Semaine du 26 octobre 2014
+8
Patrick Ayotte
Eric Lefebvre
daniel.seriot
Vincent Messier-Lemoyne
Alexandre Trudel
Sébastien Desforges
Jonathan Marquis
Alain Roy
12 participants
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Re: Semaine du 26 octobre 2014
Ce n'était pas fini, Yves
Voici les vins qui ont accompagné les fromages et le dessert
Les deux vins de Saint Emilion ont été mis en carafe cinq heures avant la dégustation
Saint Emilion : Pavie Macquin 2000
La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine, avec un très léger début d’évolution au bord du disque. Le nez, net et très expressif, évoque au premier plan la truffe noire, les épices douces ( dont la cannelle), l’encens, l’humus, avec à l’ aération des arômes de cerises noires de léger cassis et des notes de réglisse. La bouche est richement dotée, les tannins sont fondus, enrobés par une chair de bon aloi, le centre est sphérique et assez puissant rehaussé de fruits plus expressifs. La finale est longue, appuyée, veloutée, d’une bonne fraîcheur, bien mise en valeur par les saveurs intenses décelées à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir
Saint Emilion : Troplong Mondot 2000
Rien à ajouter globalement au compte rendu du mois dernier, si ce n’est un vin encore plus épanoui (aération plus prolongée)
La robe est très profonde, avec un liseré de couleur sanguine. Le bouquet séduisant et d’une bonne intensité évoque les cerises noires au premier plan, nuancées de notes de cassis, les épices douces, la légère réglisse, une esquisse de truffe noire, et un élevage très en retrait quasiment fondu. L’attaque est haute, et très veloutée, le milieu de bouche est profond, sphérique, dense et ample, très charnu, rehaussée de fruits noirs intenses et gourmands. La longue finale, est très persistante, énergique, bien tenue par des tannins plus polis que lors de la précédente dégustation et enrobés par une chair de bon aloi, d’une bonne fraîcheur, elle est soulignée par l’intense palette aromatique ( fruits noirs, épices douces, notes florales et prémisses de truffe noire). Note 18, note plaisir 17,5.
Alsace : Albert Mann : Gewurztraminer : Altenbourg : Vendanges Tardives : 2008
Carafé juste avant la dégustation
La robe de teinte or est brillante, L’olfaction est intense et pure, avec des arômes d’oranges confites, de mirabelles chaudes, d’épices orientales (safran dominant), de miel délicat, et des notes d’abricot. La bouche est onctueuse, bien en chair, pure dans la qualité du jus et dans son expression aromatique, pleine, dense, ample, mise en exergue par d’intenses fruits épicés et par une fraîcheur nette qui donne de l élan et de l’harmonie à une longue finale, pure, très persistante, soutenue agrémentée de fruits exotiques, de safran, d’une pointe de curry, et de miel, et saline en ultime sensation. Note potentielle 17,5, note plaisir 17
Voici les vins qui ont accompagné les fromages et le dessert
Les deux vins de Saint Emilion ont été mis en carafe cinq heures avant la dégustation
Saint Emilion : Pavie Macquin 2000
La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine, avec un très léger début d’évolution au bord du disque. Le nez, net et très expressif, évoque au premier plan la truffe noire, les épices douces ( dont la cannelle), l’encens, l’humus, avec à l’ aération des arômes de cerises noires de léger cassis et des notes de réglisse. La bouche est richement dotée, les tannins sont fondus, enrobés par une chair de bon aloi, le centre est sphérique et assez puissant rehaussé de fruits plus expressifs. La finale est longue, appuyée, veloutée, d’une bonne fraîcheur, bien mise en valeur par les saveurs intenses décelées à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir
Saint Emilion : Troplong Mondot 2000
Rien à ajouter globalement au compte rendu du mois dernier, si ce n’est un vin encore plus épanoui (aération plus prolongée)
La robe est très profonde, avec un liseré de couleur sanguine. Le bouquet séduisant et d’une bonne intensité évoque les cerises noires au premier plan, nuancées de notes de cassis, les épices douces, la légère réglisse, une esquisse de truffe noire, et un élevage très en retrait quasiment fondu. L’attaque est haute, et très veloutée, le milieu de bouche est profond, sphérique, dense et ample, très charnu, rehaussée de fruits noirs intenses et gourmands. La longue finale, est très persistante, énergique, bien tenue par des tannins plus polis que lors de la précédente dégustation et enrobés par une chair de bon aloi, d’une bonne fraîcheur, elle est soulignée par l’intense palette aromatique ( fruits noirs, épices douces, notes florales et prémisses de truffe noire). Note 18, note plaisir 17,5.
Alsace : Albert Mann : Gewurztraminer : Altenbourg : Vendanges Tardives : 2008
Carafé juste avant la dégustation
La robe de teinte or est brillante, L’olfaction est intense et pure, avec des arômes d’oranges confites, de mirabelles chaudes, d’épices orientales (safran dominant), de miel délicat, et des notes d’abricot. La bouche est onctueuse, bien en chair, pure dans la qualité du jus et dans son expression aromatique, pleine, dense, ample, mise en exergue par d’intenses fruits épicés et par une fraîcheur nette qui donne de l élan et de l’harmonie à une longue finale, pure, très persistante, soutenue agrémentée de fruits exotiques, de safran, d’une pointe de curry, et de miel, et saline en ultime sensation. Note potentielle 17,5, note plaisir 17
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Pauillac - Château Mouton-Rotschild 1991: je sais l'année gélive et délicate mais il semble que le coeur du Médoc ait bien tiré son épingle du jeu et j'ai le souvenir de Grand Puy Lacoste, Las Cases et Margzux de bon niveau. Ce Pauillac a été vinifié dans une période transitoire que d'aucuns qualifient de "difficile" et force est de reconnaître qu'il n'est pas sur cette bouteille le modèle de concentration et de pureté qu'il est aujourd'hui. Robe assez sombre, peu évoluée qui introduit de généreux arômes de bois nobles en même temps qu'un soupçon de poivron intégré. Bouche svelte, assez vive au grain tannique fin mais à la densité moyenne. Un bon vin, pas un grand! Bien +
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Un beau souper entre amis hier soir où partage égal générosité (ou vice-versa) :
Billaud-Simon - Mont du Milieu 2010 : Beaucoup d'arômes floraux, peut être trop. Acidité soutenue, fruitée en bouche. 88 pts.
Buisson-Charles - Goutte d'Or 2009 : Grande bouteille et beaucoup de plaisirs à la déguster. Touche de noisettes et de fruits jaunes. Le tout est accompagné d'un gras délicat qui lui donne un petit côté séveux intéressant. Longueur plus qu'appréciable ce qui prolonge le plaisir. 93pts.
Les rouges maintenant :
Sterling Vineyard - Reserve 1994 : Un vin dont l'encépagement fait le tour du bordelais (70 % CS, 11 % CF, 10 % Merlot, 8 % Petit Verdot et 1 % Malbec). Ne fait pas son 20 ans tant à propos de la robe qu'au nez et en bouche. Beau nez de tabac blond, la bouche contient beaucoup de matière encore et la finale se termine sur des tanins pas encore fondus. 90 pts.
Château Lagrange 1989 : Probablement bu un peu trop tard. N'est pas atteint de notes tertiaires mais il semble manqué de matière. En tout cas, trop délicat pour l'excellent plat qui venait de nous être présenté (souris d'agneau). 87 pts.
Château Valandraud 2003 : Changement de registre. Il se comporte beaucoup mieux que la bouteille ouverte en 2010. Des notes de cassis, de murs et de fruits rouges en abondance s'y dégage additionné d'un léger côté gommeux. Belle structure et bien que la puissance du vin ne fait pas de doute, le tout reste civilisé. 92 pts.
La suite plus tard (beaucoup de très beaux vins ont été servis).
Billaud-Simon - Mont du Milieu 2010 : Beaucoup d'arômes floraux, peut être trop. Acidité soutenue, fruitée en bouche. 88 pts.
Buisson-Charles - Goutte d'Or 2009 : Grande bouteille et beaucoup de plaisirs à la déguster. Touche de noisettes et de fruits jaunes. Le tout est accompagné d'un gras délicat qui lui donne un petit côté séveux intéressant. Longueur plus qu'appréciable ce qui prolonge le plaisir. 93pts.
Les rouges maintenant :
Sterling Vineyard - Reserve 1994 : Un vin dont l'encépagement fait le tour du bordelais (70 % CS, 11 % CF, 10 % Merlot, 8 % Petit Verdot et 1 % Malbec). Ne fait pas son 20 ans tant à propos de la robe qu'au nez et en bouche. Beau nez de tabac blond, la bouche contient beaucoup de matière encore et la finale se termine sur des tanins pas encore fondus. 90 pts.
Château Lagrange 1989 : Probablement bu un peu trop tard. N'est pas atteint de notes tertiaires mais il semble manqué de matière. En tout cas, trop délicat pour l'excellent plat qui venait de nous être présenté (souris d'agneau). 87 pts.
Château Valandraud 2003 : Changement de registre. Il se comporte beaucoup mieux que la bouteille ouverte en 2010. Des notes de cassis, de murs et de fruits rouges en abondance s'y dégage additionné d'un léger côté gommeux. Belle structure et bien que la puissance du vin ne fait pas de doute, le tout reste civilisé. 92 pts.
La suite plus tard (beaucoup de très beaux vins ont été servis).
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Patrick Essa a écrit:Pauillac - Château Mouton-Rotschild 1991: je sais l'année gélive et délicate mais il semble que le coeur du Médoc ait bien tiré son épingle du jeu et j'ai le souvenir de Grand Puy Lacoste, Las Cases et Margzux de bon niveau. Ce Pauillac a été vinifié dans une période transitoire que d'aucuns qualifient de "difficile" et force est de reconnaître qu'il n'est pas sur cette bouteille le modèle de concentration et de pureté qu'il est aujourd'hui. Robe assez sombre, peu évoluée qui introduit de généreux arômes de bois nobles en même temps qu'un soupçon de poivron intégré. Bouche svelte, assez vive au grain tannique fin mais à la densité moyenne. Un bon vin, pas un grand! Bien +
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Pour l'Halloween, on déterrait les morts Patrick??
Incroyable la tenue du Voillot. Les vins actuels ont-ils le même potentiel de garde?
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Château Montrose 2002, 2ième gcc, St-Estèphe, acheté en 2005, 80$.
Robe insolente de jeunesse, grenate profonde mais limpide. Nez vigoureux, animal, viril, me faisant craindre la rudesse en bouche. Le fruit rouge est confit par mamie qui y a ajouté une pincée de chêne...mais ce n'est pas une confiture de chêne, le fruit cuit embaume agréablement la cuisine. En bouche, la rudesse ne met même pas le bout de l'orteil à l'eau, le nez est une astuce de Montrose pour que je le laisse vivre. Je ne mords pas à l'hameçon et je m'en délecte égoïstement. Rondeur, plénitude, sucré-fruité-amertume valsant en une harmonie délicieuse...Ça fait un bail qu'un Bordeaux m'ait autant comblé. Je rachète du 2010 à 350$ ? NON !!!
Robe insolente de jeunesse, grenate profonde mais limpide. Nez vigoureux, animal, viril, me faisant craindre la rudesse en bouche. Le fruit rouge est confit par mamie qui y a ajouté une pincée de chêne...mais ce n'est pas une confiture de chêne, le fruit cuit embaume agréablement la cuisine. En bouche, la rudesse ne met même pas le bout de l'orteil à l'eau, le nez est une astuce de Montrose pour que je le laisse vivre. Je ne mords pas à l'hameçon et je m'en délecte égoïstement. Rondeur, plénitude, sucré-fruité-amertume valsant en une harmonie délicieuse...Ça fait un bail qu'un Bordeaux m'ait autant comblé. Je rachète du 2010 à 350$ ? NON !!!
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Yves Martineau a écrit:Patrick Essa a écrit:Pauillac - Château Mouton-Rotschild 1991: je sais l'année gélive et délicate mais il semble que le coeur du Médoc ait bien tiré son épingle du jeu et j'ai le souvenir de Grand Puy Lacoste, Las Cases et Margzux de bon niveau. Ce Pauillac a été vinifié dans une période transitoire que d'aucuns qualifient de "difficile" et force est de reconnaître qu'il n'est pas sur cette bouteille le modèle de concentration et de pureté qu'il est aujourd'hui. Robe assez sombre, peu évoluée qui introduit de généreux arômes de bois nobles en même temps qu'un soupçon de poivron intégré. Bouche svelte, assez vive au grain tannique fin mais à la densité moyenne. Un bon vin, pas un grand! Bien +
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Pour l'Halloween, on déterrait les morts Patrick??
Incroyable la tenue du Voillot. Les vins actuels ont-ils le même potentiel de garde?
Il faut toutefois souligner que le Voillot, contrairement aux autres vins, à l'exception peut-être du 93, est issu d'un grand millésime.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Certes oui mais il n'a pas la cote du 93 alors qu'il est bien supérieur. J'ai de la chance j'en bois assez souvent!-)) sinon 74 est évidemment - mais vous le saviez tous - une année moyenne. Je crois Yves que les vins récents de Voillot sont rien moins que somptueux... À mon goût.Et la France des campagnes ne fête pas l'Halloween, ce n'est pas dans notre culture. Mais on respecte...
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Un petit suivi pour Vincent: j'ai ouvert un Domaine Guiberteau Les Arboises 2010. Cerise assez foncée au reflet rosé. D'entrée de jeu, le nez est sur le poivron vert, noble peut-être, mais pas mal dominant. Le temps laisse percevoir la fraise et une pointe de fleurs mauves. La bouche est ronde, acidité moyenne. Les tannins sont veloutés sur une finale vanillée. Bon vin mais....l'élevage est encore bien présent.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
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