Semaine du 9 janvier, avertissement de froid extrême…

S'il t'en reste et tu veux t'en départir, 2010 c'est l'année d'Alex et connaissant son sens de l'humour il apprécierait certainement un jour ce drôle de vin.

Francois Fontaine a écrit:Intéressant de te lire sur ce vin Francois.  Je m'intéresse de plus en plus aux Riesling mais c’est toujours le côté sucre résiduel qui me freine tant à l’achat qu’à l’ouverture.  Lorsque j’ai le goût de sucre (Ce qui est TRÈS rare), j’ouvre plutôt un liquoreux.  Comment ressentais-tu le sucre dans ce vin en particulier? Et avais-tu prévu un met « spécial » pour l’accorder ou non? Est-ce que ta note de 92/93 est signe que tu as assez aimé pour acheter ce même vin de nouveau?

Salut François. En réponse à tes questionnements;

1) Comment ressentais-tu le sucre dans ce vin en particulier? : Comme je le mentionnais dans mon commentaire, c'est un vin assez riche mais l'équilibre est exemplaire avec cette finale qui vient 'couper' cette impression de sucrosité ressentie au départ. Il n'y a aucune indication sur la bouteille du niveau de sucre résiduel, ni de sa hiérarchie, mais j'ai comme l'impression qu'il ne s'agit pas d'un Trocken (moins de 9 g/l de sucre).

2) Et avais-tu prévu un met « spécial » pour l’accorder ou non?: Oui, le vin a accompagné des sushis de chez Tri Express. Pour moi, le riesling est le cépage par excellence pour les sushis et la cuisine asiatique en général (pas trop épicée). Je dirais que 7 fois sur 10, j'opte pour un riesling et les autres fois pour un Champagne ou une bourgogne présentant un profil plus en rondeur.

3) Est-ce que ta note de 92/93 est signe que tu as assez aimé pour acheter ce même vin de nouveau?: Oui je rachèterais sans hésiter. À 43$, c'est tout un RQP.

Dans ton post, je semble comprendre que tu as une certaine sensibilité au sucre. Si tel est le cas, je m'orienterais, dans un premier temps,  vers les rieslings alsaciens qui présentent généralement des profils plus secs. Pour les rieslings allemands, c'est plus compliqué de s'y retrouver avec ces Kabinett dont le ressenti au sucre varie selon le degré d'alcool du vin ou encore ces spätlese ou auslese que l'on retrouve dans les 2 profils (sec ou sucré).  Je t'encourage fortement à prendre contact avec Alain Bélanger et son agence AB2vin. Une bonne partie de son portfolio est composée de producteurs allemands réputés (Donnhoff, Karthäuserof, Willi Schaefer, Basserman-Jordan, Knipser etc.). Je ne t'apprend rien en mentionnant qu'Alain est une sommité dans le monde du vin et je crois qu'il a une affection particulière pour les vins allemands et autrichiens. Aucun doute qu'il pourra répondre à tes questionnements et te conseiller judicieusement.

Michel Therrien a écrit:Un plat à la cuisson particulière demande un vin particulier.
Le soir des grands essais.
Cuisson saisie inversée d'un faux-filet de bœuf sur os entier, un Tomahawk.
Simplement sel et poivre puis cuisson lente à 225F jusqu'à une T interne de 112. On saisi 30-45 secondes à la poêle haute température chaque côté et les bords. Puis repos 3-4 minutes.


Chateauneuf-du-Pape Grenaches de Pierre 2010, Domaine Giraud
La robe est cerise foncée sans évolution. Elle est brillante et translucide en son centre.
Bouquet de grande intensité et aussi belle complexité. Il y a de la mélasse et de la cassonnade brulée puis garrigue, réglisse noire et cerises noires.
La bouche est ample et moelleuse, croquante et juteuse à la finale non chaleureuse quoique sirupeuse et fraiche. Un bien drôle de vin. L'évolution nous sature, les pruneaux et les figues arrivent et la fin de bouteille demeure non dégustée.
Nous avons beaucoup aimé la première demie et un bel accord avec la viande saignante mais sans bouffe.....nos bouches étaient saturées. Un style porto sec à faible degré soit 16,5%.
17/20 ou 91.....une bête à concours.

J'ai vendu les miens 300$ la bouteille, une vraie farce.

100% grenaches centenaires, des notes dithyrambiques, quelle est la farce?

que quelqu'un paie 300$ pour cela...

Olivier Collin a écrit:S'il t'en reste et tu veux t'en départir, 2010 c'est l'année d'Alex et connaissant son sens de l'humour il apprécierait certainement un jour ce drôle de vin.

J'en avais qu'une seule.

Yves Martineau a écrit:100% grenaches centenaires, des notes dithyrambiques, quelle est la farce?

Lorsque j’ai vu le CR de Michel, je savais que j’allais parler de mon expérience personnelle sur cette « bête à concours ».   Michel, Yves, Olivier, vous savez tous déjà comment j’aime Châteauneuf (nos soirées Châteauneuf de fous au cellier de la rue Laurier).  J’ai même parlé quelques fois à Maitre Martineau lui disant que je gardais précieusement en cave quelques séries de 2010 pour faire une/des superbes dégustation(s) lorsque ces vins seront à leurs apogées.

Lors d’un voyage en Bourgogne avec un ami en 2016, j’avais réussi à me procurer à distance une bouteille de ce Grenaches de Pierre 2010 et je savais que j’allais l’ouvrir lors d’un de nos souper.  Je suivais ce vin depuis sa sortie sur les différents médias vin et celui-ci était tout simplement adulé de tous. (Comme je n’avais jamais vu avant)

Wine Spectator 97/100

Parker 99 (Celui-là par contre on sait comment il donne des 99 et de 100 à la volée)

Cellar Tracker 97/100

Jeb Dunnuck (Un autre à la Parker qui aime le gros jus qui avait écrit « the 2010 Châteauneuf du Pape les Grenaches de Pierre is one of the stars of the vintage (and a wine I’ve rated 100 points on more than one occasion).”

La seule critique qui notait ce vin avec BEAUCOUP plus de réalisme était Jancis Robinson.  Elle le notait 17/20 et ne lui faisait pas d’éloge, loin de là.  Elle doit être tombée sur une mauvaise bouteille me disais-je..

Donc, en lisant ceci, comment se tromper! Un vin de 100 points à partager avec un ami pour se faire plaisir devant un superbe plat de viande.  Durant les jours précédents, je parle du vin sans arrêt à mon ami lui disant que nous allons déguster un vin de 100 points! oui, 100 points!!  Disons qu’en 2016, j’accordais une importance primordiale aux notes des vins car mes repères étaient beaucoup moins établis qu’aujourd’hui.

Le soir venu, j’ouvre la bouteille, je vais enfin gouter/partager un VRAI vin de 100 points.  La robe est « dark » mais noir de noir.  Impossible de faire passer un brin de lumière à travers le vin même si on le plaçait devant un phare.  Le nez est en premier lieu très alcooleux, des notes de fruits noir, garrigue et m’annonce à l’instant même que j’ai commis une grosse erreur de ne pas l’ouvrir PLUSIEURS heures avant le service.  Bref, on le passe dans un pichet de verre pour lui donner le plus d’air possible et lui donner sa chance.  Après quelques minutes, on se sert un verre, on goutte et on se regarde avec un visage de chevreuil qui voit une voiture arriver à toute vitesse sur lui… C’était tout simplement trop.  Trop d’alcool, trop extrait, trop puissant, tout simplement trop…  Nous savions que nous n’aurions pas de plaisir avec ce vin et nous l’avions tout simplement laissé là à prendre de l’air pendant que nous éclusions une autre bouteille (Notée moins de 100 points cette fois ci).  Je me rappelle m’être dit que pour mes prochaines bouteilles (oui, j’en avait acheté quelques-unes au Québec et dans des encans ailleurs dans le monde) que possiblement que ce vin deviendrait un jour accessible après 10, 15, 20, 25 ans.  Pour la science, nous avons laissé le vin dans le pichet sur le comptoir toute la nuit à prendre l’air et le lendemain étant notre jour de retour vers le Canada, je m’étais dit que si le vin s’était par magie transformé en vin de 100 points, que j’en prendrais un verre ou deux au petit déjeuner.  Je vous confirme que celui-ci n’avait pas bougé d’un ioata et qu’il a terminé sa vie dans l’évier à Vosne-Romanée.

Je peux vous dire que j’ai eu ce jour là toute une leçon de vie et d’humilité.  Je me fais encore niaiser aujourd’hui et c’est bien mérité.  Mon rêve serait que ce vin se transforme en vin magique mais j’ai aujourd’hui assez d’expérience pour savoir que c’est très peu probable que ca se produise.  Je vais fort possiblement faire comme Ludwig et les vendre à gros prix pour des acheteurs de vins de 100 points…

François Guyot a écrit:

Francois Fontaine a écrit:Intéressant de te lire sur ce vin Francois.  Je m'intéresse de plus en plus aux Riesling mais c’est toujours le côté sucre résiduel qui me freine tant à l’achat qu’à l’ouverture.  Lorsque j’ai le goût de sucre (Ce qui est TRÈS rare), j’ouvre plutôt un liquoreux.  Comment ressentais-tu le sucre dans ce vin en particulier? Et avais-tu prévu un met « spécial » pour l’accorder ou non? Est-ce que ta note de 92/93 est signe que tu as assez aimé pour acheter ce même vin de nouveau?

Salut François. En réponse à tes questionnements;

1) Comment ressentais-tu le sucre dans ce vin en particulier? : Comme je le mentionnais dans mon commentaire, c'est un vin assez riche mais l'équilibre est exemplaire avec cette finale qui vient 'couper' cette impression de sucrosité ressentie au départ. Il n'y a aucune indication sur la bouteille du niveau de sucre résiduel, ni de sa hiérarchie, mais j'ai comme l'impression qu'il ne s'agit pas d'un Trocken (moins de 9 g/l de sucre).

2) Et avais-tu prévu un met « spécial » pour l’accorder ou non?: Oui, le vin a accompagné des sushis de chez Tri Express. Pour moi, le riesling est le cépage par excellence pour les sushis et la cuisine asiatique en général (pas trop épicée). Je dirais que 7 fois sur 10, j'opte pour un riesling et les autres fois pour un Champagne ou une bourgogne présentant un profil plus en rondeur.

3) Est-ce que ta note de 92/93 est signe que tu as assez aimé pour acheter ce même vin de nouveau?: Oui je rachèterais sans hésiter. À 43$, c'est tout un RQP.

Dans ton post, je semble comprendre que tu as une certaine sensibilité au sucre. Si tel est le cas, je m'orienterais, dans un premier temps,  vers les rieslings alsaciens qui présentent généralement des profils plus secs. Pour les rieslings allemands, c'est plus compliqué de s'y retrouver avec ces Kabinett dont le ressenti au sucre varie selon le degré d'alcool du vin ou encore ces spätlese ou auslese que l'on retrouve dans les 2 profils (sec ou sucré).  Je t'encourage fortement à prendre contact avec Alain Bélanger et son agence AB2vin. Une bonne partie de son portfolio est composée de producteurs allemands réputés (Donnhoff, Karthäuserof, Willi Schaefer, Basserman-Jordan, Knipser etc.). Je ne t'apprend rien en mentionnant qu'Alain est une sommité dans le monde du vin et je crois qu'il a une affection particulière pour les vins allemands et autrichiens. Aucun doute qu'il pourra répondre à tes questionnements et te conseiller judicieusement.

Merci pour ces réponses Francois!

Bonne idée l'accord avec sushis. C'est effectivement un "classique"

Je connais Alain Bélanger et son agence (top référence de haut niveau) mais le hic c'est qu'on doit acheter en caisse de 6 ou 12 et que je veux toujours me faire une tête avant d'acheter. Pas super cool d'acheter 6 bouteilles d'un vin qui ne te fait pas tripper...

La Chapelle 2009, Hermitage, Jaboulet, 255$ en 2012.

En carafe une heure et demie. Les attentes sont là, la peur d'être déçu aussi...Magnifique robe grenat tendance violine, presque opaque mais nette, avec mince liséré aqueux, sans signe d'évolution. Bouquet subtil, fort élégant, sur la fine confiture de fruits rouges, fleurs séchées, vanille, pâtisserie,épices douces, un bouquet auquel je reviens souvent avant de goûter.

Peur dissipée à la première gorgée, allons voir la deuxième: entrée franche sur texture soyeuse offrant un fruité opulent, généreux, sec et chic soutenu par une tension "on the edge". La finale s'éternise mais laisse une impression d'austérité, il y a de la matière et de la personnalité mais elles sont assombries par des pointes amères et astringentes. En fait ça me semble être un jeunot avec une belle carrière diplomatique devant lui ! Probablement de très longue garde. Hâte de le revisiter demain, mais pour l'instant pas de coup de foudre en tout cas, loin de là...

Lendemain: sang, opacité, darkness. bouquet réduit à un bloc, fruits noirs bien élevés. en bouche c'est doux, frais, dense et meilleur qu'hier. c'est pas grand mais...gros. pas capable de finir la bouteille. Ça me fait penser à ce que je viens de lire sur les grenaches centenaires de Giraud, pu certain qu'il pourra s'affiner avec le temps...

Alain, un vin de ce rang, à 12 ans d’âge, c’est encore un bébé. D’autant plus considérant que 2009 est un très grand millésime. Les grands Hermitages sont des vins de longue garde et ils sont à leurs meilleurs après 20-25 ans d’âge. Si tu en as d’autres en cave, ne désespère pas. Je suis convaincu que la bête se transformera en belle avec le temps.

Je plussoies François !

Par contre Jaboulet ne me convainc pas vraiment depuis plusieurs années, sur 2009 le Crozes Thalabert a évolué vers un truc assez ordinaire.

Château La Tour Blanche Sauternes 2003

Un "sweety" qui porte bien son nom: ananas confit, crème brûlée, caramel, j'adore le nez décadent. Je m'attendais à pire dans ce millésime mais une pointe d'acidité et de fraîcheur bien contrebalancer le tout. Pas le plus grand Sauternes mais une belle réussite pour 2003, à prendre comme dessert avec beaucoup de plaisir. 92

Fontodi Chianti Classico 2009

Quelle belle évolution: encore de la violette et des épices, mais le profil évolue davantage vers le cuir, fruit encore bien présent. Il est devenu un vin de bouffe, qui s'accorde très bien avec les pâtes sauce tomate et veau. 91

Jean Foillard Fleurie 2019

Un vin assez restreint à l'ouverture et discret mais qui m'a époustouflé après 2hr d'aération. Les arômes sont envoutants, avec du pot pourri mais aussi des fruits noirs frais. C'est comme à l'habitude moins "fruit bomb" que le Côte de Py en jeunesse, avec un peu plus de sérieux apporté par cette impression de poussière de roche en bouche et un profil plus sur la tension acide. Moins rond mais plus filiforme et en finesse. Très belle réussite comme toujours. 92-93

Domaine Pascal Cotat Sancerre Les Monts Damnés 2011

Une grande réussite dans ce millésime difficile. Ample, texturé, sur la tarte à la lime et miel. L’acidité est étonnamment présente et apporte fraîcheur, un vin de bouffe qui s’est merveilleusement accordé avec la coquille St-Jacques. 93

Tardieu-Laurent Cornas Vieilles Vignes 2005

Massif, charnu, avec un profil résolument moderne et un peu d'élevage qui persiste. Pas le plus typique, on pourrait penser à un bordelais costaud avec un peu d'âge. Même si c'est peu mon style, le vin a une concentration et des qualités indéniables. 92

Gilbert Picq & ses Fils Chablis Vieilles Vignes 2019

Plus ouvert que je pensais dans un millésime mur moins sous tension. Très belle matière concentrée, de la puissance faisant penser à un premier cru, texture caressante. Très beau village et de garde. 92

Ludwig Desjardins a écrit:Par contre Jaboulet ne me convainc pas vraiment depuis plusieurs années, sur 2009 le Crozes Thalabert a évolué vers un truc assez ordinaire.  

Je suis du même avis.  Jaboulet n'est plus ce qu'il était jadis...Pas espérance que ton vin se change en qqc de grand Alain.

Ludwig Desjardins a écrit:Par contre Jaboulet ne me convainc pas vraiment depuis plusieurs années, sur 2009 le Crozes Thalabert a évolué vers un truc assez ordinaire.  

+1

Messieurs, il me semble que mon commentaire ne fait aucunement référence à la grandeur ou pas de Jaboulet. J’ai simplement mentionner que les grandes cuvées d’hermitage prennent du temps pour bien s’exprimer. Et c’est le cas pour La Chapelle de Jaboulet. Sans être grand, les 95 et 99 que j’ai dégustés dans les dernières années se sont avérés de forts jolis niveaux, très loin de la bête de concours qu’Alain décrit dans son post. Les hermitages c’est comme Bordeaux. Ils vieillisent en beauté.

Ah j’oubliais. J’ai du 2009 en cave. Nous verrons bien comment il évoluera. Commentaire à venir en 2035…

Et La Chapelle 2003 dont j'ai eu quelques bouteilles étranges en jeunesse est devenu tout un vin. Le mois passé j'ai pris ma dernière et c'était vraiment très complet comme vin.

La jumelle est déjà avisée qu'elle sera convoquée en duel avec un autre Hermitage 2009 en 2029 minimum, ou en 2035 comme François, mais là je vais avoir 71 ans !!!

Et moi 74 ans!

Alain Roy a écrit:La Chapelle 2009, Hermitage, Jaboulet, 255$ en 2012.

En carafe une heure et demie. Les attentes sont là, la peur d'être déçu aussi...Magnifique robe grenat tendance violine, presque opaque mais nette, avec mince liséré aqueux, sans signe d'évolution. Bouquet subtil, fort élégant, sur la fine confiture de fruits rouges, fleurs séchées, vanille, pâtisserie,épices douces, un bouquet auquel je reviens souvent avant de goûter.

Peur dissipée à la première gorgée, allons voir la deuxième: entrée franche sur texture soyeuse offrant un fruité opulent, généreux, sec et chic soutenu par une tension "on the edge". La finale s'éternise mais laisse une impression d'austérité, il y a de la matière et de la personnalité mais elles sont assombries par des pointes amères et astringentes. En fait ça me semble être un jeunot avec une belle carrière diplomatique devant lui ! Probablement de très longue garde. Hâte de le revisiter demain, mais pour l'instant pas de coup de foudre en tout cas, loin de là...

Lendemain: sang, opacité, darkness. bouquet réduit à un bloc, fruits noirs bien élevés. en bouche c'est doux, frais, dense et meilleur qu'hier. c'est pas grand mais...gros. pas capable de finir la bouteille. Ça me fait penser à ce que je viens de lire sur les grenaches centenaires de Giraud, pu certain qu'il pourra s'affiner avec le temps...

Juste pour alimenter le débat, j'ai bu un 1982 pendant le temps des fêtes, et il était tout simplement grandiose... deux bouteilles de 1985 étaient mortes toutefois, effet millésime je suppose. Je crois vraiment que ces vins sont faits pour être bus à 20 ans, comme ceux de Chave ou de Chapoutier d'ailleurs.

Olivier Collin a écrit:Et La Chapelle 2003 dont j'ai eu quelques bouteilles étranges en jeunesse est devenu tout un vin. Le mois passé j'ai pris ma dernière et c'était vraiment très complet comme vin.

Bien heureux de te lire Olivier. Il m'en reste une et je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Yves Martineau a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:Par contre Jaboulet ne me convainc pas vraiment depuis plusieurs années, sur 2009 le Crozes Thalabert a évolué vers un truc assez ordinaire.  

+1

Goûté en novembre dernier, le Thalabert 2019 est assez impressionnant. Un style riche et opulent, mais il y a beaucoup de fond dans le vin.

Olivier Collin a écrit:Et La Chapelle 2003 dont j'ai eu quelques bouteilles étranges en jeunesse est devenu tout un vin. Le mois passé j'ai pris ma dernière et c'était vraiment très complet comme vin.

J'ai toujours pensé que c'est l'achat par la famille Frey en 2006 qui a amené le Domaine vers une autre approche et des vins plus modernes.

Château Bouscaut Pessac-Léognan 2005
Nez de Jack Daniels, un peu de fruit noir. Puissant et très sec, sans doute trop extrait, car on cherche le fruit sous cette structure tannique proéminente. Ça finit raide, c'est asséchant, dénué de finesse et d’esprit. Il s’assouplit après quelques heures, c'est buvable, un peu plus harmonieux mais je doute fort que le temps arrange les choses: Ça reste du jus de planche. 82-84? pts

Pourquoi avais-je acheté ça déjà?

Yves Martineau a écrit:Château Bouscaut Pessac-Léognan 2005
Nez de Jack Daniels, un peu de fruit noir. Puissant et très sec, sans doute trop extrait, car on cherche le fruit sous cette structure tannique proéminente. Ça finit raide, c'est asséchant, dénué de finesse et d’esprit. Il s’assouplit après quelques heures, c'est buvable, un peu plus harmonieux mais je doute fort que le temps arrange les choses: Ça reste du jus de planche. 82-84? pts

Pourquoi avais-je acheté ça déjà?

Tu es parti de chez toi en voulant diversifier ta cave.
Tu t'es dit " Pourquoi pas un blanc de Pessac?"........mais tu as pris le rouge!