CR - Voyage en Bourgogne

Voici donc la première partie de mon récit de séjour en Bourgogne.

D’abord, sachez que ce voyage, je le percevais à la fois comme un pèlerinage, un voyage d’apprentissage, et un décrochage total des aléas de ma vie quotidienne – je m’apprête entre autre à aller en cour vs la Commission Scolaire de l’école que fréquente mes filles, j’ai reçu une mise en demeure pour vice cachés pour la maison que j’ai vendu en janvier, et j’ai eu quelques problèmes avec ma nouvelle maison.

Mes trois objectifs ont été pleinement réalisés. Ce fut un voyage de rêve.

Mes deux bons amis Pascal et Hugo se joignaient donc à moi pour ce pèlerinage. Deux néophytes passionnés, un fou de bourgogne, un maintenant converti; des amis de longue date – je les connais depuis que j’ai 5 ans, et un voyage qui marque la fin de notre trentaine et la permanence de nos bedaines.

Ainsi, j’ai consulté plusieurs personnes afin de m’aider à préparer ce voyage de rêve. Je le soulignerai au passage en temps et lieu car sans eux, ça n’aurait pas été pareil!!!

La suite sera succincte – j’écris à longueur d’année et je trouve peu d’énergie malheureusement pour écrire ici. Mais je ferai le tour de l’essentiel…

JOUR 1 – Paris.
On mange chez Mojito et Bob un excellent pavé de bœuf cuisson Pittsburgh. La beauté de ce resto, qui m’avait été référé par le concierge du W l’an passé lors de mon séjour avec ma blonde, c’est que c’est un AVV, aux abords du Marais. Excellent, on y écume trois bouteilles de Confuron-Cotidot dont je n’ai pas noté les appellations. Dodo à l’hôtel des Archives, tout à fait recommandé.

JOUR 2 – Route vers la Côte
Petit arrêt à Chablis où, malheureusement, c’est à la fois dimanche et il est 15 :00. Pas grand chose d’ouvert, mais on arrête au caveau de William Fèvre pour y déguster l’ensemble de ses crus, en plus de faire un peu le plein pour la semaine. Cet arrêt m’aura permis de découvrir que, bien que j’aime beaucoup les vins de Fèvre et le Chablis en général, mon cœur et mon palais penchent du côté des Chassagnes et Puligny et des Meurseault… Pas de note de prise.

On se dirige donc vers NSG, où nous avons décidé d’établir notre camp de base pour la semaine. Sur une excellente recommandation de Ian Champagne, nous passerons la semaine aux Nuits d’or, une maison louée par le très sympathique Corinne.

La maison est idéalement située, sur une rue peu passante et juste derrière la rue piétonne où se trouvent tous les commerces dont ont besoins 3 hommes pour survivre. La maison est neuve et moderne, et compte 3 chambres pouvant accommoder 6 personnes. Une aire ouverte au rdc, et une belle terrasse à l’arrière. La légende veut que certains locateurs aient eu de la difficulté à stationner leur voiture dans le maigre espace prévu à cette fin!!! Mais nous sommes 3 professionnels! La maison est parfaite et l’accueil aussi. En plus, on est à 15 minutes de toutes nos visites ou presque. Hautement recommandé!

En bonus, l’ami Ian nous a réservé une petite surprise : [insert photo] Chablis Premier Cru le Séchet, Vincent Dauvissat (millésime?)
Un très beau cadeau fort apprécié pour commencer notre séjour. Après un bref passage en carafe, la bouteille fut sifflée en moins de temps que ça nous prenait pour sortir la BMW du stationnement… MERCI IAN pour le cadeau et la référence…

Ce soir, on soupe à la pizzeria derrière la maison et on se fait ami avec le boss, Xavier, qui est un ami de Pascal Marchand. La pizz est bonne, l’ambiance aussi. Il nous offre une cuvée d’un ami à lui – un Gevrey-Chambertin Les Créots du Château de Charodon 2010, produit à 1170 bouteilles. Très beau, sur le fruit et les épices…
On sort ensuite la grappa, le whiskey… ça commence bien! On se promet de revenir le voir et de lui payer la traite mais notre horaire aura eu raison de nous…

C’est au JOUR 3 que le pèlerinage commencera… à suivre!!!

Je vous parlerai de Lambrays et Gouges, ainsi que de mon lunch chez Simon avec Aubert de Villaine.

De nos grandes marches à travers les vignes.

Ensuite de mon coup de cœur, Mugneret-Gibourg et de ma déception, Michel Gros.

Puis de notre marathon chez Rossignol-Trapet et Bruno Clair, avec en prime un party en cave!

Notre séjour chez les blancs – deux belles visites chez Morey-Coffinet et le très généreux et sympathique Patrick Essa chez Buisson-Charles.

Et finalement notre visite chez un certain Christophe Roumier – oui, c’est possible d’y aller, oui, c’est possible d’y acheter… mais ce n’est pas facile, ainsi que de la déception Dujac (8 en 10, c’est quand même bon!).

TBC (je ne sais pas quand!!! Donnez-moi quelques jours!)

PHOTOS:

http://animoto.com/play/GEio9YEY3yYADv1c7i1kqg

Merci beaucoup Fred pour cette intro qui donne beaucoup envie de la suite!

WOW!
Super montage.
Thierry Brouin, Christophe Roumier et sa sœur, Philippe Brun, Rossignol-Trapet, Mugneret-Gibourg........et les Essa qui ont l'air d'aller très bien!


Vous avez eu de très belles rencontres avec des gens vrais!
Tu es maintenant un fondu et tu aimeras la Bourgogne jusqu'à la fin de tes jours...............heureusement tu vivras longtemps à boire des vins bourguignons!

Merci Fred.

Merci pour le CR !

Vraiment très heureux pour toi Fred. Tu reviens avec la piqure et tu vas te rendre compte que ça va te gratter longtemps!

Mon premier voyage en Bourgogne a changé ma vie.
Lire des CRs comme le tien me rend fébrile face à mon prochain voyage.

Fais vite pour la suite!

Très interessant!!

Merci.
More next week!

JOUR 3 – Lambrays + Gouges

Notre pèlerinage commence donc effectivement aujourd’hui avec une visite au Domaine des Lambrays. Nous rencontrons M. Thierry Brouin dès 11 :00, après s’être longuement promené à travers les vignes du Clos des Lambrays, du clos de Tart, puis du Clos St-Denis et du Clos de la Roche.

Avant d’aller sonner chez Lambrays, on tente une dernière fois d’avoir un rendez-vous chez Ponsot. M. Ponsot n’y est pas cette semaine et il n’y a, semble-t-il, que lui qui effectue les visites. Le staff est néanmoins très sympathique et on discute plutôt de la pluie que du beau temps, ce dernier se faisant rare en bourgogne. Froid et pluie, les impacts sur la vigne, le travail nécessaire ou l’impossibilité parfois d’y mettre les pieds ou les machines…

Finalement, 11 :00 approche et M. Brouin nous attend à la cave – c’est avec empressement que nous le rejoignons…

M. Brouin donne le coup d’envoi de ce qui sera une semaine d’apprentissage. J’ai été surpris par la générosité de nos hôtes, tant côté vins que côté connaissances. Je connaissais peu sur la bourgogne; maintenant je connais un peu!!! Nous parlons climat, sol, géologie, exposition, histoire… tout cela en dégustant, évidemment. Chez Lambrays, le lineup fut restreint, mais la visite qui s’ensuivit, avec M. Brouin dans les vignes, fut mémorable. Nous y parlons de ses vignes plantées nord-sud plutôt que le typique est-ouest, de l’utilisation du fût neuf (50 à 70% dans leur cas), du style Lambrays, de l’âge des vignes, du non-monopole du Domaine. On s’amuse ferme.

Dans nos verres :
Clos des Lambrays 2012 sur fût – fera un Lambrays classique, de garde, et gourmand à la fois.
Clos des Lambrays 2011 – classique, fin
Clos des Lambrays 2003 – puissance, superbe.

Visite recommandée.

Nous partons, le cœur déjà rempli, prendre le déjeuner chez Simon (hautement recommandé), où nous y mangerons une délicieuse joue de bœuf braisée, assis à la table à côté de M. Aubert de Villaine… petites discussions fort intéressantes, mais sans l’emmerder. L’homme a un statut de rock star dans le resto!!!


Nous avons un peu de temps entre nos deux visites de la journée, le r-v chez Gouges étant prévu pour 17 :00 seulement (et il est notre voisin – nous nous sommes rendus à pied de notre maison!). Ce temps, nous le passerons principalement dans les vignes, à travers La Romanée-Conti, la Romanéé, RSV, Échezeaux et Grands-Échezeaux, Richebourg... Que de beaux paysages, que de différences entre les sols et les expositions, que de choses à apprendre et à comprendre…

Et chez Gouges, nous allons en apprendre et commencer à en comprendre un peu plus. Christian Gouges nous reçoit, et il est très, mais alors là très généreux de ses connaissances. Nous y passerons 2 heures à discuter Combes, géologie, processus de vinification, il nous montre ses installations au complet, on fait le tour des machines et installations de l’éraflage à l’assemblage…

Dans nos verres :

Sur fût, 2012 donc
Nuits premier Cru
“Les Chênes Carteaux”

Nuits premier Cru 
“Les Vaucrains”
 - salin, puissant, persistant

Nuits Village 2011 – très accessible maintenant, de facture classique, très NSG et très Gouges, l’austérité en moins

Nuits Les Pruliers 2011 – un vin puissant, de longue garde. Gouges dans sa splendeur

Nuits premier Cru
“Clos des Porrets Saint-Georges”
 2007 – le vin commence à s’ouvrir un peu, avec des petits fruits gouges et un côté salin, une longue finale. Vin plus gourmand (millésime?)

Nous avons bu 2 autres vins, mais je n'ai même pas noté lesquels tellement on jasait!

Après toutes ces belles discussions, on s’en va souper le Coeur joyeux au Cheval Noir, à Beaune. Grande déception tant dans el service que dans l’assiette…
La beauté, c'est qu'on décide qu'à chaque fin de journée, on va boire une bouteille d'un domaine visité!!!

On se couche le cœur léger… la vie est douce!

by the way, je suis par bout succinct, mais n'hésitez pas à poser vos questions...

Superbe CR Fred, Ca rappelle des souvenirs....A des années lumieres d'une visite a Napa...

Super intéressant. Merci Fred.

Frederik Boivin a écrit:J’ai été surpris par la générosité de nos hôtes, tant côté vins que côté connaissances.

J'avais eu la même impression!

Les 2012 étaient avant, pendant ou après les malos??

Malo finies, pour la plupart...

Les 2012 sont bien concentrés.
Les 2011 sont très classique, superbes!

WOW ! Quelle belle expérience ! Quel beau montage également avec cette musique qui nous emmène ailleurs !

Merci Frederick !

Merci Fred pour le partage!

Yvan Grisé a écrit:WOW ! Quelle belle expérience ! Quel beau montage également avec cette musique qui nous emmène ailleurs !

Merci Frederick !

avec plaisir!!

JOUR 4 – Le coup de cœur et son contraire
 
Après avoir englouti quelques croissants et pâtisseries, question de préserver ma taille de thon, nous nous dirigeons vers un domaine quasi inconnu pour nos trois comparses, et j’ai nommé le domaine Georges Mugneret-Gibourg.
 
Habituellement, c’est Marie-Andrée qui reçoit les étranges comme nous, mais elle souffrait d’une gastro… merci d’être restée à la maison. C’est donc Marie-Christine qui nous recevra. Et ce domaine fut pour moi un grand coup de cœur.
 
D’abord, Christine est aussi très généreuse de ses connaissances. Bien que moins chaleureuse que certains de nos autres hôtes, elle partage élégamment, comme ses vins, ses connaissances et surtout prend le temps de répondre aux nombreuses questions que les trois étranges ont pour elle – processus de vinification, le terroir et ses spécificités, le millésime 2012, l’histoire du domaine, la particularité de ses vins, la difficulté du commerce (trois gras de gestion – faut en parler!). Une visite en toute simplicité, extraordinaire en contenu et riche dans nos verres.
 
Dans nos verres :
 
Nous dégusterons avec Christine les vins du millésime 2011, la production de 2012 étant très réduite.
 
Vosne Romanée Village 2011 (les vignes derrière la propriété) – nez expressif de fruits rouges, vin gourmand, vin de soif, un peu d’épices
 
NSG 1et cru Les Chaignots 2011 – vin plus droit, sur les épices, pas très typique NSG, de la bonne mâche. Let it sleep!
 
Chambolle-Musigny 1^er cru Les Feuselottes 2011 – nez incroyablement fin et la bouche suit sur des petits fruits noirs et des violettes africaines – je me croirais dans le premier apart de ma sœur. Suave, long, complexe et soyeux. Superbe.
 
Échezeaux grand cru 2011 – Grand vin. Finesse incroyables, petits fruits rouges et épices sur une longueur interminable. Un potentiel illimité. Un vin classique. Wow.
 
Ruchottes-Chambertin 2011 – MON vin. Superbe. Émotion. Le poil qui hérisse. À la fois fin et puissant, l’énergie est focalisée et donne à ce vin un ensemble remarquablement équilibré. Et long. Fruits rouges, petites fleurs blanches et eucalyptus sont au rendez-vous. Magnifico.
 
Clos Vougeot 2011 – Un vin pour la longue garde… plus fermé, plus austère, moins expressif et démontrant moins de matière. Le nez évolue toutefois en complexité. Il est puissant…
 
Au final, des 2011 magnifiques et classiques, une rencontre passionnante avec Marie-Christine. Un coup de cœur pour des vins malheureusement trop peu disponibles ici. Mais ce soir-là, au resto, vous pensez qu’on a bu quoi???
 
Visite hautement recommandée.
 
Je suis tellement ému que je ne me rappelle même plus où est-ce qu’on a dîner!!!
 
Notre visite de l’après-midi se passe au seul domaine qui ne fut pas mon choix de visite, et donc j’étais réticent. Mais il faut faire des concessions lorsqu’on voyage à trois.
 
Chez Michel Gros, on crois Michel, mais il nous laisse savoir qu’il ne sera pas nécessairement de la partie. C’est une genre d’assistante administrative qui s’occupera de nous. Au départ, il est clair que Juliette n’a pas vraiment envie d’être là, malgré qu’elle est entourée des trois plus beaux gras présents en Bourgogne pour l’heure. Genre, à une question sur son processus de vinification, elle nous répond qu’on trouvera tout le détail sur internet. Contraste avec nos trois première visite.
 
On réussit toutefois à lui tirer les vers du nez, des infos, et quelques sourires, et à ralentir le rythme – elle voulait qu’on quitte en 15 minutes mais on voulait en rester 90!!! Attention, je comprend très bien que les vignerons n’ont pas nécessairement le temps de nous recevoir – leur travail se fait dans la vigne… certains le voit comme une faveur qu’ils nous font, alors que d’autres nous montrent que c’est un privilège de nous recevoir – ils sont sincèrement heureux de partager leur passion avec des passionnés. Il faut faire un choix d’affaires je crois; soit tu reçois bien, soit tu ne reçois pas. Je n’avais pas d’opinion sur Michel Gros. Maintenant, je crois que vous pouvez vous doutez quelle est l’est.
 
Nous avons tout de même bu, dans nos verres donc :
 
Un Haute Côtes de Nuit Blanc 2010, unidimensionnel et sans intérêt
 
Vosne Romanée 2009 – un village correct, sans plus. Un peu gourmand quand même (dit-il à travers son air bougonneux – j’écris ces lignes et revit ma déception!!!)
 
Chambolle générique, en 2009 aussi, que j’ai pris pour un MSD. Sans finesse et qui assèche.
 
NSG 2009 assemblage de Vigneronde et Murger – mais il me semble qu’il était 1^er cru, sur les épices, puissant, mais unidimensionnel, amer (comme moi!)
 
NSG village Chaliots 2007 – acide, amer et sans intérêt… je m’ennui de Mugneret-Gibourg!!!
 
Vosne Romanée Clos des Réas 2007 (monopole) – je me dis, enfin, ça devrait être beau… viandé, bouche ample, acide. C’est bon, c’est bien… sans plus…
 
Et finalement un Clos de Vougeot 2007 pour lequel je n’ai même pas pris de note!!! Bon, ok, j’ai perdu ma feuille. Mais il était très fermé. Comme moi!
 
Déçu, donc. On part souper au Bistro de l’hotel. ZE restaurant à Beaune, semble-t-il. Je dirais que c’est un peu overrated. Et cher. En fait, ce n’est pas mon genre de cuisine – pas assez rafiné. Mais on a eu beaucoup de plaisir, on a bu une boutanche de Mugneret-Gibourg (je ne vous dit pas laquelle pour ne pas faire de jaloux) et on a rencontré Christophe Roumier chez un Caviste…
 
La suite plus tard!!!

C'est vrai que les visites chez Gros sont assez expéditives et qu'ils débouchent pas beaucoup. Mais avec un peu de temps ça se déride, et au final j'en garde de bons souvenirs et des gestes commerciaux très sympas à chaque fois.

Cela dit, je te trouve assez intense sur les vins, je n'ai pas souvenir de vins aussi mauvais, loin de là. 

J'espère que ton jugement est le plus objectif possible et non pas le résultat d'une frustration quand même compréhensible.

Amicalement

Y a sincèrement rien de moins sûr, Gael. Je crois avoir évalué assez objectivement, mais je peux dire objectivement que je suis un émotif, et que mon émotion altère mon jugement!!!

Je suis assurément dur, mais si je me fie à mes deux comparses, je peux me réconcilier avec mes notes car, bien que bcp moins émotifs que moi, ils ont peu apprécier les vins de MG également.

Disons qu'on est tombé sur une mauvaise phase!!!

C'est dommage pour Michel Gros! J'avais bien aimé ma visite en 2010 (nous avions été reçu par Michel)... Des vins élégants, tout en finesse avec un Clos des Réas au dessus du lot!

Je comprend ta déception et ton appréciation des vins. Je pense que l'un n'est pas dissociable de l'autre... Difficile d'apprécier un vin lorsque la visite n'est pas à la hauteur de nos attentes! Je n'ai pas beaucoup de vin du domaine en cave, mais j'aurais peut-être l'occasion de te faire changer d'idée

Merci Fred.
Vous étiez un trio de gras ou de gars.....
Ruchottes m'avait aussi renversé.
Un grand cru de gevrey par des filles de Vosne!
Quelle belle visite que je compte refaire en septembre prochain.

Ah oui! Merci pour ces CR! Je sais que ça demande beaucoup de temps et d'énergie

Oui, merci pour l'info Mugneret Gibourg !

Des gras. C'est voulu! Je m'assume!!!!

Je suis ouvert à regoûter Gros, cher Alexandre! Tu me le passeras en aveugle!!!

Ahhh, le Ruchottes de GMG...

Frederik Boivin a écrit:
Genre, à une question sur son processus de vinification, elle nous répond qu’on trouvera tout le détail sur internet. Contraste avec nos trois première visite.

wow! Un sommet....!!

Merci Fred, c'est passionnant à lire!
En plus, j'y serai à la mi-juillet. ça donne des idées.

N'hésite pas à me contacter Yves si tu veux des hints restos ou domaines... mais j'imagine que tes recherches sont déjà bien faites!!!