Semaine du 23 juillet 2011
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Michel Therrien
Alexandre Deslauriers
Simon Grenier
Julien Martel
Vincent Messier-Lemoyne
Frederick Blais
Patrick Ayotte
11 participants
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Re: Semaine du 23 juillet 2011
Francis Boulard, Champagne "Les Murgiers":
2e expérience en peu de temps, avec cette fois-ci une idée plus tempérée (!)... Comme beaucoup de vins à base de Pinot Meunier (70% dans cette cuvée), le nez m'intéresse plus que la bouche, qui manque un peu de précision et de longueur. Je chercherai ailleurs en Champagne. Bon mais pas ce que j'y recherche.
Louis Latour, Corton-Charlemagne 2002:
Cette cuvée était boisée mais surtout très souffrée en jeunesse. Ici, aucune pointe d'oxydation prématurée, avec un nez peu jasant au début, qui s'ouvre ensuite sur des notes citronnées et un peu de vanille. En bouche, c'est droit et précis, avec une minéralité qui marque le lieu d'origine pour moi. La finale nous rappelle l'élevage ambitieux. Une expression intéressante de ce terroir, encore un peu marquée par le bois. Ma peur de l'oxydation me fera ouvrir les 2 autres d'ici 2 ans, en espérant que le boisé sera intégré d'ici là.
Bouchard, Chevalier-Montrachet "La Cabotte" 2002:
Achetée dans le CV il y a quelques années, je voulais attendre 20 ans avant de l'ouvrir... Malheureusement, les affres de l'oxydation prématurée m'ont poussé à l'ouvrir plus tôt, et ce fut une excellente décision. D'ailleurs, j'aurais dû la carafer, mais le nez laissant présager les débuts d'oxydation m'a empêché de le faire.
Sous l'amande et les noisettes, on perçoit une profondeur hallucinante pour un blanc; on y retourne sans cesse! En bouche, la magie opère! C'est tonique (et non tannique), avec une impression physique de densité que je retrouve dans les grands blancs. La finale est interminable et nous permet de profiter des arômes floraux sans l'oxydation qui pointe. Un grand vin qui permet, par sa localisation à la frontière de Montrachet et de Chevalier, de toucher à ces 2 grands terroirs en même temps!
Dauvissat, Chablis GC "Les Clos" 2002:
Michel m'a fait un beau cadeau, se rappelant que je m'étais senti bien loin lors de la dégustation verticale de ce cru, alors que j'étais en sabbatique.
Le nez est typique de sa terre natale, avec coquillages et salinité, mais avec une définition rare! Je retrouve Dauvissat en bouche, la rondeur précise étant pour moi sa signature. Difficile d'exprimer différemment ce que je retrouve en bouche: une densité sans épaisseur ou une précision ciselée enveloppée d'un voile de douceur... C'est génial et unique.
Les 2 premiers rouges en parallèle:
Gaja, Barbaresco 1998:
Merci à Vincent de partager cette expression entre modernité et tradition de ce terroir piedmontais. Le nez fait plus classique que la bouche, lui ayant des notes de rose et de santal, elle présentant un rien de rondeur qui dénote un peu de travail en fût. L'ensemble est jouissif, et d'un très bel accord sur le steak de boeuf. Ceux qui trouvent les vins à base de Nebbiolo durs en jeunesse n'ont qu'à s'armer de patience. Que c'est beau quand c'est à maturité!
Gaja, Conteisa 1999:
Michel relance ici le débat, avec une cuvée dans laquelle Gaja ajoute du Barbera, et qui, contrairement aux autres autour de la table, me sied moins que la cuvée précédente. Le nez est complexe, avec un peu plus de fruits noirs que la précédente. En bouche, l'ajout de rondeur m'agace un peu. Par contre, ça demeure un vin jouissif (je me répète!) et d'une précision ahurissante.
Je suis de plus en plus conservateur dans cette région dans le style des vins que j'y achète, mais chapeau bas à Gaja pour bousculer un peu les conventions, sans éloigner trop ses vins de leurs origines, comme trop d'Italiens font en Toscane.
Pris seul, pour ce qu'il est:
Giacomo Conterno, Barolo "Cascina Francia" 1998:
Ma première expérience avec ce producteur mythique. J'avais rencontré, alors en visite à Barolo, un Anglais qui venait de faire une visite chez ce producteur. Il en était sorti boulversé par l'humilité de l'homme.
Au nez, c'est l'envoûtement des arômes, précis et complexes, changeant au gré de l'aération, de la rose à l'anis étoilé, de la cerise noire à la truffe. En bouche, c'est vif et tonique sans bousculer, presque "facile" pour un Barolo. Je m'attendais à un vin plus en jeunesse, plus difficile, alors qu'il était assez ouvert et prêt à être bu. Ce que nous fîmes avec grand plaisir!
J'espère pouvoir boire à nouveau un vin de ce producteur un jour, le nez de ce vin étant ce que j'ai humé de plus complexe dans cette région jusqu'à présent.
Une superbe soirée, avec des classiques qui ont parfois surpris.
Une confirmation, s'il m'en fallait une autre, que la plupart des blancs de la Bourgogne, grands ou moins grands, se doivent d'être bus avant de trépasser, et ce jusqu'à ce que la preuve soit faite que le problème est réellement réglé d'oxydation prématurée.
Une autre confirmation, que Dauvissat c'est top!
Une denière confirmation, que Barolo prend du temps à se faire, mais que c'est divin à maturité!!
Martin
2e expérience en peu de temps, avec cette fois-ci une idée plus tempérée (!)... Comme beaucoup de vins à base de Pinot Meunier (70% dans cette cuvée), le nez m'intéresse plus que la bouche, qui manque un peu de précision et de longueur. Je chercherai ailleurs en Champagne. Bon mais pas ce que j'y recherche.
Louis Latour, Corton-Charlemagne 2002:
Cette cuvée était boisée mais surtout très souffrée en jeunesse. Ici, aucune pointe d'oxydation prématurée, avec un nez peu jasant au début, qui s'ouvre ensuite sur des notes citronnées et un peu de vanille. En bouche, c'est droit et précis, avec une minéralité qui marque le lieu d'origine pour moi. La finale nous rappelle l'élevage ambitieux. Une expression intéressante de ce terroir, encore un peu marquée par le bois. Ma peur de l'oxydation me fera ouvrir les 2 autres d'ici 2 ans, en espérant que le boisé sera intégré d'ici là.
Bouchard, Chevalier-Montrachet "La Cabotte" 2002:
Achetée dans le CV il y a quelques années, je voulais attendre 20 ans avant de l'ouvrir... Malheureusement, les affres de l'oxydation prématurée m'ont poussé à l'ouvrir plus tôt, et ce fut une excellente décision. D'ailleurs, j'aurais dû la carafer, mais le nez laissant présager les débuts d'oxydation m'a empêché de le faire.
Sous l'amande et les noisettes, on perçoit une profondeur hallucinante pour un blanc; on y retourne sans cesse! En bouche, la magie opère! C'est tonique (et non tannique), avec une impression physique de densité que je retrouve dans les grands blancs. La finale est interminable et nous permet de profiter des arômes floraux sans l'oxydation qui pointe. Un grand vin qui permet, par sa localisation à la frontière de Montrachet et de Chevalier, de toucher à ces 2 grands terroirs en même temps!
Dauvissat, Chablis GC "Les Clos" 2002:
Michel m'a fait un beau cadeau, se rappelant que je m'étais senti bien loin lors de la dégustation verticale de ce cru, alors que j'étais en sabbatique.
Le nez est typique de sa terre natale, avec coquillages et salinité, mais avec une définition rare! Je retrouve Dauvissat en bouche, la rondeur précise étant pour moi sa signature. Difficile d'exprimer différemment ce que je retrouve en bouche: une densité sans épaisseur ou une précision ciselée enveloppée d'un voile de douceur... C'est génial et unique.
Les 2 premiers rouges en parallèle:
Gaja, Barbaresco 1998:
Merci à Vincent de partager cette expression entre modernité et tradition de ce terroir piedmontais. Le nez fait plus classique que la bouche, lui ayant des notes de rose et de santal, elle présentant un rien de rondeur qui dénote un peu de travail en fût. L'ensemble est jouissif, et d'un très bel accord sur le steak de boeuf. Ceux qui trouvent les vins à base de Nebbiolo durs en jeunesse n'ont qu'à s'armer de patience. Que c'est beau quand c'est à maturité!
Gaja, Conteisa 1999:
Michel relance ici le débat, avec une cuvée dans laquelle Gaja ajoute du Barbera, et qui, contrairement aux autres autour de la table, me sied moins que la cuvée précédente. Le nez est complexe, avec un peu plus de fruits noirs que la précédente. En bouche, l'ajout de rondeur m'agace un peu. Par contre, ça demeure un vin jouissif (je me répète!) et d'une précision ahurissante.
Je suis de plus en plus conservateur dans cette région dans le style des vins que j'y achète, mais chapeau bas à Gaja pour bousculer un peu les conventions, sans éloigner trop ses vins de leurs origines, comme trop d'Italiens font en Toscane.
Pris seul, pour ce qu'il est:
Giacomo Conterno, Barolo "Cascina Francia" 1998:
Ma première expérience avec ce producteur mythique. J'avais rencontré, alors en visite à Barolo, un Anglais qui venait de faire une visite chez ce producteur. Il en était sorti boulversé par l'humilité de l'homme.
Au nez, c'est l'envoûtement des arômes, précis et complexes, changeant au gré de l'aération, de la rose à l'anis étoilé, de la cerise noire à la truffe. En bouche, c'est vif et tonique sans bousculer, presque "facile" pour un Barolo. Je m'attendais à un vin plus en jeunesse, plus difficile, alors qu'il était assez ouvert et prêt à être bu. Ce que nous fîmes avec grand plaisir!
J'espère pouvoir boire à nouveau un vin de ce producteur un jour, le nez de ce vin étant ce que j'ai humé de plus complexe dans cette région jusqu'à présent.
Une superbe soirée, avec des classiques qui ont parfois surpris.
Une confirmation, s'il m'en fallait une autre, que la plupart des blancs de la Bourgogne, grands ou moins grands, se doivent d'être bus avant de trépasser, et ce jusqu'à ce que la preuve soit faite que le problème est réellement réglé d'oxydation prématurée.
Une autre confirmation, que Dauvissat c'est top!
Une denière confirmation, que Barolo prend du temps à se faire, mais que c'est divin à maturité!!
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 23 juillet 2011
Martin Loranger a écrit:
Dauvissat, Chablis GC "Les Clos" 2002:
Michel m'a fait un beau cadeau, se rappelant que je m'étais senti bien loin lors de la dégustation verticale de ce cru, alors que j'étais en sabbatique.
Le nez est typique de sa terre natale, avec coquillages et salinité, mais avec une définition rare! Je retrouve Dauvissat en bouche, la rondeur précise étant pour moi sa signature. Difficile d'exprimer différemment ce que je retrouve en bouche: une densité sans épaisseur ou une précision ciselée enveloppée d'un voile de douceur... C'est génial et unique.
Martin
Martin a d'ailleurs découvert ce vin qui a été servi en pure aveugle pour tous sauf moi..........confrontation avec le Chevalier-Montracher Cabotte.
Il a dit au premier nez........Dauvissat.
Après quelques minutes........Clos 2002! WOW!
Chapeau l'ami!
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 23 juillet 2011
Quelques commentaires sur cette grande soirée :
Francis Boulard Les Murgiers brut nature champagne : Fort joli nez, expressif et fin, qui me séduit, sur des notes de biscuit sablé, de fleur séchée et de poire bien mûre. La bouche est aussi sèche que les chemises de l’archi-duchesse, large, peu volumineuse … raide pour tout dire. Encore une expérience mitigée pour moi avec un vin élaboré principalement à partir de pinot meunier … Bien.
Louis Latour corton-charlemagne grand cru 2002 : Nez rétif, avec encore un peu de soufre, qui s’ouvrira sur l’ananas, le miel fin, la fumée. La bouche est bien structurée, riche, assez exotique, sur des accents de noix de coco et de rhum. Finale de bonne longueur, mais dotée d’une drôle de texture, comme huileuse. Un vin encore jeune, bien en chair et bien structuré. Excellent.
Bouchard La Cabotte chevalier-montrachet grand cru 2002 : Nez moyennement expressif, d’abord marqué par quelques relents oxydatifs, qui seront masqués par des notes de poire william, de fleur jaune, de pêche blanche et quelques nuances finement poivrées, au fur et à mesure que le tout se réveillera. Ce n’est pas dans le spectre aromatique, mais l’impression « physique » de profondeur qui sidère. La bouche est semblable au nez, moyennement aromatique, mais d’une présence physique marquante, avec en plus, une impression de plénitude, de profondeur qui peu de vins (nonobstant leur couleur) sont en mesure d’offrir. Mais alors qu’on pourrait penser qu’il s’agit d’un monstre, le tout est livré délicatement, l’air de ne pas trop en faire. J’y vois là la race tant louée de ce grand cru d’exception que je n’avais jamais dégusté. Superbe.
Vincent Dauvissat Les Clos chablis grand cru 2002 : Nez d’abord réduit, sur des notes de laine mouillée, qui s’ouvrira sur un registre salin, de pierre chaude, d’huile de citron et de fumée. La bouche est aboutie, éclatante, juvénile, puissante, étincelante même … un feux d’artifice, mais dotée d’une cohérence, d’un équilibre hors normes … Longueur d’anthologie et buvabilité ahurissante. Nous nous serions sifflés un magnum sans forcer … et c’est sans compter l’incroyable pointure qui le précédait. Sublime.
Gaja barbaresco 1998 : Nez véritablement complexe, ouvert, un peu diffus, sur le cigare, les fraises des champs, la prune mûre, l’anis, la violette. La bouche est suave, ample, mais équilibrée, plutôt fraîche. Excellente longueur. La bouche m’a semblé en léger retrait par rapport au nez, mais je me suis néanmoins régalé. Excellent.
Gaja Conteisa langhe 1999 : Nez d’une grande précision, dans la même famille que le précédent, plus intense, plus défini, avec des notes de cacao et de terre noire en prime. La bouche est plus costaude, plus pure, dotée d’un incroyable éclat. Grande concentration, beaucoup d’énergie et encore un potentiel remarquable. Longue finale parfumée. Sorte d’alter ego du Dauvissat dans les rouges, sans toutefois posséder le même naturel. Superbe.
Giacomo Conterno Cascina Francia barolo 1998 : Bouteille qui me rappelle notre voyage de noces à Rome d’où elle a été ramenée. Nez offrant une superbe palette aromatique : rose fanée, goudron, anis, encens, terre brune, figue fraîche, mûre sauvage. Le tout est détaillé, lumineux, moins mûr que le profil des Gaja. La bouche est vigoureuse, plus droite et acide, ciselée, plus aérienne en même temps. Peut-être aurait-il du être servi avant … Si on reprend l’analogie bourguignonne, ce vin est plus côte-de-beaune, alors que les autres étaient davantage côte-de-nuits. J’ai cependant trouvé la longueur et la pureté de ce vin tout à fait impressionnantes. Encore là, très jeune, le vin se livrait fort bien néanmoins, mais avec encore une certaines retenue. Fort jolie amertume qui ponctue la finale et en fait saisir toutes les dimensions. Superbe.
Francis Boulard Les Murgiers brut nature champagne : Fort joli nez, expressif et fin, qui me séduit, sur des notes de biscuit sablé, de fleur séchée et de poire bien mûre. La bouche est aussi sèche que les chemises de l’archi-duchesse, large, peu volumineuse … raide pour tout dire. Encore une expérience mitigée pour moi avec un vin élaboré principalement à partir de pinot meunier … Bien.
Louis Latour corton-charlemagne grand cru 2002 : Nez rétif, avec encore un peu de soufre, qui s’ouvrira sur l’ananas, le miel fin, la fumée. La bouche est bien structurée, riche, assez exotique, sur des accents de noix de coco et de rhum. Finale de bonne longueur, mais dotée d’une drôle de texture, comme huileuse. Un vin encore jeune, bien en chair et bien structuré. Excellent.
Bouchard La Cabotte chevalier-montrachet grand cru 2002 : Nez moyennement expressif, d’abord marqué par quelques relents oxydatifs, qui seront masqués par des notes de poire william, de fleur jaune, de pêche blanche et quelques nuances finement poivrées, au fur et à mesure que le tout se réveillera. Ce n’est pas dans le spectre aromatique, mais l’impression « physique » de profondeur qui sidère. La bouche est semblable au nez, moyennement aromatique, mais d’une présence physique marquante, avec en plus, une impression de plénitude, de profondeur qui peu de vins (nonobstant leur couleur) sont en mesure d’offrir. Mais alors qu’on pourrait penser qu’il s’agit d’un monstre, le tout est livré délicatement, l’air de ne pas trop en faire. J’y vois là la race tant louée de ce grand cru d’exception que je n’avais jamais dégusté. Superbe.
Vincent Dauvissat Les Clos chablis grand cru 2002 : Nez d’abord réduit, sur des notes de laine mouillée, qui s’ouvrira sur un registre salin, de pierre chaude, d’huile de citron et de fumée. La bouche est aboutie, éclatante, juvénile, puissante, étincelante même … un feux d’artifice, mais dotée d’une cohérence, d’un équilibre hors normes … Longueur d’anthologie et buvabilité ahurissante. Nous nous serions sifflés un magnum sans forcer … et c’est sans compter l’incroyable pointure qui le précédait. Sublime.
Gaja barbaresco 1998 : Nez véritablement complexe, ouvert, un peu diffus, sur le cigare, les fraises des champs, la prune mûre, l’anis, la violette. La bouche est suave, ample, mais équilibrée, plutôt fraîche. Excellente longueur. La bouche m’a semblé en léger retrait par rapport au nez, mais je me suis néanmoins régalé. Excellent.
Gaja Conteisa langhe 1999 : Nez d’une grande précision, dans la même famille que le précédent, plus intense, plus défini, avec des notes de cacao et de terre noire en prime. La bouche est plus costaude, plus pure, dotée d’un incroyable éclat. Grande concentration, beaucoup d’énergie et encore un potentiel remarquable. Longue finale parfumée. Sorte d’alter ego du Dauvissat dans les rouges, sans toutefois posséder le même naturel. Superbe.
Giacomo Conterno Cascina Francia barolo 1998 : Bouteille qui me rappelle notre voyage de noces à Rome d’où elle a été ramenée. Nez offrant une superbe palette aromatique : rose fanée, goudron, anis, encens, terre brune, figue fraîche, mûre sauvage. Le tout est détaillé, lumineux, moins mûr que le profil des Gaja. La bouche est vigoureuse, plus droite et acide, ciselée, plus aérienne en même temps. Peut-être aurait-il du être servi avant … Si on reprend l’analogie bourguignonne, ce vin est plus côte-de-beaune, alors que les autres étaient davantage côte-de-nuits. J’ai cependant trouvé la longueur et la pureté de ce vin tout à fait impressionnantes. Encore là, très jeune, le vin se livrait fort bien néanmoins, mais avec encore une certaines retenue. Fort jolie amertume qui ponctue la finale et en fait saisir toutes les dimensions. Superbe.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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