Semaine du 28 février 2021 - C'est la relâche!

Ce soir :

Quinta da Devesa 30 ans porto blanc : La couleur est invitante, brillante, bien que presque fauve. Nez de marmelade d’agrumes, de noix torréfiées, de tabac blond, avec quelque chose de salin, comme des olives en saumure. La bouche est moelleuse, moyennement grasse, ne manquant pas de fraîcheur, mais présentant une amertume prononcée. Aromatiquement, c’est peut-être un peu moins complexe en bouche qu’au nez. La finale est plutôt longue, chaleureuse si on sert le vin trop chaud, fumée, avec encore cette amertume prononcée. Un vin rare, déroutant, qui me laisse un peu dubitatif, mais dont l’investissement en temps requis pour l’élaboration force l’admiration. Avec un bout de vieux cheddar, on se régale. Très bien.

Domaine de l'Aigle à Deux Têtes Chardonnay Côtes du Jura 2018
Couleur doré très léger. Peu aromatique au nez, il y a tout de même un peu de notes grillées, de pommes brunies, de fruits à noyaux et de cailloux chauds. Assez simple en bouche, le vin tombe rapidement et n'a pas vraiment de concentration et le fruit est en retrait. Pas mauvais, n'a pas fait honte au souper (morue), mais ne s'est pas amélioré à l'aération. Il me reste une bouteille, je vais l'attendre un peu avant de l'ouvrir. Bien+ (88)

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ce soir :

Quinta da Devesa 30 ans porto blanc : La couleur est invitante, brillante, bien que presque fauve. Nez de marmelade d’agrumes, de noix torréfiées, de tabac blond, avec quelque chose de salin, comme des olives en saumure. La bouche est moelleuse, moyennement grasse, ne manquant pas de fraîcheur, mais présentant une amertume prononcée. Aromatiquement, c’est peut-être un peu moins complexe en bouche qu’au nez. La finale est plutôt longue, chaleureuse si on sert le vin trop chaud, fumée, avec encore cette amertume prononcée. Un vin rare, déroutant, qui me laisse un peu dubitatif, mais dont l’investissement en temps requis pour l’élaboration force l’admiration. Avec un bout de vieux cheddar, on se régale. Très bien.

Pour le côté olive, j'avais remarqué plus dans leurs Tawny que leurs blanc, une trace d'élément végétal que j'aimais bien. Quevedo a aussi un vignoble qui tend à laisser un caractère style basilic en jeunesse et j'adore, cela fait différent.

En effet il faut le servir frais mais pas froid, autour de 12C je dirais.

Je n'avais pas remarqué une amertume aussi prononcé dans mon cas, ou je me suis habitué...

En effet, vieux Porto et fromage c'est un régal!

Patrick Ayotte a écrit:Domaine de l'Aigle à Deux Têtes Chardonnay Côtes du Jura 2018
Couleur doré très léger. Peu aromatique au nez, il y a tout de même un peu de notes grillées, de pommes brunies, de fruits à noyaux et de cailloux chauds. Assez simple en bouche, le vin tombe rapidement et n'a pas vraiment de concentration et le fruit est en retrait. Pas mauvais, n'a pas fait honte au souper (morue), mais ne s'est pas amélioré à l'aération. Il me reste une bouteille, je vais l'attendre un peu avant de l'ouvrir. Bien+ (88)

Hum! Heureusement qu’il y avait la couleur pour aller chercher des points.... J’ai aimé ce vin où les saveurs du Jura ne sont pas à la puissance mille. J’ai relu mon commentaire et j’avais écrit qu’il manquait un peu de longueur. Cet aspect semble t’avoir dérangé. La prochaine fois je vais mettre un « warning »...

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ce soir :

Quinta da Devesa 30 ans porto blanc : La couleur est invitante, brillante, bien que presque fauve. Nez de marmelade d’agrumes, de noix torréfiées, de tabac blond, avec quelque chose de salin, comme des olives en saumure. La bouche est moelleuse, moyennement grasse, ne manquant pas de fraîcheur, mais présentant une amertume prononcée. Aromatiquement, c’est peut-être un peu moins complexe en bouche qu’au nez. La finale est plutôt longue, chaleureuse si on sert le vin trop chaud, fumée, avec encore cette amertume prononcée. Un vin rare, déroutant, qui me laisse un peu dubitatif, mais dont l’investissement en temps requis pour l’élaboration force l’admiration. Avec un bout de vieux cheddar, on se régale. Très bien.

Je l'essaye ce soir...

Michelle Champagne a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Domaine de l'Aigle à Deux Têtes Chardonnay Côtes du Jura 2018
Couleur doré très léger. Peu aromatique au nez, il y a tout de même un peu de notes grillées, de pommes brunies, de fruits à noyaux et de cailloux chauds. Assez simple en bouche, le vin tombe rapidement et n'a pas vraiment de concentration et le fruit est en retrait. Pas mauvais, n'a pas fait honte au souper (morue), mais ne s'est pas amélioré à l'aération. Il me reste une bouteille, je vais l'attendre un peu avant de l'ouvrir. Bien+ (88)

Hum! Heureusement qu’il y avait la couleur pour aller chercher des points.... J’ai aimé ce vin où les saveurs du Jura ne sont pas à la puissance mille. J’ai relu mon commentaire et j’avais écrit qu’il manquait un peu de longueur. Cet aspect semble t’avoir dérangé. La prochaine fois je vais mettre un « warning »...

Bah ce n'est pas grave! Il vaut son prix mais pas plus. Je vais être patient avec l'autre et on verra bien

Franck Balthazar Cornas Chaillot 2009.

Ce vin semble en plein sur son plateau, peut-être même au début selon les palais. La robe est toujours très foncée, bien que le pourtour montre bien un vieillissement notable. Je me souviens qu'en jeunesse ce vin était un véritable mur de tannins, digne des Baroli les plus austères. Après 12 ans d'âge, les tannins se sont passablement assagis, bien que toujours bien présents. Une fois la structure en retrait, c'est donc l'acidité et le fruité du vin qui prennent le devant de la scène. Le fruit paraît un peu unidimensionnel au début, mais il gagne en finesse avec l'aération : à prime abord, il y manque le caractère floral et fumé de certaines syrah. On est devant un mur de poivre, avant que le vin ne s'ouvre davantage. C'est ma dernière bouteille de 2009, mais il me semble très probable que ce vin puisse évoluer favorablement sur encore plusieurs longues années. En tous cas, de l'attaque à la finale, le vin semble dominé à ce stade par une bonne acidité, un peu surprenante comte tenu d'un millésime supposément solaire. Je pense que la concentration du millésime a été sans doute un peu surévaluée : un fois le gras de bébé fondu, les vins du Rhône Nord sur ce millésime témoignent d'un équilibre très classique, beaucoup plus qu'avec les 2015, millésime qui me semble davantage hors normes (du moins en jeunesse). Plus le vin évolue dans le verre, plus il prend de la largesse et de la profondeur. Finalement j'ai bien l'impression d'être devant un vin digne d'une longue garde. Il me reste 3 bouteilles du 2010. Je serai patient! 92(93+?).

Merci Alexandre! Dommage de ne plus voir ce vin ici...

Domaine d'Ouréa, Vacqueyras 2018
80% grenache, vignes majoritairement plantées en 1950

Une découverte ce soir avec ce vin. De couleur sombre, le nez est sur les fruits rouges avec une belle intensité. C'est en bouche qu'il se révèle avec une richesse et une fraîcheur surprenante. Un vin qui ne renie pas ses origines, mais se livre avec élégance.

Bouteille ouverte pour le fun, pour voir son évolution:

Domaine Jean-Claude Ramonet Chassagne-Montrachet 1er Cru Les Boudriottes 2014
Couleur assez foncée pour un vin si jeune. Au premier nez, soufre (allumettes), notes grillées, ça semble serré, alors en carafe! Après une heure, ce sont des arômes de fruits à noyaux, de pain grillé, il y a beaucoup d'épices aussi. Plus complexe en bouche, le vin est concentré, plein, assez rond tout en laissant percer une acidité présente en finale. Saveurs de pêches, de poires, de melon, de miel voir caramel, le pain grillé est là aussi ainsi qu'une belle salinité. Seul bémol, la finale est un peu courte pour un vin de ce statut. Sera meilleur avec un bon 5 ans de garde additionnel. Excellent+ (92)

Quelques notes rapides

Domaine Roulot Bourgogne Blanc 2011: Une bouteille à parfaite maturité démontrant un bel assemblage de fraicheur et maturité. Avec la morue Portugaise, ce fut un bel accord.

Vajra Langhe Nebiolo 2018 : Quel beau vin qui pinotte beaucoup! Plein de notes florales avec ce côté terreux qui ne peut trahir ses origines. Lorsque ton hôte ne te laisse pas finir la bouteille pour en garder pour ses invités du lendemain, c'est peu dire.

Foillard Morgon 2017: Personne n'était en bojo, on était tous sur une appellation plus sudiste ou au Portugal même. On voyait tous un vin nature, bien équilibré mais ce côté bretté nous a trahi... effet millésime?

Garrafeira 1987, Niepoort J'avais callé le 1983, quel beau Porto, bien content d'en avoir une bouteille. La complexité d'un Colheita avec la fraicheur d'une Vintage... seulement un Garrafeira.

En accompagnement d'une excellente Tourte aux fruits de mer Pêche Pêche.

Chassagne-Montrachet 1er cru Dent de Chien 2014, Domaine Coffinet-Duvernay
La robe est jaune pâle aux reflets verts et fort jeune.
Bouquet de belle intensité avec des notes florales blanches, de la pierre a fusil, des poires et du pain grillé.
Bouche cylindrique qui allie bien densité, richesse et droiture. Le vin donne une impression de pureté avec une puissance minérale en fin de bouche. La rétro longue sur une note épicée et de pêches est agréable. Un cru qui tutoie les grands crus.
18/20 ou 94.
Bouteille achetée à Boston.
Domaine représenté par Les Bourguignols x le millésime 2016

Hier, Rotem & Mounir Saouma Inopia 2018 en rouge. Quel vin bizarre! Sur la contre-étiquette il est écrit: on n'a pas besoin de grand-chose pour faire du vin d'où INOPIA (abandon, dénuement)... J'ose espérer qu'il s'agissait d'une mauvaise bouteille car le vin n'était pas vraiment bon, semblable à du jus de raisins Welch boisé... Un vin en quête d'identité qui a manqué d'amour. Misère, j'ai une autre bouteille...je vais devoir me sacrifier à nouveau.

Duel en semi-aveugle avec neveu, les vins en carafe depuis 2 heures:

Brise-Cailloux 2016, Cornas, Matthieu Barret, 65$ en 2019.
vs
Cuvée Jana 2016, Cornas, Johann Michel, 100$ en 2018.

Brise Cailloux: Robe grenat avec quelques reflets violet, presque opaque et bien brouille. Bouquet très confituré, pâtisserie, sucre, vanille, bois, richesse, fruits noirs (cassis/mûres) annonçant un vin cochon et peut-être lourd.

Hiiiii......la bouche clash crument avec le bouquet....ça en est surprenant, déroutant: il n'y a pas de fruit, c'est très tendu, la texture est grasse, c'est pâteux, ça tombe à plat, bref c'est très ordinaire. Un vin complètement déséquilibré. J'avais beaucoup aimé le 2014. Il doit y avoir défauts, mais je n'y vois pas de bouchon ni d'oxydation.

Jana: Robe brillante d'un grenat violacé bien soutenu, presque opaque mais nette. Bouquet délié, délicat sur des fruits rouges/noirs ? cuits façon confiturier professionnel, floral genre fleurs fraîches des champs, pointe de cassonade (sucre, vanille, bois ?).

En bouche, première impression: c'est corsé, ça a du corps ! L'attaque est franche sur une texture aérienne, le fruité élégant me semble plus frais que cuit, il y a du végétal noble, et c'est sans lourdeur. Un vin dense et léger à la fois, qui va sûrement augmenter en menum avec le temps. Quand même pas donné niveau prix.

Comme ça n'a pas été difficile de déclarer le vainqueur vu la piètre performance du Brise Cailloux, Jana sera de nouveau convoqué en duel incessamment !

Jana, à mon humble avis (peut-être biaisé?) est parmi les meilleures cuvées de Cornas. Je crois que tu auras du mal à trouver un duéliste à la hauteur, à moins d'aller vers Allemand ou Clape.

Ça ferait de beaux duels!

p.s.: c'est quand même jeune 2016!

Château Lafaurie-Peyraguey Sauternes 2016
En 375ml.
Nez très expressif de fruit mûr, litchi, même un peu d’agrumes. En bouche, belle liqueur et concentration, de la fraîcheur, c’est bien équilibré et très prometteur. Un bel alliage de gourmandise et profondeur. Un infanticide, mais comme souvent, un bon sauternes donne beaucoup de plaisir à tout âge. 93+ pts

Je n'ai pas pu résister et j'ai ouvert un Blabla Blais 2013 ce soir:
Il est encore temps d'annuler... ahahah

La couleur est d'un rubis clair, saturation moyenne/faible style jeune Pinot et sans aucune perte de couleur au niveau du disque.  Le nez est superbement floral, délicat sur les fruits rouges acidulé, pointe de foin humide et chocolat noir.  La bouche suit dans la même veine, c'est fin, délicat, élégant et finement intense sur des notes de fleurs, fruits rouges, chocolat.  Les tannins peu présent se font sentir par une légère amertume en finale.  Pas très large mais pointu, précis et assez long sans faire boom.  Un vin parfait pour faire le point entre le yoga et le repas

Avec tout humilité, ca fait 2 ans que je ne l'ai pas dégusté et je suis agréablement surpris de sa finesse et légèreté.  Le vin doit débuté son plateau de maturité sans vraiment avoir commencé à être dominé par les notes secondaires qui sont en ce moment subtiles.  Un vin d'élégance qui a une belle longueur aromatique mais on aimerait plus d'intensité évidemment.  Un bien drôle de vin du Douro du bon côté des choses.

Servez-le dans un verre à Bourgogne autour de 15C et vous allez en bluffer plusieurs à mon avis.  Il ne lui manque qu'une pointe d'acidité pour vraiment faire le coup.  Je suggère aussi la méthode Reynaud sur 3 heures parce que le vin ne cesse de s'améliorer avec le temps, j'ai dégusté la moitié de la bouteille sur 2 heures et c'est de mieux en mieux.

Cheers!

Alain Roy a écrit:Duel en semi-aveugle avec neveu, les vins en carafe depuis 2 heures:

Brise-Cailloux 2016, Cornas, Matthieu Barret, 65$ en 2019.
                                    vs
Cuvée Jana 2016, Cornas, Johann Michel, 100$ en 2018.

Brise Cailloux: Robe grenat avec quelques reflets violet, presque opaque et bien brouille. Bouquet très confituré, pâtisserie, sucre, vanille, bois, richesse, fruits noirs (cassis/mûres) annonçant un vin cochon et peut-être lourd.

Hiiiii......la bouche clash crument avec le bouquet....ça en est surprenant, déroutant: il n'y a pas de fruit, c'est très tendu, la texture est grasse, c'est pâteux, ça tombe à plat, bref c'est très ordinaire. Un vin complètement déséquilibré. J'avais beaucoup aimé le 2014. Il doit y avoir défauts, mais je n'y vois pas de bouchon ni d'oxydation.

Jana: Robe brillante d'un grenat violacé bien soutenu, presque opaque mais nette. Bouquet délié, délicat sur des fruits rouges/noirs ? cuits façon confiturier professionnel, floral genre fleurs fraîches des champs, pointe de cassonade (sucre, vanille, bois ?).

En bouche, première impression: c'est corsé, ça a du corps ! L'attaque est franche sur une texture aérienne, le fruité élégant me semble plus frais que cuit, il y a du végétal noble, et c'est sans lourdeur. Un vin dense et léger à la fois, qui va sûrement augmenter en menum avec le temps. Quand même pas donné niveau prix.

Comme ça n'a pas été difficile de déclarer le vainqueur vu la piètre performance du Brise Cailloux, Jana sera de nouveau convoqué en duel incessamment !

Alain, pour Brise Cailloux, les millésimes se suivent mais ne se ressemblent pas. Le 2015 était vraiment superbe, au point où j’avais pris la décision d’encaver du 2016. Par chance, j’ai pu déguster ce 2016 avant achat et ça m’a convaincu de passer mon tour. Pas de défaut apparent. Juste un mauvais vin.

François Guyot a écrit:

Alain, pour Brise Cailloux, les millésimes se suivent mais ne se ressemblent pas. Le 2015 était vraiment superbe, au point où j’avais pris la décision d’encaver du 2016. Par chance, j’ai pu déguster ce 2016 avant achat et ça m’a convaincu de passer mon tour. Pas de défaut apparent. Juste un mauvais vin.

Merci François, c'est la question que je me suis posé. Je vais en ouvrir une autre bientôt pour valider ou pas si c'est un millésime raté.

Alain Roy a écrit:Duel en semi-aveugle avec neveu, les vins en carafe depuis 2 heures:

Brise-Cailloux 2016, Cornas, Matthieu Barret, 65$ en 2019.
                                    vs
Cuvée Jana 2016, Cornas, Johann Michel, 100$ en 2018.

Brise Cailloux: Robe grenat avec quelques reflets violet, presque opaque et bien brouille. Bouquet très confituré, pâtisserie, sucre, vanille, bois, richesse, fruits noirs (cassis/mûres) annonçant un vin cochon et peut-être lourd.

Hiiiii......la bouche clash crument avec le bouquet....ça en est surprenant, déroutant: il n'y a pas de fruit, c'est très tendu, la texture est grasse, c'est pâteux, ça tombe à plat, bref c'est très ordinaire. Un vin complètement déséquilibré. J'avais beaucoup aimé le 2014. Il doit y avoir défauts, mais je n'y vois pas de bouchon ni d'oxydation.

Jana: Robe brillante d'un grenat violacé bien soutenu, presque opaque mais nette. Bouquet délié, délicat sur des fruits rouges/noirs ? cuits façon confiturier professionnel, floral genre fleurs fraîches des champs, pointe de cassonade (sucre, vanille, bois ?).

En bouche, première impression: c'est corsé, ça a du corps ! L'attaque est franche sur une texture aérienne, le fruité élégant me semble plus frais que cuit, il y a du végétal noble, et c'est sans lourdeur. Un vin dense et léger à la fois, qui va sûrement augmenter en menum avec le temps. Quand même pas donné niveau prix.

Comme ça n'a pas été difficile de déclarer le vainqueur vu la piètre performance du Brise Cailloux, Jana sera de nouveau convoqué en duel incessamment !

Je pense que tu as eu une mauvaise bouteille de Barret car clairement pour moi un des "rapport qualité-prix" intéressant en Cornas pour moi à 60$ et les vins bus avait beaucoup plus de vigueur que ce que tu décris.

David & Nadia Aristargos Afrique du Sud Swartland 2017

Assemblage de chenin (58%), Viognier (14%), Clairette (13%), Sémillion (7%), Roussanne (5%) et Marsanne (3%). Nez typique de cire/miel du chenin d'Afrique du sud, de la camomille et fruits exotiques ajoutent une touche plus exubérante. Clairement pas un vin pour les amateurs de rasoirs, c'est gorgé de fruit et riche et fidèle d'une acidité assez basse, un vin qui trouve surtout son équilibre dans les amers et la texture. S'il n'est pas du niveau des assemblages de Eben Sadie, c'est tout à fait agréable et d'un niveau très élevé. 92

Ludwig Desjardins a écrit:

Je pense que tu as eu une mauvaise bouteille de Barret car clairement pour moi un des "rapport qualité-prix" intéressant en Cornas pour moi à 60$ et les vins bus avait beaucoup plus de vigueur que ce que tu décris.

Est-ce que tu fais référence au millésime 2016?

François Guyot a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:

Je pense que tu as eu une mauvaise bouteille de Barret car clairement pour moi un des "rapport qualité-prix" intéressant en Cornas pour moi à 60$ et les vins bus avait beaucoup plus de vigueur que ce que tu décris.

Est-ce que tu fais référence au millésime 2016?

Non j’aurais du préciser 10-12-15 c’était plus un commentaire général sur le vigneron.

J’ai bien aimé son Macon, alors j’ai essayé le St-Veran du Domaine Frantz Chagnoleau Prélude 2018. Je suis tombée sous le charme. Or pâle assez brillant. Nez fermé sur la poire et les fleurs blanches. Tout se passe en bouche. Jolie texture suave, on sent qu’un fruit mûr s’installe délicatement sur une brise marine portée par une superbe acidité. Boisé finement dosé et très élégant. Pointe d’amandes en finale. Un vin très féminin et aérien.

Petites questions: la contre-étiquette indique "100% chardonnay" pourquoi? Est-ce qu’il est possible d’avoir d’autres cépages pour un St-Véran? Ou c’est une façon de faciliter la vente aux amarequins?

Michelle Champagne a écrit:

Petites questions: la contre-étiquette indique "100% chardonnay" pourquoi? Est-ce qu’il est possible d’avoir d’autres cépages pour un St-Véran? Ou c’est une façon de faciliter la vente aux amarequins?

Selon le cahier de charge, un seul cépage soit le chardonnay B.