Semaine du 11 octobre 2010
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Patrick Ayotte
Michel Therrien
Ludwig Desjardins
Pierre Beauregard
Olivier Collin
Franz-E. Schürch
Julien Martel
Vincent Messier-Lemoyne
Martin Loranger
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Semaine du 11 octobre 2010
Quelques vins bus récemment:
Domaine Balthazar, Cornas 2001:
Attendue patiemment, cette bouteille fut une révélation: le côté sauvage et terreux du Cornas bien né est préservé, mais avec une touche de subtilité dans la texture et dans les arômes qui démontre à quel point ce terroir est beau!
Domaine William Fèvre, Chablis PC Fourchaume 2005:
Lui aussi méritait d'être attendu, un peu brutal en jeunesse. Le temps ayant fait son oeuvre, le nez est complexe sur les coquillages, la cire et le miel, avec une bouche équilibrée, tonique et enveloppante sans lourdeur. La chaleur du millésime ne transparaît pas ici.
Guy Breton, Morgon 2008:
Toujours aussi bon!
Martin
Domaine Balthazar, Cornas 2001:
Attendue patiemment, cette bouteille fut une révélation: le côté sauvage et terreux du Cornas bien né est préservé, mais avec une touche de subtilité dans la texture et dans les arômes qui démontre à quel point ce terroir est beau!
Domaine William Fèvre, Chablis PC Fourchaume 2005:
Lui aussi méritait d'être attendu, un peu brutal en jeunesse. Le temps ayant fait son oeuvre, le nez est complexe sur les coquillages, la cire et le miel, avec une bouche équilibrée, tonique et enveloppante sans lourdeur. La chaleur du millésime ne transparaît pas ici.
Guy Breton, Morgon 2008:
Toujours aussi bon!
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Petite comparaison hier de deux rouges parcellaires du domaine Guiberteau :
Domaine Guiberteau Les Motelles saumur 2004 : Parcelle de 1,42 ha plantée en 1955 sur la commune de Montreuil-Bellay. Nez sur les fruits rouges frais, le poivron frais, la terre brune et le tabac. La bouche est droite, serrée, mais plutôt longue. Un vin pour amateur de vins structurés et frais. Bien.
Domaine Guiberteau Les Arboises saumur 2004 : Parcelle de 1,65 ha plantée en 1957 sur la commune de Brézé. Nez profond, épicé, avec des notes de framboise, de prune, de tabac brun, de terre noire, de réglisse et de cuir. La bouche est pleine, vigoureuse, concentrée. La richesse du fruit et la densité du milieu de bouche transcendent le millésime. Finale très longue, minérale et structurée. Excellent.
Bien content d’avoir des 2005 en cave!!
Domaine Guiberteau Les Motelles saumur 2004 : Parcelle de 1,42 ha plantée en 1955 sur la commune de Montreuil-Bellay. Nez sur les fruits rouges frais, le poivron frais, la terre brune et le tabac. La bouche est droite, serrée, mais plutôt longue. Un vin pour amateur de vins structurés et frais. Bien.
Domaine Guiberteau Les Arboises saumur 2004 : Parcelle de 1,65 ha plantée en 1957 sur la commune de Brézé. Nez profond, épicé, avec des notes de framboise, de prune, de tabac brun, de terre noire, de réglisse et de cuir. La bouche est pleine, vigoureuse, concentrée. La richesse du fruit et la densité du milieu de bouche transcendent le millésime. Finale très longue, minérale et structurée. Excellent.
Bien content d’avoir des 2005 en cave!!
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Les vins du week-end:
2007 Jean-Marc Brocard Chablis 1er Cru Montmains
D’un 375ml. Ce vin poursuit agréablement son évolution et son nez se complexifie. Le potentiel demeure présent à moyen terme, et il est rendu dans une phase où il me procure du plaisir à le boire.
2006 Jacques-Frédéric Mugnier Chambolle-Musigny
Première expérience avec ce vin récemment arrivé la SAQ Signature. Il présente tout de go un superbe nez profond, intriguant et complexe, sur le thé asiatique, la fourrure, les fruits rouges et noirs entrelacés, accompagné d’une touche de chocolat/moka et de terre humide. Je ne pouvais me lasser de ce nez, qui est demeuré aussi franc et agréable du début à la fin. Ce bouquet n’était que le prélude à une bouche qui m’a presque donné des frissons, et un plaisir assuré. La matière était souple et suave, délicate et féminine, mais également aromatiquement intense, riche et vibrante, de belle densité, et offrait un superbe équilibre entre un fruité à la fois charmant, à la fois sérieux, et l’acidité. J’ai tout simplement adoré ce vin, et je m’en veux d’en avoir acheté que deux. 92-93
Si certains d’entre vous avez quelques bouteilles de trop de ce vin, je suis prêt à échanger de belles fioles rares pour mettre ma main sur quelques quilles supplémentaires. Me contacter par MP.
2007 Domaine Saint Antonin Faugères Cuvée Magnoux
Un vin costaud, musclé, dense, chaud, sûrement récolté trop tard, où l’on perçoit facilement tant au nez qu’en bouche, son niveau d’alcool élevé (16%)! Il aurait peut-être gagné en finesse avec une température plus fraîche. Pas mon genre de vin. 86
2008 Claude Riffault Sancerre Les Chasseignes
Beau nez sur la pomme McIntosh et le citron, accompagné d’une touche délicate de menthe, qui heureusement n’est pas dérangeante. Sa bouche est acide et juteuse, simple, mais agréable. Un vin idéal pour l’apéro. 88-89
2007 Catherine et Claude Maréchal Savigny-lès-Beaune Vieilles Vignes
Deuxième expérience avec vin, que je continue d’aimer. Un vin de soif, conçu pour le plaisir immédiat. Je suis servi. 89
2007 Jean-Marc Brocard Chablis 1er Cru Montmains
D’un 375ml. Ce vin poursuit agréablement son évolution et son nez se complexifie. Le potentiel demeure présent à moyen terme, et il est rendu dans une phase où il me procure du plaisir à le boire.
2006 Jacques-Frédéric Mugnier Chambolle-Musigny
Première expérience avec ce vin récemment arrivé la SAQ Signature. Il présente tout de go un superbe nez profond, intriguant et complexe, sur le thé asiatique, la fourrure, les fruits rouges et noirs entrelacés, accompagné d’une touche de chocolat/moka et de terre humide. Je ne pouvais me lasser de ce nez, qui est demeuré aussi franc et agréable du début à la fin. Ce bouquet n’était que le prélude à une bouche qui m’a presque donné des frissons, et un plaisir assuré. La matière était souple et suave, délicate et féminine, mais également aromatiquement intense, riche et vibrante, de belle densité, et offrait un superbe équilibre entre un fruité à la fois charmant, à la fois sérieux, et l’acidité. J’ai tout simplement adoré ce vin, et je m’en veux d’en avoir acheté que deux. 92-93
Si certains d’entre vous avez quelques bouteilles de trop de ce vin, je suis prêt à échanger de belles fioles rares pour mettre ma main sur quelques quilles supplémentaires. Me contacter par MP.
2007 Domaine Saint Antonin Faugères Cuvée Magnoux
Un vin costaud, musclé, dense, chaud, sûrement récolté trop tard, où l’on perçoit facilement tant au nez qu’en bouche, son niveau d’alcool élevé (16%)! Il aurait peut-être gagné en finesse avec une température plus fraîche. Pas mon genre de vin. 86
2008 Claude Riffault Sancerre Les Chasseignes
Beau nez sur la pomme McIntosh et le citron, accompagné d’une touche délicate de menthe, qui heureusement n’est pas dérangeante. Sa bouche est acide et juteuse, simple, mais agréable. Un vin idéal pour l’apéro. 88-89
2007 Catherine et Claude Maréchal Savigny-lès-Beaune Vieilles Vignes
Deuxième expérience avec vin, que je continue d’aimer. Un vin de soif, conçu pour le plaisir immédiat. Je suis servi. 89
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Julien Martel a écrit:Les vins du week-end:
2008 Claude Riffault Sancerre Les Chasseignes
Beau nez sur la pomme McIntosh et le citron, accompagné d’une touche délicate de menthe, qui heureusement n’est pas dérangeante. Sa bouche est acide et juteuse, simple, mais agréable. Un vin idéal pour l’apéro. 88-89
Je ne suis pas sûr que ce vin soit simple. Olivier Collin me l'a décrit dans les mêmes termes la semaine dernière après une dégustation où il avait été comparé avec Cotat, Vatan et consorts. Il m'apparaît plutôt fermé actuellement et de style très minéral et fin, mais bien sûr comme ce type de commentaires peut souvent être apparenté à une "excuse des pauvres", peut-être suis-je si enamouré des Sancerres cristallins que mes yeux tout égratignés n'y voient plus que du feu.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Entre les deux Franz, je dirais...
Le vin est bien fait mais je suis assez perplexe face à ton idée que ce vin puisse paraître "fermé actuellement et de style très minéral et fin" face aux Cotat et Vatan... J'ai d'ailleurs lu récemment que Stéphane Riffault préférait ses vins jeunes.
Les Chasseignes 2008 est très certainement comparable au Blanchais 2008 de Pellé à Menetou-Salon, mais me semble nettement en-dessous des belles cuvées de Sancerre. En fait, on peut même se poser la question si ce vin est au niveau des Crochet, Mellot, Pinard, etc. Sur 2008, je ne pense pas.
Le vin est bien fait mais je suis assez perplexe face à ton idée que ce vin puisse paraître "fermé actuellement et de style très minéral et fin" face aux Cotat et Vatan... J'ai d'ailleurs lu récemment que Stéphane Riffault préférait ses vins jeunes.
Les Chasseignes 2008 est très certainement comparable au Blanchais 2008 de Pellé à Menetou-Salon, mais me semble nettement en-dessous des belles cuvées de Sancerre. En fait, on peut même se poser la question si ce vin est au niveau des Crochet, Mellot, Pinard, etc. Sur 2008, je ne pense pas.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Pour moi Cotat n'est ni particulièrement minéral, ni fin. Ce domaine fait des vins sucrés et fruités (souvent aux arômes tropicaux), ce qui ne m'empêche pas de les trouver merveilleux. Pour Vatan tu as raison toutefois. Je ne vais pas jusqu'à soutenir par ailleurs que Chasseignes soit un vin extraordinaire, mais il me semble du moins supérieur au Mellot 2008 (je n'ai pas goûté au Crochet 2008 et ne connais pas Pinard; pour Pellé, je n'ai goûté qu'au Morogues, qui ne me semble pas, bien que très intéressant, aussi profond). En ce qui concerne les goûts de Riffault lui-même, je trouve que souvent les producteurs sont comme les peintres: à part quelques exceptions (Van Gogh en peinture, par exemple), ils ne parlent pas toujours très bien de ce qu'ils font et leurs théories ne sont pas à la hauteur de leurs oeuvres.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Ce midi, lors d’un lunch :
Domaine Tselepos Driopi némée 2007 : Vin issu du cépage autochtone Agiorgitiko. Nez de cerise mûre, d’herbes aromatiques, avec un côté grillé/eau d’érable. L’ensemble est ouvert, pur. La bouche est juteuse, aromatique, ample, mais peu dense, mûre, mais sans excès. Le tout est digeste, festif, équilibré, simple, mais indéniablement bien fait. Un vin de plaisir qui se trouve aisément à la SAQ, vendu à 20$ et qui constitue une belle découverte! Bien.
Domaine Tselepos Driopi némée 2007 : Vin issu du cépage autochtone Agiorgitiko. Nez de cerise mûre, d’herbes aromatiques, avec un côté grillé/eau d’érable. L’ensemble est ouvert, pur. La bouche est juteuse, aromatique, ample, mais peu dense, mûre, mais sans excès. Le tout est digeste, festif, équilibré, simple, mais indéniablement bien fait. Un vin de plaisir qui se trouve aisément à la SAQ, vendu à 20$ et qui constitue une belle découverte! Bien.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Franz-E. Schürch a écrit:Pour moi Cotat n'est ni particulièrement minéral, ni fin. Ce domaine fait des vins sucrés et fruités (souvent aux arômes tropicaux), ce qui ne m'empêche pas de les trouver merveilleux.
À moins que l'on parle ici de Pascal, auquel cas je ne pourrais argumenter, je trouve, à l'inverse, que les vins de François Cotat sont très minéral. Voici ce que j'en disais (au sujet de la cuvée Les Monts Damnés 2006 de FC) lors de notre dégustation (truquée à ce qu'il paraît) comparative sauvignon du monde le mois dernier : Le premier réel vin minéral, graphite et délicat. On sent le vin très tendu. Une structure complexe et la bouche qui s’éternise. Un vrai plaisir à le déguster. Je n'ai pas ressenti un vin sucré ni très fruits tropicaux. Je vais accorder une attention particulière à ces deux constats lorsque j'ouvrirai ma prochaine bouteille de Cotat.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Les vins de François Cotat, tout en demeurant minéraux, ce qui leur assure l'équilibre qu'on leur connaît, sont les plus concentrés et riches de l'appellation que j'ai bus (et je n'en ai pas bus si souvent).
Ils sont un peu barroques tout en demeurant complexes, élégants, naturels et équilibrés et constituent pour moi le pendant (bien que ces comparaisons soient imparfaites) de Bonneau, Quintarelli, voire du Domaine de la Romanée-Conti.
Peut-être que le 2006 était encore fermé Pierre?
Ils sont un peu barroques tout en demeurant complexes, élégants, naturels et équilibrés et constituent pour moi le pendant (bien que ces comparaisons soient imparfaites) de Bonneau, Quintarelli, voire du Domaine de la Romanée-Conti.
Peut-être que le 2006 était encore fermé Pierre?
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Je vois en partie ce que Franz veut dire et je suis d'accord pour dire que puisque les Cotat attendent des maturités avancées sur leurs grandes cuvées (certains millésimes ont été déclassés ou menacés d'être déclassés car trop mûrs et pas assez "typiques" de l'appellation) ils dégagent dans les millésimes riches cette matière tropicale, un peu sucrée pour La Grande Côte, et pas particulièrement acidulée pour l'appellation. Les Monts Damnés sont plus tranchants en jeunesse et certainement un vin parmi les plus minéraux de l'appellation.
Le manque de finesse relative en jeunesse s'explique par une utilisation de soufre assez imposante par rapport à d'autres, mais avec le temps tout cela se place et leurs décisions "atypiques" semblent alors assez géniales.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Cher Pierre,
Loin de moi l'idée de contester la minéralité des vins de Cotat, surtout si on les compare à des sauvignons non Sancerrois. Je voulais simplement souligner que ce n'est pas tout ce qui ressort de ces vins ni nécessairement ce qui domine lorsqu'on les compare à d'autres vins de l'appellation (non seulement pour la Grande côte, mais même pour les Monts Damnés ou Culs de Beaujeu). Pour moi Boulay est plus tranchant et minéral et les vins de Riffault me font plus penser à du jus de roche que ceux de Cotat. Je ne dis pas que ces derniers sont moins intéressants cependant; peut-être pourrait-on dire qu'ils ont par leur caractère plus fruité et gras une plus grande complexité que les autres. Quant à Pascal Cotat, ses vins ne sont-ils pas même un peu boisés?
Loin de moi l'idée de contester la minéralité des vins de Cotat, surtout si on les compare à des sauvignons non Sancerrois. Je voulais simplement souligner que ce n'est pas tout ce qui ressort de ces vins ni nécessairement ce qui domine lorsqu'on les compare à d'autres vins de l'appellation (non seulement pour la Grande côte, mais même pour les Monts Damnés ou Culs de Beaujeu). Pour moi Boulay est plus tranchant et minéral et les vins de Riffault me font plus penser à du jus de roche que ceux de Cotat. Je ne dis pas que ces derniers sont moins intéressants cependant; peut-être pourrait-on dire qu'ils ont par leur caractère plus fruité et gras une plus grande complexité que les autres. Quant à Pascal Cotat, ses vins ne sont-ils pas même un peu boisés?
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Voici comment je résumais le Monts Damnés 2006 de Cotat, mais ce commentaire s'applique à mon expérience d'ensemble avec ce producteur:
"Un vin qui réunit selon moi les deux grandes qualité de ce producteur : grande maturité du fruit et tension minérale"
Même bouteille que celle de Pierre, lors de sa dégustation truquée.
"Un vin qui réunit selon moi les deux grandes qualité de ce producteur : grande maturité du fruit et tension minérale"
Même bouteille que celle de Pierre, lors de sa dégustation truquée.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Mais est-ce qu'on parle vraiment minéralité? Sans tomber dans un débat sur ce que ça veut dire, j'ai l'impression que dans le cas de Riffault c'est simplement l'acidité très tranchante et un fruit moins mûr qui fait dire que c'est plus minéral. Boulay est un peu entre Riffault et Cotat, mais rejoint beaucoup Cotat au plan de la maturité il me semble.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Tu as sûrement raison, Ludwig, dans le cas de la comparaison entre les Chasseignes de Riffault et les Monts Damnés de Cotat; il reste vrai cependant, me semble-t-il, que certains vinificateurs cherchent ou certains terroirs expriment moins d'épaisseur de fruit que les autres et que ce n'est pas nécessairement un défaut.
Par ailleurs, je me trompe sûrement, mais il me semble qu'on devrait de plus en plus questionner l'équation simple: maturité maximale du fruit= qualité maximale.
Par ailleurs, je me trompe sûrement, mais il me semble qu'on devrait de plus en plus questionner l'équation simple: maturité maximale du fruit= qualité maximale.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Franz-E. Schürch a écrit:Par ailleurs, je me trompe sûrement, mais il me semble qu'on devrait de plus en plus questionner l'équation simple: maturité maximale du fruit= qualité maximale.
Cette question n'est pas simple ... notamment à cause des facettes de la maturité (alcoolique, phénolique ...).
Cela dépend également de la région. Si je souscris à cette vision pour les vignobles septentrionaux, je suis plus critique en ce qui a trait aux vignobles méridionaux.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Franz-E. Schürch a écrit:Par ailleurs, je me trompe sûrement, mais il me semble qu'on devrait de plus en plus questionner l'équation simple: maturité maximale du fruit= qualité maximale.
Cette question n'est pas simple ... notamment à cause des facettes de la maturité (alcoolique, phénolique ...).
Cela dépend également de la région. Si je souscris à cette vision pour les vignobles septentrionaux, je suis plus critique en ce qui a trait aux vignobles méridionaux.
Malheureusement, Vincent, les vignobles septentrionaux semblent de plus en plus produire des vins méridionaux.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
L'Alsace, l'Allemagne, la Loire, le Jura, la Bourgogne, voire le Bordelais produisent des vins que tu trouves méridionaux?
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
De plus en plus (surtout à Bordeaux, en Bourgogne et en Rhône nord).
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Du plaisir hier soir!
Des huîtres Raspberry Point et du Saint-Pierre............un poisson affreux mais savoureux que l'on voit rarement!
http://dico-cuisine.fr/news/saint-pierre
Cuit en "poisson entier", le Saint-Pierre en papillottes aux beurres de câpres est un délice.
Pour accompagner la mer, un vin de roche comme dirait Aurelia!
Chablis 2008, Laurent Tribut
Une robe jaune aux reflets verts de bonne intensité............surpris par cette robe d'ailleurs.
Un bouquet de citrons verts, des notes lactées, de la pomme-poire et un vent de la mer.
La bouche offre un petit volume, une grande fraîcheur et surtout longue finale très saline........trop pour ma blonde mais parfaite avec les huîtres! Un accord parfait, il ne manquait que la plage pour être transcendant.
Un vin d'amateur aimant les vins "au laser", un vin de cailloux mais surtout pas un vin pour les palais demandant gras, bois ou opulence. 16-16,5/20.
Des huîtres Raspberry Point et du Saint-Pierre............un poisson affreux mais savoureux que l'on voit rarement!
http://dico-cuisine.fr/news/saint-pierre
Cuit en "poisson entier", le Saint-Pierre en papillottes aux beurres de câpres est un délice.
Pour accompagner la mer, un vin de roche comme dirait Aurelia!
Chablis 2008, Laurent Tribut
Une robe jaune aux reflets verts de bonne intensité............surpris par cette robe d'ailleurs.
Un bouquet de citrons verts, des notes lactées, de la pomme-poire et un vent de la mer.
La bouche offre un petit volume, une grande fraîcheur et surtout longue finale très saline........trop pour ma blonde mais parfaite avec les huîtres! Un accord parfait, il ne manquait que la plage pour être transcendant.
Un vin d'amateur aimant les vins "au laser", un vin de cailloux mais surtout pas un vin pour les palais demandant gras, bois ou opulence. 16-16,5/20.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Rocca delle Macìe Chianti Classico Riserva 2006 , Code SAQ : 10324543
Robe rubis sombre. Nez de fruits rouges, d'épices douces et un peu de bois. Belle matière en bouche où le fruit rouge accompagne un beau côté épicé dominé par la canelle et la muscade, un boisé fin et une acidité qui balance le tout. Bien jeune encore et une heure de carafe est a conseiller. Très bien, presque excellent. Ce n'est qu'une question de temps...
Rocca delle Macie
Patrick
Robe rubis sombre. Nez de fruits rouges, d'épices douces et un peu de bois. Belle matière en bouche où le fruit rouge accompagne un beau côté épicé dominé par la canelle et la muscade, un boisé fin et une acidité qui balance le tout. Bien jeune encore et une heure de carafe est a conseiller. Très bien, presque excellent. Ce n'est qu'une question de temps...
Rocca delle Macie
Patrick
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Ferraton Père & Fils Ermitage Les Díonníeres 1999 (n'est plus disponible)
Bu sur 1h30, non carafé
La robe du vin est encore rouge sang bien foncée, même si des signes d'âge peuvent y être perçus. Le nez offre fruit rouge, un peu d'épices, une touche florale, mais aussi de très beaux arômes de viande rouge et de cuir. En bouche, ce n'est que finesse sur une finale de moyenne longueur. Par contre, les saveurs rejoingnent ce qui a été perçu au nez, faisant de ce vin quelque chose de délicat et très bon. Fut une bonne idée de e boire au début du repas, malgré qu'il a bien accompagné le steak de contre-filet. Un beau cadeau quoi ! 90+
Cépage: 100% Syrah
Alcool: 13%
Élevage: En fûts de chêne de 14 à 18 mois (20 à 30 % en fûts neufs).
Patrick
Bu sur 1h30, non carafé
La robe du vin est encore rouge sang bien foncée, même si des signes d'âge peuvent y être perçus. Le nez offre fruit rouge, un peu d'épices, une touche florale, mais aussi de très beaux arômes de viande rouge et de cuir. En bouche, ce n'est que finesse sur une finale de moyenne longueur. Par contre, les saveurs rejoingnent ce qui a été perçu au nez, faisant de ce vin quelque chose de délicat et très bon. Fut une bonne idée de e boire au début du repas, malgré qu'il a bien accompagné le steak de contre-filet. Un beau cadeau quoi ! 90+
Cépage: 100% Syrah
Alcool: 13%
Élevage: En fûts de chêne de 14 à 18 mois (20 à 30 % en fûts neufs).
Patrick
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Souper amical hier soir (erreur du pitcher, je l'avais mis dans la mauvaise rubrique):
Pieropan La Rocca soave classico 2002 : Couleur plutôt foncée. Nez sur la pomme cuite, le tilleul, la camomille, avec, en fond, une minéralité chaude. La bouche est patinée, concentrée, sans être trop grasse, avec des notes de fruits secs, d’infusion et de fumée. La finale est assez large, sèche. Très bien.
Domaine du Vieux Télégraphe blanc châteauneuf-du-pape 2005 : Nez réservé qui prendra du temps à se révéler sur des notes de fruits blancs confits, de fenouil, d’épices, de miel chaud. La bouche est riche, suave, structurée. L’ensemble est puissant, très long, avec une amertume expansive en finale, aucune trace de chaleur ou d’impression sucreuse. Un vin de table qui a pris du poids et qui mérite d’être encore attendu. J’ai beaucoup aimé! Excellent.
Comte Liger-Bélair Clos du Château vosne-romanée 2004 : Couleur plutôt pâle. Nez ouvert et expressif sur la cerise fraîche, la framboise, les fleurs mauves, agrémenté de notes épicées et de terre brune. Une certaine fraîcheur végétale se fait sentir, sans trace de géranium ou de coccinelles toutefois. L’attaque est veloutée, plutôt pleine, mais en douceur. La bouche se fait plus vaporeuse et termine sur une fine amertume structurante. Un vin qui s’est bu comme du petit lait! Très bien.
Foradori Granato vigneti del dolomiti igt 1999 : Nez qui prendra un peu de temps à se mettre en place, sur des notes de fruits noirs fumés, de cuir, de viande rôtie, de menthe sauvage, d’herbes grillées et de tabac. La bouche se révèle moins mûre et ample que le nez ne l’indique, affichant une retenue, une race, malgré la concentration du fruit. Très longue finale parfumée, bien que structurée, et magnifiquement équilibrée. Un vin à point mais dont rien ne laisse présager un déclin prochain! Excellent.
Château Doisy-Daëne barsac GCC 2002 : Nez de meringue, d’agrumes confits, de pêche en sirop, agrémenté d’une légère trace fumée et d’une certaine minéralité que j’associe à barsac. La bouche est douce, à la liqueur contenue, avec de l’éclat. Bonne complexité, sans être grande, et beaucoup de fraîcheur, caractéristique de ce millésime que j’affectionne décidément beaucoup! Très bien.
Pieropan La Rocca soave classico 2002 : Couleur plutôt foncée. Nez sur la pomme cuite, le tilleul, la camomille, avec, en fond, une minéralité chaude. La bouche est patinée, concentrée, sans être trop grasse, avec des notes de fruits secs, d’infusion et de fumée. La finale est assez large, sèche. Très bien.
Domaine du Vieux Télégraphe blanc châteauneuf-du-pape 2005 : Nez réservé qui prendra du temps à se révéler sur des notes de fruits blancs confits, de fenouil, d’épices, de miel chaud. La bouche est riche, suave, structurée. L’ensemble est puissant, très long, avec une amertume expansive en finale, aucune trace de chaleur ou d’impression sucreuse. Un vin de table qui a pris du poids et qui mérite d’être encore attendu. J’ai beaucoup aimé! Excellent.
Comte Liger-Bélair Clos du Château vosne-romanée 2004 : Couleur plutôt pâle. Nez ouvert et expressif sur la cerise fraîche, la framboise, les fleurs mauves, agrémenté de notes épicées et de terre brune. Une certaine fraîcheur végétale se fait sentir, sans trace de géranium ou de coccinelles toutefois. L’attaque est veloutée, plutôt pleine, mais en douceur. La bouche se fait plus vaporeuse et termine sur une fine amertume structurante. Un vin qui s’est bu comme du petit lait! Très bien.
Foradori Granato vigneti del dolomiti igt 1999 : Nez qui prendra un peu de temps à se mettre en place, sur des notes de fruits noirs fumés, de cuir, de viande rôtie, de menthe sauvage, d’herbes grillées et de tabac. La bouche se révèle moins mûre et ample que le nez ne l’indique, affichant une retenue, une race, malgré la concentration du fruit. Très longue finale parfumée, bien que structurée, et magnifiquement équilibrée. Un vin à point mais dont rien ne laisse présager un déclin prochain! Excellent.
Château Doisy-Daëne barsac GCC 2002 : Nez de meringue, d’agrumes confits, de pêche en sirop, agrémenté d’une légère trace fumée et d’une certaine minéralité que j’associe à barsac. La bouche est douce, à la liqueur contenue, avec de l’éclat. Bonne complexité, sans être grande, et beaucoup de fraîcheur, caractéristique de ce millésime que j’affectionne décidément beaucoup! Très bien.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Dans la dernière semaine...
Domaine Tempier Bandol 2003
Excellent Bandol qui tire bien son épingle du jeu en ce millésime caniculaire, comme quoi le mourvèdre ne craint pas la chaleur.
Le nez et la texture évoquent un vieux CNP mais le coté animal rappelle bien d'où il vient. Il offre un plaisir intellectuel certain, un peu austère, sans la gourmandise et la fraicheur d'autres millésime, il plait par
son caractère authentique, son équilibre, sa finale sur les épices (cannelle) et les dates bien mûres. 89 pts
Château Montus Madiran Cuvée Prestige 1999
Millésime peu connu en ce qui me concerne, pris entre le surprenant (très bon) 1998 et l'excellent 2000.
Fidèle au style de la maison, un vin vigoureux sur des arômes de fruit noir, de cuir et mine de crayon. Solide mais sans excès, c'est encore un jeune adulte plein de fougue, sans une ride.
Plus en structure qu'en fruit dans ce millésime mais sans être trop carré. Il est bien fait et authentique, se montrant à son meilleur à table, sur un boeuf Bourguignon ce soir et sans doute parfait pour le cassoulet . 88 pts
Domaine Tempier Bandol 2003
Excellent Bandol qui tire bien son épingle du jeu en ce millésime caniculaire, comme quoi le mourvèdre ne craint pas la chaleur.
Le nez et la texture évoquent un vieux CNP mais le coté animal rappelle bien d'où il vient. Il offre un plaisir intellectuel certain, un peu austère, sans la gourmandise et la fraicheur d'autres millésime, il plait par
son caractère authentique, son équilibre, sa finale sur les épices (cannelle) et les dates bien mûres. 89 pts
Château Montus Madiran Cuvée Prestige 1999
Millésime peu connu en ce qui me concerne, pris entre le surprenant (très bon) 1998 et l'excellent 2000.
Fidèle au style de la maison, un vin vigoureux sur des arômes de fruit noir, de cuir et mine de crayon. Solide mais sans excès, c'est encore un jeune adulte plein de fougue, sans une ride.
Plus en structure qu'en fruit dans ce millésime mais sans être trop carré. Il est bien fait et authentique, se montrant à son meilleur à table, sur un boeuf Bourguignon ce soir et sans doute parfait pour le cassoulet . 88 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Pieropan La Rocca soave classico 2002 : Couleur plutôt foncée. Nez sur la pomme cuite, le tilleul, la camomille, avec, en fond, une minéralité chaude. La bouche est patinée, concentrée, sans être trop grasse, avec des notes de fruits secs, d’infusion et de fumée. La finale est assez large, sèche. Très bien.
Il n'est pas fréquent de lire un commentaire sur un Soave d'un certain âge . Bien qu'il peut vieillir, personnellement, je n'ai jamais eu l'idée de les conserver. S'agit-il d'une bouteille oubliée ou elle a été conservée volontairement pour aller chercher ce petit côté "rancio"? Dans le dernier cas, est-ce que l'expérience a toujours été concluante?
Merci
Michelle
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 11 octobre 2010
Le vin n'avait rien de rancio, mais se présentait davantage à la manière d'un chenin âgé, si je peux me permettre cette comparaison.
S'il est en effet rare de conserver des soave, cette cuvée de Pieropan est réputée vieillir admirablement.
Je ne saurais me prononcer sur les intentions initiales de celui qui l'a mise en cave. J'ai pour ma part encaver quelques 2007, question de tenter l'expérience.
S'il est en effet rare de conserver des soave, cette cuvée de Pieropan est réputée vieillir admirablement.
Je ne saurais me prononcer sur les intentions initiales de celui qui l'a mise en cave. J'ai pour ma part encaver quelques 2007, question de tenter l'expérience.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
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