Semaine du 23 juillet 2011

Château Malartic-Lagravière Pessac-Léognan 2001, Grand Cru Classé de Graves (n’est plus disponible)

Le vin est grenat bien foncé au centre et commence à tuiler sur le rebord avec une teinte rouge brique plus pâle. Le nez est de moyenne intensité et offre fruits rouges, un peu d’épices, de la fumée et un doux bois de cèdre. Nez qui fait «class». En bouche fruits rouges, épices fines, terre (minéralité ?), un peu de cuir, de fumée et de tabac plus un boisé en retrait qui ne fait que supporter l’ensemble avec juste ce qu’il faut d’acidité. Aurait pu être attendu encore un bon moment. Excellent !

Cépages : 45% Cabernet-Sauvignon, 50% Merlot, 5% Cabernet Franc
Élevage :17 mois (en barrique neuve pour le ¾ environ)
Alcool : 13,0%
Âge moyen des vignes : 25 ans
Production : environ 200 000 bouteilles
Œnologue consultant : Michel Rolland

Patrick

Domaine Dujac Morey St-Denis 2008

Un vin que je ne laisse jamais passé. Encore une fois, c'est tellement délicieux qu'il faudra en acheter quelques quilles pour en avoir encore dans quelques années. Très belle couleur rubis, très pure, éclatante du disque au centre. Le nez pinotte! Des flaveurs de griottes, terre humide, léger boisé, minéral. En bouche, attaque serrée, sur l'acidité et les tannins très fins, beaucoup de cerise, canneberge, millieu de bouche soyeux sur des notes finement boisées, finale croquante sur le fruit rouge et le poivre.

Joseph Voillot Vieilles Vignes volnay 2006 : Nez discret à l’ouverture, un peu poussiéreux, qui s’ouvrira sur des notes de fraise et de framboise, de terre brune, de fleur séchée, avec une pointe fumée et quelques relents de zeste d’agrumes. Le tout est précis et de bonne ampleur. La bouche est croquante, droite, bien fraîche et plutôt expressive, sur des notes fumées et de canneberge fraîche. De profondeur et de longueur moyennes, le vin demeure plaisant, fin et typé, dans un registre frais et classique. Décidément, des vins qui demandent du temps et un peu d’attention une fois la bouteille ouverte pour être pleinement appréciés. Bien, voire davantage.

Frederick Blais a écrit:Domaine Dujac Morey St-Denis 2008

Un vin que je ne laisse jamais passé. Encore une fois, c'est tellement délicieux qu'il faudra en acheter quelques quilles pour en avoir encore dans quelques années. Très belle couleur rubis, très pure, éclatante du disque au centre. Le nez pinotte! Des flaveurs de griottes, terre humide, léger boisé, minéral. En bouche, attaque serrée, sur l'acidité et les tannins très fins, beaucoup de cerise, canneberge, millieu de bouche soyeux sur des notes finement boisées, finale croquante sur le fruit rouge et le poivre.

Bien content de te lire Fred! Un vin que j'achète année après année également. Le 2007 m'avait moins ravi, mais j'ai bien hâte de goûter au 2008. Paraît que ce millésime est une réussite au domaine. Et que dire de la baisse de prix!

En effet, à ce prix on serait fou de ne pas en encaver! Les miennes sont au frais depuis moins de deux semaines

Fort joli souper entre amis hier :

Yvon Métras moulin-à-vent 2009 : Nez passablement réduit qui nécessitera un vigoureux passage en carafe. Le tout demeure discret, mais évoluera sur des notes de fruits noirs mûrs, mais frais, de cuir, de violette et d’encens. La bouche est intense, précise et fraîche, bâtie sur la longueur. La finale est longuement portée par des tanins abondants, fins, qui dégagent une impression minérale. À l’aveugle, j’aurais misé sur un vin du rhône nord! J’ai beaucoup aimé cette retenue qui ne nuisait en rien à l’éclat du vin. Très bien.

Josmeyer Hengst riesling alsace grand cru 2004 : Nez qui s’ouvre progressivement sur des notes d’agrumes mûrs, de poussière de roche et de fumée. La bouche est d’une richesse contenue, sans impression sucrée, mais avec une présence physique certaine et de l’épaisseur. Longue finale fraîche et parfumée, parfaitement sèche, à l’acidité intégrée. Si j’ai trouvé l’expression aromatique du vin, j’ai beaucoup aimé sa structure et son équilibre. Je crois que de le garder encore lui permettra de se complexifier davantage. Très bien, voire plus.

Moussière Cuvée Edmond sancerre 2002 : Nez fumé qui s’ouvre sur des notes d’agrumes frais, de fleur blanche, agrémentées de nuances miellées et finement boisées. Le tout est encore fort jeune, bien intense et frais. La bouche est ciselée, précise, mais de bonne ampleur, le temps commençant à faire son œuvre. Finale qui se resserre et se tend, pour se livrer en longueur et éclat. Excellent.

Weinbach Schlossberg Cuvée Ste-Catherine L’Inédit riesling alsace grand cru 2001 : Nez qui affiche certains relents de botrytis, sur des notes de zestes d’agrumes confits, d’abricot séché, mais également de pot-pourri, d’huile à lampe, de pierre chaude et de tisane. La bouche est certes riche, mais les sucres apparaissent digérés, tendre tout au plus, mais résolument mûre et dotée d’une vraie puissance aromatique. Très longue finale, fumée et épicée. Si le vin n’affiche pas tout l’éclat que j’en attendais, notamment à cause de son profil botrytisé, il n’en demeure pas moins fort bon, avec une forte personnalité. À fait un malheur avec un Ste-Maure à point! Excellent.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Weinbach Schlossberg Cuvée Ste-Catherine L’Inédit riesling alsace grand cru 2001 : Nez qui affiche certains relents de botrytis, sur des notes de zestes d’agrumes confits, d’abricot séché, mais également de pot-pourri, d’huile à lampe, de pierre chaude et de tisane. La bouche est certes riche, mais les sucres apparaissent digérés, tendre tout au plus, mais résolument mûre et dotée d’une vraie puissance aromatique. Très longue finale, fumée et épicée. Si le vin n’affiche pas tout l’éclat que j’en attendais, notamment à cause de son profil botrytisé, il n’en demeure pas moins fort bon, avec une forte personnalité. À fait un malheur avec un Ste-Maure à point! Excellent.

Le 2002, bu tout dernièrement, est immense! Merci pour les impressions.

L'avais-tu acheté au Québec? Avait-il un profil botrytisé??

De mémoire, oui.

Profil similaire (sauf erreur, c'est l'idée derrière cette cuvée) avec un côté à la fois très pur et éclatant.

En reste encore une bouteille en cave...

Château Lafaurie Peyraguey, Sauternes, GCC, 2007 ce vin se montre évidemment très jeune. De couleur jaune or pâle, il montre une complexité olfactive relativement simple. Au nez, de l'abricot, de l'ananas grillé avec certaines traces de botrytis. Plus tard, quelques notes de caramel émergent. La bouche est onctueuse, d'une acidité franche qui permet d'équilibrer le sucre du vin. Sauterne de grande classe. Très bien et sera encore meilleur dans quelques années.

Crozes-hermitage, Alain Graillot, 2009 à l'instar de tous ceux qui en ont parlé ici, j'ai beaucoup aimé ce vin. Presque opaque, il se montre tout de même éclatant. Le fruité est franc et généreux au nez comme en bouche. Des arômes de bleuets, de poivre noir, de violette et de santale se développent dans le verre. Un vin de belle structure, aux tanins présents mais fins et à la générosité qui donne envie de rapidement retourner au verre. Très bien voir plus.

Ayant en vue une petite virée en Californie cet automne, je commence à amadouer mon palais aux vins Californiens ce soir. De retour avec un producteur que j'ai toujours aimé par le passé, Heitz Trailside(est-ce la même histoire que la Grande Rue) Vineyard 2000

Robe rubis, le centre est encore opaque alors que le disque laisse paraître la lumière sans pour autant avoir une couleur plus faible. Le nez s'ouvre sur des saveurs de toasté, café, pain grillé pour suivre sur le cassis, goudron, poivre et autres épices. En bouche, l'attaque est souple, beaucoup de fruits rouges/noirs bien murs, le millieu de bouche est plein mais encore assez souple et frais, acidité présente, finale sur les notes de goudron, amertume du cassis et la trame de tannins encore tissés serrés se manifeste.

Peut-être un peu trop amer en finale, surtout avec l'augmentation de la température du vin. Je l'ai ouvert à 15 degré et maintenant à 18-19 la fraicheur fait place à l'amertume. Très agréable, je vois que la SAQ a plusieurs millésimes, je suis du genre à préférer la Californie sur les petits millésimes qui offrent plus de fraicheur. Je prends une autre de 2000 ou j'y vais pour 2001-2002-2003 ou 2004?

De retour d'un séjour d'un mois dans le grand nord Québécois, j'ouvre une belle bouteille à partager avec des amis chers :

Clos Saint-Denis Grand Cru Domaine Arlaud 2008
Carafé plus d'une heure et bu pour lui-même. Le nez se veut plutôt complexe, juvénile, sur des arômes de cerise rouge, de cuir et avec une petite touche animal. La bouche est juteuse, droite, sur la cerise, assez retenue actuellement mais on y voit tout le potentiel de cette bouteille.

Une belle bouteille, encore bien jeune, mais faut se faire plaisir de temps à autres!!

Alexandre Deslauriers a écrit:De retour d'un séjour d'un mois dans le grand nord Québécois, j'ouvre une belle bouteille à partager avec des amis chers :

Clos Saint-Denis Grand Cru Domaine Arlaud 2008
Carafé plus d'une heure et bu pour lui-même. Le nez se veut plutôt complexe, juvénile, sur des arômes de cerise rouge, de cuir et avec une petite touche animal. La bouche est juteuse, droite, sur la cerise, assez retenue actuellement mais on y voit tout le potentiel de cette bouteille.

Une belle bouteille, encore bien jeune, mais faut se faire plaisir de temps à autres!!

Merci du CR Alexandre.
Mes 3 bouteilles en cave vont encore dormir......

Que fait-on lors du dernier souper avec un vieux copain, qu'on craint avec nostalgie de ne pas revoir avant longtemps?

Dans mon cas, on prend la carte et on commande la meilleure bouteille disponible, pour en savourer chaque goutte comme s'il n'y avait pas de lendemain.... en se régalant simultanément de ses anecdotes et de son accent provençal à coucher dehors!

Un moment magique avec mon vieux pote Jacques.

Domaine de la Janasse Châteauneuf-du-Pape Vieilles Vignes 2006
Nez expressif de fruit noir et violettes, de l'anis et un peu de....charbon!
Un vin riche et très mûr, goûteux et séveux, une texture veloutée magnifique, avec de beaux tanins et une petite amertume en finale. Un vin puissant et fin à la fois, une très belle expression de CNP dans le style classique de la maison, soit très mûr, mais équilibré et frais. À revoir idéalement après 2015, mais il donne beaucoup de plaisir en ce moment. Wow! 94-95 pts

Une bouteille presqu'à la hauteur du moment, puisque nous fêtions le 20e anniversaire de notre rencontre!

Yves,
Tu es vraiment plus cute sur cette photo....
J.(C-D)

héhooo, Amanda Baker, sors de ce corps!!

Yves,

Je suis bien d'accord avec elle(s)

Premier vin de la semaine! Vraiment rare dans mon cas mais avec le retour de vacances au travail, la remise en forme pour le golf, la poursuite de la préparation pour le demi-marathon de Montréal en septembre, l'achat de supports à vins supplémentaires pour la cave........
Vraiment soif ce soir mais contrairement à ce que Gaël pense, j'ai soif de vin bourguignon!

Chambolle-Musigny 2007, Domaine Mugnier Code SAQ : 10921452, 65,00 $
Comme déjà mentionné et provenant du site de Jacques-Frédéric Mugnier,
La cuvée Chambolle-Musigny est issue de deux parcelles de vignes :

- Les Plantes (surface 56 ares 13 ca, plantée en 1968/1969), classée en premier cru mais que nous avons choisi de déclasser en « village ».

- La Combe d'Orveau (surface 76 ares 63 ca, plantée en 1952, 1957, 1987 et 1998)

Une robe rubis de moyenne intensité............un peu surpris de cette belle densité de couleur.
Un fruité de framboises éclatant avec fraises, des notes de ronce et un peu de poivre blanc. Ce bouquet est de très bonne intensité.
La bouche est en même temps gourmande, tendre en texture quoiqu'avec une finale un peu chaleureuse mais l'aromatique sur des notes florales et d'épices douces est charmante.
Un vin de plaisir immédiat, à boire jeune, et surtout pour nous faire attendre l'excellent 2006 et plus longtemps le 2005. Un producteur que j'aime énormément sur sa commune (Fuées est plus que grand)...........je suis moins enthousiasmé sur NSG Clos de La maréchale sauf son 1er millésime 2004 et surtout son immense 2005.

Mérite amplement son prix. Faudrait un jour faire une comparaison de différents producteurs avec leur vin de simple appellation communale. Dans mon livre..............Mugnier devant Barthod suivi de Roumier. Par ailleurs, je place Roumier devant Mugnier sur Musigny et Bonnes Mares, comme aussi Roumier un peu devant Barthod sur les 1ers crus et à égalité entre son Cras et les Fuées de Mugnier. C'est compliqué mais tellement bon!

16,5-17/20.

J'ai bu une seconde bouteille de ce vin de Mugnier la semaine passée et en tous points, je rejoins Michel. À l'exception que je n'ai plus de 2006 en attente! Plus je découvre ce producteur, plus j'adore.

Amicale soirée hier ... avec du tout bon! Le Conterno était un 1998.



Des commentaires en début de semaine.

On ne s'ennuie pas trop hein Vincent ?

Non, non Pierre. Rassure-toi!

Clos de Guichaux Domaine Guiberteau Saumur 2009 : très tranchant, vif, fait des dégats sur la gencive mais l'aération l'aide un peu. Nez sur le citron, la pomme verte et un peu de noisettes. A revoir dans quelques années mais le potentiel est là.

Domaine Georges Vernay Les Terrasses de l'Empire Condrieu 2009 :
un Condrieu pas trop gras, relativement sec sur la pêche blanche et l'abricot, les fleurs blanches également. Belle bouche fine et équilibrée, plaisante et pas racoleuse, ce que je reproche parfois au viognier.

Chambolle Musigny les Véroilles 2005 de Bart :
aéré 3 heures avant, une vraie belle bouteille pleine de fruits, quelques notes d'épices et un nez très intense sur le cassis, les fruits rouges. Très équilibré et accessible, je l'aurais situé en Rhône Nord à l'aveugle.

Trévallon 2006 rouge : 2 heures en carafe car fermé à l'ouverture. L'air l'aide beaucoup et le nez se fait merveilleux. On est sur du Cabernet S pas de doutes, les tannins sont présents, la matière encore un peu sur la réserve mais on a affaire à une très belle bouteille.

Difficile de départager les rouges, tous les deux emballants.

Je commence à transcrire mes nombreuses notes de voyage....elles suivront par bribes au cours des prochaines semaines.

Le 27 juillet, après une visite chez Bois de Boursan, j'ai fait un arrêt au caveau de dégustation du domaine Clos des Papes, le seul à ma connaissance qui exige un déboursé pour la dégustations (5 euros, ça les vaut amplement mais détonne pour la région). En fait c'est une formule intéressante pour un domaine si médiatisé car elle permet de se présenter quand on veut sans r-v.

Clos des Papes Châteauneuf-du-Pape 2004
Une bouteille ouverte depuis 24 heures.

La robe est encore assez jeune avec à peine une pointe orangée. Le nez est davantage sur la réglisse noire (anis), avec un peu de kirsch.
La bouche est riche, avec beaucoup d’épices, avec un peu plus de fruit rouge qu’au nez. Des arômes de bleuets, de mûres et de fraises. Un vin puissant, moins fin que les 2005 à 2009. Une très belle finale sur la confiture de mûres, savoureuse et longue, avec une petite amertume. Excellent. 92pts

Le but de ma visite était la bouteille suivante...

Clos des Papes Châteauneuf-du-Pape 2009
Robe pourpre d’une belle pureté. Le nez est discret, la bouteille fut ouverte devant moi. La mise en bouteille remonte à juin.

Ça sent la lavande, la garrigue et le fruit rouge. La bouche est un peu fermée mais la texture magnifique et classique du domaine y est. Des tanins de qualité, tout est équilibre, j’y retrouve la classe constatée lors de la verticale faite il y a quelques mois. Les arômes en bouche évoquent le kirsch, les épices, la réglisse rouge, un vin très classique, digne successeur des millésimes précédents. La finale est superbement équilibrée entre la poigne et la finesse. Un grand vin! 94-95 pts