Semaine du 22 janvier 2023

The Old Third Cabernet Franc Prince Edward County 2014 (achat au vignoble il y a quelques années)
Couleur assez dense qui fait jeune. Aromatique élégante avec de la fleur, du fruit rouge, des épices et à peine de poivron grillé. En bouche les tannins sont souples, l'acidité présente mais pas dérangeante, c'est long et encore une fois, tout se passe en finesse. Saveurs similaires avec ce qui a été perçu au nez. Parmi les meilleurs cab franc canadien bu. Excellent+ (92)

Patrick Ayotte a écrit:The Old Third Cabernet Franc Prince Edward County 2014 (achat au vignoble il y a quelques années)
Couleur assez dense qui fait jeune. Aromatique élégante avec de la fleur, du fruit rouge, des épices et à peine de poivron grillé. En bouche les tannins sont souples, l'acidité présente mais pas dérangeante, c'est long et encore une fois, tout se passe en finesse. Saveurs similaires avec ce qui a été perçu au nez. Parmi les meilleurs cab franc canadien bu. Excellent+ (92)

Évidemment de mon côté…je n’avais pas acheté leur cabernet franc mais leur pinot noir était également très bon. Je crois que la majorité des raisins provient de Prince Edward County contrairement à Hardie qui produit un beau pinot tout en fruit mais avec des raisins de Niagara-on-the-Lake. En bonus, une très belle grange!

Michelle et Patrick.......les autres de la communauté aussi!
Quel serait le cépage s'exprimant le mieux de la PEC?

Buisson-Charles Meursault Les Tessons 2018
Un Tessons charmeur, assez gras, qui laisse une impression de pureté. Encore jeune bien sûr, mais déjà agréable, avec une finale précise, en finesse, avec une salinité ravissante, qui émerge après 90 minutes. Exemplaire. 90-91 pts

Domaine Chambeyron-Manin - Côte Brune 2018
Pas l'habitude d'ouvrir aussi jeune mais 3 dorment en cave, on peut bien en ouvrir une pour voir.  Nez des plus intéressant, puissant et notes variées de violette, de fumé, d'épices fines, et un mélange d'encre et d'anis.  La bouche est svelte, juteuse, un vin gouleyant tout en finesse et finale sur de beaux tanins soyeux malgré sa jeunesse et le retour de notes d'encre.  Très beau vin.  93-94 pts.

Michel Therrien a écrit:Michelle et Patrick.......les autres de la communauté aussi!
Quel serait le cépage s'exprimant le mieux de la PEC?

Je ne suis pas ceinture noire des vins de la PEC et du Canada en général. Patrick serait mieux placé pour en parler. Perso, je ne suis pas une grande fan et je trouve que la patte du vigneron est plus qu'importante dans l'expression du cépage en terre canadienne...

Michel Therrien a écrit:Michelle et Patrick.......les autres de la communauté aussi!
Quel serait le cépage s'exprimant le mieux de la PEC?

Le chardo, Mike, le chardo. Je dirais pinot et gamay ensuite.

On y produit du vin depuis peu de temps, cela dit. Avant, c'était surtout la tomate !

Michel Therrien a écrit:Michelle et Patrick.......les autres de la communauté aussi!
Quel serait le cépage s'exprimant le mieux de la PEC?

Chardo pour moi aussi, puis le pinot, mais cab franc et gamay font bien aussi, même si peu en on planté et vinifient surtout du raisin de Niagara pour ces cépages. Mais côté typicité, lorsque plus "nature" (pas de chaptalisation entre autre), on obtient des vins frais, souvent sous les 12% d'alcool et un côté salin que je ne retrouve pas dans les vins d'ailleurs au Canada. Avec le Québec, le coin que j'aime le plus pour le vin de notre pays!

Superbe dégustation Côte Blonde organisée par Michel Larouche jeudi dernier. Les trois premiers en semi-aveugle, les cinq autres à bouteille découverte :



Rostaing Côte Blonde côte-rôtie 2011 : Robe foncée. Nez typé, sur le cassis et le poivre, avec des touches végétales. Vin puissant, athlétique, et fougueux. Finale de caractère sur la suie et l’encre. Excellent, voire plus.

Gilles Barges Combard côte-rôtie 2010 : Couleur étonnamment pâle et registre bourguignon sur les fruits rouges, le poivre blanc et des touches florales. Bouche déliée, plutôt gourmande, fraîche et élégante. Excellent.

Gilles Barges Combara côte-rôtie 2011 : Couleur et profil aromatique similaire au premier, classiques. Ensemble croquant avec une certaine rusticité, sans le fond du premier, ni l’élégance du deuxième. Très bien.

Je voyais une similitude entre le premier et le troisième. Je cru à tord que c’était le producteur et non le millésime qui les unissait. Presque tous ont préféré le deuxième. J’ai été le seul à préférer le premier je crois.

Toutes les Mouline ont été ouvertes vers midi et décantées, puis remises en bouteille.



Guigal La Mouline côte-rôtie 2006 : Nez complexe, ouvert, peut-être même plus évolué qu’attendu, avec des notes de pot-pourri, de jus de viande et de thé. Bouche ample et satinée, longue, charmante. Excellent, voire plus.

Guigal La Mouline côte-rôtie 2007 : On a peine à croire qu’une seule année le sépare du précédent tant il paraît plus jeune. Foncé, avec encore des relents d’élevage au nez, bouche assemblée, suave et parfumée. Un vin au début de son plateau. Superbe.

Guigal La Mouline côte-rôtie 2009 : Couleur impénétrable et nez puissant. Bouche volumineuse, exotique, baroque, aux proportions gargantuesques. On sent toutefois que le tout ne demande que du temps pour s’exprimer avec davantage de complexité et de nuances. Superbe, voire davantage plus tard.

Guigal La Mouline côte-rôtie 2010 : Nez sidérant de précision et de profondeur. La bouche est magique. Large, avec un souffle et une tenue rares, une harmonie et une précision ahurissantes pour un vin d’une telle puissance. Finale interminable qui donne la chair de poule. Un vin quasi-parfait. Sublime.

Guigal La Mouline côte-rôtie 2011 : Le moins en place du lot à mon avis et celui pour lequel l’élevage est encore trop saillant. Les composantes sont impressionnantes, mais demandent à être assemblées. Potentiellement excellent, voire plus, mais la patience est de mise.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:


Guigal La Mouline côte-rôtie 2010 : Nez sidérant de précision et de profondeur. La bouche est magique. Large, avec un souffle et une tenue rares, une harmonie et une précision ahurissantes pour un vin d’une telle puissance. Finale interminable qui donne la chair de poule. Un vin quasi-parfait. Sublime.
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Vincent, là tu me donnes vraiment le goût d'ouvrir mon orpheline !

Vincent, pour le premier service, je pense que nous étions au moins 2 à avoir préféré le 1er.  Pour ce qui est du Mouline 2006, la pointe oxydative au nez a fini par disparaitre à l'aération et la texture en bouche de ce vin était comparable à ses voisines.  Pas de doute, que cette dégustation était à un niveau rarement atteint, surtout avec les 2010 et 2009.  Pour ces deux derniers, on se doutait bien qu'ils étaient pour survoler le groupe mais le 2007 nous a offert une belle surprise.  Un vin puissant mais fin, magnifiquement équilibré. Que du bonheur il disait

Peu de notes prises depuis le début de l'année. Juste le plaisir de boire. Ce soir, j'ai gribouillé quelques notes sachant que çà intéresserait surement nos amateurs de Bourgogne.

Petit souper improvisé avec la famille. On s'est commandé des sushis chez Tri Express. Pour les accompagner, 3 belles bourgognes.

Lucien Le Moine Bourgogne Blanc 2019: Fruits jaunes et notes grillées au nez. Belle tension en bouche sur de fines notes vanillées. Beaucoup de vin dans cette bouteille et assurément l’un des meilleurs que j’ai bu sur 2019 en simple appellation Bourgogne . 90 pts.

Pierre-Yves Colin-Morey Meursault 2018: Un nez riche et beurré sur les fruits blancs. Jolie rondeur en bouche avec une fine touche boisée. L'acidité procure une belle vigueur au vin et la finale est de fort jolie longueur. D'un équilibre exemplaire. J'adore ce producteur. 92 pts.

Domaine Roulot Meursault 2019: Assurément le plus expressif du lot. Nez de fruits tropicaux. Bouche ample, ronde et gourmande. Finale fruitée. Un vin de plaisir qui m'a surpris par son accessibilité. Avec son profil exotique, il fut le meilleur compagnon des sushis. 91-92 pts.

François, du Meursault avec des sushis ce n’est pas un peu too much?

J’étais aussi en Bourgogne hier avec un Domaine Tupinier-Bautista Bourgogne La Garenne 2020. Jaune paille brillant. Nez pas très jasant sur les fleurs blanches avec une petite note fumée. Bouche ronde qui s’étirera au dernier verre. Boisé fin et délicat au service du vin apportant un peu de structure encadrée par une jolie salinité. Ce n’est pas très complexe mais c’est de la belle Bourgogne pour 40$.

Aussi, le vin de Jane nommée négociante de l’année… Jane Eyre Côte de Nuits-Villages 2018. C’est une sensation très agréable lorsque tu plonges le nez dans ton verre et qu’il te transporte là où tu voulais aller. Rubis d’intensité moyenne. Nez sur les fruits rouges frais et d’écorces d’oranges. La fraîcheur bascule en bouche emportant avec elle la fleur d’oranger. Tout est nickel…c’est délicat, fin, élégant, précis. Tanins presque effacés sur un rappel de fruits rouges en final. Délicieux!

Michelle Champagne a écrit:François, du Meursault avec des sushis ce n’est pas un peu too much?

C'est mon fils Nicolas qui a dicté ce choix en se pointant à la maison avec le meursault du Domaine Roulot. Il avait le goût de boire de la bonne bourgogne. Nous avons suivi sur le même thème. Un accord qui peut paraitre à priori audacieux mais qui somme toute a bien fonctionné. Faut dire que çà faisait changement du traditionnel accord sushis/Riesling, Gewurtz ou pinot gris. La prochaine fois, c'est le champagne qui sera à l'honneur.

Cornas 2007, Auguste Clape, 80$ en 2011.

En carafe une heure. Grenat bien dense, brouille un peu et brillant, collet brique à aqueux. Bouquet envoûtant de fleurs fraîches, de pâtisserie, de fruits rouges confits, de vanille, j'ose dire aussi presque de la cannelle et du girofle.

Entrée du bout des pieds sur une texture veloutée suivie d'un fruité rouge/noir mûr, confit, un brin sucré sur une tension en sourdine qui relève légèrement ce vin à la fois fin et pesant. La finale fort longue fait ressortir la tension accompagnée d'amers solides et d'une légère astringence asséchant un brin le palais. À la fois gourmand et sérieux, fin et dur, chic et fringant, friand et intense, y'a du stock là-dedans ! À 15 ans, voué à une garde additionnelle de 10 ans minimum !

Lendemain: moins brouille, la veille la bouteille avait été mise debout à la dernière minute. Bouquet affaibli, moins envoûtant, plus épicé, mais rien d'oxy. En bouche ça demeure un paradoxe oscillant entre finesse et lourdeur, et à mon goût c'est plus près de la lourdeur...Savoureux mais je peux difficilement en boire plus de 2 verres.

Un court CR sur cette quintette assez extraordinaire.




2006 : De la réglisse et des notes sanguines. Frais mais avec un ensemble lourd et ennuyeux. Yves évoque une bouteille imparfaite. À boire et 17/20. Merci Vincent.

2007 : Des framboises et des notes florales. Ample, souple et soyeux avec grande longueur. L'analogie avec la Bourgogne est bien sentie. J'ai beaucoup aimé ce vin fin et fort long. 18/20. Merci Natacha.

2008 : bouchonnée mais le maitre a une 2011.

2009 : Fruité noir, chocolat brun et poivre blanc. Ample, généreux et plein. La texture veloutée et un croquant invitant me font chavirer. Solaire et gourmand.
19/20. Merci Michel Larouche.

2010 : Un peu de poivre mais beaucoup de bois et d'épices. Ample, vaporeux, salivant, avec un équilibre d'école. Un vin parfait mais au nez trop boisé. 19,5/20, merci Olivier.

2011 : Un peu de verdure et des brett pour moi. En bouche fort agréable et ressemble à la 2007. C'est fin, frais et minérale en fin de bouche. 17/20 pour sa bouche mais un nez déviant. Merci Yves.

Des vins avec 40 mois de fûts neufs.
11% de viognier.
J'ai cherché et peu retrouvé du poivre, de la violette (oui dans la 2007), des olives, de la viande fumée......mais c'est du Guigal! Un magicien.

C'est dommage la 2008 bouchonné. Je me souviens vous en avoir passé une à l'aveugle chez moi il y a quelques années. La seule Lalala que j'ai acheté Plus fin que dans les ''grandes'' années, j'avais bien apprécié celle là.

Michel Therrien a écrit:Un court CR sur cette quintette assez extraordinaire.




2006 : De la réglisse et des notes sanguines. Frais mais avec un ensemble lourd et ennuyeux. Yves évoque une bouteille imparfaite. À boire et 17/20. Merci Vincent.

2007 : Des framboises et des notes florales. Ample, souple et soyeux avec grande longueur. L'analogie avec la Bourgogne est bien sentie. J'ai beaucoup aimé ce vin fin et fort long. 18/20. Merci Natacha.

2008 : bouchonnée mais le maitre a une 2011.

2009 : Fruité noir, chocolat brun et poivre blanc. Ample, généreux et plein. La texture veloutée et un croquant invitant me font chavirer. Solaire et gourmand.
19/20. Merci Michel Larouche.

2010 : Un peu de poivre mais beaucoup de bois et d'épices. Ample, vaporeux, salivant, avec un équilibre d'école. Un vin parfait mais au nez trop boisé. 19,5/20, merci Olivier.

2011 : Un peu de verdure et des brett pour moi. En bouche fort agréable et ressemble à la 2007. C'est fin, frais et minérale en fin de bouche. 17/20 pour sa bouche mais un nez déviant. Merci Yves.

Des vins avec 40 mois de fûts neufs.
11% de viognier.
J'ai cherché et peu retrouvé du poivre, de la violette (oui dans la 2007), des olives, de la viande fumée......mais c'est du Guigal! Un magicien.

Nous avons l’impression que Vincent et toi n’étiez pas à la même dégustation avec vos comptes-rendus aux antipodes…  

Perso, je suis allergique à Guigal avec ses 40 mois de fûts neufs. Mais je suis d’accord avec toi que Guigal est un magicien car il fait disparaître toute la typicité de la Syrah….

Je ne suis pas du tout d'accord avec cette affirmation Michelle... Guigal élève les trois cuvées de la même manière, mais chacune s'exprime singulièrement, donc l'élevage n'efface rien des propriétés fondamentales de ce que le raisin amène à la récolte.

Je dirais que l'élevage de Guigal révèle surtout la tendance des dégustateurs et dégustatrices à tirer des conclusions rapides sur le profil aromatique d'un vin. Si dès que l'on sent un peu de vanille on en conclut qu'il n'y a rien d'autre, ce n'est pas le problème du vin mais de la personne qui déguste à mon avis... Il y avait dans chacun de ces vins dégustés de nombreuses nuances aromatiques, qui évoluaient dans le temps, y compris le 2006 qui avait un peu de difficulté aromatiquement au début et qui s'est révélé très fin.

Pour moi le bois est trop présent lorsqu'il masque le nez ou alors ajoute une touche mal intégrée en fin de bouche. Tout le reste, c'est question de goût personnel, et je ne pense pas que Guigal fasse des vins gommant le cépage ou le lieu d'origine sur ses cuvées emblématiques.

Michelle Champagne a écrit:
Nous avons l’impression que Vincent et toi n’étiez pas à la même dégustation avec vos comptes-rendus aux antipodes…  

Perso, je suis allergique à Guigal avec ses 40 mois de fûts neufs. Mais je suis d’accord avec toi que Guigal est un magicien car il fait disparaître toute la typicité de la Syrah….

Ai-je eu la covid dans les derniers mois mais la partie olfactive de la dégustation est moindre dernièrement.
Lorsque je mentionne Guigal comme étant magicien, je veux dire essentiellement deux choses.

#1 Un négociant qui fait plus que très bon, à raison de millions de bouteilles de CDR générique autant en blanc qu'en rouge, mérite respect!

#2 Aveugle ou semi aveugle ou à bouteille découverte, peu de vins me donnent autant de plaisir à chaque fois. Étant plus un dégustateur de bouche que de nez, l'équilibre de ces vins me séduit.

Par ailleurs en regardant les notes de Vincent et les miennes....même ordre et même constat! Comme tous à table ou à peu près , soit 2010-2009-2007 et puis d'une bonne marche les 2006 et 2011.

Domaine Trapet (Jean et Jean-Louis) Marsannay 2019
Un vin charmant, parfumé, avec le fruit gourmand du millésime, le côté ferme de l’appellation et la patte du vigneron qui lui insuffle une réelle finesse. Très bon. 89-90 pts

Château Guiraud Sauternes 2006
Cette demi-bouteille est apparue dans mon cellier, sortie de nul part. Sans doute une erreur de la SAQ quand j'ai commandé un autre millésime (2010), que je n'aurais remarquée qu'aujourd'hui.

Nez typé, fruit mûr et crème brûlée. En bouche il paraît très jeune. Bonne concentration, mais c’est un peu dur, comme s’il y avait pas mal de souffre encore. Sinon la finale est assez longue et saline. C’est bon, mais ce côté sévère lui enlève des points. 89 pts sans doute mieux avec une bonne aération

À mon tour...

DÉGUSTATION CÔTE BLONDE - La Caverne de Collin (1/26/2023)

Mise en bouche

• 2017 M. Chapoutier Hermitage Blanc Chante-Alouette - France, Rhône, Northern Rhône, Hermitage
  
  Nez de fruit jaune exotique, un peu de caramel.
  Bouche dense et profonde, belle fraîcheur et longueur, avec le côté sérieux de l’appellation, une certaine rondeur qui dénote un bon taux d’alcool. J’ai bien aimé. 91 pts (91 points)

Première vague

• 2011 Rene Rostaing Côte-Rôtie Côte Blonde - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Un nez discret, un peu réduit au départ, mieux ensuite.
  Belle texture, typée, aérienne. Finale poivrée un peu discrète, de bonne longueur. J’aime beaucoup la texture mais il ne me semble pas pleinement expressif. J'étais d'avis, avec d'autres, qu'il n'est pas encore prêt. 91-92 pts (92 points)


• 2010 Domaine Barge Côte-Rôtie Le Combard - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Un nez très classique de violettes, de petits fruits rouges, charmeur. Bouche toute aussi typée, avec encore des petits fruits rouges, du poivre, un style qui me rappelle Jamet. Belle fraîcheur, avec l’équilibre aérien typique. C’est léger mais en finesse et tellement charmeur. 92-93 pts (92 points)


• 2011 Domaine Barge Côte-Rôtie Le Combard - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Un nez discret mais charmeur, un peu de violettes, du fruit plus noir que le précédent (2010). Belle texture similaire au premier. Bouche un peu unidimensionnelle, avec une jolie finale florale, toute en finesse. Manque un peu de complexité, mais c’est charmeur. 91 pts (91 points)

Seconde vague: les Mouline

• 2006 E. Guigal Côte-Rôtie La Mouline - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Le nez me parait un peu évolué, avec une fine pointe d'oxydation qui ne me quittera pas (les avis seront partagés à ce sujet). N'empêche, la bouche est profonde et fraîche, quoiqu'un peu évoluée aussi. La texture donnera tout de même du plaisir, la longueur est impressionnante et la finale toute en finesse. À mon avis, une bouteille imparfaite, quel dommage. Quand même 92 pts en l’état.


• 2007 E. Guigal Côte-Rôtie La Mouline - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Nez discret de fruit noir, un peu de violettes, encore un peu de bois. La bouche est aérienne et d’une magnifique élégance, voluptueuse, de belle longueur. C'est jeune mais déjà très complexe et savoureux. Un vin somptueux, qui porte l’équilibre idéal de l’appellation. Grand vin. 96-97 (96 points)


• 2009 E. Guigal Côte-Rôtie La Mouline - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Nez discret, porté par un doux boisé. Un peu de fruit noir. La bouche est beaucoup plus intéressante! Le vin est très dense et long, avec une texture voluptueuse, c'est le bébé du groupe et sa longueur structurelle est phénoménale. Un vin immense, quoique unidimensionnel au niveau aromatique à ce stade. Il est délicieux, mais pas pleinement expressif. À revoir dans au moins 5 ans, voire 10 ans, je crois qu'il pourrait dépasser les autres un jour, quoique pas le 2010. 96++ (96 points)


• 2010 E. Guigal Côte-Rôtie La Mouline - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Un nez suave et délicat mais peu expressif, c'est un coulis de petits fruits, avec un peu de caramel. La bouche…..Stop the press!!! Wow! Spectaculaire. C’est dense et aérien, vaporeux, d’une folle complexité, extrêmement savoureux, avec un équilibre et une finesse exceptionnels, qui s'expriment en plusieurs couches de saveurs. Un très grand vin, presque parfait. Il le sera sans doute dans 5 ans. 98+ pts (98 points)


• 2011 E. Guigal Côte-Rôtie La Mouline - France, Rhône, Northern Rhône, Côte-Rôtie
  
  Ouvert à midi pour la soirée.
  Le nez est encore marquée par le bois, quoique plus qu'à l'ouverture, étrangement. En bouche, le boisé est bien présent mais le vin plus accessible qu’attendu. De corps moyen, il a une magnifique texture sensuelle, sur une longue finale minérale. L'équilibre est admirable, un vin complet, qui aura besoin de 5-10 ans pour digérer son élevage. Très prometteur. 95+ pts (95 points)

Les extras de cette soirée

Delas Frères Hermitage Domaine des Tourettes 2009
Difficile de passer après plusieurs Mouline, alors cette impression doit être relativisée…Le vin me semble boisé, la bouche équilibrée, mais la finale courte. Encore jeune, avec un bel équilibre structurel, le boisé commence toutefois à soulever des questions. Va-t-il s'intégrer? 91 pts en l'état et dans les circonstances. À revoir.

Clos Rougeard (Foucault) Saumur-Champigny Les Poyeux 2012
Nez typé et végétal noble, envoûtant. La finesse et la délicatesse des tanins charment, tout est équilibre, avec une jolie complexité aromatique. Pas le plus long ni profond, mais quelle finesse et quel charme! 92-93 pt

Domaine Bernard Gripa St. Péray Les Figuiers 2019
I.P. les Bourguignols
Bonne idée d'ouvrir un blanc après tous ces rouges.
J'ai beaucoup aimé ce vin vin dense et pierreux, voire crayeux. Doté d'une belle longueur et vivacité, je pensais à un Hermitage plus vieux. Très sec, avec une bonne énergie, il est délicieux, surtout avec les fromages à pâte ferme. 92 pts