Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
+17
Pierre Beauregard
Mario Vaillancourt
Michelle Champagne
Martin Loranger
Ludwig Desjardins
Olivier Collin
Alain Roy
Sébastien Desforges
Yannick Nantel
Vincent Messier-Lemoyne
Patrick Ayotte
Gael Giraud
Yves Martineau
Patrick Essa
Frédéric Gauvreau
Vietque Vodignard
Michel Therrien
21 participants
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Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Pas de relâche de notre côté.
Chablis 1er cru Mont du Milieu Blanc 2011 39,59 $
Chablis 1er cru Montée de Tonnerre Blanc 2011 39,59 $
Vins disponibles en IP en caisse de 6.
IP Alain Bélanger
Le second millésime de Samuel Billaud.
Samuel était vinificateur chez Billaud-Simon et une dispute l'oppose à son oncle........peut-être aura-t-il des vignes à la suite du règlement de cette dispute familiale. Bref, des vins issus d'activité négoce exclusivement......comme Patrick Piuze d'ailleurs.
J'ai bien aimé les deux 1er cru issus de la rive droite du Serin et je les ai trouvé bien typés également. Le Mont de Milieu avec son bouquet agrumes et de coquillages mais surtout son caractère bien salin en fin de bouche et sa tension tout comme le côté plus enrobé et plus riche en milieu de bouche de la Montée de Tonnerre. Un boisé plus présent au second. D'ailleurs Samuel Billaud expliquait à Allen Meadows qu'il trouvait ses vins un peu trop boisés et pas tout à fait ce qu'il voudrait.........il faut bien débuter son activité et ainsi un % de bois neufs plus importants. Ça ne gêne pas du tout. Un producteur à suivre! On voit bien qu'il connait le terroir chablisien et qu'il s’approvisionne en qualité.
Chablis 1er cru Mont du Milieu Blanc 2011 39,59 $
Chablis 1er cru Montée de Tonnerre Blanc 2011 39,59 $
Vins disponibles en IP en caisse de 6.
IP Alain Bélanger
Le second millésime de Samuel Billaud.
Samuel était vinificateur chez Billaud-Simon et une dispute l'oppose à son oncle........peut-être aura-t-il des vignes à la suite du règlement de cette dispute familiale. Bref, des vins issus d'activité négoce exclusivement......comme Patrick Piuze d'ailleurs.
J'ai bien aimé les deux 1er cru issus de la rive droite du Serin et je les ai trouvé bien typés également. Le Mont de Milieu avec son bouquet agrumes et de coquillages mais surtout son caractère bien salin en fin de bouche et sa tension tout comme le côté plus enrobé et plus riche en milieu de bouche de la Montée de Tonnerre. Un boisé plus présent au second. D'ailleurs Samuel Billaud expliquait à Allen Meadows qu'il trouvait ses vins un peu trop boisés et pas tout à fait ce qu'il voudrait.........il faut bien débuter son activité et ainsi un % de bois neufs plus importants. Ça ne gêne pas du tout. Un producteur à suivre! On voit bien qu'il connait le terroir chablisien et qu'il s’approvisionne en qualité.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Coyote's Run rare vintage Pinot Noir 2009
Robe d'un rouge léger et clair avec une belle brillance. Nez intéressant de cassis, de fraises avec un brin de cèdre. En bouche, une acidité imposante avec des saveurs de fraises, de baies rouges - myrtilles? - avec une touche de verdure plus ou moins agréable qui se retrouve régulièrement dans les vins rouges canadiens auxquels j'ai gouté, je dois cependant avouer que mon expérience avec les vins canadiens est très limitée. Il y a aussi une amertume qui ne me plaît pas dans ce vin.
Conclusion: il ne vaut pas son prix de 50$, et je commence à avoir une opinion négative des vins rouges canadiens....
Robe d'un rouge léger et clair avec une belle brillance. Nez intéressant de cassis, de fraises avec un brin de cèdre. En bouche, une acidité imposante avec des saveurs de fraises, de baies rouges - myrtilles? - avec une touche de verdure plus ou moins agréable qui se retrouve régulièrement dans les vins rouges canadiens auxquels j'ai gouté, je dois cependant avouer que mon expérience avec les vins canadiens est très limitée. Il y a aussi une amertume qui ne me plaît pas dans ce vin.
Conclusion: il ne vaut pas son prix de 50$, et je commence à avoir une opinion négative des vins rouges canadiens....
Vietque Vodignard- Messages : 286
Date d'inscription : 08/12/2012
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
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Domaine Leroy
Vosne-Romanée Genaivrières 2007
Belle robe rubis foncé. Nez très ouvert sur les fraises épicées et les fleurs mauves. Bouche expansive d'une puissance impressionnante compte tenu du millésime. Un concentré de pinot, des tannins soyeux et une finale explosive sur les fruits rouges. Très impressionné par la puissance de ce vin d'appellation village issu d'un millésime moyen en Bourgogne.
Les vignes de ce lieu-dit sont situés dans l'arrière-cour de la maison du domaine Leroy à Vosne-Romanée; un tilleul borde le vignoble et dégage un odeur incroyable en période estivale.
Le meilleur 2007 bû à date ! Grand vin à tout point de vue.
Domaine Leroy
Vosne-Romanée Genaivrières 2007
Belle robe rubis foncé. Nez très ouvert sur les fraises épicées et les fleurs mauves. Bouche expansive d'une puissance impressionnante compte tenu du millésime. Un concentré de pinot, des tannins soyeux et une finale explosive sur les fruits rouges. Très impressionné par la puissance de ce vin d'appellation village issu d'un millésime moyen en Bourgogne.
Les vignes de ce lieu-dit sont situés dans l'arrière-cour de la maison du domaine Leroy à Vosne-Romanée; un tilleul borde le vignoble et dégage un odeur incroyable en période estivale.
Le meilleur 2007 bû à date ! Grand vin à tout point de vue.
Frédéric Gauvreau- Messages : 32
Date d'inscription : 21/09/2009
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Chassagne Montrachet Rouge Clos de la Boudriotte 2009 Ramonet
Je suis un fervent amateur des vins rouges de Chassagne-Montrachet car avec ceux de Blagny ils sont les fidèles cousins deceux du nuiton. Positionné à l'exact endroit où le calcaire du Bathonien resurgit sous forme echynoderme après s'etre abaissé à Comblanchien, il permet au pinot de livrer une partition aussi sensuelle que proche des meilleures expressions de la Côte. Las les producteurs de Chassagne ne semblent plus le croire - à de remarquables exceptions près bien sûr - et le pinot diminue comme peau de chagrin depuis 40 ans alors que les coteaux et pieds de coteaux blanchissent sans que la logique du sol soit toujours respectée. Songe t'on que Boudriotte et Clos Saint Jean se vendaient au prix du Chambertin avant la crise phylloxérique et que le cours des rouges était alors près deux fois supérieurs à celui des blancs!
Cette Boudriotte est une survivante qui offre un visage avenant à
une appellation en ayant le plus grand besoin. Comment avons nous pu oublier que ces sols étaient parmi les meilleurs du Beaunois et
comment est il possible de planter du chardonnay dans des zones aussi à même d'illustrer la grandeur de ce cépage?! Ce Clos là est pourtant peu cuvé, peu extrait et élevé de manière assez neutre mais précisément cela lui donne un naturel confondant et une race kirschée incroyable. Certes le millésime est excellent et le style Ramonet ne joue jamais la démonstration mais combien il est bon de retrouver des vins riches sous des robes rubis claires et des tanins souples dûs à des plants fins et pas à des macérations de faiseurs...grâce au carbo-glace! Un vins pur, limpide et lisible qui fait honneur à ce village que j'aime tant! TB
Je suis un fervent amateur des vins rouges de Chassagne-Montrachet car avec ceux de Blagny ils sont les fidèles cousins deceux du nuiton. Positionné à l'exact endroit où le calcaire du Bathonien resurgit sous forme echynoderme après s'etre abaissé à Comblanchien, il permet au pinot de livrer une partition aussi sensuelle que proche des meilleures expressions de la Côte. Las les producteurs de Chassagne ne semblent plus le croire - à de remarquables exceptions près bien sûr - et le pinot diminue comme peau de chagrin depuis 40 ans alors que les coteaux et pieds de coteaux blanchissent sans que la logique du sol soit toujours respectée. Songe t'on que Boudriotte et Clos Saint Jean se vendaient au prix du Chambertin avant la crise phylloxérique et que le cours des rouges était alors près deux fois supérieurs à celui des blancs!
Cette Boudriotte est une survivante qui offre un visage avenant à
une appellation en ayant le plus grand besoin. Comment avons nous pu oublier que ces sols étaient parmi les meilleurs du Beaunois et
comment est il possible de planter du chardonnay dans des zones aussi à même d'illustrer la grandeur de ce cépage?! Ce Clos là est pourtant peu cuvé, peu extrait et élevé de manière assez neutre mais précisément cela lui donne un naturel confondant et une race kirschée incroyable. Certes le millésime est excellent et le style Ramonet ne joue jamais la démonstration mais combien il est bon de retrouver des vins riches sous des robes rubis claires et des tanins souples dûs à des plants fins et pas à des macérations de faiseurs...grâce au carbo-glace! Un vins pur, limpide et lisible qui fait honneur à ce village que j'aime tant! TB
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Un bien beau cr Patrick, instructif et bien senti. Merci.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Oui. En effet !
Gael Giraud- Messages : 2023
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 104
Localisation : Mtl-Marseille
Piccini Villa Al Cortile
Piccini Villa Al Cortile Brunello di Montalcino 2006
Le vin est grenat de moyenne intensité. Nez de fruits rouges, de fruits secs et un peu d’épices. Simple, mais agréable. En bouche, il y a beaucoup de fruit (cerise, raisin sec), un peu d’épices (cannelle, anis), c’est bien balancé et moyennent long. Le vin coule très bien et accompagne bien le poulet aux fines herbes. Par contre, ce qui m’a déçu de ce vin c’est justement cette buvabilité. Je me serais attendu à plus de structure de la part d’un Brunello ayant subi un long élevage. Reste que pour le prix (environ 28$), c’est un bon vin. Très bien.
Fait à 100% de Sangiovese Grosso et a été élevé en foudre de 25hl pour 20 mois, suivi de 4 mois en barriques de chêne et d’un 6 mois supplémentaire en bouteille ayant qu’il soit relâché. Fait 14% d’alcool.
Le vin est grenat de moyenne intensité. Nez de fruits rouges, de fruits secs et un peu d’épices. Simple, mais agréable. En bouche, il y a beaucoup de fruit (cerise, raisin sec), un peu d’épices (cannelle, anis), c’est bien balancé et moyennent long. Le vin coule très bien et accompagne bien le poulet aux fines herbes. Par contre, ce qui m’a déçu de ce vin c’est justement cette buvabilité. Je me serais attendu à plus de structure de la part d’un Brunello ayant subi un long élevage. Reste que pour le prix (environ 28$), c’est un bon vin. Très bien.
Fait à 100% de Sangiovese Grosso et a été élevé en foudre de 25hl pour 20 mois, suivi de 4 mois en barriques de chêne et d’un 6 mois supplémentaire en bouteille ayant qu’il soit relâché. Fait 14% d’alcool.
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Hier soir, avec l’ami Martineau … rassurez-vous, nous n’avons pas terminé les bouteilles :
Fèvre Fourchaume chablis 1er cru 2005 : Nez ouvert, plaisant, sur des notes de citron confit, de coquillage, de crème fraîche, avec des nuances de miel et de champignon séché qui évoquent une certaine maturité. La bouche est déliée, ample sans être grasse, fine et tactile à la fois. L’ensemble est classique, élégant, savoureux. Finale de bonne longueur, harmonieuse, finement miellée. Un vin sur son plateau, mais qui a très bien tenu à l’air. Très bien.
Dagueneau Buisson Renard blanc fumé de pouilly 2005 : Nez très variétal à l’ouverture sur des notes de buis et d’asperge blanche, avec des nuances herbacées. L’aération le fera évoluer sur des tonalités d’agrumes frais (pamplemousse blanc), de fruits exotiques, de pierre frottée et d’épices genre poivre blanc. Si le nez laisse un peu dubitatif, au départ du moins, la bouche est tout autre : concentrée, imposante, intense, précise et éclatante. Finale large, fougueuse, masculine, très minérale, salivante et d’une incroyable longueur, tout en demeurant harmonieuse. Un vin encore très jeune qui a besoin d’air pour développer un profil aromatique digne de la bouche, mais quelle bouche! Excellent, voire plus.
Bruno Giacosa barbaresco 1999 : Couleur évoluée, mais brillante. Nez qui prendra du temps à prendre son vol, d’abord étonnement discret et vieillot (viande bouillie, pâte de tomate), il s’ouvrira sur des notes de fruits secs, de tabac, de menthe fraîche, de goudron, d’anis et d’herbes séchées. Attaque tout en douceur, ample et ronde, à la texture fine. Puis la puissance du vin, et la nature du cépage, se font sentir grâce à une acidité élevée et des tanins sérieux. Initialement un peu dur, il se révèle à table et l’aération donne des ailes à la chair du vin qui finit par se révéler d’égale longueur à la structure tannique. Un vin pour amateur du genre, traditionnel, plus intellectuel que charnel, mais très beau. Excellent.
Louis & Claude Desvignes Les Impénitents morgon 2009 : Cuvée issue des Javernières en Côte du Py. Couleur foncée, quasi opaque. Nez de crème de cassis, de mûre, de bleuet, de viande rôtie, de sang, de poivre concassé qui me transporte directement en Rhône Sud! Bouche riche, concentrée, épaisse, d’un poids tout à fait inédit pour un Beaujolais me semble-t-il. Assez long, un peu pataud pour tout dire, tapissant et un rien chaleureux. Une concentration impressionnante, un registre qui décoiffe, mais ce n’est pas forcément ce que je recherche dans cette région … peut-être l’évolution peut-elle nous réserver des surprises? Bien.
Fèvre Fourchaume chablis 1er cru 2005 : Nez ouvert, plaisant, sur des notes de citron confit, de coquillage, de crème fraîche, avec des nuances de miel et de champignon séché qui évoquent une certaine maturité. La bouche est déliée, ample sans être grasse, fine et tactile à la fois. L’ensemble est classique, élégant, savoureux. Finale de bonne longueur, harmonieuse, finement miellée. Un vin sur son plateau, mais qui a très bien tenu à l’air. Très bien.
Dagueneau Buisson Renard blanc fumé de pouilly 2005 : Nez très variétal à l’ouverture sur des notes de buis et d’asperge blanche, avec des nuances herbacées. L’aération le fera évoluer sur des tonalités d’agrumes frais (pamplemousse blanc), de fruits exotiques, de pierre frottée et d’épices genre poivre blanc. Si le nez laisse un peu dubitatif, au départ du moins, la bouche est tout autre : concentrée, imposante, intense, précise et éclatante. Finale large, fougueuse, masculine, très minérale, salivante et d’une incroyable longueur, tout en demeurant harmonieuse. Un vin encore très jeune qui a besoin d’air pour développer un profil aromatique digne de la bouche, mais quelle bouche! Excellent, voire plus.
Bruno Giacosa barbaresco 1999 : Couleur évoluée, mais brillante. Nez qui prendra du temps à prendre son vol, d’abord étonnement discret et vieillot (viande bouillie, pâte de tomate), il s’ouvrira sur des notes de fruits secs, de tabac, de menthe fraîche, de goudron, d’anis et d’herbes séchées. Attaque tout en douceur, ample et ronde, à la texture fine. Puis la puissance du vin, et la nature du cépage, se font sentir grâce à une acidité élevée et des tanins sérieux. Initialement un peu dur, il se révèle à table et l’aération donne des ailes à la chair du vin qui finit par se révéler d’égale longueur à la structure tannique. Un vin pour amateur du genre, traditionnel, plus intellectuel que charnel, mais très beau. Excellent.
Louis & Claude Desvignes Les Impénitents morgon 2009 : Cuvée issue des Javernières en Côte du Py. Couleur foncée, quasi opaque. Nez de crème de cassis, de mûre, de bleuet, de viande rôtie, de sang, de poivre concassé qui me transporte directement en Rhône Sud! Bouche riche, concentrée, épaisse, d’un poids tout à fait inédit pour un Beaujolais me semble-t-il. Assez long, un peu pataud pour tout dire, tapissant et un rien chaleureux. Une concentration impressionnante, un registre qui décoiffe, mais ce n’est pas forcément ce que je recherche dans cette région … peut-être l’évolution peut-elle nous réserver des surprises? Bien.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Vietque Vodignard a écrit:Coyote's Run rare vintage Pinot Noir 2009
Robe d'un rouge léger et clair avec une belle brillance. Nez intéressant de cassis, de fraises avec un brin de cèdre. En bouche, une acidité imposante avec des saveurs de fraises, de baies rouges - myrtilles? - avec une touche de verdure plus ou moins agréable qui se retrouve régulièrement dans les vins rouges canadiens auxquels j'ai gouté, je dois cependant avouer que mon expérience avec les vins canadiens est très limitée. Il y a aussi une amertume qui ne me plaît pas dans ce vin.
Conclusion: il ne vaut pas son prix de 50$, et je commence à avoir une opinion négative des vins rouges canadiens....
Niagara font de merveilleux rouge, mais malheureusement, seulement disponible aux vignobles...
Les Meritage (Bordeau blend) sont très bon , Maleta, Kacaba.
Yannick Nantel- Messages : 297
Date d'inscription : 29/10/2011
Age : 47
Localisation : montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Yannick Nantel a écrit:
Niagara font de merveilleux rouge, mais malheureusement, seulement disponible aux vignobles...
Les Meritage (Bordeau blend) sont très bon , Maleta, Kacaba.
Je suis entièrement d'accord avec toi. Je rajouterais également Mégalomaniac. Par contre, ce ce n'est pas la région où on trouve les meilleurs rapports qualité prix... quoique les Bordeaux sont assez cher aussi par les temps qui courent!
Sébastien Desforges- Messages : 410
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 38
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Je comptais aller à Niagara on the lake cette année, mais cela sera surement reporté à l'année prochaine. Je prends note de vos commentaires.
Merci.
Merci.
Vietque Vodignard- Messages : 286
Date d'inscription : 08/12/2012
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Le Galantin 2000, Bandol, acheté en 2003, 25$.
Grenat un peu fatigué au pourtour orangé. Feuilles mortes, thé, fond de stalle ! Pas de fruits. Le nez me rebute. Toute autre allure en bouche: sériosité et réjouissance, de la sagesse accumulée, un âge vénérable. C'est souple, plein, fruité, un brin sucré et d'une finale longue d'une amertume agréable. Il y avait suspense avant de l'ouvrir...Je ne suis vraiment pas déçu. Super bon...et après 3 jours, excellènté ! Et très vivant.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Sébastien Desforges a écrit:Yannick Nantel a écrit:
Niagara font de merveilleux rouge, mais malheureusement, seulement disponible aux vignobles...
Les Meritage (Bordeau blend) sont très bon , Maleta, Kacaba.
Je suis entièrement d'accord avec toi. Je rajouterais également Mégalomaniac. Par contre, ce ce n'est pas la région où on trouve les meilleurs rapports qualité prix... quoique les Bordeaux sont assez cher aussi par les temps qui courent!
Miam Miam...J'ai adoré ce superbe pinot canadien ! Quelques pauléens y ont goûté d'ailleurs...remember ?
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Lors d'un important C.A.
Domaine William Fèvre Chablis 1er Cru Fourchaume 2005
Un nez citronné, agréable, que j'ai assez rapidement situé à Chablis.
La bouche est jolie, aboutie, la finale me semblait un brin fatiguée à l'ouverture, mais s'est bien affirmée par la suite et me parait à un beau stade de maturité. Il montre une belle finesse, une texture presque crémeuse, avec une salinité agréable en finale. Excellent! 90 pts
Didier Dagueneau Pouilly-Fumé Buisson Renard 2005
Un vin qui diviserait un groupe de dégustateurs.
À l'ouverture, il n'est pas en place, étrange voire désagréable avec des arômes prononcés de buis (le mot poli pour pipi de chat, voire urinoir selon ce que je comprends!). Néanmoins, la bouche est très belle et assez riche, équilibrée, avec de l'allonge à revendre. Un vin profond et complexe, mais dont le profil aromatique rebute. Je l'ai tour à tour admiré ou détesté...Ces arômes s'amenuiseront éventuellement, nous laissant apprécier davantage ce vin particulier. Tout impressionnant qu'il soit, il demeurera austère, offrant un plaisir beaucoup plus intellectuel que charnel! 92 pts ....quand même!
p.s.: on jouait dans mes cordes donc pas si mal à l'aveugle, Chablis 1er cru de Fèvre 2006 ou 07 sur le premier, sur le second j'étais à Sancerre.
(le duo de rouges suivra)
Domaine William Fèvre Chablis 1er Cru Fourchaume 2005
Un nez citronné, agréable, que j'ai assez rapidement situé à Chablis.
La bouche est jolie, aboutie, la finale me semblait un brin fatiguée à l'ouverture, mais s'est bien affirmée par la suite et me parait à un beau stade de maturité. Il montre une belle finesse, une texture presque crémeuse, avec une salinité agréable en finale. Excellent! 90 pts
Didier Dagueneau Pouilly-Fumé Buisson Renard 2005
Un vin qui diviserait un groupe de dégustateurs.
À l'ouverture, il n'est pas en place, étrange voire désagréable avec des arômes prononcés de buis (le mot poli pour pipi de chat, voire urinoir selon ce que je comprends!). Néanmoins, la bouche est très belle et assez riche, équilibrée, avec de l'allonge à revendre. Un vin profond et complexe, mais dont le profil aromatique rebute. Je l'ai tour à tour admiré ou détesté...Ces arômes s'amenuiseront éventuellement, nous laissant apprécier davantage ce vin particulier. Tout impressionnant qu'il soit, il demeurera austère, offrant un plaisir beaucoup plus intellectuel que charnel! 92 pts ....quand même!
p.s.: on jouait dans mes cordes donc pas si mal à l'aveugle, Chablis 1er cru de Fèvre 2006 ou 07 sur le premier, sur le second j'étais à Sancerre.
(le duo de rouges suivra)
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Chassagne-Montrachet La Romanée 2009 Morey Coffinet
Michel et Thibault Morey sont des vignerons discrets qui bénéficient de l'aide préciseuse de la mère de Thibault pour tout ce qui concerne la taille et le soin quotidien des vignes. J'insiste sur ce fait car on néglige bien trop souvent l'importance des Dames dans les vénérables "goluches" exploitées en Bourgogne. Il semble même parfois que toutes ces dames soient volontairement dans l'ombre de leurs maris alors même que leurs caractères ne les prédisposent rien à cette place obscure et assez imméritée. Par ailleurs si les vins de Morey-Coffinet ont cette expression si raffinée et subtile , il la doive incontestablement à la culture familiale propre au domaine qui évolue sans jamais essayer de se mettre en avant mais avec la volonté de convaincre par un travail régulier et fin. Thibault a la chance - et bien entendu le talent - d'avoir des parents qui lui font confiance et qui très jeunes transmettent leur patrimoine et leurs savoirs en observant et en guidant avec bienveillance ses pas. Lorsqu'on observe combien de domaines ne survivent pas car les générations ont du mal à s'entendre intelligemment, on ne peut que valider l'idée que la permanence des climats bourguignons passe aussi par un certain état d'esprit et une vraie volonté de transmission indépendante de toute raison pécuniaire...
Ayant en tête ce modèle et considérant celui-ci à l'aune de mes soucis de successions je dégustais cette Romanée 2009 en compagnie de ma famille et justement en évoquant ces problèmes...ainsi l'instant est toujours directement à l'origine de nos sensations! Boireune Romanée produite non loin d'une ancienne voie antique dans des coteaux qui ont vu des dizaines de générations se succéder pour les cultiver n'est pas anodin. Une partie de chacune des âmes de feus les anciens propriétaires résonnent encore dans nos verres de bourguignons impénitents et il il est certain que je ne bois jamais un cru sans essayer de le replacer dans un contexte précis car cela décuple mon plaisir.
Ainsi ce 2009 dégusté plusieurs fois déjà semble comme souvent avec la romanée prendre son "envol" après trois années sous verre. Le nez s'est ouvert et en plus des accents mentholés son pôle floral s'est exacerbé. On le présente souvent comme un "vin de cailloux" mais il n'est en fait jamais meilleur que lorsqu'il se livre sur une harmonie fraîche mêlant fruit blanc, fleur de vigne et très subtile salinité de milieu de bouche. Vin de race, d'altitude et de subtilité, il cousine un peu avec les Bouchères murisaltiennes ou le dessus de Genevrières ou encore avec les Chalumeaux de Puligny. Vin délicat et fluide, il se bonifiera encore sur plus de 10 ans tant sa jeunesse et son fruit sont étincelant. Une très grande Romanée! Excellent+
Michel et Thibault Morey sont des vignerons discrets qui bénéficient de l'aide préciseuse de la mère de Thibault pour tout ce qui concerne la taille et le soin quotidien des vignes. J'insiste sur ce fait car on néglige bien trop souvent l'importance des Dames dans les vénérables "goluches" exploitées en Bourgogne. Il semble même parfois que toutes ces dames soient volontairement dans l'ombre de leurs maris alors même que leurs caractères ne les prédisposent rien à cette place obscure et assez imméritée. Par ailleurs si les vins de Morey-Coffinet ont cette expression si raffinée et subtile , il la doive incontestablement à la culture familiale propre au domaine qui évolue sans jamais essayer de se mettre en avant mais avec la volonté de convaincre par un travail régulier et fin. Thibault a la chance - et bien entendu le talent - d'avoir des parents qui lui font confiance et qui très jeunes transmettent leur patrimoine et leurs savoirs en observant et en guidant avec bienveillance ses pas. Lorsqu'on observe combien de domaines ne survivent pas car les générations ont du mal à s'entendre intelligemment, on ne peut que valider l'idée que la permanence des climats bourguignons passe aussi par un certain état d'esprit et une vraie volonté de transmission indépendante de toute raison pécuniaire...
Ayant en tête ce modèle et considérant celui-ci à l'aune de mes soucis de successions je dégustais cette Romanée 2009 en compagnie de ma famille et justement en évoquant ces problèmes...ainsi l'instant est toujours directement à l'origine de nos sensations! Boireune Romanée produite non loin d'une ancienne voie antique dans des coteaux qui ont vu des dizaines de générations se succéder pour les cultiver n'est pas anodin. Une partie de chacune des âmes de feus les anciens propriétaires résonnent encore dans nos verres de bourguignons impénitents et il il est certain que je ne bois jamais un cru sans essayer de le replacer dans un contexte précis car cela décuple mon plaisir.
Ainsi ce 2009 dégusté plusieurs fois déjà semble comme souvent avec la romanée prendre son "envol" après trois années sous verre. Le nez s'est ouvert et en plus des accents mentholés son pôle floral s'est exacerbé. On le présente souvent comme un "vin de cailloux" mais il n'est en fait jamais meilleur que lorsqu'il se livre sur une harmonie fraîche mêlant fruit blanc, fleur de vigne et très subtile salinité de milieu de bouche. Vin de race, d'altitude et de subtilité, il cousine un peu avec les Bouchères murisaltiennes ou le dessus de Genevrières ou encore avec les Chalumeaux de Puligny. Vin délicat et fluide, il se bonifiera encore sur plus de 10 ans tant sa jeunesse et son fruit sont étincelant. Une très grande Romanée! Excellent+
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Patrick Essa a écrit:Chassagne-Montrachet La Romanée 2009 Morey Coffinet
Michel et Thibault Morey sont des vignerons discrets qui bénéficient de l'aide préciseuse de la mère de Thibault pour tout ce qui concerne la taille et le soin quotidien des vignes. J'insiste sur ce fait car on néglige bien trop souvent l'importance des Dames dans les vénérables "goluches" exploitées en Bourgogne. Il semble même parfois que toutes ces dames soient volontairement dans l'ombre de leurs maris alors même que leurs caractères ne les prédisposent rien à cette place obscure et assez imméritée. Par ailleurs si les vins de Morey-Coffinet ont cette expression si raffinée et subtile , il la doive incontestablement à la culture familiale propre au domaine qui évolue sans jamais essayer de se mettre en avant mais avec la volonté de convaincre par un travail régulier et fin. Thibault a la chance - et bien entendu le talent - d'avoir des parents qui lui font confiance et qui très jeunes transmettent leur patrimoine et leurs savoirs en observant et en guidant avec bienveillance ses pas. Lorsqu'on observe combien de domaines ne survivent pas car les générations ont du mal à s'entendre intelligemment, on ne peut que valider l'idée que la permanence des climats bourguignons passe aussi par un certain état d'esprit et une vraie volonté de transmission indépendante de toute raison pécuniaire...
Ayant en tête ce modèle et considérant celui-ci à l'aune de mes soucis de successions je dégustais cette Romanée 2009 en compagnie de ma famille et justement en évoquant ces problèmes...ainsi l'instant est toujours directement à l'origine de nos sensations! Boireune Romanée produite non loin d'une ancienne voie antique dans des coteaux qui ont vu des dizaines de générations se succéder pour les cultiver n'est pas anodin. Une partie de chacune des âmes de feus les anciens propriétaires résonnent encore dans nos verres de bourguignons impénitents et il il est certain que je ne bois jamais un cru sans essayer de le replacer dans un contexte précis car cela décuple mon plaisir.
Ainsi ce 2009 dégusté plusieurs fois déjà semble comme souvent avec la romanée prendre son "envol" après trois années sous verre. Le nez s'est ouvert et en plus des accents mentholés son pôle floral s'est exacerbé. On le présente souvent comme un "vin de cailloux" mais il n'est en fait jamais meilleur que lorsqu'il se livre sur une harmonie fraîche mêlant fruit blanc, fleur de vigne et très subtile salinité de milieu de bouche. Vin de race, d'altitude et de subtilité, il cousine un peu avec les Bouchères murisaltiennes ou le dessus de Genevrières ou encore avec les Chalumeaux de Puligny. Vin délicat et fluide, il se bonifiera encore sur plus de 10 ans tant sa jeunesse et son fruit sont étincelant. Une très grande Romanée! Excellent+
J'avais initié une alerte pour ce vin il y a 18 mois.
Alerte Chassagne-Montrachet
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Et tu l'as regoûté il y a quelques semaines: http://www.lapaulee-enligne.com/t2263-semaine-du-21-janvier-2013#31828
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Ce que je trouve surprenant en comparant les descriptions de Patrick et Michel, c'est que la première ne semble pas du tout mettre en relief le fait que le nez présente tout de même une panoplie de notes gourmandes (vanille, pâtisserie, beurre, pain grillé). Dégusté à une reprise seulement, j'y avais moi aussi perçu ces arômes de façon assez marquée. Je sais que Patrick est très sensible (et critique) de ces notes et suis donc un peu surpris.
Lecture différente outre-atlantique... Le long voyage marque le vin? Grande variabilité entre les bouteilles?
Lecture différente outre-atlantique... Le long voyage marque le vin? Grande variabilité entre les bouteilles?
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Une rencontre passionnante avec Jean-Louis Chave et ses vins avec, à la clé, des L'Hermitage (notez le "L" qui s'ajoute dorénavant) rouge et blanc 2010 stupéfiants (le blanc surtout) et une cuvée Cathelin 2009 superlative.
CR à venir sur MR.
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Invité- Invité
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Beaune 1er crue Les Sizies 2009, Domaine de Montille
Nez qui pinotte, encore très expressif, sur la cerise mûre et les fleurs. La bouche est gourmande, d'une fraicheur remarquable et d'une grande buvabilité. Je m'attendais à un vin plus structuré et ayant peut-être entamé sa phase de fermeture. Belle bouteille, c'étais ma seule malheureusement.
Bourgogne Cuvée de Noble Souche 2009, Domaine Denis Mortet
À l'ouverture, le nez est sur des arômes réduits qui vont vite s'estomper pour faire place à notes de fruits rouges et de fruits noirs, avec une touche fumée. La bouche montre des arômes de cerises noires, avec un petit côté terreux qui n'est pas déplaisant du tout. Belle finale, sur le fruit.
À 41$, cette bouteille vaut pleinement son prix.
Nez qui pinotte, encore très expressif, sur la cerise mûre et les fleurs. La bouche est gourmande, d'une fraicheur remarquable et d'une grande buvabilité. Je m'attendais à un vin plus structuré et ayant peut-être entamé sa phase de fermeture. Belle bouteille, c'étais ma seule malheureusement.
Bourgogne Cuvée de Noble Souche 2009, Domaine Denis Mortet
À l'ouverture, le nez est sur des arômes réduits qui vont vite s'estomper pour faire place à notes de fruits rouges et de fruits noirs, avec une touche fumée. La bouche montre des arômes de cerises noires, avec un petit côté terreux qui n'est pas déplaisant du tout. Belle finale, sur le fruit.
À 41$, cette bouteille vaut pleinement son prix.
Sébastien Desforges- Messages : 410
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 38
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Patrick Désy a écrit:Une rencontre passionnante avec Jean-Louis Chave et ses vins avec, à la clé, des L'Hermitage (notez le "L" qui s'ajoute dorénavant) rouge et blanc 2010 stupéfiants (le blanc surtout) et une cuvée Cathelin 2009 superlative.
CR à venir sur MR.
Est-ce qu'on va avoir 6 bouteilles de Cathelin dans le prochain CV Rhône?
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Ludwig Desjardins a écrit:Patrick Désy a écrit:Une rencontre passionnante avec Jean-Louis Chave et ses vins avec, à la clé, des L'Hermitage (notez le "L" qui s'ajoute dorénavant) rouge et blanc 2010 stupéfiants (le blanc surtout) et une cuvée Cathelin 2009 superlative.
CR à venir sur MR.
Est-ce qu'on va avoir 6 bouteilles de Cathelin dans le prochain CV Rhône?
Lud,
J'ai posé la question.
Réponse: pas de CV portant sur le Rhône pour le reste de 2013-14. Les 2010 (rouge et blanc) devraient débarquer chez Signature (autour de 207$).
Pour Cathelin 2009, seulement 14 bouteilles au Québec (dont une de moins avec celle ouverte hier! ) Prix non communiqué.
Invité- Invité
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Un CR sur un vin acheté en spécial et dont j'ai pris une photo
Vignetto Bordini La Spinetta Barbaresco 2008
Rouge grenat de moyenne intensité. Nez de fruits rouges, de fleurs séchées (roses), de fruits séchés (pruneaux, abricots), un peu de cuir et d'épices. En bouche, les arômes de fruits perçues au nez y sont, tout comme le côté floral. L'intensité des saveurs est plutôt au centre du palais et la finale doucement épicée est relativement longue. Un peu sec en fin de bouche, le vin semble avoir tout ce qu'il faut pour vieillir un bon moment. Très bien, presqu'excellent.
Fait de Nebbiolo à 100%, élevage de 20-22 mois en barriques de chêne français dont la moitié de neuves, suivi de 3 mois en cuve et d'un an en bouteille. Fait 14% d'alcool.
Vignetto Bordini La Spinetta Barbaresco 2008
Rouge grenat de moyenne intensité. Nez de fruits rouges, de fleurs séchées (roses), de fruits séchés (pruneaux, abricots), un peu de cuir et d'épices. En bouche, les arômes de fruits perçues au nez y sont, tout comme le côté floral. L'intensité des saveurs est plutôt au centre du palais et la finale doucement épicée est relativement longue. Un peu sec en fin de bouche, le vin semble avoir tout ce qu'il faut pour vieillir un bon moment. Très bien, presqu'excellent.
Fait de Nebbiolo à 100%, élevage de 20-22 mois en barriques de chêne français dont la moitié de neuves, suivi de 3 mois en cuve et d'un an en bouteille. Fait 14% d'alcool.
Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Hier soir, lors d'un souper entre amis :
Domaine Chantemerle Fourchaume chablis 1er cru 2010 : Fruité jaune avec une touche exotique, sur fond de crème et de coquillage au nez. Bouche de bon volume, bien concentrée, harmonieuse. Longueur correcte. Beaucoup de plaisir à prix très correct (30$). Bien, voire plus.
Selosse Le Bout du Clos grand cru extra brut champagne : Issu exclusivement d’Ambonnay. Couleur assez foncée, nez qui prend un peu de temps à se placer, comme oxydatif au début puis plus vraiment ensuite … ce n’est donc pas de l’oxydation! On y trouve du miel chaud, des fleurs fanées et un côté gâteau aux fruits (fruits confits, gâteau aux épices). La bouche est une pure merveille, large, pleine, séveuse, à la texture magnifique, suave et fine à la fois et immensément longue. Impression de plénitude. Grand vin. Superbe.
Recaredo Reserva Particular Josep Mata Capellades cava brut nature 2002 : Cuvée prestige de cette réputée maison, élevée sur lattes pendant près de neuf ans. Pas facile de passer après Selosse … Nez soufré au départ qui s’ouvrira sur des notes de fruits blancs, de liqueur d’herbes (genre absinthe) et de champignon frais. La bouche est bâtie sur la longueur, fraîche, avec de l’éclat, de la tension. Longue finale, sans impression sucrée, assez fine. Profil aromatique un peu particulier, mais très belle bouche. Très bien.
William Fèvre Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez typique sans bois apparent, sur des notes de citron frais, d’embruns marins, de crème fraîche, avec des nuances de fleur blanche et de fins effluves de poivre qui donne beaucoup de race. La bouche est très belle, vigoureuse et éclatante, avec un gras contenu procurant un aspect cylindrique. Très belle longueur, sur des notes de citron confit au sel. Excellent.
Dauvissat-Camus Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez plus discret, sur des notes de fruits jaunes mûrs, de miel fin, de fumée, avec une petite touche mentholée qui amène les convives plus vers la Côte d’Or que dans le Chablisien. La bouche est assez riche, large et d’impression satinée, tout en conservant une belle pureté. Si l’ensemble correspond moins à l’idée qu’on se fait d’un grand Chablis, la longueur est proprement réjouissante, expansive, très longue, avec quelque chose d’aérien et une fine minéralité. Un vin qui évoque plus le millésime que sa région, mais dont la longueur m’a réellement impressionné. Excellent, voire plus.
Marc Sorrel Le Gréal hermitage 2000 : Nez très parfumé, sur le cassis frais, la violette, les lardons et le poivre noir qui crie Rhône Nord! À l’aération des notes de cerise à l’eau de vie et de cacao ressortent. La bouche est juteuse, déliée, sur des notes de fruits mûrs et de viande fumée. Bonne longueur, sans être grande, avec une pointe d’amertume en final et une fraîcheur salivante. Très bien, voire plus.
Giuseppe Mascarello Monprivato barolo 2001 : Vin servi à la température de la cave qui demandera un peu de temps pour se révéler. On y trouve des fruits rouges frais (canneberge, rhubarbe), une petite touche verte, de la terre brune, puis de l’anis, du cuir, du tabac et des fleurs fanées. Ensemble intriguant, complexe, qui demande un peu d’attention. Bouche croquante, franche, assez costaude qui appelle la nourriture. L’intensité de l’ensemble, sa longueur et son caractère sont remarquables. La finale est ponctuée d’amers nobles qui procurent beaucoup de relief et témoignent de la grande concentration de ce vin qui semble encore prêt à affronter de (très!) nombreuses années de garde. Pas un séducteur né, mais un vin intense, classique qui possède quelque chose d’intemporel. Excellent, voire plus.
Domaine Chantemerle Fourchaume chablis 1er cru 2010 : Fruité jaune avec une touche exotique, sur fond de crème et de coquillage au nez. Bouche de bon volume, bien concentrée, harmonieuse. Longueur correcte. Beaucoup de plaisir à prix très correct (30$). Bien, voire plus.
Selosse Le Bout du Clos grand cru extra brut champagne : Issu exclusivement d’Ambonnay. Couleur assez foncée, nez qui prend un peu de temps à se placer, comme oxydatif au début puis plus vraiment ensuite … ce n’est donc pas de l’oxydation! On y trouve du miel chaud, des fleurs fanées et un côté gâteau aux fruits (fruits confits, gâteau aux épices). La bouche est une pure merveille, large, pleine, séveuse, à la texture magnifique, suave et fine à la fois et immensément longue. Impression de plénitude. Grand vin. Superbe.
Recaredo Reserva Particular Josep Mata Capellades cava brut nature 2002 : Cuvée prestige de cette réputée maison, élevée sur lattes pendant près de neuf ans. Pas facile de passer après Selosse … Nez soufré au départ qui s’ouvrira sur des notes de fruits blancs, de liqueur d’herbes (genre absinthe) et de champignon frais. La bouche est bâtie sur la longueur, fraîche, avec de l’éclat, de la tension. Longue finale, sans impression sucrée, assez fine. Profil aromatique un peu particulier, mais très belle bouche. Très bien.
William Fèvre Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez typique sans bois apparent, sur des notes de citron frais, d’embruns marins, de crème fraîche, avec des nuances de fleur blanche et de fins effluves de poivre qui donne beaucoup de race. La bouche est très belle, vigoureuse et éclatante, avec un gras contenu procurant un aspect cylindrique. Très belle longueur, sur des notes de citron confit au sel. Excellent.
Dauvissat-Camus Les Clos chablis grand cru 2006 : Nez plus discret, sur des notes de fruits jaunes mûrs, de miel fin, de fumée, avec une petite touche mentholée qui amène les convives plus vers la Côte d’Or que dans le Chablisien. La bouche est assez riche, large et d’impression satinée, tout en conservant une belle pureté. Si l’ensemble correspond moins à l’idée qu’on se fait d’un grand Chablis, la longueur est proprement réjouissante, expansive, très longue, avec quelque chose d’aérien et une fine minéralité. Un vin qui évoque plus le millésime que sa région, mais dont la longueur m’a réellement impressionné. Excellent, voire plus.
Marc Sorrel Le Gréal hermitage 2000 : Nez très parfumé, sur le cassis frais, la violette, les lardons et le poivre noir qui crie Rhône Nord! À l’aération des notes de cerise à l’eau de vie et de cacao ressortent. La bouche est juteuse, déliée, sur des notes de fruits mûrs et de viande fumée. Bonne longueur, sans être grande, avec une pointe d’amertume en final et une fraîcheur salivante. Très bien, voire plus.
Giuseppe Mascarello Monprivato barolo 2001 : Vin servi à la température de la cave qui demandera un peu de temps pour se révéler. On y trouve des fruits rouges frais (canneberge, rhubarbe), une petite touche verte, de la terre brune, puis de l’anis, du cuir, du tabac et des fleurs fanées. Ensemble intriguant, complexe, qui demande un peu d’attention. Bouche croquante, franche, assez costaude qui appelle la nourriture. L’intensité de l’ensemble, sa longueur et son caractère sont remarquables. La finale est ponctuée d’amers nobles qui procurent beaucoup de relief et témoignent de la grande concentration de ce vin qui semble encore prêt à affronter de (très!) nombreuses années de garde. Pas un séducteur né, mais un vin intense, classique qui possède quelque chose d’intemporel. Excellent, voire plus.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 4 mars 2013 : La relâche
Bien d'accord avec et excellent CR.
Un bon nombre a préféré Fèvre à Dauvissat sur ce grand cru et ce millésime dont moi qui, d'aileurs, voyait un corton charlemagne pour le vin de Dauvissat tandis qu'un grand cru de chablis pour celui de Fèvre
Un grand vin de champagne...........ça se sabre et bien réussi!
Un bon nombre a préféré Fèvre à Dauvissat sur ce grand cru et ce millésime dont moi qui, d'aileurs, voyait un corton charlemagne pour le vin de Dauvissat tandis qu'un grand cru de chablis pour celui de Fèvre
Un grand vin de champagne...........ça se sabre et bien réussi!
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Michel Therrien- Messages : 10010
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