agrémentée de fruits poivrés mûrs et frais, le vin s’allonge dans une finale, fraîche, fruitée, épicée et florale, plus tannique, ponctuée de notes un peu végétales et amères. Noté 14, moyenne du groupe : 13,83
Bernard Grippa : Saint Joseph 2011
L’olfaction est intense, avec des arômes de violettes, de fruits rouges et noirs, d’épices variées (dont le poivre), et une touche végétale. La bouche est généreuse, très charnue à l’attaque, les tannins fins sont tramés serrés dans un corps plein et dense. La finale est assez puissante, un peu plus tannique, fraîche, d’une bonne allonge, avec des fruits plus mats, des notes poivrées et florales, et de légers amers. Noté 14,5, moyenne du groupe 14,20
Domaine du Tunnel : Saint-Joseph 2009
Le bouquet est net et intense, avec des arômes de cassis, de baies de sureau, de poivre de Setchouan, d’épices douces et des notes florales, et de noyaux de cerises. La bouche est très veloutée à soyeuse, bien en chair, ample et dense, rehaussée de fruits épicés gourmands. La finale est longue, soutenue, harmonieuse, plus sensuelle que tonique, soulignée par les intenses saveurs décelées à l’olfaction. Noté 16, moyenne du groupe, 16,22
Coursodon : Saint-Joseph : l’Olivaie 2009
Le nez est élégant et expressif avec des arômes de fruits noirs (cassis et sureau), de baies variées ( dont un poivre raffiné), avec des notes florales ( roses et pointe de violettes). La bouche est très veloutée à soyeuse, les tannins fins et murs se trament dans un corps dense et ample, savoureux ( fruits et épices). La finale est longue, harmonieuse, sensuelle, très soutenue, très fruitée, finement poivrée et florale. Noté 16,5, moyenne du groupe 16,20
Vincent Paris : Saint-Joseph : Les Côtes 2012
L’olfaction évoque les fruits les fruits rouges agrémentés d’agréables parfums floraux (roses et pivoines) avec des notes végétales ( léger géranium ). La bouche est souple, allongée dans sa construction, fine, centrée un léger ton au-dessus de l’attaque, rehaussé de fruits frais (fraises et cerises). La finale est fraîche, tonique, aérienne, d’une bonne persistance (fruits et fleurs) ponctuées de notes amères et végétales. Noté 13, moyenne du groupe 12
Jean Michel Gérin : Saint-Joseph 2012
Le bouquet est assez discret, avec au premier plan des arômes grillés et de légère fourrure qui font place à l’aération à des fruits rouges discrets, légèrement poivrés, avec des notes florales. L’attaque est assez charnue, tout en restant souple, puis le vins s’allonge en finesse, les tannins sont plus fermes dans une finale fraîche , fruité, poivrée, avec des notes végétales et d’amertume. Noté 13, moyenne du groupe 12,38
Les Carmes de Sarratoria : Saint-Joseph 2004Le nez ouvert évoque les fruits « cuits » , quelques épices (dont le poivre), avec des notes foxées, viandées, et végétales. La bouche manque de consistance, avec des saveurs végétales, pharmaceutiques, et de sérieux amers. Non noté
Yannick Alléno et Michel Chapoutier : Saint Joseph : Crois de Chabot 2011
Le nez offre des arômes grillés (réduction) et viandés au premier plan qui masquent des parfums de fruits noirs et de légères violettes apparaissant à l’agitation. La bouche est souple, dans un style fin, dans une construction longiligne, aérienne. La finale, dans la continuité est fraîche, soulignée par des fruits discrets, des notes viandées et une amertume prononcée. Une bouteille défectueuse pour ma part, moyenne du groupe 12,13
M et S. Ogier : Saint Joseph 2009
L’olfaction est nette et ouverte, avec des arômes de cassis, de poivre fin, nuancés de notes florales, fumées, et légèrement balsamiques. La bouche est charnue, veloutée en attaque, bien centrée, dense et ample rehaussée de fruits poivrés. La finale, d’une bonne allonge, équilibrée, fruitée et épicée se termine sur des sensations asséchantes et amères. Note plaisir 14, moyenne du groupe 14
Coursodon : Saint Joseph : La Sensonne 2009
Le bouquet, séduisant et intense, évoque le cassis écrasé, la baie de sureau, les épices douces, le poivre de Setchouan, les fleurs (roses et légère violette) avec en retrait un élevage de belle qualité. L’attaque est très veloutée à soyeuse, les sensations sont ascendantes, le milieu de bouche est ample et dense, très finement texturé et charnu, rehaussé par d’intenses fruits épicés. La finale est longue, sensuelle, appuyée, harmonieuse (grâce une acidité gustative suffisante) bien mise en valeur par les saveurs décelées à l’olfaction, ponctuée par de très légers amers dus à un élevage pas encore fondus. Note plaisir 17, moyenne du groupe 17 [/b]
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Inspiré par la montée de lait de Ludwig, je n’ai pu résister en voyant ce vin à la carte du Lauréa (convenablement construite, mais chère m’a-t-il semblé) :
Philippe Bornard Chamade ploussard arbois-pupillin 2010 : Nez un peu réduit, mais le tout se dissipe rapidement. On y trouve des notes de pot-pourri, de cerise séchée, de framboise, de rhubarbe et de tabac. La bouche est fraîche, avec un côté friand, joliment parfumée, peu ample, mais de longueur correcte. Un vin dont l’équilibre général et la nature évoquent les beaujolais de bonne facture. Ces derniers peuvent toutefois être un peu plus nourris … et sont souvent moins chers! Bien, voire plus.
Les vins de Bornard importés ici ne sont pas compètement naturels puisque Philippe ajoute un peu de soufre à la mise. Étant donné les conditions de transport, ce n'est que pour le mieux.
J'aime un peu moins Chamade que je trouve plus "dur" que les autres cuvées de ploussard du domaine.
Côté Lauréa, d'accord pour dire que Jean-Benoît et Fred on fait du beau boulot avec la carte des vins, mais que c'est plutôt relevé côté prix. C'est Outremont, après tout...
Invité- Invité
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Hier, une "pinotte noire": Gevrey-Chambertin 1er cru Les Champeaux, Domaine Tortochot 2005. Première rencontre avec ce producteur et certainement pas la dernière. D'un beau rouge cerise d'intensité moyenne, le nez est très expressif; fraise poivrée, zeste d'orange confit, une pointe de menthe fraîche et de cannelle enrobée de fleurs mauves. Après un certain temps, la figue sèche apparaît. En bouche, c'est soyeux, les tannins sont fondus, belle acidité sur une finale très floral. Seul bémol, la longueur qui est moyenne. Un Gevrey très féminin. J'adore!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Je suis un peu groupie des Champeaux, bu un mémorable 1998 de Bouré en novembre. D'où sort ce Tortochot ? Pas encore de l'IP !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Chablis 1er Cru Vaillons 2009 Domaine Francois Raveneau
0.5 hectare de vignes, lieux-dits Vaillons et Séchet, vignes de 30+ans.
Dégustation : Un 1er cru reconnu comme solaire de par son exposition, élaboré par un domaine reconnu pour la richesse de ses vins, sur un millésime solaire. Une recette pour un vin lourdeau? Et bien non. Au nez, l’aération aura permis d’évaporer les quelques notes de pain grillé initiales pour laisser place a des arômes de lanoline, de poire blanche sur fond salin. La bouche est ronde, étoffé et enrobée mais va se retendre avec harmonie par la suite. Finale saline, légèrement épicée (poivre blanc), de belle persistance, mais surtout…. fraîche et salivante! Comme quoi, même dans les millésimes chauds, on peut se faire plaisir à Chablis quand le producteur met en valeur son terroir. 3***
Bouteille offerte par Jean Montanet que je remercie.
Joyeuses Fêtes tout le monde. Soyez prudents... et heureux.
0.5 hectare de vignes, lieux-dits Vaillons et Séchet, vignes de 30+ans.
Dégustation : Un 1er cru reconnu comme solaire de par son exposition, élaboré par un domaine reconnu pour la richesse de ses vins, sur un millésime solaire. Une recette pour un vin lourdeau? Et bien non. Au nez, l’aération aura permis d’évaporer les quelques notes de pain grillé initiales pour laisser place a des arômes de lanoline, de poire blanche sur fond salin. La bouche est ronde, étoffé et enrobée mais va se retendre avec harmonie par la suite. Finale saline, légèrement épicée (poivre blanc), de belle persistance, mais surtout…. fraîche et salivante! Comme quoi, même dans les millésimes chauds, on peut se faire plaisir à Chablis quand le producteur met en valeur son terroir. 3***
Bouteille offerte par Jean Montanet que je remercie.
Joyeuses Fêtes tout le monde. Soyez prudents... et heureux.
Invité- Invité
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Alain Roy a écrit:Je suis un peu groupie des Champeaux, bu un mémojrable 1998 de Bouré en novembre. D'où sort ce Tortochot ? Pas encore de l'IP !
Offrande d'un ami.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Petit essai vendredi soir des vins choisis pour une réception :
La Cadette La Piécette bourgogne vézelay 2012 : Nez de citron frais, de yogourt nature, avec des touches de fleur blanche et de pierre chaude. Jolie matière en bouche où une réelle tension n’exclut un certain gras (effet combiné de cette cuvée et du millésime je crois). Finale de jolie longueur, finement suave, avec de la fraîcheur et une fine impression saline. Bien, voire plus.
Riecine chianti classico 2011 : J’avais beaucoup aimé le 2001, chaudement recommandé, à l’époque, par Michel Phaneuf et Matt Kramer (je sais, il s’agit d’un duo improbable … le vin ne pouvait être que bon!). Couleur jeune, mais peu dense, avec une texture grasse. Le nez est invitant, sur la cerise amère, la prune fraîche, le tabac, les épices, les herbes grillées, le cacao et de très jolis arômes floraux. La bouche est ample, mûre, mais sans excès, complexe, dotée d’un réel éclat. Le vin est riche, certes, mais d’une concentration qui me semble toute naturelle, sans rien de forcé, les tanins sont tendres et l’élevage quasi absent. Me semble dans le même style de l’admirable Poggio di Sotto. Je me suis régalé, j’espère que vous l’essayerez! Très bien … et je me retiens!
La Cadette La Piécette bourgogne vézelay 2012 : Nez de citron frais, de yogourt nature, avec des touches de fleur blanche et de pierre chaude. Jolie matière en bouche où une réelle tension n’exclut un certain gras (effet combiné de cette cuvée et du millésime je crois). Finale de jolie longueur, finement suave, avec de la fraîcheur et une fine impression saline. Bien, voire plus.
Riecine chianti classico 2011 : J’avais beaucoup aimé le 2001, chaudement recommandé, à l’époque, par Michel Phaneuf et Matt Kramer (je sais, il s’agit d’un duo improbable … le vin ne pouvait être que bon!). Couleur jeune, mais peu dense, avec une texture grasse. Le nez est invitant, sur la cerise amère, la prune fraîche, le tabac, les épices, les herbes grillées, le cacao et de très jolis arômes floraux. La bouche est ample, mûre, mais sans excès, complexe, dotée d’un réel éclat. Le vin est riche, certes, mais d’une concentration qui me semble toute naturelle, sans rien de forcé, les tanins sont tendres et l’élevage quasi absent. Me semble dans le même style de l’admirable Poggio di Sotto. Je me suis régalé, j’espère que vous l’essayerez! Très bien … et je me retiens!
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Un chianti à découvrir donc....et à moins de 30$!
2010 selon SAQ.....2010 ou 2011 Vincent?
2010 selon SAQ.....2010 ou 2011 Vincent?
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Ça me semble être une magnifique aubaine.
Je me suis retenu à deux mains pour ne pas traverser la bouteille.
2011 sur la bouteille.
Je me suis retenu à deux mains pour ne pas traverser la bouteille.
2011 sur la bouteille.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 décembre 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Petit essai vendredi soir des vins choisis pour une réception :
La Cadette La Piécette bourgogne vézelay 2012 : Nez de citron frais, de yogourt nature, avec des touches de fleur blanche et de pierre chaude. Jolie matière en bouche où une réelle tension n’exclut un certain gras (effet combiné de cette cuvée et du millésime je crois). Finale de jolie longueur, finement suave, avec de la fraîcheur et une fine impression saline. Bien, voire plus.
J'ai beaucoup aimé. Il sera probablement dans mon Top 10 de l'année.
Invité- Invité
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