Semaine du 12 juillet 2010
+8
Alain Roy
Yves Martineau
Pierre Beauregard
Martin Loranger
Julien Martel
Ludwig Desjardins
Michel Therrien
Vincent Messier-Lemoyne
12 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Semaine du 12 juillet 2010
Fin de semaine des plus agréables a Sacacomie avec notamment la visite de Luc Rodrigue et sa petite famille. L’occasion était trop belle pour ne pas se retenir. Au menu, truite sauvage et, surtout, un carré de cerf complètement hallucinant.
Les rosés :
Costières de Nîmes Rosé Cuvée Tradition 2009, Mas Carlot
Joli rosé au nez séduisant de fraise, de fleur blanche avec un poil de réglisse. Bonne ampleur couplée à une juste acidité donne un vin friand dont on se lasse difficilement. 15/20
Sancerre Chavignol Rosé 2008, François Cotat
Première expérience avec cette cuvée reconnue pour être l’un des meilleurs rosés français. Une robe saumonée aux reflets cerise légèrement trouble. Un nez précis, solide, presque puissant sur les épices, la cannelle, la fleur d’oranger et une touche de pruneau sec. La bouche surprend pas son côté bien sec, on sent une tension rarement rencontrée dans un rosé. Ciselé et doté d’une belle allonge, on est en présence d’un vin original qui donne plus l’impression d’un grand blanc. On devrait s’efforcer de le prendre à table. 16/20
Les blancs :
St-Bris 2008, Domaine Goisot
Un nez particulièrement intense, bien frais et très variétal (un sauvignon « text book »). Belle matière dense, quoiqu’un peu brute, avec une acidité élevée, donne un vin vif sans être mordant et combien intéressant. Vendu à prix d’ami. J’adore. 15/20
Sancerre Les Amoureuses 2008, François Crochet
Registre plus complexe avec une matière que l’on devine plus charnue tout en conservant une superbe fraîcheur qui donne à l’ensemble un côté fin et racé. Belle finale sur les amers. 16/20
Bourgogne Blanc 2008, Albert Grivault
La petite bombe de la fin de semaine! Issu de jeunes vignes (autour de 7 ans) sur une parcelle située en village, on est en présence d’un blanc gourmand au fruité bien défini. L’aspect boisé vient renforcer la comparaison avec un Meursault village de bon niveau. Concis et de bonne longueur, on voudrait pouvoir en acheter à la caisse tant son prix est doux! 15/20
Meursault premier cru Goutte d’Or 2007, Buisson-Charles
Histoire de bien situer le vin précédent, on se laisse tenter par cette magnifique bouteille. On entre à coup sûr dans une autre dimension : Tout est ici soigné, tendu et en même temps, combien généreux. Une longue finale aromatique et structurelle qui nous y fait revenir sans cesse. Grand vin et sans l’ombre d’un doute dans mon top 3 du week-end. 18+/20
Puligny-Montrachet premier cru Champ-Canet 2006, Étienne Sauzet
Une première bouteille pas nette (c’est ma deuxième mésaventure avec ce millésime). La seconde, prise le vendredi suite aux St-Bris et Amoureuses, n’a pu être comparé directement avec le Goutte d’Or. Dans un registre plus aérien (pêche blanche, mirabelle, fougère) avec un équilibre sans faille mais un peu moins tendu que le Meursault. Une finale avec beaucoup d’étoffe, presque saline. Superbe. 17/20
Les rouges :
Pomerol Château de Sales 1982 (magnum)
Une robe de belle tenue au pourtour briqué et affichant un bel éclat rubis. Le nez est bouqueté, aux accents tertiaires et développant de jolies notes truffées, d’épices douces, de figue et de fruits secs. Bouche tout en velours, corps moyen se présentant dans un ensemble fondu et délicat. Énergique, il culmine tout en finesse sur une finale presque vaporeuse. Un vin de méditation d’abord, puis, le format aidant, de réel plaisir. Belle émotion. 17/20
Gevrey-Chambertin Les Terres Blanches 2002, Charlopin Parizot
Un Gevrey assez féminin (à l’aveugle, j’aurais dit Chambolle), précis et doté d’un joli fruité (cerise sauvage) évoluant sur des notes fines de champignon. Bouche délicate, tanins fins, manque un peu de soutient en milieu de bouche et de longueur en finale malgré un ensemble élégant. Beau village à boire. 16/20
Dundee Hills Cuvée Laurène 2005, Domaine Drouhin Oregon
En comparaison directe, le vin se présente avec un côté plus viril, avec des tonalités invitantes de bois santal, de cerise/framboise noire et d’animal. Plus plein, avec une matière plus enveloppée, et des tanins peut-être moins effilés quoique ne manquant pas de finesse. Belle bouteille que l’on voudra conserver encore quelques années. 16.5+/20
Chateauneuf-du-Pape 2004, Château Rayas
Un vin d’esthète tant le nez est percutant et en même temps finement composé : fumée, cerise, épices exotiques (curry), sauge, fleur mauve avec une touche d’eucalyptus, voire d’olive noire. Une matière ciselée et de demi corps, des tanins encore serrés mais l’ensemble épuré se déploie avec assurance et énergie. On devine la profondeur et on comprend qu’il a les atouts pour traverser le temps sans soucis. Grand vin! 18.5/20
Pauillac premier grand cru classé 2002, Château Mouton Rothschild
Difficile de passer après autant de finesse, d’épaule et de puissance contrôlée. Ce Mouton en arrive pas moins à impressionner par son élégance naturelle et sa grande minéralité. Un nez de bonne intensité, sur la liqueur de cassis, la mine de crayon et un élevage soigné. En bouche, on distingue une belle densité, de la chaire et une tenue royale. Des tanins fins donnent un vin moyennement corsé qui se boit merveilleusement bien présentement. La classe! 17.5/20
Côte-Rôtie Les Grandes Places 2001, Jean-Michel Gérin
Un vin sombre, aux reflets bleutés. Un nez superbe de viande fumée, d’olive, de charbon, de poivre exotique évoluant sur un registre floral et animal de grande complexité. Impression d’une matière grasse, des tanins encore solides, l’ensemble est porté par une acidité parfaite et laissant place à une longue finale exquise. Encore jeune, il fît un mariage sensationnel avec le carré de cerf. Superbe! 18/20
Chateauneuf-du-Pape 2007, Clos des Papes
Passage en carafe d’environ 45 minutes et bu jusqu’aux petites heures, le vin s’est livré sans résistance. Puissant et gagnant en complexité sur des notes de griotte, de cerise noire, d’eau-de-vie de prune, de framboise sauvage et d’épices. La matière est dense et profonde : L’impression d’avoir un porto dans le verre n’est pas futile! L’ensemble est structuré et possède une acidité qui maintient habilement le tout en place. Autrement dit, le cochon arrive à voler! Et de lui-même en plus! La finale reste puissante, un poil chaude sans pour autant être lourde. Un vin équipé pour veiller tard et qui devrait faire une bouteille d’exception dans 10, voire plutôt 20 ans! 18+/20
Les sucrés :
Okanagan Valley Ehrenfelser Icewine 2006, See Ya Later Ranch
Un vin de glace qui, sans être complexe, offre une matière riche (presque 280g SR) dans un tout bien équilibré et de bonne finesse. De mémoire, c’était l’un des meilleurs Icewine dégusté lors de mon séjour dans la région, l’an dernier. 16/20
Riverina Noble One Botrytis Semillion 2004, De Bortoli
Un vin qui porte bien son nom tant le nez est bien botrytisé. S’ajoutent des tonalités d’abricot confit, de fleur d’orange et de caramel fin. Très belle liqueur, riche, presque lourd mais porté par une bonne acidité, et doté d’une complexité enviable, c’est une joyeuse alternative au Sauternes. 16/20
Mon podium:
1. Rayas 04
2. Goutte d'Or 07
3. Grandes Places 01
Les rosés :
Costières de Nîmes Rosé Cuvée Tradition 2009, Mas Carlot
Joli rosé au nez séduisant de fraise, de fleur blanche avec un poil de réglisse. Bonne ampleur couplée à une juste acidité donne un vin friand dont on se lasse difficilement. 15/20
Sancerre Chavignol Rosé 2008, François Cotat
Première expérience avec cette cuvée reconnue pour être l’un des meilleurs rosés français. Une robe saumonée aux reflets cerise légèrement trouble. Un nez précis, solide, presque puissant sur les épices, la cannelle, la fleur d’oranger et une touche de pruneau sec. La bouche surprend pas son côté bien sec, on sent une tension rarement rencontrée dans un rosé. Ciselé et doté d’une belle allonge, on est en présence d’un vin original qui donne plus l’impression d’un grand blanc. On devrait s’efforcer de le prendre à table. 16/20
Les blancs :
St-Bris 2008, Domaine Goisot
Un nez particulièrement intense, bien frais et très variétal (un sauvignon « text book »). Belle matière dense, quoiqu’un peu brute, avec une acidité élevée, donne un vin vif sans être mordant et combien intéressant. Vendu à prix d’ami. J’adore. 15/20
Sancerre Les Amoureuses 2008, François Crochet
Registre plus complexe avec une matière que l’on devine plus charnue tout en conservant une superbe fraîcheur qui donne à l’ensemble un côté fin et racé. Belle finale sur les amers. 16/20
Bourgogne Blanc 2008, Albert Grivault
La petite bombe de la fin de semaine! Issu de jeunes vignes (autour de 7 ans) sur une parcelle située en village, on est en présence d’un blanc gourmand au fruité bien défini. L’aspect boisé vient renforcer la comparaison avec un Meursault village de bon niveau. Concis et de bonne longueur, on voudrait pouvoir en acheter à la caisse tant son prix est doux! 15/20
Meursault premier cru Goutte d’Or 2007, Buisson-Charles
Histoire de bien situer le vin précédent, on se laisse tenter par cette magnifique bouteille. On entre à coup sûr dans une autre dimension : Tout est ici soigné, tendu et en même temps, combien généreux. Une longue finale aromatique et structurelle qui nous y fait revenir sans cesse. Grand vin et sans l’ombre d’un doute dans mon top 3 du week-end. 18+/20
Puligny-Montrachet premier cru Champ-Canet 2006, Étienne Sauzet
Une première bouteille pas nette (c’est ma deuxième mésaventure avec ce millésime). La seconde, prise le vendredi suite aux St-Bris et Amoureuses, n’a pu être comparé directement avec le Goutte d’Or. Dans un registre plus aérien (pêche blanche, mirabelle, fougère) avec un équilibre sans faille mais un peu moins tendu que le Meursault. Une finale avec beaucoup d’étoffe, presque saline. Superbe. 17/20
Les rouges :
Pomerol Château de Sales 1982 (magnum)
Une robe de belle tenue au pourtour briqué et affichant un bel éclat rubis. Le nez est bouqueté, aux accents tertiaires et développant de jolies notes truffées, d’épices douces, de figue et de fruits secs. Bouche tout en velours, corps moyen se présentant dans un ensemble fondu et délicat. Énergique, il culmine tout en finesse sur une finale presque vaporeuse. Un vin de méditation d’abord, puis, le format aidant, de réel plaisir. Belle émotion. 17/20
Gevrey-Chambertin Les Terres Blanches 2002, Charlopin Parizot
Un Gevrey assez féminin (à l’aveugle, j’aurais dit Chambolle), précis et doté d’un joli fruité (cerise sauvage) évoluant sur des notes fines de champignon. Bouche délicate, tanins fins, manque un peu de soutient en milieu de bouche et de longueur en finale malgré un ensemble élégant. Beau village à boire. 16/20
Dundee Hills Cuvée Laurène 2005, Domaine Drouhin Oregon
En comparaison directe, le vin se présente avec un côté plus viril, avec des tonalités invitantes de bois santal, de cerise/framboise noire et d’animal. Plus plein, avec une matière plus enveloppée, et des tanins peut-être moins effilés quoique ne manquant pas de finesse. Belle bouteille que l’on voudra conserver encore quelques années. 16.5+/20
Chateauneuf-du-Pape 2004, Château Rayas
Un vin d’esthète tant le nez est percutant et en même temps finement composé : fumée, cerise, épices exotiques (curry), sauge, fleur mauve avec une touche d’eucalyptus, voire d’olive noire. Une matière ciselée et de demi corps, des tanins encore serrés mais l’ensemble épuré se déploie avec assurance et énergie. On devine la profondeur et on comprend qu’il a les atouts pour traverser le temps sans soucis. Grand vin! 18.5/20
Pauillac premier grand cru classé 2002, Château Mouton Rothschild
Difficile de passer après autant de finesse, d’épaule et de puissance contrôlée. Ce Mouton en arrive pas moins à impressionner par son élégance naturelle et sa grande minéralité. Un nez de bonne intensité, sur la liqueur de cassis, la mine de crayon et un élevage soigné. En bouche, on distingue une belle densité, de la chaire et une tenue royale. Des tanins fins donnent un vin moyennement corsé qui se boit merveilleusement bien présentement. La classe! 17.5/20
Côte-Rôtie Les Grandes Places 2001, Jean-Michel Gérin
Un vin sombre, aux reflets bleutés. Un nez superbe de viande fumée, d’olive, de charbon, de poivre exotique évoluant sur un registre floral et animal de grande complexité. Impression d’une matière grasse, des tanins encore solides, l’ensemble est porté par une acidité parfaite et laissant place à une longue finale exquise. Encore jeune, il fît un mariage sensationnel avec le carré de cerf. Superbe! 18/20
Chateauneuf-du-Pape 2007, Clos des Papes
Passage en carafe d’environ 45 minutes et bu jusqu’aux petites heures, le vin s’est livré sans résistance. Puissant et gagnant en complexité sur des notes de griotte, de cerise noire, d’eau-de-vie de prune, de framboise sauvage et d’épices. La matière est dense et profonde : L’impression d’avoir un porto dans le verre n’est pas futile! L’ensemble est structuré et possède une acidité qui maintient habilement le tout en place. Autrement dit, le cochon arrive à voler! Et de lui-même en plus! La finale reste puissante, un poil chaude sans pour autant être lourde. Un vin équipé pour veiller tard et qui devrait faire une bouteille d’exception dans 10, voire plutôt 20 ans! 18+/20
Les sucrés :
Okanagan Valley Ehrenfelser Icewine 2006, See Ya Later Ranch
Un vin de glace qui, sans être complexe, offre une matière riche (presque 280g SR) dans un tout bien équilibré et de bonne finesse. De mémoire, c’était l’un des meilleurs Icewine dégusté lors de mon séjour dans la région, l’an dernier. 16/20
Riverina Noble One Botrytis Semillion 2004, De Bortoli
Un vin qui porte bien son nom tant le nez est bien botrytisé. S’ajoutent des tonalités d’abricot confit, de fleur d’orange et de caramel fin. Très belle liqueur, riche, presque lourd mais porté par une bonne acidité, et doté d’une complexité enviable, c’est une joyeuse alternative au Sauternes. 16/20
Mon podium:
1. Rayas 04
2. Goutte d'Or 07
3. Grandes Places 01
Invité- Invité
Re: Semaine du 12 juillet 2010
Patrick Desy a écrit:Puligny-Montrachet premier cru Champ-Canet 2006, Étienne Sauzet
Une première bouteille pas nette (c’est ma deuxième mésaventure avec ce millésime). La seconde, prise le vendredi suite aux St-Bris et Amoureuses, n’a pu être comparé directement avec le Goutte d’Or. Dans un registre plus aérien (pêche blanche, mirabelle, fougère) avec un équilibre sans faille mais un peu moins tendu que le Meursault. Une finale avec beaucoup d’étoffe, presque saline. Superbe. 17/20
Gros week-end!
Merci pour le CR Pat. En ce qui a trait à la tension, je crois que le millésime y est pour beaucoup! Les 2006 de Sauzet constituent une réussite exceptionnelle, rien de moins! Ils avaient survolé la dégustation Puligny.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 12 juillet 2010
Merci pour le superbe CR Pat!
Concernant les Grandes Places, penses-tu que les tanins s'assagiront avant que le fruit disparaisse?
Je me demande combien de temps peuvent tenir ces "grandes cuvées" de Côte-Rôtie avant que le fruit disparaisse...
Martin
Concernant les Grandes Places, penses-tu que les tanins s'assagiront avant que le fruit disparaisse?
Je me demande combien de temps peuvent tenir ces "grandes cuvées" de Côte-Rôtie avant que le fruit disparaisse...
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 12 juillet 2010
Patrick Desy a écrit:Chateauneuf-du-Pape 2004, Château Rayas
Un vin d’esthète tant le nez est percutant et en même temps finement composé : fumée, cerise, épices exotiques (curry), sauge, fleur mauve avec une touche d’eucalyptus, voire d’olive noire. Une matière ciselée et de demi corps, des tanins encore serrés mais l’ensemble épuré se déploie avec assurance et énergie. On devine la profondeur et on comprend qu’il a les atouts pour traverser le temps sans soucis. Grand vin! 18.5/20
cool! ou pas... j'en ai cassé une bouteille lors de mon déménagement...
Frederik Boivin- Messages : 1963
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 50
Localisation : montréal
Re: Semaine du 12 juillet 2010
Martin Loranger a écrit:Merci pour le superbe CR Pat!
Concernant les Grandes Places, penses-tu que les tanins s'assagiront avant que le fruit disparaisse?
Je me demande combien de temps peuvent tenir ces "grandes cuvées" de Côte-Rôtie avant que le fruit disparaisse...
Martin
Perso, je pense qu'il n'y a rien d'agressant dans ce GP 2001. La trame tannique est encore certes bien présente mais le fruité et la fraîcheur viennent équilibrer le tout à merveille. L'accord à table avec une viande comme le cerf est d'ailleurs meilleur lorsqu'on a des tannins encore un peu virils.
Quant à la disparition du fruit - je suis d'avis que les grands vins conservent longtemps cet aspect fruité. J'en veux pour preuve encore ce we, le Ch de Salle 82 qui, bien que sur une palette tertiaire, laissait paraître un fruité encore frais et très fin. Un meilleur exemple serait probablement une LaLaLa!
Invité- Invité
Re: Semaine du 12 juillet 2010
Merci Pat pour cet accueil généreux et chaleureux. Nous avons passé un merveilleux moment avec la famille Désy qui a tout déployé pour que nous nous soyons à l'aise au max. Des gens fort sympathiques, simples et flamboyants à la fois, d'une belle culture et bien sûr, prêts à tout pour que le plaisir soit « dans le tapis »!
Le carré de cerf était succulent, rosé à la perfection et sur une sauce porto chocolat qui rehaussait ces saveurs caractérielles de gibier. Que dire du mix avec le mouton et le côte rôtie. Ce dernier s’est marié à la perfection avec les saveurs du plat. L’un des plus beaux accords vin-mets que j’ai pu observer. En fin de soirée, comment décrire le dessert d’Élisabeth … un gâteau fromage d’une onctuosité et d’une légèreté qui ont appelé des récidives. Bref, un festin somptueux ! On a aussi senti un grand moment d'émotion chez Serge et Pat lorsque le POP du de Salles 1982 s'est fait entendre. Serge m'a décrit avec fébrilité l'histoire de cette bouteille, ce qui m'a fait réaliser tout l'honneur qu'il nous faisait de l'ouvrir en notre compagnie. Merci encore.
Mon top 3 révisé
1. Clos des Papes 2007
2. Les GP de Gérin 2001
3. Goutte d’Or de Buisson Charles 2007 (… le Rayas pas très loin)
Le carré de cerf était succulent, rosé à la perfection et sur une sauce porto chocolat qui rehaussait ces saveurs caractérielles de gibier. Que dire du mix avec le mouton et le côte rôtie. Ce dernier s’est marié à la perfection avec les saveurs du plat. L’un des plus beaux accords vin-mets que j’ai pu observer. En fin de soirée, comment décrire le dessert d’Élisabeth … un gâteau fromage d’une onctuosité et d’une légèreté qui ont appelé des récidives. Bref, un festin somptueux ! On a aussi senti un grand moment d'émotion chez Serge et Pat lorsque le POP du de Salles 1982 s'est fait entendre. Serge m'a décrit avec fébrilité l'histoire de cette bouteille, ce qui m'a fait réaliser tout l'honneur qu'il nous faisait de l'ouvrir en notre compagnie. Merci encore.
Mon top 3 révisé
1. Clos des Papes 2007
2. Les GP de Gérin 2001
3. Goutte d’Or de Buisson Charles 2007 (… le Rayas pas très loin)
Dernière édition par Luc Rodrigue le Mar 20 Juil 2010 - 8:58, édité 2 fois
Luc Rodrigue- Messages : 649
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 12 juillet 2010
Martin Loranger a écrit:Merci pour le superbe CR Pat!
Concernant les Grandes Places, penses-tu que les tanins s'assagiront avant que le fruit disparaisse?
Je me demande combien de temps peuvent tenir ces "grandes cuvées" de Côte-Rôtie avant que le fruit disparaisse...
Martin
Dégusté récemment avec Karl, le 1997 s'est avéré solide en fruit et sans doute assez équilibré pour tenir un bon bout de temps encore, peut-être 4 ou 5 ans sans altération.
Luc Rodrigue- Messages : 649
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Montréal
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Semaine du 5 juillet 2010
» Semaine du 19 juillet 2010
» Semaine du 26 juillet 2010
» Semaine du 1er juillet
» Semaine du 26 juillet
» Semaine du 19 juillet 2010
» Semaine du 26 juillet 2010
» Semaine du 1er juillet
» Semaine du 26 juillet
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 20:19 par Yves Martineau
» Semaine du 10 novembre 2024
Hier à 8:13 par Michel Therrien
» Les petites pépites pour le temps des fêtes?
Mer 13 Nov 2024 - 11:57 par Alain Roy
» Semaine du 17 mars 2024
Dim 10 Nov 2024 - 15:21 par Yves Martineau
» Un très beau mercurey blanc... en magnum!
Dim 10 Nov 2024 - 14:13 par Yves Martineau
» Semaine du 3 novembre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 19:31 par Patrick Ayotte
» Semaine du 27 octobre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 11:51 par Yves Martineau
» Semaine du 20 octobre 2024
Lun 4 Nov 2024 - 9:14 par Patrick Ayotte
» Événement Clos Rougeard (21 octobre 2024)
Mar 29 Oct 2024 - 16:57 par PeteVungoc
» Semaine du 13 octobre 2024
Lun 28 Oct 2024 - 20:22 par Frederick Blais
» Les loteries 2024
Ven 25 Oct 2024 - 18:04 par Ludwig Desjardins
» Rubrique thé de l'année
Dim 13 Oct 2024 - 12:09 par PeteVungoc
» Semaine du 6 octobre 2024
Sam 12 Oct 2024 - 10:57 par Yves Martineau
» Semaine 23 Septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:38 par François Guyot
» Semaine du 29 septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:12 par François Guyot