Semaine du 16 mai 2021

Ce soir, après 3 heures de train de retour du Douro, un ptit vin de soif avec Quevedo Oscar's Rosé 2020, Douro:  Je ne bois pas souvent de rosé mais j'aime bien Quevedo et Niepoort une fois de temps en temps.  Dans un style sec avec des pointes de fruits rouges, fleurs épicés style capucine.  Ca rafraichit et ça se mari bien avec un poulet grillé.  9 euros au Portugal.

Frederick Blais a écrit:

Yves Martineau a écrit:Singulier certes, mais j'ai trouvé qu'il se rapprochait davantage d'un Chateauneuf classique que d'habitude. Par exemple, le nez était moins axé sur les agrumes et les fleurs. Il y avait aussi de l'anis, que j'ai rarement dans les vins de M. Reynaud. Je l'avais trouvé plus "Reynaud" à ma première expérience en 2018.

J'ai ouvert ma dernière il y a 10 jours.  C'était gourmand pour du Reynaud mais ca restait dans le style confiture de fraise et poivre blanc qu'il nous habitue.  Pour moi tous ses 2007 sont plus gourmand ou riche que ce que j'aime de ce domaine. À la table les gens se sont régalés, il a suivit le Bourgogne 2015 de Niepoort et mes amis Portugais le trouvait sans éclat et demandaient du Rhône... j'avais une seule bouteille de Rhône

Vous buvez trop de Reynaud, vous êtes « blasés » les garçons... Je n’ai pas beaucoup d’expérience avec ces vins, je vous donne raison sur la typicité. Chose certaine, ma dernière bouteille ne ressemblait pas à un Châteauneuf classique ou je devrais refaire mes classes ou vous pourriez peut-être partager des noms de domaines avec moi!

Moi aussi j'ai très peu d'expérience avec ces vins, mais ce que je saisis pas à lire vos commentaires c'est sont-ce des vins Reynaud ou des vins de terroirs ? Car vous parlez beaucoup du vigneron mais pas tant des terroirs. Donc qu'est-ce qui priment dans ces vins selon vous, la patte du vigneron ou la langue du terroir ?

Alain Roy a écrit:Moi aussi j'ai très peu d'expérience avec ces vins, mais ce que je saisis pas à lire vos commentaires c'est sont-ce des vins Reynaud ou des vins de terroirs ? Car vous parlez beaucoup du vigneron mais pas tant des terroirs. Donc qu'est-ce qui priment dans ces vins selon vous, la patte du vigneron ou la langue du terroir ?

Je pense clairement à la patte du vigneron.

Ok alors est-ce qu'il rajoute des agrumes, des fleurs et de la confitures de fruits dans les cuves pour qu'on puisse reconnaître sa patte plutôt que le terroir ?

Alain Roy a écrit:Ok alors est-ce qu'il rajoute des agrumes, des fleurs et de la confitures de fruits dans les cuves pour qu'on puisse reconnaître sa patte plutôt que le terroir ?

Oui Rayas c'est en fait du Vermouth!

Je pense que l'on abuse du mot terroir de la même façon que l'on abuse du mot minéralité. Certains vignerons vont dire que la non-intervention est la seule façon d'exprimer le terroir et d'autres vont dire que l'ajout de souffre est la seule façon de préserver son expression jusqu'au client Il y a certainement des terroirs qui aident à faire certains styles de vins plus facilement mais aujourd'hui dans bien trop de cas, ce qui est à la mode ou ce qui se vend facilement prend le dessus sur le terroir.

Alain Roy a écrit:Ok alors est-ce qu'il rajoute des agrumes, des fleurs et de la confitures de fruits dans les cuves pour qu'on puisse reconnaître sa patte plutôt que le terroir ?

Pour répondre précisément à ta question Alain, si le terroir joue peut-être un rôle, ce qui est clair est que chez Reynaud, il y a plusieurs niveaux de maturité à la récolte puisque les vendanges sont les plus étalées à Châteauneuf. Il y a aussi ce qui se passe dans les chais qui est passablement unique (avec Bonneau) qui contribue certainement au profil unique de ses vins.

Il y a bien un aspect de terroir important, bien sûr, Fonsalette a des sols plus classiques de région, des sables plus granuleux et plus noirs nous a-t-il expliqué. Je le trouve différent de ses autres vins, mais tout aussi fascinant.

Le gars a aussi un sacré flair pour savoir quand récolter ....vendanger Rayas en octobre ou novembre, faut le faire!!

Domaine Pascal Cotat – La Grande Côte 2012

Jeune robe de couleur jaune pâle, le vin renferme des notes de tilleul, de gazon fraichement coupé et d’agrumes.  En bouche il se présente avec de belles notes florales et en se réchauffant, le vin prend du volume, le gras s’installe, des notes de pierre à fusil embaume le palais.  Un vin profond et puissant.  Avec une acidité bien dosée, la finale s’exprime longuement.  A beaucoup mieux paru que le Monts Damnés 2010 du même producteur ouvert il y a un mois ou deux.  92 pts.

Salut Pierre,
Je me disais.....ce gars là doit être déshydraté à ne plus boire!

Pierre,

Bu Grande Côte 2012 le mois dernier. J'ai adoré. Belle richesse et superbe finesse malgré son côté puissant. Même note que toi. Meilleur que le Monts Damnés 2012 bu en décembre 2020 et noté 90 pts. Je ne bois pas autant de Sancerre que toi mais de façon générale, son Monts Damnés me laisse plus souvent qu'autrement sur mon appétit. Est-ce également ton constat?

François, les vins issus de la Grande Côte, que ce soit autant ceux de François Cotat ou de son cousin Pascal, possèdent une grande densité et une belle richesse tandis qu'aux Monts Damnés ceux-ci s'expriment plus sur la retenue et la finesse sans toutefois manqué d'originalité.  J'ai grand plaisir à boire les deux avec une préférence pour la Grande Côte pour le long terme.

Pour ce qui est de la petite histoire concernant le Monts Damnés 2010 de Pascal Cotat, disons que j'avais de grandes attentes considérant que c'était la seule bouteille de 2010 tout producteur confondu, que j'avais en cave.  À l'époque considérant la faible quantité de 2010 produite par François Cotat je n'avais pas pu en avoir et pour Gérard Boulay, les vins destinés au Québec ont été malencontreusement vendus en Allemagne.

Pierre,
Il me reste 3 Magnum de Monts Damnés 2010 de Gérard Boulay.....vin de noces.
On va en déguster une ensemble.

Michel Therrien a écrit:Pierre,
Il me reste 3 Magnum de Monts Damnés 2010 de Gérard Boulay.....vin de noces.
On va en déguster une ensemble.

Ça devrait être pas mal bon Michel. En effet, seuls des Magnums ont été disponibles au QC et ce, en faible quantité. Je crois bien avoir bu tous les millésimes de toutes les cuvées de Boulay à partir du 1996 jusqu'au 2018 exception faite du 2010 mais j'ai un doute. J'ai du boire son Monts Damnés 2010 puisque j'étais à ton mariage

Pierre Beauregard a écrit:

Pour ce qui est de la petite histoire concernant le Monts Damnés 2010 de Pascal Cotat, disons que j'avais de grandes attentes considérant que c'était la seule bouteille de 2010 tout producteur confondu, que j'avais en cave.  À l'époque considérant la faible quantité de 2010 produite par François Cotat je n'avais pas pu en avoir et pour Gérard Boulay, les vins destinés au Québec ont été malencontreusement vendus en Allemagne.

Pierre, tu n'étais pas à mon mariage mais étais-tu à cette dégustation en juin 2017 où j'avais apporté ce vin ? Si oui tu y auras trempé les lèvres à 2 reprises !

J'ai réussi à retracer ! Tu y étais car c'est toi qui a proposé la dégustation !

https://lpel.1fr1.net/t4477-degustation-sauvignon-blanc-de-plus-de-5-ans

Alain, j'ai peut être bu quelques 2010 mais il est certain que ça ne venait pas de ma cave. Merci pour la référence à cette belle dégustation.

Mon premier 2020 et c’est un vin de Karim Vionnet. Après quelques millésimes de son Beaujolais-Villages, je suis devenue accro de la pureté de son fruit et de la fraîcheur de ce vin. Ce que je n’ai malheureusement par retrouvé dans son Beaujolais-Villages 2020. Déjà la couleur est plus soutenue, d’un rubis foncé. Un nez plus terreux et une bouche légèrement astringente. Un vin qui se fond dans la masse sans distinction particulière. Je suis triste!

Michelle Champagne a écrit:Mon premier 2020 et c’est un vin de Karim Vionnet. Après quelques millésimes de son Beaujolais-Villages, je suis devenue accro de la pureté de son fruit et de la fraîcheur de ce vin. Ce que je n’ai malheureusement par retrouvé dans son Beaujolais-Villages 2020. Déjà la couleur est plus soutenue, d’un rubis foncé. Un nez plus terreux et une bouche légèrement astringente. Un vin qui se fond dans la masse sans distinction particulière. Je suis triste!

Tu peux te rabattre sur Les Marcellins 2020 de Christophe Pacalet. Que du bonheur et pour moins de 20$ !

Patrick Désy a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Mon premier 2020 et c’est un vin de Karim Vionnet. Après quelques millésimes de son Beaujolais-Villages, je suis devenue accro de la pureté de son fruit et de la fraîcheur de ce vin. Ce que je n’ai malheureusement par retrouvé dans son Beaujolais-Villages 2020. Déjà la couleur est plus soutenue, d’un rubis foncé. Un nez plus terreux et une bouche légèrement astringente. Un vin qui se fond dans la masse sans distinction particulière. Je suis triste!

Tu peux te rabattre sur Les Marcellins 2020 de Christophe Pacalet. Que du bonheur et pour moins de 20$ !

J’ai aussi acheté le Pacalet que j’aime beaucoup. Heureuse d’apprendre qu’il est aussi bon que les millésimes antérieurs. À suivre...

Goûté aussi dernièrement Domaine Joubert Beaujolais Cuvée à l'Ancienne 2018. Un peu plus cher (23,55$), mais juteux et fruité avec une élégance certaine.

Pierre Beauregard a écrit:François, les vins issus de la Grande Côte, que ce soit autant ceux de François Cotat ou de son cousin Pascal, possèdent une grande densité et une belle richesse tandis qu'aux Monts Damnés ceux-ci s'expriment plus sur la retenue et la finesse sans toutefois manqué d'originalité.  J'ai grand plaisir à boire les deux avec une préférence pour la Grande Côte pour le long terme.

Pour ce qui est de la petite histoire concernant le Monts Damnés 2010 de Pascal Cotat, disons que j'avais de grandes attentes considérant que c'était la seule bouteille de 2010 tout producteur confondu, que j'avais en cave.  À l'époque considérant la faible quantité de 2010 produite par François Cotat je n'avais pas pu en avoir et pour Gérard Boulay, les vins destinés au Québec ont été malencontreusement vendus en Allemagne.

J'ai bu Boulay La Cote recemment..grandiose...

Michel, quel était le millésime ? La Côte est issue des vignes les plus jeunes du domaine Boulay.

Patrick Désy a écrit:Goûté aussi dernièrement Domaine Joubert Beaujolais Cuvée à l'Ancienne 2018. Un peu plus cher (23,55$), mais juteux et fruité avec une élégance certaine.

Le meilleur RQP dans le Beaujolais sous les 30$ à mon avis

Pierre Beauregard a écrit:Michel, quel était le millésime ?  La Côte est issue des vignes les plus jeunes du domaine Boulay.

J'ai pas noté mais ca devait etre un des derniers disponible a la SAQ...La bouteille est pas rester longtemps en cave..