Semaine du 13 mai 2012

Décalage horaire oblige, je débute cette rubrique alors que vous dormez!

Étant pieux de nature, je suis allé au temple dès mon arrivée:
Vila Viniteca (www.vilaviniteca.es)
Superbe boutique de vins, ouverte depuis 1932.
J'ai longuement prié... d'avoir plus de place dans mes bagages

J'ai ensuite demandé conseil à une conseillère allumée, qui m'a dirigé vers des vins plus digestes/en fraîcheur/en finesse que les vins espagnols trop souvent lourdots pour moi.

Première découverte:

Ladredo 2008, Ribera Sacra, vinifié dans la grande famille Niepoort
Luis Seabra s'est lié à Dirk Niepoort pour vinifier ce vin.
Vieilles vignes d'une petite parcelle de 0,5 hectares dans une région que peu connaissent...
60% Mencia et 40% Grenacha Tinturera (Alicante Bouchet).
2008 fut le premier millésime, avec 1100 bouteilles produites.
Payé 42 euros.

Robe rubis pâle, avec au nez des notes épicées (poivre noir, cannelle) et aussi le côté fruits rouges du Mencia (Pétalos étant un vin de Bierzo, 100% Mencia, pour ceux qui l'ont déjà goûté). En bouche, l'équilibre est là, entre une certaine rusticité, acidité en fin de bouche et des tanins assez souples pour un vin espagnol. Finale assez longue qui manque un peu de tonus par contre.

Belle découverte, et on continue ce soir!

Martin Loranger a écrit:Étant pieux de nature, je suis allé au temple dès mon arrivée:
Vila Viniteca (www.vilaviniteca.es)
Superbe boutique de vins, ouverte depuis 1932.
J'ai longuement prié... d'avoir plus de place dans mes bagages

Comme disait Clémence: "Que de bons souvenirs, que de bons souvenirs ..."!

Profitez-en et merci pour cet écho barcelonais!

Martin Loranger a écrit:
Luis Seabra, vigneron espagnol, s'est lié à Dirk Niepoort pour vinifier ce vin.

Luis Seabra est Portugais et est le vigneron/vinificateur derrère les vins Niepoort aussi. Donc simplement une autre aventure ensemble, cette fois-ci en Espagne.

Hier, avec la mère, la belle-mère et la grand-mère (c’est à croire qu’il y avait un thème!), et après quelques désaltérants prosecco + campari :

Henri Germain Chevalières meursault 2009 : Belle couleur, jaune aux reflets vers, très brillante. Nez initialement marqué par des notes de grillées/vanillées comme c’est souvent le cas avec ce producteur. Le tout s’ouvre ensuite sur une palette de fruits blancs, marquée d’une pointe agrumée et d’une touche de fleur blanche. La bouche offre une chair déliée, modérément grasse, de bonne ampleur, mais dotée de tenue et d’éclat. Finale aux accents minéraux, de bonne longueur. Pas un meursault des plus complexes, mais vraiment très charmeur et doté d’une très belle texture. Très bien.

Alvaro Palacios Les Terrasses priorat 2002 : Nez de prune mûre, de figue, avec des accents de cacao, de charbon et quelques nuances iodées. La bouche est agréable, bien en chair, mais équilibrée. Finale serrée, sans sévérité, aux accents fumés et iodés. Un vin qui se montre prêt à boire, sans se presser, et passablement plus agréable (plus fondu et plus complexe) qu’il y a quelques années. Bien, voire davantage.

Merci de la précision Kazou!

En relisant le site, c'est le vigneron espagnol qui a laissé sa place... à Seabra.

Visite hier dans un "temple du vin" comme je n'en avais jamais vu!
Mon Vinic (www.monvinic.com).

Fondé et financé par un mécène, grand voyageur et amateur de vins, qui voulait faire connaître le vins via un endroit de grande qualité.

1 mini-bar à vins, ne servant que de la bouffe de provenance catalane et que des vins catalans. Décontracté, drôle et de très bon goût.

à côté, 1 espace à facettes multiples, avec décoration de très grande qualité, avec un superbe restaurant et un espace bar à vins plus décontracté, avec des fauteuils pour déguster.

11 sommeliers de partout dans le monde y travaillent, avec une grande bibliothèque avec salle de travail pour eux. C'est du sérieux les amis!

Idée très intéressante: Plusieurs vins ne sont disponibles que pour boire sur place, surtout les vins plus rares et les vieux millésimes. Comme ça, le proprio-mécène-un peu fou, s'assure que le vin sera bu, et non victime d'un spéculateur (comme il y en a de plus en plus).

Vous voulez un Bruno Giacosa 1998 à 220 euros (au resto!! et avec taxes/pourboires inclus), ou un Pichon-Comtesse 1990 à 179 euros, et bien vous l'achetez et le buvez sur place. Impossible de l'emporter avec vous.

Tous les vins sont présentés sur tablette de style iPad. Les informations auraient pu être plus complètes, mais j'imagine qu'ils travaillent là-dessus.

Endroit magnifique, service vraiment de grande qualité, nourriture raffinée, cadre modulable (chic ou moins chic), et des milliers de vins à donner le tournis. Ici, le vin est mondial. En plus des régions classiques, on retrouve une belle sélection de vins en provenance de Slovénie, NZ, Orégon, Argentine, Autriche, etc.

Pour terminer, le vin au verre est un concept central du restaurant, les bouteilles étant installées dans un corridor d'eau pour les garder à bonne température. Une trentaine de vins au verre, que l'on vous propose selon vos désirs. Il est possible de commander directement un vin, mais on vous invite à exprimer ce que vous voulez, puis on trouve qqchose. J'adore!

On y retourne bientôt, probablement pour une vieux Giacosa et/ou un vieux Bordeau à maturité. Pas le Cheval Blanc 1961 à 5300 euros!

Merci Martin!
Un endroit que nous ne manquerons pas lors de périple à Barcelone à l'automne 2013.

ps: peut-être une rubrique spéciale : Barcelone dans la section Voyage!

Bizeul en avait parlé ici: http://closdesfees.com/blog-herve-bizeul/index.php/post/2010/03/24/Lavenir-commence-ici

et sur le site de Pat Essa.
http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=20980&KW=barcelone

Alain Graillot Crozes-Hermitage 2006 (n'est plus disponible)



Rubis moyennement foncé. Nez sur les baies sauvages, les épices (peu de poivre par contre) et d’arômes de viande/cuir. En bouche le fruit est un peu en retrait versus les autres bouteilles bues, mais l’ensemble affiche une belle finesse et une finale assez longue. Le vin prendra près de 3 heures pour que les arômes de poivre et l’acidité typique de Graillot donne du volume au vin. Bon compagnon à table, mais très bien aussi seul ! Très bien +

Patrick

Descendientes de J. Palacios Petalos Bierzo 2009 , Code SAQ : 10551471



Le vin est très foncé avec reflets violets. Nez de baies noires, d'épices, de fumée, le tout assez expressif. En bouche il y a beaucoup de matière ! Mûres, bleuets, épices chaudes, c'est rond, suave et caressant avec beaucoup de mâche. Assez long, l'alcool ne parait pas vraiment et assèche à peine en finale. Malgré le caractère assez massif du vin, il se boit bien, mais préfère être accompagné de viande grillée. Très bien.

Cépage: 100% Mencia (vignes de 40 à 90 ans)
Élevage: Quelques semaines en barriques francaises neuves, puis 6 à 10 mois en barriques de plus d'un vin.
Alcool: 15%

Notes: WS93, IWC91, RP90

Patrick

Patrick Ayotte a écrit:Alain Graillot Crozes-Hermitage 2006 (n'est plus disponible)



Rubis moyennement foncé. Nez sur les baies sauvages, les épices (peu de poivre par contre) et d’arômes de viande/cuir. En bouche le fruit est un peu en retrait versus les autres bouteilles bues, mais l’ensemble affiche une belle finesse et une finale assez longue. Le vin prendra près de 3 heures pour que les arômes de poivre et l’acidité typique de Graillot donne du volume au vin. Bon compagnon à table, mais très bien aussi seul ! Très bien +

Patrick

Ai bu un délicieux 2009 récemment. Encore jeune, sur le fruit, un peu d'alcool et beaucoup de matière, il livrait déjà la marchandise, comme Fed Ex.


Gael

Gael Giraud a écrit:
Ai bu un délicieux 2009 récemment. Encore jeune, sur le fruit, un peu d'alcool et beaucoup de matière, il livrait déjà la marchandise, comme Fed Ex.


Gael

J'attends encore mes 2009 qui sont capable de prendre du temps de repos. Il me reste du 2006 encore, alors pas de presse !

dzit

Domaine de la Grange des Pères Vin de Pays de l'Hérault 2005
Un nez parfumé et envoûtant. Texture veloutée admirable, tellement suave, gorgée de fruit, sensuelle, avec des tanins soyeux et un équilibre digne des grands vins bourguignons. Il revendique néanmoins fièrement ses origines languedociennes par ses arômes finement épicés. Il est encore jeune mais tellement savoureux que j'ai peine à l'imaginer meilleur. Un grand vin. 95 pts

Yves, 2008 par rapport à ce 2005, tu le juges comment ?

Vincent Dauvissat, Chablis PC "La Forest" 2006: Payé autour de 50 euros chez Mon Vinic à Barcelone.

Faut dire que je suis, et ma blonde surtout, un fan fini de Dauvissat. Difficiles d'accès au Québec, ses vins le sont tout aussi en Europe!

Belle robe dorée brillante. Nez de miel, d'abricots séchés et cette impressions de coquillages que j'associe à Chablis. En bouche, c'est cohérent, avec un vin né d'un millésime chaud, avec un "velouté" qui me fait penser à Dauvissat. Ce n'est pas vraiment gras, mais c'est rond et ample. J'adore!

Martin

Clos Marie Coteaux du Languedoc Pic St. Loup, cuvée Simon 2005
De la viande et du fruit noir, un peu de réglisse. Il a de l'équilibre, la fraicheur y est, mais il a évolué de façon un peu décevante en prenant un aspect plutôt austère. C'est encore un bon vin, mais il lui manque ce fruit gourmand qui me plaisait tant en jeunesse. Je suis perplexe car plusieurs bouteilles de ce vin m'ont plu davantage dans la dernière année, sans que celle-ci ne soit défectueuse. 88 pts

Le vin prends parfois la vedette dans des circonstances inhabituelles....

J'étais de passage à Québec samedi dernier pour des funérailles dans la famille d'un ami. Nous (autres copains et moi) lui avons bien sûr exprimé les bons mots d'usages et démontré notre soutien moral depuis plusieurs jours.

Au-delà de ces usages, je m'étais dit qu'une manière plus agréable de le soutenir serait de célébrer aussi la vie qui continue, en bonne compagnie. Et le vin a fait merveille pour réchauffer les coeurs et remonter le moral, peut-être mieux que beaucoup de nos paroles. C'est sous une franche rigolade extrêmement salutaire que nous avons notamment dégusté, lors d'un souper joyeux et inoubliable, ces deux grands vins:

Et croyez-moi, la gueule de notre copain valait le déplacement quand il a vu les étiquettes...

Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1985
Dès l'ouverturee, un nez très séduisant de tabac, de cèdre, du poivron rouge, un peu de fumée. La texture est très belle, dans un style aérien, léger et profond à la fois. Le fruit est presque sucré, le vin a une belle vigueur, qui me confirme qu'une autre bouteille un peu fatiguée prise au lunch de Noël était imparfaite. D'une finesse exemplaire, c'est un textbook claret, d'une grande classe. Complexe, suave, un magnifique exemple de ce cru qui est l'élégance faite vin de Pauillac. 93-94 pts


Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape 2001
Carafé plus de deux heures....Un nez de réglisse noire, avec des épices asiatiques, des mûres. La bouche est d'une grande élégance pour l'appellation, suave, d'une finesse étonnante, avec beaucoup de race et du style. C'est presque délicat pour le cru et l'appellation. Une finale dense, concentrée, presque sucrée, très fine, savoureuse. Grand vin! Il me rappelle le 1990....95-96 pts

Exit les faces d'enterrements et les malaises, c'était le moment de vivre la vie et l'amitié.

Il est zen, le Yves ! Tu as bien raison!

Heureux de tes commentaire sur le Beaucastel 2001. Plusieurs bouteilles en cave!

À tout bientôt!

p.s. Holga Olove (?) s'excuse encore pour ce matin

Ce midi, survol des vins de la maison Ruffino dont une très belle verticale du Chianti Riserva Ducale Oro: 2007-2001-1995-1990-1985.

Une belle démonstration de l'évolution du sangiovese. Un 1985 épatant par ses parfums exotiques et sa bouche soyeuse et aérienne. Similarité avec le 1990 porté par une acidité plus marquée. Le 1995, le plus "faible" du lot, paraissait plus rustique alors que le 2001 semblait au meilleur de sa forme. C'est un 1985 en devenir. Le 2007, manifestement plus jeune, montre un côté plus chaud mais porte en lui suffisamment de fraîcheur pour bien évoluer. Des vins classiques au potentiel d'évolution remarquable et vendus à prix d'aubaine en regard de la qualité.

Bravo !

J'y reviendrai prochainement dans un papier plus complet.

p.s. (pour Vincent) celui sur Derenoncourt devrait venir d'ici peu

Yves Martineau a écrit:Le vin prends parfois la vedette dans des circonstances inhabituelles....

J'étais de passage à Québec samedi dernier pour des funérailles dans la famille d'un ami. Nous (autres copains et moi) lui avons bien sûr exprimé les bons mots d'usages et démontré notre soutien moral depuis plusieurs jours.

Au-delà de ces usages, je m'étais dit qu'une manière plus agréable de le soutenir serait de célébrer aussi la vie qui continue, en bonne compagnie. Et le vin a fait merveille pour réchauffer les coeurs et remonter le moral, peut-être mieux que beaucoup de nos paroles. C'est sous une franche rigolade extrêmement salutaire que nous avons notamment dégusté, lors d'un souper joyeux et inoubliable, ces deux grands vins:

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Exit les faces d'enterrements et les malaises, c'était le moment de vivre la vie et l'amitié.

Il est sage le maître!

Et il le serait encore plus avec ses enfants à la course de La Paulée! On pourrait faire connaissance avec tes jeunes.

Ce midi, lors d’un lunch d’affaires :

Barthod Les Baudes chambolle-musigny 1er cru 2004 : Couleur pâle, très légèrement évoluée. Nez franc, sur des notes de cerise, de terre brune et de cacao, avec de légers relents floraux et végétaux. Bouche plutôt concentrée, mais sans verdeur. Complexité moyenne, mais très belle texture, avec une impression de gras étonnante pour le millésime. Finale qui porte un peu plus que le reste les marques du millésimes (notes ligneuses, de branche d’arbre), mais dont la qualité des tanins et la mâche étonnent. Très bien.

Décidément, un producteur atypique qui relève avec brio les épreuves des millésimes compliqués.

Clos Marie Coteaux du Languedoc Pic St. Loup Vieilles Vignes Métairies du Clos 2007
Un nez de viande crue, des mûres, du chocolat noir amer...un coté animal qui me fait penser au mourvèdre, alors qu'il n'en contient pas...(c'est carignan grenache, avec un peu de syrah). L'attaque en bouche est large et franche, concentrée mais sans excès, avec un coté très juteux et frais, c'est un vin à la fois viril et plein de fruit, avec des tanins tendres. Un dur au coeur tendre!

Milieu de bouche intriguant où le fruit se marie à un aspect minéral inattendu, presque salin. La finale montre une belle précision, de la longueur, une légère amertume. Encore jeune, et surtout délicieux! Un superbe vin du Languedoc. 92 pts

Bu chez Mon Vinic à Barcelone vendredi, après y avoir pensé quelques jours... au final, j'avais à choisir entre Pichon Comtesse 1990, Rayas 2000 et ce vin, pour un prix semblable autour de 150-170 euros (au resto!).

Bruno Giacosa, Falleto di Serralunga d'Alba 1998:
J'adore Barolo, que je découvre de plus en plus avec ses producteurs traditionnels. Je ne suis pas un amateur du bois neuf à Barolo, et Bruno Giacosa est un des plus illustres représentants de cette "ancienne" école, avec Giacomo Conterno (et non pas Aldo) et Mascarello (Bartolo ou Guiseppe).

Les sommeliers étaient aussi énervés que nous, la joie dans la place!
Bouteille servie sur un présentatoir en bois, qui permet d'incliner légèrement la bouteille de l'horizontal, limitant le brassage des dépôts. Chic et efficace.

Robe grenat avec disque un peu tuilé et très lumineuse.
Au nez, c'est la fraîcheur qui frappe initialement, comme une brise en montagne qui ouvre l'esprit! Alternance en floral et épicé, entre anis et rose fanée... parfum de femme de caractère.
Bouche qui débute avec du volume et une certaine rondeur contenue, puis se resserre sur des tanins fins mais encore présents, tout en équilibre, et cette acidité rafraîchissante du Nebbiolo bien né. Retour de salive de grand vin, comme dirait Michel T.
Finale en queue de paon, très longue autant structuralement qu'aromatiquement sur la rose.
Une expérience unique dans un cadre incroyable. C'est beau la vie! Et j'adore ça voyager avec/par le vin...

Martin

Martin Loranger a écrit:Bu chez Mon Vinic à Barcelone vendredi, après y avoir pensé quelques jours... au final, j'avait à choisir entre Pichon Comtesse 1990, Rayas 2000 et ce vin, pour un prix semblable autour de 150-170 euros (au resto!).

Bruno Giacosa, Falleto di Serralunga d'Alba 1998:
J'adore Barolo, que je découvre de plus en plus avec ses producteurs traditionnels. Je ne suis pas un amateur du bois neuf à Barolo, et Bruno Giacosa est un des plus illustres représentants de cette "ancienne" école, avec Giacomo Conterno (et non pas Aldo) et Mascarello (Bartolo ou Guiseppe).

Les sommeliers étaient aussi énervés que nous, la joie dans la place!
Bouteille servie sur un présentatoir en bois, qui permet d'incliner légèrement la bouteille de l'horizontal, limitant le brassage des dépôts. Chic et efficace.

Robe grenat avec disque un peu tuilé et très lumineuse.
Au nez, c'est la fraîcheur qui frappe initialement, comme une brise en montagne qui ouvre l'esprit! Alternance en floral et épicé, entre anis et rose fanée... parfum de femme de caractère.
Bouche qui débute avec du volume et une certaine rondeur contenue, puis se resserre sur des tanins fins mais encore présents, tout en équilibre, et cette acidité rafraîchissante du Nebbiolo bien né. Retour de salive de grand vin, comme dirait Michel T.
Finale en queue de paon, très longue autant structuralement qu'aromatiquement sur la rose.
Une expérience unique dans un cadre incroyable. C'est beau la vie! Et j'adore ça voyager avec/par le vin...

Martin

Merci Martin pour ce CR........qui fait voyager.....nous sommes à le déguster avec vous ce matin!

Quelques points,

* J'aurais fait le même choix.
* L'ambiance acompagne le grand vin.........la joie dans la place!
* Une femme de caractère dans le vin.........ça ouvre l'esprit!
* Le retour de salive.....l'équilibre parfait du grand vin!

Encore merci.