Semaine du 22 mai 2022

Jean-Marc Vincent Auxey-Duresses Les Hautes 2019
Nez boisé, fruit jaune, bouche grasse et voluptueuse. L’élevage est encore présent et je l’attendrai un ou deux ans. Délicieux, mais moins prêt que le ‘18 au même âge. 90+ pts

Vincent Dauvissat (René & Vincent) Chablis 1er Cru La Forest 2012
Nez classique citronné, oyster shell. La bouche est énergique, encore serrée, il s’ouvre graduellement, montrant sa profondeur. Finale fraîche, crayeuse et saline. Très belle bouteille, que j’aurais du ouvrir plus longtemps à l’avance. 93 pt

Hier, un petit bordeaux à la hauteur des prouesses de McDavid, Château Léoville Poyférré 2008. Quel nez intense de fruits noirs confits, cassis, cerise dans son jus, perdus dans une torréfaction folle et des arômes de graphite. Je suis heureuse!  Bouche en harmonie avec le nez: racée à l’acidité modérée, aux tanins lissés et toujours cette cerise dans son jus accompagnée d’une douce amertume de café moka. Une autre belle soirée!

Poyferré un petit bordeaux?!? Tu as des goûts de luxe!

Olivier Collin a écrit:Poyferré un petit bordeaux?!? Tu as des goûts de luxe!

Du goût? oui de luxe? Pas vraiment…Olivier, depuis le temps qu’on se connaît, tu devrais le savoir… Petite pinotte, petit bordeaux: c’est un clin d’œil au vin.

Domaine François Cotat Sancerre La Grande Côte 2007
Nez discret mais raffiné, sur des notes d’herbes fraîches, de menthe et de fruit exotique (lichi). La bouche témoigne d'un vin à maturité, voire qui a entamé doucement son déclin. Léger, tendre, avec une pointe de sucre résiduel. Peu concentré, il s’exprime en finesse, l’équilibre est irréprochable. Finale herbacée, harmonieuse et sympathique, de longueur respectable, saline. Il était encore meilleur après 90 minutes d'aération. Excellent dans le contexte d’un petit millésime. 90-91 pts

Yves Martineau a écrit:La bouche témoigne d'un vin à maturité, voire qui a entamé doucement son déclin.

Yves Martineau a écrit:Il était encore meilleur après 90 minutes d'aération.

N'est-ce pas contradictoire?

Clin d’œil hier soir à l’ami qui m’a fait découvrir ce domaine et qui célébrait son 60e anniversaire :

Jean-Jacques Confuron Les Beaux Monts vosne-romanée 1er cru 2005 : Jolie couleur brillante, encore foncée, mais translucide, avec une légère évolution au ménisque. Nez complexe sur les fruits rouges et noirs, les épices douces. Des notes de pot-pourri et de conifère s’amènent ensuite,ainsi que d’intrigantes touches fumées rappelant la poudre à fusil. La bouche est droite à l’ouverture, charpentée. En gagnant en température et avec l’aération, elle se déploie, gagne en volume et en soyeux, sans perdre en éclat ni en fougue. La finale est très longue, finement saline, portée par des tanins fins, mais abondants. Un vin séveux et vibrant à la fois, racé et complet, probablement au début de son plateau. Superbe.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Yves Martineau a écrit:La bouche témoigne d'un vin à maturité, voire qui a entamé doucement son déclin.

Yves Martineau a écrit:Il était encore meilleur après 90 minutes d'aération.

N'est-ce pas contradictoire?

Peut-être....Mais j'ai dégusté ce vin deux ou trois fois, c'était la première fois où ses limites étaient si apparentes.

Yves Martineau a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Yves Martineau a écrit:La bouche témoigne d'un vin à maturité, voire qui a entamé doucement son déclin.

Yves Martineau a écrit:Il était encore meilleur après 90 minutes d'aération.

N'est-ce pas contradictoire?

Peut-être....Mais j'ai dégusté ce vin deux ou trois fois, c'était la première fois où ses limites étaient si apparentes.

Même phénomène avec mon Butteaux 2012. Vin en début de déclin où la prise d’air a permis de finir la bouteille…

Il n’y a pas très longtemps, je pensais que St-Laurent était un fleuve et un boulevard…C’est dire le rattrapage que j’ai à faire en matière de cépages rouges autrichiens. Grâce à la Paulée, j’ai rencontré le Blaufrankisch et après 2 ou 3 essaies, j’ai jeté mon dévolu sur la maison Weingut Weninger que je rachète à chaque nouvel arrivage. C’est frais, légèrement animal et ça brise la routine. La semaine dernière, j’ai vu qu’il produisait un Zweigelt, ma curiosité l’a emporté. Bu hier, le Weingut Weninger Zweigelt im Fluss 2020 Rubis foncée au disque violacé. Nez muet…et framboises acidulées en bouche. Assez tendance mais pas ma tasse de thé. J’ai « googuelé » Zweigelt afin de déterminer si j’avais une coupe témoin. Difficile à déterminer… Le cépage le plus répandu d’Autriche, il est le croisement du Blaufrankisch et du St-Laurent. Il aime les endroits frais et c’est là que j’ai vu qu’il pousse allègrement au Canada et au Québec. Mise à part le climat, quel est l’intérêt de cultiver du Zweigelt au Québec? Les vins sont déjà assez acidulés qu’il est inutile d’en rajouter une couche??? Bref, je vais continuer avec le Blaufrankisch et le St-Laurent attendra!

Domaine Ponsot Chapelle-Chambertin 2004
Nez envoutant, conifères, fruit noir, même de la garrigue!
La texture est élégante, le vin est fin et bien expressif, terreux voire ferrugineux, avec une finale complexe, longue et épicée. Superbe, surtout sur un tel millésime.

Acheté à une époque où les encans offraient encore quelques aubaines ...

Domaine Charvin Côtes du Rhône (Le Poutet) 2019
Une valeur sûre encore cette année, sur cet excellent millésime. À l’ouverture, sa puissance impressionne, ce n’est pas un vin pour palais délicats! Plein de fruit, de garrigue, il a la concentration et les qualités d’un mini Chateauneuf. Assez long pour un vin de ce niveau, avec une bonne complexité et un côté végétal noble, apportés par la vendange entière. La finale est astringente à ce stade et le vin tout d’un bloc.

Il a besoin de quelques années, ou d’un bon 24 heures d’aération pour développer tout son potentiel. D’ailleurs le lendemain, il est plus harmonieux, affichant une finesse qui était absente la veille et qui le caractérise vers les dix ans d’âge. 88 pts aujourd’hui, sans doute 90 pts dans quelques années.

Yves Martineau a écrit:Domaine Charvin Côtes du Rhône (Le Poutet) 2019
Une valeur sûre encore cette année, sur cet excellent millésime. À l’ouverture, sa puissance impressionne, ce n’est pas un vin pour palais délicats! Plein de fruit, de garrigue, il a la concentration et les qualités d’un mini Chateauneuf. Assez long pour un vin de ce niveau, avec une bonne complexité et un côté végétal noble, apportés par la vendange entière. La finale est astringente à ce stade et le vin tout d’un bloc.

Il a besoin de quelques années, ou d’un bon 24 heures d’aération pour développer tout son potentiel. D’ailleurs le lendemain, il est plus harmonieux, affichant une finesse qui était absente la veille et qui le caractérise vers les dix ans d’âge. 88 pts aujourd’hui, sans doute 90 pts dans quelques années.

Je vais ouvrir son Chato 2012 ce soir au camp. À suivre…

Hier, une petite virée en Loire avec un très beau Chenin de Fabien Brutout et Mathieu Cosme, Le Facteur Su'l vélo Vouvray 2020. Nez assez discret sur la poire et le citron vert. Attaque de fruits mûrs bien enrobés d’une acidité saline. C’est rond et presque vif à la fois. Belle découverte pour moi.

En rouge ou rosé…lol! Un 75% Grolleau de Franz Saumon, Un Saumon Dans la Loire Incarnat 2020, la cuvée Ariane pour Moffat….Je ne connais pas leur histoire, je mets Patrick là-dessus. Vin de la couleur d’un rosé. Nez de fruits rouges. La bouche manque de complexité, c’est souple, gouleyant, avec une bonne acidité heureusement saline. Un vin d’été qui ne passera pas à l’histoire mais qui rafraîchit.

Michelle Champagne a écrit:
Je vais ouvrir son Chato 2012 ce soir au camp. À suivre…

Débouches le maintenant, il sera meilleur...

Deux grands noms du vignoble français, peut-être pas assez estimés, en guise d’alpha et d’omega d’un lunch amical :

Dom Pérignon champagne brut 2003 : Couleur pâle, sans signe d’évolution, avec des bulles abondantes. Nez ouvert, sur des notes de fruits jaunes et blancs, de brioche chaude, d’amande et de fleurs blanches. La distinction, la pureté et la jeunesse de l’ensemble étonnent et charment. La bouche est finement crémeuse, de bonne densité, avec du fond, de l’éclat et une superbe longueur. Absence de registre oxydatif pour ce champagne vineux, complexe, complet et d’une tenue ahurissante. Superbe. Et quand on considère la quantité produite, c’est tout simplement ahurissant …

Château d’Yquem sauternes 1er GCC 2008 : En demi-bouteille. Couleur étincelante, jeune. Robe grasse. Nez invitant de fruits exotiques (mangue, papaye, ananas), avec des touches de miel fin, de fumée et de poivre blanc. C’est franchement jeune, dans un registre encore primaire, mais la pureté, l’éclat et l’intensité impressionnent. La bouche est concentrée, avec une richesse maitrisée, mais une gourmandise assumée. C’est charnu, juteux, parfumé, sans être lourd ou excessif, long, avec une réelle fraîcheur procurant une impression de réverbération en finale. Quel régal … Superbe.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Deux grands noms du vignoble français, peut-être pas assez estimés, en guise d’alpha et d’omega d’un lunch amical :

Dom Pérignon champagne brut 2003 : Couleur pâle, sans signe d’évolution, avec des bulles abondantes. Nez ouvert, sur des notes de fruits jaunes et blancs, de brioche chaude, d’amande et de fleurs blanches. La distinction, la pureté et la jeunesse de l’ensemble étonnent et charment. La bouche est finement crémeuse, de bonne densité, avec du fond, de l’éclat et une superbe longueur. Absence de registre oxydatif pour ce champagne vineux, complexe, complet et d’une tenue ahurissante. Superbe. Et quand on considère la quantité produite, c’est tout simplement ahurissant …

Un des grands mystères du vin pour moi...comment ils font??

Michelle Champagne a écrit:Hier, une petite virée en Loire avec un très beau Chenin de Fabien Brutout et Mathieu Cosme, Le Facteur Su'l vélo Vouvray 2020.

Didier Picq nous a lancé et appris cette merveilleuse expression française. Après une gorgée de champagne lors d'un lunch bien arrosé, il nous dit "Ça remet le facteur sur le vélo"...j'étais mort de rire!

https://www.laparlure.com/terme/remettre-le-facteur-sur-le-velo/

Yves Martineau a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Deux grands noms du vignoble français, peut-être pas assez estimés, en guise d’alpha et d’omega d’un lunch amical :

Dom Pérignon champagne brut 2003 : Couleur pâle, sans signe d’évolution, avec des bulles abondantes. Nez ouvert, sur des notes de fruits jaunes et blancs, de brioche chaude, d’amande et de fleurs blanches. La distinction, la pureté et la jeunesse de l’ensemble étonnent et charment. La bouche est finement crémeuse, de bonne densité, avec du fond, de l’éclat et une superbe longueur. Absence de registre oxydatif pour ce champagne vineux, complexe, complet et d’une tenue ahurissante. Superbe. Et quand on considère la quantité produite, c’est tout simplement ahurissant …

Un des grands mystères du vin pour moi...comment ils font??

L'approvisionnement, le talent et le savoir faire.
À la Guigal tant qu'à moi.

Ce soir, une belle bouteille pour accompagner le gigot d’agneau cuit doucement sur le fumoir pendant 4 heures.

Auguste Clape Cornas 2001: Une robe évoluée de couleur grenat aux reflets violacés. Une nez sur la tapenade d’olive, de belles notes de sous-bois et une touche de mûre. La bouche est soyeuse, d’une finesse remarquable pour l’appellation, sur l’olive noire et légèrement fumée  Une finale finement épicée que j’aurais davantage apprécié avec un peu plus de longueur. Un vin sur la pente douce. 92 pts.

Dégustation proposée par neveu et conjointe, à leur tour de me défier mais tout en me ménageant en me donnant les infos suivantes: c'est une verticale de grand écart d'un cru français. Dès le vin versé, le vieux est identifié ! Donc je vais les appeler "jeune" et "vieux".

Le jeune: robe grenat reflet violine moyennement dense, brillante, limpide, d'allure jeune. Wow quel beau bouquet ! Fruité noir/rouge frais, cire ou carton, confitures fines, cochon au nez et sans poivre hé hé j'ai déjà des indices. Bouche riche et fraîche à la fois avec une entrée franche sur texture presque sirupeuse avec explosion de fruits noirs/rouges pulpeux, sucrés, luxuriant. Finale sur l'intensité, la longueur, la gourmandise et qui grafigne un peu probablement à cause de sa jeunesse, et s'y rajoutent de beaux amers. J'adore !

Le vieux (servi dans la bouteille de la vieille Manon !): au service, oh yeah c'est pas jeune ça ! Bien tuilé mais en son centre d'un beau rubis peu soutenu et limpide. Bouquet fort intéressant avec du métal, du vieux, de la poussière en premières effluves laissant place par la suite à une délicate confiture de fruits rouges, ainsi que des fruits secs. L'entrée est délicate sur une texture beaucoup plus légère, on associerait difficilement à l'aveugle ces vins comme étant frères. Par la suite une tout aussi délicate trame fruitée rouge apparait. Délicatesse, c'est qui ressort, mais à mon avis il a dépassé son plateau et sûrement été meilleur auparavant. Quand même bien en vie encore, et comme disait neveu, la vieille Manon était en chsld tandis que cette vieille-ci est une cougar !

Dès les robes je n'étais pas à Bordeaux. Aux nez j'exclus la Bourgogne, rien qui pinotte ici. En bouche, avec le nez cochon du 1er, je maintiens mes exclusions et je me dirige vers le Rhône. Rien ne m'interpelle côté syrah et le nez du vieux me semble avoir senti ça quelque fois chez de vieux cnp. Bref cher neveu nous sommes en cnp ! C'est le cas cher oncle ! Les millésimes maintenant: le jeune fait vraiment jeune, je guesse carrément 2019, c'est un 2018. Le vieux j'y vais vers 1999, c'est un 1985 !!! Alors là respect...pour un cru de 37 ans il en donne encore et quoi que vieux, il n'a pas décliné durant la dégustation. Pour le cru, là c'est une question de chance, je nomme 2 crus que je connais, soit Beaucastel et Pégau. Ni l'un ni l'autre. Les vins:

Château de Beaurenard 1985 et 2019, CNP, Paul Coulon, celui-là même du rasteau dégusté récemment.

Yves Martineau a écrit:

Michelle Champagne a écrit:
Je vais ouvrir son Chato 2012 ce soir au camp. À suivre…

Débouches le maintenant, il sera meilleur...

J’adore les vins de Charvin mais ce Châteauneuf 2012 n’était pas mon meilleur. Il porte mal ses 15.5 degrés d’alcool. Fruits absents brûlés par l’alcool. Chaleur et amertume en fin de bouche. Carafé 2 heures à l’avance. Peut-être qu’il n’a pas aimé faire 100 km de gravelle…qui lui ont secoué le cocotier….Je m’excuse pour les mauvais traitements de bouteille Olivier!

Ah les influences part 3

Les Champs Martin 2009, Mercurey 1er cru, B.Lorenzon, 47$ en 2011.

Pnp. Superbe rubis brillant peu soutenu, limpide, au collet pêche et non pas tuilé, bref pas vraiment de signe d'évolution ! Léger pétrole, fumée, sous-bois en entrée de nez puis ensuite et oui ça pinotte les petits fruits rouges frais et sucrés proches de la cerise et des framboises, agrémentés d'épices douces. Beau bouquet.

En bouche, et bien s'il faut s'attendre à de la pinotte quand on ouvre un pinot, ici c'est tout à fait ce que Martin nous offre ! L'entrée est délicate, la texture de soie, le fruité bien rouge, frais, élégant et un brin sucré, le tout sur une tension vivifiante et des amers légers. La longue finale fait saliver et rajoute des pointes nobles de fumée. Un très beau vin harmonieux, sur son 36, chic, savoureux. Le genre de p'tit cru qui pourrait surprendre des grands à mon humble avis...J'avais adoré en jeunesse (2011) et détesté en 2018 à cause d'amers agressifs (probablement une mauvaise bouteille). La dernière clos bellement nos rencontres.

Lendemain: une belle robe...un beau bouquet qui pinotte joyeusement, comme les grands...En bouche, que dire de plus qu'hier, ce vin m'impressionne ! Harmonieux, dense et frais, archi-typé pinot, savoureux, et y'en a encore dedans.

Michelle Champagne a écrit:
En rouge ou rosé…lol! Un 75% Grolleau de Franz Saumon, Un Saumon Dans la Loire Incarnat 2020, la cuvée Ariane pour Moffat….Je ne connais pas leur histoire, je mets Patrick là-dessus. Vin de la couleur d’un rosé. Nez de fruits rouges. La bouche manque de complexité, c’est souple, gouleyant, avec une bonne acidité heureusement saline. Un vin d’été qui ne passera pas à l’histoire mais qui rafraîchit.

Malheureusement je ne connais pas l’histoire et pas bu ce vin non plus :/

Patrick Ayotte a écrit:

Michelle Champagne a écrit:
En rouge ou rosé…lol! Un 75% Grolleau de Franz Saumon, Un Saumon Dans la Loire Incarnat 2020, la cuvée Ariane pour Moffat….Je ne connais pas leur histoire, je mets Patrick là-dessus. Vin de la couleur d’un rosé. Nez de fruits rouges. La bouche manque de complexité, c’est souple, gouleyant, avec une bonne acidité heureusement saline. Un vin d’été qui ne passera pas à l’histoire mais qui rafraîchit.

Malheureusement je ne connais pas l’histoire et pas bu ce vin non plus :/

Je parlais de Patrick le journaliste. Désolée pour la confusion. En passant, j’ai ouvert le gamay 2020 de Joubert nouvellement arrivé sur les tablettes. Toujours aussi bon, plus en fruit et floral que le 2019. Best buy!