Semaine du 27 novembre 2022
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Yves Martineau
Fabien Rosiau
Olivier Collin
Frederick Blais
Franz-E. Schürch
Michelle Champagne
François Guyot
11 participants
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Semaine du 27 novembre 2022
Henri Boillot Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles 2016: Ayant frais en mémoire Les Pucelles de Leflaive bu il y a quelques semaines, j'ai décidé d'ouvrir celui-ci (issu du même millésime) pour fins de comparaison. Robe dorée, claire et étincelante. Un nez sur la poire, le litchi et des notes fumées. Bouche sur le citron frais, assez vanillée, avec une bonne pointe d’amertume en finale. Un vin jeune qui nécessitera encore quelques années de garde pour digérer cet élevage assez appuyé. J’ai nettement préféré celui de Leflaive, plus délicat, fin at aérien. 91-92 pts.
Cabernet Sauvignon Stag's Leap Wine Cellars S.L.V. 2007: Ouvert et carafé 2 heures à l'avance. Robe sombre et opaque sans signe d’évolution. Fruits noirs, cèdre et menthol au nez. Bouche sur un fruité mûr, sucré mais dotée d’une bonne acidité qui vient équilibrer l’ensemble. Des amers un peu appuyés en finale. Un vin moderne, pas très complexe mais je n'ai pas détesté. 90 pts.
Château Branaire-Ducru Saint-Julien 2001: Ouverture 2 heures à l'avance et non carafé. Robe grenat de saturation moyenne. Nez de cerise, de tabac et de fines notes boisées. Bouche de corps moyen et débordante de petits fruits rouges. Une finale de moyenne longueur sur des amers de chocolat noir. Pas le plus profond mais bourré de charme. 91+ pts.
Cabernet Sauvignon Stag's Leap Wine Cellars S.L.V. 2007: Ouvert et carafé 2 heures à l'avance. Robe sombre et opaque sans signe d’évolution. Fruits noirs, cèdre et menthol au nez. Bouche sur un fruité mûr, sucré mais dotée d’une bonne acidité qui vient équilibrer l’ensemble. Des amers un peu appuyés en finale. Un vin moderne, pas très complexe mais je n'ai pas détesté. 90 pts.
Château Branaire-Ducru Saint-Julien 2001: Ouverture 2 heures à l'avance et non carafé. Robe grenat de saturation moyenne. Nez de cerise, de tabac et de fines notes boisées. Bouche de corps moyen et débordante de petits fruits rouges. Une finale de moyenne longueur sur des amers de chocolat noir. Pas le plus profond mais bourré de charme. 91+ pts.
François Guyot- Messages : 837
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Semaine du 27 novembre 2022
François Guyot a écrit:Henri Boillot Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles 2016: Ayant frais en mémoire Les Pucelles de Leflaive bu il y a quelques semaines, j'ai décidé d'ouvrir celui-ci (issu du même millésime) pour fins de comparaison. Robe dorée, claire et étincelante. Un nez sur la poire, le litchi et des notes fumées. Bouche sur le citron frais, assez vanillée, avec une bonne pointe d’amertume en finale. Un vin jeune qui nécessitera encore quelques années de garde pour digérer cet élevage assez appuyé. J’ai nettement préféré celui de Leflaive, plus délicat, fin at aérien. 91-92 pts.
Pas vraiment invitant…Pourquoi 91-92 pts?
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Michelle, la réponse à ta question se trouve déjà dans ma description.
'Un vin jeune qui nécessitera encore quelques années de garde'
Au-delà du j'aime/j'aime pas ou de la façon dont le vin se présente au moment de la dégustation, il me semble que ce sont les qualités perçues incluant son potentiel de vieillissement que l'on doit évaluer de la manière la plus objective possible et celui-ci en possède suffisamment pour justifier la note accordée.
'Un vin jeune qui nécessitera encore quelques années de garde'
Au-delà du j'aime/j'aime pas ou de la façon dont le vin se présente au moment de la dégustation, il me semble que ce sont les qualités perçues incluant son potentiel de vieillissement que l'on doit évaluer de la manière la plus objective possible et celui-ci en possède suffisamment pour justifier la note accordée.
François Guyot- Messages : 837
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Semaine du 27 novembre 2022
J'ai participé à une belle dégustation à l'aveugle hier soir au resto Les mômes (que je recommande vivement) avec les vieux amis Martin Letarte, Olivier Collin, Ludwig Lemieux et Alex Roche.
Voici les autopsies:
1. Meursault Perrières 2010 Henri Germain
Robe brillante et dorée, nez complexe et exotique, un peu chaud, de poire, pêche, lavande, réglisse.
La bouche est précise et détaillée. La finale est longue et mielleuse.
2.Les Blanchots de Raveneau 2015
Robe brillante, presque argentée; nez d'huitres, de citron, de poire, de lys et de roses. Bouche explosive et détaillée. Finale qui reprend tout ce que qui a été esquissé auparavant en le résumant parfaitement. Ce vin présente une alliance de séduction et de sérieux que je ne trouve jamais ailleurs et qui me fait souvent reconnaître le domaine à l'aveugle.
3. Les Blanchots de Raveneau 2017
Robe plus dorée que la précédente, nez légèrement anisé qui sent le scotch, bouche un peu éclatée et finale fuyante. Il devient plus épais et expressif à l'aération, libère des arôes de craie, de citron, de muguet, mais je suspecte un léger bouchon qui a pu déconstruire ce vin. Ou alors il est très fermé et a des arômes naturels d'anis. Je ne sais qu'en penser.
4. Clos des chênes 1999 Lafarge
Nez un peu réservé et mentholé (ce qui n'est pas un bon signe pour un vieux Bourgogne). Bouche très suave et pleine, mais un peu oxydée. Finale gourmande; le fruit est mûr, mais sans définition. Des notes de brett traînent dans la bouche.
5.Richebourg 2005 DRC
Robe rubis intense, nez très vif et complexe, de fleur, de cerise, de bois (le bois dans lequel on se promène, pas celui des fûts). La bouche est délicate et précise, mais des tannins un peu granuleux me dérangent qui mènent ç une finale un peu diffuse. Je n'ai jamais été impressionné (toute proportion gardée) par un Richebourg de la DRC. Je n'ai pas eu la chance de goûter d'autres Richebourg plus impressionnants par ailleurs. J'espérais que ce 2005 corrigerait mon impression, mais ce ne fut pas le cas: vin charmeur, épais, gourmand, mais loin de la longueur, de la complexité et de l'intelligence des tâche ou st-vivant.
La suite demain...
Voici les autopsies:
1. Meursault Perrières 2010 Henri Germain
Robe brillante et dorée, nez complexe et exotique, un peu chaud, de poire, pêche, lavande, réglisse.
La bouche est précise et détaillée. La finale est longue et mielleuse.
2.Les Blanchots de Raveneau 2015
Robe brillante, presque argentée; nez d'huitres, de citron, de poire, de lys et de roses. Bouche explosive et détaillée. Finale qui reprend tout ce que qui a été esquissé auparavant en le résumant parfaitement. Ce vin présente une alliance de séduction et de sérieux que je ne trouve jamais ailleurs et qui me fait souvent reconnaître le domaine à l'aveugle.
3. Les Blanchots de Raveneau 2017
Robe plus dorée que la précédente, nez légèrement anisé qui sent le scotch, bouche un peu éclatée et finale fuyante. Il devient plus épais et expressif à l'aération, libère des arôes de craie, de citron, de muguet, mais je suspecte un léger bouchon qui a pu déconstruire ce vin. Ou alors il est très fermé et a des arômes naturels d'anis. Je ne sais qu'en penser.
4. Clos des chênes 1999 Lafarge
Nez un peu réservé et mentholé (ce qui n'est pas un bon signe pour un vieux Bourgogne). Bouche très suave et pleine, mais un peu oxydée. Finale gourmande; le fruit est mûr, mais sans définition. Des notes de brett traînent dans la bouche.
5.Richebourg 2005 DRC
Robe rubis intense, nez très vif et complexe, de fleur, de cerise, de bois (le bois dans lequel on se promène, pas celui des fûts). La bouche est délicate et précise, mais des tannins un peu granuleux me dérangent qui mènent ç une finale un peu diffuse. Je n'ai jamais été impressionné (toute proportion gardée) par un Richebourg de la DRC. Je n'ai pas eu la chance de goûter d'autres Richebourg plus impressionnants par ailleurs. J'espérais que ce 2005 corrigerait mon impression, mais ce ne fut pas le cas: vin charmeur, épais, gourmand, mais loin de la longueur, de la complexité et de l'intelligence des tâche ou st-vivant.
La suite demain...
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Michel Therrien, Frederick Blais, Yves Martineau, Michelle Champagne et PeteVungoc aiment ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Les Poyeux 2018, Antoine Sanzay, Saumur Champigny Couleur rubis de saturation moyenne. Superbe nez floral, cerise et touche herbacé(origan, thym). La bouche suit, du beau fruit, tannins murs et souples, en élégance et en pureté. Un peu court en finale mais une belle expression de Cab Franc pour ceux qui ne veulent pas y retrouver du poivron. 16,5/20
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Michelle Champagne aime ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Encore une fois, les blancs éclipsent les rouges…
Très belles descriptions, tu devrais faire des comptes rendus plus souvent.
Très belles descriptions, tu devrais faire des comptes rendus plus souvent.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Franz,
Il y avait aussi un petit De l'Orée 2013, pas piqué des vers, dans le décor!
Je plussoie quant au resto Les Mômes, première expérience fort concluante!
Il y avait aussi un petit De l'Orée 2013, pas piqué des vers, dans le décor!
Je plussoie quant au resto Les Mômes, première expérience fort concluante!
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Franz-E. Schürch aime ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Suite de la dégustation:
Ermitage de l'orée 2013
Robe très dense: on dirait de l'or liquide: ça a l'air lourd. Le nez est très complexe: coing, pomme, poire, pêche, vanille (mais pas de la vanille de bois, de la vanille de maturité), thym. La bouche est extrêmement détaillé, amère et minérale, ce qui donne de la tenue et de la tension à toute cette richesse.
Boekenhoutskloof Porseleinberg Syrah Swartland 2014
Robe rubis violet, nez de réglisse, de prunes fraîches, de fraises. Bouche détaillée, expressive, fraisée. La finale est tendue et gourmande. Vin très équilibré et original.
Châteauneuf Clos du caillou réserve 2001
Robe rubis franc, nez séduisant de vanille naturelle (comme l'orée), de bleuet, de lavande, de prunes fraîches et de framboise. La bouche est pleine, fine, veloutée. La finale paraît un peu alcooleuse (ça se dissipera alors que le vin, à l'aération, prendra de la chair), mais est explosive. Sans doute un des meilleurs châteauneuf jamais produit.
Mission haut-brion 2005
Robe aux teintes noires. Nez de chocolat, de pain grillé, de gaufre, de vanille, mais avec des notes de poire. C'est un peu insolent, mais c'est très complexe. La bouche est très dense, épaisse, mais expressive. La finale est tannique, mais très longue. On aurait pratiquement pu penser à un californien à l'ouverture, mais trop de tension et de graphite, alors on s'est tourné vers la rive droite. Le vin gagne de l'élégance à l'aération, mais ça demeure une sorte de monstre.
Ermitage de l'orée 2013
Robe très dense: on dirait de l'or liquide: ça a l'air lourd. Le nez est très complexe: coing, pomme, poire, pêche, vanille (mais pas de la vanille de bois, de la vanille de maturité), thym. La bouche est extrêmement détaillé, amère et minérale, ce qui donne de la tenue et de la tension à toute cette richesse.
Boekenhoutskloof Porseleinberg Syrah Swartland 2014
Robe rubis violet, nez de réglisse, de prunes fraîches, de fraises. Bouche détaillée, expressive, fraisée. La finale est tendue et gourmande. Vin très équilibré et original.
Châteauneuf Clos du caillou réserve 2001
Robe rubis franc, nez séduisant de vanille naturelle (comme l'orée), de bleuet, de lavande, de prunes fraîches et de framboise. La bouche est pleine, fine, veloutée. La finale paraît un peu alcooleuse (ça se dissipera alors que le vin, à l'aération, prendra de la chair), mais est explosive. Sans doute un des meilleurs châteauneuf jamais produit.
Mission haut-brion 2005
Robe aux teintes noires. Nez de chocolat, de pain grillé, de gaufre, de vanille, mais avec des notes de poire. C'est un peu insolent, mais c'est très complexe. La bouche est très dense, épaisse, mais expressive. La finale est tannique, mais très longue. On aurait pratiquement pu penser à un californien à l'ouverture, mais trop de tension et de graphite, alors on s'est tourné vers la rive droite. Le vin gagne de l'élégance à l'aération, mais ça demeure une sorte de monstre.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Franz, dans quel sens la Syrah de Porseleinberg est originale? Trop de fruits?
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Chambolle-Musigny Premier Cru Les Gruenchers T.L.B. 2013 185 balles la quille fin 2016
Servi entre 15 et 18 degrés.
Très beau bouchon (top qualité) et identifié avec le cru et le millésime...Thibault fait cela pour toutes ses cuvées même en Beaujolais
C'est la première fois que je goute ce cru et aussi la première fois que je goute un Chambolle du domaine.
J'ai deux lectures différentes.
Première bouteille bu le 25 et le 26 Novembre (jour fruit) 2022 et la seconde le 2 et le 3 Décembre 2022 (jour feuille).
Robe : déjà évoluée sur la première bouteille avec un disque légèrement évolué sur le pourtour, pas le cas sur la seconde bouteille.
Les deux robes étaient limpide sur le grenat.
Nez fin de fleur de rose sur la première et de caramel blond et de grenade sur la seconde.
Bouche : me dérange un peu sur la première, amer très (trop) présent.
Au grumage note de thés noirs et fruits rouges puis viennent des notes légèrement poivrés...c'est un peu pèle mêle.
J'en arrive à me demander si c'est moi qui ne suis pas réceptif ou si l'alcool est mal maitrisé sur ce flacon...plus accessible lendemain mais manque encore de gourmandise, rhubarbe et fruit rouge au grumage (intense).
Attaque souple mais un peu vide, amer encore présent, milieu de bouche maigre et sec, manque de corps, finale plus longue que la veille sur la groseille.
Correct sans plus.
Beaucoup plus représentative je pense sur la deuxième bouteille avec une bouche beaucoup plus Chambolle ! Fine, texturée, féminine et aérienne tout en délicatesse. Amers moins présent.
Attaque nettement plus gourmande, milieu de bouche croquant et un peu juteux, finale de moyenne intensité, belle longueur 15-25 sec...on en redemande.
Bien voir plus.
a garder un à deux ans de plus éventuellement, mais c'est déjà très beau.
Pommard La Lévrière V.V. Dugat-Py 2008 : 120$ environ fin 2011
Servi entre 16 et 18 degrés.
Robe : légèrement évoluée, rubis tirant presque sur l'acajou, le disque commence à avoir des reflets brique orangé.
Premier nez : brut ! Puissant mais pas inintéressant, poivre noir et laurier.
Deuxième nez : Camphré ! eau de vie de prune puis viennent des notes mentholées.
Bouche : attaque souple, manque de gras par contre.
Milieu de bouche un peu maigre, manque peut-être un peu d'expression et de singularité, c'est néanmoins d'une grande buvabilité.
Finale épicée de moyenne intensité sur l'eau de vie.
C'est sérieux sans être agressif.
Je suis confus quand au fait d'attendre d'avantage ce vin, peut-être un deux trois ans en cave pourrait l'assagir.
Vosne-Romanée Premier Cru Les Chaumes - Méo - 2013: 174$ la quille en 2016
Première fois que je goute ce cru.
Robe limpide et claire sur le grenat.
Nez de caramel blond et de riz blanc...!
Je suis perplexe à l'idée de gouter le vin tant le nez est beau et se développe lentement dans le verre.
Puis il se met à changer et deviens poussiéreux...bizarre.
Aération plus poussée pour le deuxième nez, mais toujours ces notes de riz et d'alcool de riz.
Bouche un peu maigre, acidité élevé manque de chair et d'équilibre, fruit vraiment trop en retrait.
Puis le nez change encore au fil de la dégustation et révèle maintenant un côté vert...c'est plate, décevant et creux.
Toujours ce manque d'étoffe en bouche même après deux heures d'aération.
Fruité ingrat.
Bof vin très moyen.
A revoir sur une autre bouteille.
Servi entre 15 et 18 degrés.
Très beau bouchon (top qualité) et identifié avec le cru et le millésime...Thibault fait cela pour toutes ses cuvées même en Beaujolais
C'est la première fois que je goute ce cru et aussi la première fois que je goute un Chambolle du domaine.
J'ai deux lectures différentes.
Première bouteille bu le 25 et le 26 Novembre (jour fruit) 2022 et la seconde le 2 et le 3 Décembre 2022 (jour feuille).
Robe : déjà évoluée sur la première bouteille avec un disque légèrement évolué sur le pourtour, pas le cas sur la seconde bouteille.
Les deux robes étaient limpide sur le grenat.
Nez fin de fleur de rose sur la première et de caramel blond et de grenade sur la seconde.
Bouche : me dérange un peu sur la première, amer très (trop) présent.
Au grumage note de thés noirs et fruits rouges puis viennent des notes légèrement poivrés...c'est un peu pèle mêle.
J'en arrive à me demander si c'est moi qui ne suis pas réceptif ou si l'alcool est mal maitrisé sur ce flacon...plus accessible lendemain mais manque encore de gourmandise, rhubarbe et fruit rouge au grumage (intense).
Attaque souple mais un peu vide, amer encore présent, milieu de bouche maigre et sec, manque de corps, finale plus longue que la veille sur la groseille.
Correct sans plus.
Beaucoup plus représentative je pense sur la deuxième bouteille avec une bouche beaucoup plus Chambolle ! Fine, texturée, féminine et aérienne tout en délicatesse. Amers moins présent.
Attaque nettement plus gourmande, milieu de bouche croquant et un peu juteux, finale de moyenne intensité, belle longueur 15-25 sec...on en redemande.
Bien voir plus.
a garder un à deux ans de plus éventuellement, mais c'est déjà très beau.
Pommard La Lévrière V.V. Dugat-Py 2008 : 120$ environ fin 2011
Servi entre 16 et 18 degrés.
Robe : légèrement évoluée, rubis tirant presque sur l'acajou, le disque commence à avoir des reflets brique orangé.
Premier nez : brut ! Puissant mais pas inintéressant, poivre noir et laurier.
Deuxième nez : Camphré ! eau de vie de prune puis viennent des notes mentholées.
Bouche : attaque souple, manque de gras par contre.
Milieu de bouche un peu maigre, manque peut-être un peu d'expression et de singularité, c'est néanmoins d'une grande buvabilité.
Finale épicée de moyenne intensité sur l'eau de vie.
C'est sérieux sans être agressif.
Je suis confus quand au fait d'attendre d'avantage ce vin, peut-être un deux trois ans en cave pourrait l'assagir.
Vosne-Romanée Premier Cru Les Chaumes - Méo - 2013: 174$ la quille en 2016
Première fois que je goute ce cru.
Robe limpide et claire sur le grenat.
Nez de caramel blond et de riz blanc...!
Je suis perplexe à l'idée de gouter le vin tant le nez est beau et se développe lentement dans le verre.
Puis il se met à changer et deviens poussiéreux...bizarre.
Aération plus poussée pour le deuxième nez, mais toujours ces notes de riz et d'alcool de riz.
Bouche un peu maigre, acidité élevé manque de chair et d'équilibre, fruit vraiment trop en retrait.
Puis le nez change encore au fil de la dégustation et révèle maintenant un côté vert...c'est plate, décevant et creux.
Toujours ce manque d'étoffe en bouche même après deux heures d'aération.
Fruité ingrat.
Bof vin très moyen.
A revoir sur une autre bouteille.
Dernière édition par Fabien Rosiau le Mer 7 Déc 2022 - 16:35, édité 1 fois
Fabien Rosiau- Messages : 350
Date d'inscription : 09/08/2012
Age : 42
Pierre Beauregard, Yves Martineau et Michelle Champagne aiment ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Olivier Collin a écrit:
Je plussoie quant au resto Les Mômes, première expérience fort concluante!
Il est temps que de nouveaux restaurants s'illustrent après l'hécatombe pandémique!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Pierre Beauregard aime ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Merci Franz pour ce superbe compte-rendu.
Je dois confesser être ton opposé. J’ai souvent trouvé la St-Vivant pure et fine, intrigante … mais limitée. Alors que le Richebourg m’a renversé plus souvent qu’à son tour. Sa fougue, son exotisme, sa race et son côté baroque me font plier les genoux presqu’à chaque fois.
Pour de l'Orée, c'est à boire, à attendre ou les deux?
Je dois confesser être ton opposé. J’ai souvent trouvé la St-Vivant pure et fine, intrigante … mais limitée. Alors que le Richebourg m’a renversé plus souvent qu’à son tour. Sa fougue, son exotisme, sa race et son côté baroque me font plier les genoux presqu’à chaque fois.
Pour de l'Orée, c'est à boire, à attendre ou les deux?
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Est-ce que les Mômes accorde la soirée pour les clients qui font une dégustation ? Merci !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Merci Franz pour ce commentaire détaillé de cette belle dégustation. Ça donne soif.
François Guyot- Messages : 837
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Michelle: rien de trop, c'est juste une harmonie à laquelle je ne suis pas habitué puisque c'est un vin d'Afrique du sud. J'ai rarement goûté par ailleurs des syrah qui sentent la fraise.
Alain: oui.
Vincent: les deux je dirais.
Alain: oui.
Vincent: les deux je dirais.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 27 novembre 2022
En Mauricie, il y a les Gélinas, au Lac St-Jean, il y a les Tremblay et en Bourgogne, il y a les Girardin. Hier, j’ai ouvert le vin de neveu, celui de Justin Girardin Santenay Premier Cru Clos Rousseau 2019. Rubis de bonne intensité et limpide. Le nez est fermé, compacte sur des arômes de caramels. Je suis déjà suspecte . Attaque un tantinet sucrée sur un fruit non défini qui meurt dans un doux caramel salé qui perdure un bon moment en bouche. C’est jeune, équilibré et assez dense. Ce n’est pas un Pinot dans ma palette. Perso, je préfère la vendange entière qui aurait vraisemblablement décoincé ce vin. Je vais laisser mon autre bouteille tranquille, le temps au caramel de s’autodétruire….
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Y'a aussi les Boillot, Morey, Jobard, Germain, Amiot et j'en passe. Le charme des régions co-sanguines!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Michelle Champagne aime ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Merci Frantz pour ce CR.
J'imagine Olivier comme porteur de l'offrande Porseleinberg.
J'y ai gouté à quelques reprises et toujours misé sur Rhône Nord.....et vous?
Martin, toi et Olivier......sans vins de Reynaud (l'autre Emmanuel) mais 5 vins bourguignons!
Nous essayerons Natacha et moi ce resto les Mômes sous peu.......qui semble être dans l'ancien local de Tandem.
J'imagine Olivier comme porteur de l'offrande Porseleinberg.
J'y ai gouté à quelques reprises et toujours misé sur Rhône Nord.....et vous?
Martin, toi et Olivier......sans vins de Reynaud (l'autre Emmanuel) mais 5 vins bourguignons!
Nous essayerons Natacha et moi ce resto les Mômes sous peu.......qui semble être dans l'ancien local de Tandem.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Domaine Courbis Cornas Les Eygats 2010
L'évolution en bouteille n'a pas souri à ce vin si charmeur en jeunesse. La dernière bouteille fut prise sans émotion, un vin correct, bien équilibré, mais rien de bien impressionnant. 88 pts
L'évolution en bouteille n'a pas souri à ce vin si charmeur en jeunesse. La dernière bouteille fut prise sans émotion, un vin correct, bien équilibré, mais rien de bien impressionnant. 88 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Michel Therrien a écrit:
Nous essayerons Natacha et moi ce resto les Mômes sous peu.......qui semble être dans l'ancien local de Tandem.
Pourquoi pas en profiter pour faire un "Petit Vin du Soir qui Surprend" ?
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Poissenot 2010, Gevrey-Chambertin 1er cru, Humbert, 120$ en 2013.
En carafe une heure. Grenat feuille d'automne, brique au pourtour, c'est brillant, limpide, peu soutenu, à l'aveugle on devinerait facilement qu'il a de l'âge. Superbe bouquet archi pinot de classe: petites baies rouges à peine rissolées, pointe noble de fumée, fleurs séchées genre pot-pourri, sous-bois, un parfum complexe, élégant et empreint de sagesse.
Premier touché qui me fait réfléchir...comme s'il était moins de bouche que de nez mais je pressens que c'est une fausse impression. Deuxième touché: texture insaisissable et qui me déstabilise avec cette suite fruitée rouge et fraîche, tendue, d'un chic certain, je valse entre des sensations d'intensité et de douceur. Ça pinote à la planche, c'est harmonieux, mais faut pas se fier à la robe, ce Poissenot en a encore beaucoup à développer sous la pédale ! Très beau gevrey intense, dodu, qui demande à s'affiner encore. J'ai réalisé que j'avais aussi du v.v. sur le même millésime que je vais écluser certain bientôt, suivi d'un Poissenot sur 2009, histoire de me faire une tête sur ce fameux Humbert.
Lendemain: le bouquet m'inquiète, y'a eu une rafale de feuilles mortes durant la nuit ! C'est différent, moins vif, plus vieux, y'a un plant de tomate qui rôde...En bouche il en a perdu, en fruits surtout. Il a décliné, la tension a pris le dessus, des amers apparaissent avec pointes de bouillon en poudre. Ça se boit, mais il a clairement commencer à s'oxyder. Pourtant intense, chic et d'allure jeune la veille, il est fragile ce petit ! Dans ma catégorie "Grosse déception du lendemain", ce qui arrive très rarement parmi mes nombreux lendemains.
En carafe une heure. Grenat feuille d'automne, brique au pourtour, c'est brillant, limpide, peu soutenu, à l'aveugle on devinerait facilement qu'il a de l'âge. Superbe bouquet archi pinot de classe: petites baies rouges à peine rissolées, pointe noble de fumée, fleurs séchées genre pot-pourri, sous-bois, un parfum complexe, élégant et empreint de sagesse.
Premier touché qui me fait réfléchir...comme s'il était moins de bouche que de nez mais je pressens que c'est une fausse impression. Deuxième touché: texture insaisissable et qui me déstabilise avec cette suite fruitée rouge et fraîche, tendue, d'un chic certain, je valse entre des sensations d'intensité et de douceur. Ça pinote à la planche, c'est harmonieux, mais faut pas se fier à la robe, ce Poissenot en a encore beaucoup à développer sous la pédale ! Très beau gevrey intense, dodu, qui demande à s'affiner encore. J'ai réalisé que j'avais aussi du v.v. sur le même millésime que je vais écluser certain bientôt, suivi d'un Poissenot sur 2009, histoire de me faire une tête sur ce fameux Humbert.
Lendemain: le bouquet m'inquiète, y'a eu une rafale de feuilles mortes durant la nuit ! C'est différent, moins vif, plus vieux, y'a un plant de tomate qui rôde...En bouche il en a perdu, en fruits surtout. Il a décliné, la tension a pris le dessus, des amers apparaissent avec pointes de bouillon en poudre. Ça se boit, mais il a clairement commencer à s'oxyder. Pourtant intense, chic et d'allure jeune la veille, il est fragile ce petit ! Dans ma catégorie "Grosse déception du lendemain", ce qui arrive très rarement parmi mes nombreux lendemains.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Fabien Rosiau aime ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Tu as conservé sous Vacu-vin ou autrement, Alain?
Un pinot de plus de dix ans, je m'attendrais à de l'oxydation en effet.
Un pinot de plus de dix ans, je m'attendrais à de l'oxydation en effet.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Duo de vieux vins bus avec des amis dont c’est leur année de naissance:
Château Léoville Barton Grand Cru Classé Saint-Julien 1985
Sterling Vineyards Cabernet Sauvignon Reserve 1978
Le Léoville Barton 85 était encore foncé, presque corsé et aurait mérité un coup de carafe. J’ai beaucoup aimé et peut se garder encore plusieurs années. Excellent+ (92)
Le Sterling Vineyards Reserve 78 lui était beaucoup plus évolué, pas mort, mais clairement en fin de vie. À son meilleur 45 minutes après l’ouverture de la bouteille, l’aération lente lui ayant permis de se dégourdir un peu. Bien+ (88)
Château Léoville Barton Grand Cru Classé Saint-Julien 1985
Sterling Vineyards Cabernet Sauvignon Reserve 1978
Le Léoville Barton 85 était encore foncé, presque corsé et aurait mérité un coup de carafe. J’ai beaucoup aimé et peut se garder encore plusieurs années. Excellent+ (92)
Le Sterling Vineyards Reserve 78 lui était beaucoup plus évolué, pas mort, mais clairement en fin de vie. À son meilleur 45 minutes après l’ouverture de la bouteille, l’aération lente lui ayant permis de se dégourdir un peu. Bien+ (88)
Frederick Blais aime ce message
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Yves Martineau a écrit:Tu as conservé sous Vacu-vin ou autrement, Alain?
Un pinot de plus de dix ans, je m'attendrais à de l'oxydation en effet.
Hiver comme été, je laisse les bouteilles sur le comptoir de cuisine, bouchon dessus. C'est extrêmement rare qu'une bouteille a décliné au cours des nombreuses années et bouteilles dégustées, où y figurent maints bourgogne de plus de 10 ans. Au contraire, souvent ça s'améliore !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 27 novembre 2022
Michel Therrien a écrit:Merci Frantz pour ce CR.
J'imagine Olivier comme porteur de l'offrande Porseleinberg.
J'y ai gouté à quelques reprises et toujours misé sur Rhône Nord.....et vous?
Martin, toi et Olivier......sans vins de Reynaud (l'autre Emmanuel) mais 5 vins bourguignons!
Nous essayerons Natacha et moi ce resto les Mômes sous peu.......qui semble être dans l'ancien local de Tandem.
Nous étions pas mal égarés. Je crois que j'ai essayé l'Italie. Martin, comme tous les gens chics, ne boit plus que du Bourgogne. Olivier restera toujours Olivier, et dieu l'en bénisse! Et oui, c'est le resto qui a remplacé le tandem.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Frederick Blais aime ce message
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