Semaine du 13 décembre 2020
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Yves Martineau a écrit:Pierre Beauregard a écrit:Toujours impressionné par la jeunesse de la robe des vins de Boulay et des cousins Cotat lorsqu'ils ont de l'âge (> 10 ans).
Question délicate: est-ce dû à une quantité importante de souffre utilisée?
Une chose est certaine, en Sancerre on ne fait pas de malolactique, donc il faut utiliser plus de souffre pour l'éviter.
Frederick Blais- Messages : 2987
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Au cul du pressoir...
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Enderle & Moll Liaison Pinot Noir Baden 2016 (IP Ward & Ass. achat au Vin Mon Lapin)
Couleur grenat translucide. Arômes de vin nature plaisant avec du fruit rouge, des notes d'agrumes puis d'épices douces et de terre. Léger et épicé en bouche, le vin a toutefois de la matière malgré sa grande buvabilité. À l'aération le vin devient plus profond et complexe, le fruit est beau, la texture fine et la finale longue. Une très belle interprétation d'un vin de ce cépage noble. Excellent (91)
Couleur grenat translucide. Arômes de vin nature plaisant avec du fruit rouge, des notes d'agrumes puis d'épices douces et de terre. Léger et épicé en bouche, le vin a toutefois de la matière malgré sa grande buvabilité. À l'aération le vin devient plus profond et complexe, le fruit est beau, la texture fine et la finale longue. Une très belle interprétation d'un vin de ce cépage noble. Excellent (91)
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Rapidement quelques vins
Tapadas de Chave Branco 1995, Alentejo : Un grand blanc du Portugal, encore bien frais et tendu tirant seulement 12%. De la sous région Portalegre, sur des haut-plateau où le granite et le schiste se rencontre, on est bien loin des vins caricatural de cette région chaude. Malheureusement, cette maison, depuis le début des années 2000 a rejoint le nouveau marché des vins moderne à 15%. 16.5/20+
Cuvée Bedeau 2018, Frédéric Cossard(Domaine Chassorney), Bourgogne Payé 34 euros mais c'est de la belle Pinotte! Cher en effet pour un Bourgogne générique mais parmi les meilleurs déguster sans aucun doute. On a pas la profondeur ni la complexité des grands vins mais l'on a tout ce que l'on s'attend de ce cépage noble. 16.5/20
Verdelho 1996, Barbeito, Madère Aujourd'hui la maison ayant la plus grande aura et les plus grands prix aussi du même coup. Barbeito c'est un peu comme la DRC du Portugal, les prix ont quadruplé en 10-15 ans. Ici cette micro-cuvée de 152 demie-bouteille ne livre pas la marchandise. Payé 60 euros, c'est beau, c'est fin, c'est complexe mais l'on a pas le mordant que l'on s'attend de cette maison, ce cépage à cet âge. 16/20
Andresen Colheita 1998, Porto Je vous dirai pas le prix, car c'est ridicule ce que je paye quand l'on a le prix du domaine. Je me répète, j'adore ce style riche et tendu de Colheita que cette maison offre. Complexe et abouti, j'ai préféré le 1995 dernièrement par contre. 17/20
Tapadas de Chave Branco 1995, Alentejo : Un grand blanc du Portugal, encore bien frais et tendu tirant seulement 12%. De la sous région Portalegre, sur des haut-plateau où le granite et le schiste se rencontre, on est bien loin des vins caricatural de cette région chaude. Malheureusement, cette maison, depuis le début des années 2000 a rejoint le nouveau marché des vins moderne à 15%. 16.5/20+
Cuvée Bedeau 2018, Frédéric Cossard(Domaine Chassorney), Bourgogne Payé 34 euros mais c'est de la belle Pinotte! Cher en effet pour un Bourgogne générique mais parmi les meilleurs déguster sans aucun doute. On a pas la profondeur ni la complexité des grands vins mais l'on a tout ce que l'on s'attend de ce cépage noble. 16.5/20
Verdelho 1996, Barbeito, Madère Aujourd'hui la maison ayant la plus grande aura et les plus grands prix aussi du même coup. Barbeito c'est un peu comme la DRC du Portugal, les prix ont quadruplé en 10-15 ans. Ici cette micro-cuvée de 152 demie-bouteille ne livre pas la marchandise. Payé 60 euros, c'est beau, c'est fin, c'est complexe mais l'on a pas le mordant que l'on s'attend de cette maison, ce cépage à cet âge. 16/20
Andresen Colheita 1998, Porto Je vous dirai pas le prix, car c'est ridicule ce que je paye quand l'on a le prix du domaine. Je me répète, j'adore ce style riche et tendu de Colheita que cette maison offre. Complexe et abouti, j'ai préféré le 1995 dernièrement par contre. 17/20
Frederick Blais- Messages : 2987
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Dernièrement :
Boulay Clos de Beaujeu sancerre 2007 : Inspiré par le CR de Michel. Couleur très pâle, brillante, avec encore des reflets verts. Le nez dévoile des notes de fruits blancs et jaunes, de fumée et d’herbes fraîches (estragon, menthe et fenouil). La bouche offre une belle richesse à l’attaque, avec des notes de fruits exotiques (fruit de la passion) presque sucrées. Le milieu de bouche dévoile un équilibre idéal entre richesse et tension, vigueur et patine amenée par l’évolution. La finale est plus acide et salivante, avec de fines nuances miellées. Pas le vin le plus complexe, mais sa jeunesse et son harmonie impressionnent. Très bien, voire plus.
Barthod Les Cras chambolle-musigny 1er cru 2011 : La couleur est dense, foncée et brillante. Le nez est discret, profond, avec des notes de fruits noirs, de terre et d’épices, sans les notes végétales qu’on peut parfois retrouver sur ce millésime. En bouche, le vin se montre dense et puissant, mais fermé, amer et dur, au point où on en laissera la moitié pour le lendemain. Toutefois, la magie attendue n’opérera pas … la matière est un peu plus déliée, mais les tanins sont toujours asséchants et l’amertume plutôt élevée, donnant une finale structurelle sévère, peu aromatique. Un vin d’une force de constitution étonnante pour le millésime, mais qui ne possède ni le charme de l’année, ni celui du finage. Qu’un Chambolle 1er cru de presque 10 ans issu d’un millésime tendre de sucroît ne procure pas de plaisir me pose un certain problème …
Boulay Clos de Beaujeu sancerre 2007 : Inspiré par le CR de Michel. Couleur très pâle, brillante, avec encore des reflets verts. Le nez dévoile des notes de fruits blancs et jaunes, de fumée et d’herbes fraîches (estragon, menthe et fenouil). La bouche offre une belle richesse à l’attaque, avec des notes de fruits exotiques (fruit de la passion) presque sucrées. Le milieu de bouche dévoile un équilibre idéal entre richesse et tension, vigueur et patine amenée par l’évolution. La finale est plus acide et salivante, avec de fines nuances miellées. Pas le vin le plus complexe, mais sa jeunesse et son harmonie impressionnent. Très bien, voire plus.
Barthod Les Cras chambolle-musigny 1er cru 2011 : La couleur est dense, foncée et brillante. Le nez est discret, profond, avec des notes de fruits noirs, de terre et d’épices, sans les notes végétales qu’on peut parfois retrouver sur ce millésime. En bouche, le vin se montre dense et puissant, mais fermé, amer et dur, au point où on en laissera la moitié pour le lendemain. Toutefois, la magie attendue n’opérera pas … la matière est un peu plus déliée, mais les tanins sont toujours asséchants et l’amertume plutôt élevée, donnant une finale structurelle sévère, peu aromatique. Un vin d’une force de constitution étonnante pour le millésime, mais qui ne possède ni le charme de l’année, ni celui du finage. Qu’un Chambolle 1er cru de presque 10 ans issu d’un millésime tendre de sucroît ne procure pas de plaisir me pose un certain problème …
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Les vins du sud de la Bourgogne ont le vent dans les voiles. Des vins abordables et de plus en plus qualitatifs. Lorsque j’ai commencé à faire du repérage en 2015, j’avais contacté Frantz Chagnoleau qui était à l’époque importé au Québec par une agence dont j’ai oublié le nom. Près de 5 ans plus tard, ces vins sont disponibles à la SAQ. J’ai ouvert hier avec beaucoup de plaisir, son petit Mâcon-Villages Clos Saint-Pancras 2018. Jaune paille au nez d’agrumes, citrons verts légèrement fumé que l’on retrouve au centre d’une bouche ronde et saline. Longueur moyenne et très jolie acidité. Ce n’est pas la complexité du siècle mais il y a une belle pureté dans ce vin. Nous sommes dans le domaine du très bon rapport qualité/prix à 29.60$. J’ai manqué son Prélude. J’espère qu’il viendra se pointer en Mauricie!
Conseil du jour: ne pas servir trop froid
Conseil du jour: ne pas servir trop froid
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Michelle, c'est Aux Bons Crus qui importe les vins bios de Frantz Chagnoleau, depuis le millésime 2014. Deux cuvées en SAQ, les autres en IP. Bien content que tu aies aimé.
Le Mâconnais devient en effet une région refuge, face aux prix de la Côte de Beaune.
Le Mâconnais devient en effet une région refuge, face aux prix de la Côte de Beaune.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Petite dérogation à ma série "pinot noir hors Bourgogne" avec ce duel en Beaujolais:
Château du Moulin-à-Vent 2016, 30$ vs Château du Moulin-à-Vent Champ de Cour 2016, 52$
Deux robes presque identiques, d'un rouge moyennement soutenu, pétant, sans reflets violet, ce qui m'a surpris un peu. Deux bouquets très épicés, il y a même du poivre, ce qui a mené neveu en Rhône Nord. Arômes végétaux également et oui beaucoup de fruits noirs aussi légèrement cuits. Petite élégance additionnelle au nez pour Champ de Cour.
En bouche, Château du Moulin-à-Vent est doux sans être mince, assis sur une belle souplesse, le fruit est opulent mais sec, la tension est de bon aloi et les amers solides. Un vin austère, masculin, qui m'apporte peu de plaisir.
Champ de Cour, la première impression c'est miam ! Texture de soie, fruité opulent, gourmand un brin sucré, épicé et poivré, il dégage une harmonie et un équilibre que l'autre n'a pas. Un vin féminin et réconfortant.
Domaine de l'Écu Muscadet-Sèvre et Maine Schistes 2019, 20$.
J'écluse ça en soirée de retour du boulot: c'est imbuvable ! Je le fous en carafe et y re-goûte 24h00 plus tard: il commence à se placer ! Ce n'est qu'au 3ième jour qu'il m'apportera du plaisir. Je crois que c'est une bombe de soufre !
Château du Moulin-à-Vent 2016, 30$ vs Château du Moulin-à-Vent Champ de Cour 2016, 52$
Deux robes presque identiques, d'un rouge moyennement soutenu, pétant, sans reflets violet, ce qui m'a surpris un peu. Deux bouquets très épicés, il y a même du poivre, ce qui a mené neveu en Rhône Nord. Arômes végétaux également et oui beaucoup de fruits noirs aussi légèrement cuits. Petite élégance additionnelle au nez pour Champ de Cour.
En bouche, Château du Moulin-à-Vent est doux sans être mince, assis sur une belle souplesse, le fruit est opulent mais sec, la tension est de bon aloi et les amers solides. Un vin austère, masculin, qui m'apporte peu de plaisir.
Champ de Cour, la première impression c'est miam ! Texture de soie, fruité opulent, gourmand un brin sucré, épicé et poivré, il dégage une harmonie et un équilibre que l'autre n'a pas. Un vin féminin et réconfortant.
Domaine de l'Écu Muscadet-Sèvre et Maine Schistes 2019, 20$.
J'écluse ça en soirée de retour du boulot: c'est imbuvable ! Je le fous en carafe et y re-goûte 24h00 plus tard: il commence à se placer ! Ce n'est qu'au 3ième jour qu'il m'apportera du plaisir. Je crois que c'est une bombe de soufre !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Yves Martineau a écrit:Michelle, c'est Aux Bons Crus qui importe les vins bios de Frantz Chagnoleau, depuis le millésime 2014. Deux cuvées en SAQ, les autres en IP. Bien content que tu aies aimé.
Le Mâconnais devient en effet une région refuge, face aux prix de la Côte de Beaune.
Lorsque j’avais communiqué avec eux, ce n’était pas ABC à l’époque. Je n’ai plus la réponse au courriel. Mais ce n’est pas vraiment important. Je suis heureuse de les retrouver à la SAQ. Peux-tu me parler du Prélude?
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2020
La cuvée Prélude est un Saint-Véran, habituellement assez gras en attaque mais bien frais, j'y trouve souvent des notes crayeuses ou salines dans la finale, avec une belle ampleur, un fruité pur. Beaucoup de vin. Je suis sans doute biaisé, mais je trouve que c'est un excellent rapport q/p comme tous ses vins. Je n'ai malheureusement pas goûté au 2018, mais il est sans doute supérieur au St-Pancras.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Buisson-Charles Meursault Les Tessons 2015
Le nez est joli, fleurs blanches et melon, mais c’est en bouche qu’il est le plus impressionnant. Un magnifique meursault, racé, exhibant la puissance de ce terroir, un premier cru déguisé en simple villages. Dense, on a l’impression de plusieurs couches de saveurs superposées. Cette bouteille me semble plus expressive que la précédente, bue il y a quelques mois à peine. Le fruit est pur, beaucoup d’éclat, avec un côté presque salin. La finale est précise, elle commence à développer une belle complexité. Excellent. 92 pts
Alain Graillot Crozes-Hermitage 2016
Une rare déception avec ce domaine que j'aime bien.
Les vins de Graillot ont toujours une acidité élevée et cette fois je trouve qu’elle domine par rapport au fruit. Ça lui donne un côté bien frais mais le fait paraître un peu mince. 87 pts
Le nez est joli, fleurs blanches et melon, mais c’est en bouche qu’il est le plus impressionnant. Un magnifique meursault, racé, exhibant la puissance de ce terroir, un premier cru déguisé en simple villages. Dense, on a l’impression de plusieurs couches de saveurs superposées. Cette bouteille me semble plus expressive que la précédente, bue il y a quelques mois à peine. Le fruit est pur, beaucoup d’éclat, avec un côté presque salin. La finale est précise, elle commence à développer une belle complexité. Excellent. 92 pts
Alain Graillot Crozes-Hermitage 2016
Une rare déception avec ce domaine que j'aime bien.
Les vins de Graillot ont toujours une acidité élevée et cette fois je trouve qu’elle domine par rapport au fruit. Ça lui donne un côté bien frais mais le fait paraître un peu mince. 87 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Bien d'accord avec cette affirmation.Yves Martineau a écrit:Buisson-Charles Meursault Les Tessons 2015
Le nez est joli, fleurs blanches et melon, mais c’est en bouche qu’il est le plus impressionnant. Un magnifique meursault, racé, exhibant la puissance de ce terroir, un premier cru déguisé en simple villages. Dense, on a l’impression de plusieurs couches de saveurs superposées. Cette bouteille me semble plus expressive que la précédente, bue il y a quelques mois à peine. Le fruit est pur, beaucoup d’éclat, avec un côté presque salin. La finale est précise, elle commence à développer une belle complexité. Excellent. 92 pts
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Hier soir :
Domaine Charvin châteauneuf-du-pape 2001 : Bouteille ouverte au milieu de l’après-midi et servie en soirée. Jolie couleur, brillante et à peine évoluée. Le nez est invitant sur des notes de fruits secs (dattes et figues), de confiture de fraise, d’herbes grillées et de poivre. L’aération amènera des notes plus évoluées de cuir et de viande braisée. En bouche, le vin montre une bonne ampleur, avec ce côté riche et glycériné du grenache, mais sans lourdeur, révélant encore à cet âge une gourmandise certaine. En réchauffant, la finale devient un rien chaleureuse et amère, mais en le gardant relativement frais, on se régale sincèrement. Un vin à maturité qui me semble à boire. Excellent, même s’il n’est pas tout à fait au niveau du souvenir que j’avais gardé de ce millésime lors de la verticale que nous avions faite il y a quelques années.
Domaine Charvin châteauneuf-du-pape 2001 : Bouteille ouverte au milieu de l’après-midi et servie en soirée. Jolie couleur, brillante et à peine évoluée. Le nez est invitant sur des notes de fruits secs (dattes et figues), de confiture de fraise, d’herbes grillées et de poivre. L’aération amènera des notes plus évoluées de cuir et de viande braisée. En bouche, le vin montre une bonne ampleur, avec ce côté riche et glycériné du grenache, mais sans lourdeur, révélant encore à cet âge une gourmandise certaine. En réchauffant, la finale devient un rien chaleureuse et amère, mais en le gardant relativement frais, on se régale sincèrement. Un vin à maturité qui me semble à boire. Excellent, même s’il n’est pas tout à fait au niveau du souvenir que j’avais gardé de ce millésime lors de la verticale que nous avions faite il y a quelques années.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Une très belle bouteille hier soir.
Excellent mariage avec un plat du Filet -Trifecta soit Travers de boeuf cuit lentement, champignons, légumes-racines rôtis.
Côte-Rôtie La Viallière 2011, Jean-Michel Gerin
Ouverte 4h avant et lente oxygénation.
La robe est cerise foncée.
Bouquet de belle intensité. Framboises et cerises, notes florales et un côté pierreux. L'évolution apporte des notes lardées et de fumées.
La bouche offre un beau volume, de la mâche, une finesse de texture avec éclat et belle longueur. Impression de pureté et de minéralité. Un millésime que j'aime beaucoup en Rhône Nord.
Le 3e millésime de cette cuvée.
Un autre vin de chez réZin qui me plait beaucoup.
17-17,5/20 ou 92.
Excellent mariage avec un plat du Filet -Trifecta soit Travers de boeuf cuit lentement, champignons, légumes-racines rôtis.
Côte-Rôtie La Viallière 2011, Jean-Michel Gerin
Ouverte 4h avant et lente oxygénation.
La robe est cerise foncée.
Bouquet de belle intensité. Framboises et cerises, notes florales et un côté pierreux. L'évolution apporte des notes lardées et de fumées.
La bouche offre un beau volume, de la mâche, une finesse de texture avec éclat et belle longueur. Impression de pureté et de minéralité. Un millésime que j'aime beaucoup en Rhône Nord.
Le 3e millésime de cette cuvée.
Un autre vin de chez réZin qui me plait beaucoup.
17-17,5/20 ou 92.
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Vincent, le 2001 est en effet mon millésime préféré de Charvin, quoique le 2010 pourrait l'égaler.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Domaine Morey-Coffinet Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot Fairendes 2014
Note du 2 décembre:
Servi en PNP, il devient meilleur en cours de repas et le dernier verre est le meilleur. Je suggérerais de l’ouvrir une heure à l’avance, et lui offrirais un petit coup de carafe de 15-30 minutes une prochaine fois. Des beaux arômes de fruits du verger, une texture légèrement ronde de fruit mûr, mais une texture sans lourdeur. 91
Note d’aujourd’hui:
Il restait un fond dans la bouteille, qu’on a oublié au frigo (désolée Thibault). 17 jours plus tard, c’est encore meilleur: 92!!!!!
Je suis impressionnée que le vin ait conservé sa qualité et même gagné de l’ampleur plus de 2 semaines plus tard, au frigo avec le bouchon de liège.
Note du 2 décembre:
Servi en PNP, il devient meilleur en cours de repas et le dernier verre est le meilleur. Je suggérerais de l’ouvrir une heure à l’avance, et lui offrirais un petit coup de carafe de 15-30 minutes une prochaine fois. Des beaux arômes de fruits du verger, une texture légèrement ronde de fruit mûr, mais une texture sans lourdeur. 91
Note d’aujourd’hui:
Il restait un fond dans la bouteille, qu’on a oublié au frigo (désolée Thibault). 17 jours plus tard, c’est encore meilleur: 92!!!!!
Je suis impressionnée que le vin ait conservé sa qualité et même gagné de l’ampleur plus de 2 semaines plus tard, au frigo avec le bouchon de liège.
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Après une déception sur ce millésime, je me suis tourné vers les vins du beau-frère de l’autre :
Lucien Boillot Les Pruliers nuits-saint-georges 1er cru 2011 : La couleur est ravissante, bien brillante, jeune, mais sans opacité. Le nez prend un peu de temps pour se révéler, sur les fruits noirs, l’encre, les épices asiatiques et une touche fumée, sans trace d’élevage. La bouche est vigoureuse, mais le temps a arrondi les angles et les tanins sont d’une rare finesse pour ce finage et ce cru. Le caractère sauvage du climat se retrouve davantage dans sa gamme aromatique que dans sa structure. Le vin n’a pas la puissance ou la fougue des plus grandes années, mais ce flacon me semble se jouer adroitement de ce millésime en demi-teintes : il n’est ni végétal, ni fluide, mais se montre souple et de jolie longueur, parfaitement harmonieux et portant les marques du lieu qui l’a vu naître. Je me suis régalé. Il ne fera peut-être pas aussi longs os que le Barthod bu récemment (quoique, à ce chapitre, les vins équilibrés peuvent vraiment surprendre), mais il procure passablement plus de plaisir à mon avis. Les Bourguignols représentent les vins de Pierre depuis le millésime 2015.
Lucien Boillot Les Pruliers nuits-saint-georges 1er cru 2011 : La couleur est ravissante, bien brillante, jeune, mais sans opacité. Le nez prend un peu de temps pour se révéler, sur les fruits noirs, l’encre, les épices asiatiques et une touche fumée, sans trace d’élevage. La bouche est vigoureuse, mais le temps a arrondi les angles et les tanins sont d’une rare finesse pour ce finage et ce cru. Le caractère sauvage du climat se retrouve davantage dans sa gamme aromatique que dans sa structure. Le vin n’a pas la puissance ou la fougue des plus grandes années, mais ce flacon me semble se jouer adroitement de ce millésime en demi-teintes : il n’est ni végétal, ni fluide, mais se montre souple et de jolie longueur, parfaitement harmonieux et portant les marques du lieu qui l’a vu naître. Je me suis régalé. Il ne fera peut-être pas aussi longs os que le Barthod bu récemment (quoique, à ce chapitre, les vins équilibrés peuvent vraiment surprendre), mais il procure passablement plus de plaisir à mon avis. Les Bourguignols représentent les vins de Pierre depuis le millésime 2015.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 13 décembre 2020
Le Graveron pinot noir 2014, Sancerre, famille Bourgeois, 60$.
Pnp. Rubis-brique brillant très peu dense et clair comme de l'eau. Ici je me sens bien en territoire pinot: un peu de réduction mais ça pinote les petites baies rouges fraîches sagement épicées avec quelques effluves de fleurs séchées.
Il ne change pas de territoire en bouche où l'entrée d'une grande franchise présente sur une souplesse de texture un fruité rouge frais, sec, un brin acidulé, accompagné d'amers solides mais qui ne vous veulent pas de mal. Finale élégante de grande fraîcheur qui fait saliver avec toutes ces petites baies rouges acidulées. Un superbe pinot noir qui se faufilerait fort bien parmi ses pairs bourguignons sans qu'on s'en aperçoive, j'en suis pas mal certain. Me parait fort jeune encore, va m'en aller en dégoter d'autres, peut-être pour en faufiler une justement dans une dégustation GVMS si ces temps surréalistes peuvent finir par finir.
Lendemain: quelle belle robe brillante et légère...au nez, j'te l'dit, ça pinote ! sagement...en bouche, toujours sur le même territoire, je ne me sens pas déboussolé comme avec Menetou surtout et le Sancerre de Fouassier. ici c'est du pinot noir élégant, sage, un peu sucré/caramel mais frais, avec ribambelle de petites baies rouges sur tension amicale et amers nobles.
ps: acheté il y a quelques jours, c'est un 2014...je ne sais pas si c'est un nouvel arrivage ou un ves, mais si c'est un ves la succursale ne lui a absolument pas fait mal !
Les Terrasses 2017, Condrieu, dom.Grangier, 60$.
Pnp hier soir avec neveu, il fut extrêmement aromatique et trop intense. Là il vient de passer 16 heures en carafe. Le robe est or, soleil, bien dense. Wow, quel changement de bouquet ! Assagi, délicat, sur les fleurs fraîches, la poire, le miel.
L'entrée se fait sur une texture presque huileuse suivie d'un fruité opulent, sucré, sur la poire, soutenu de justesse par une tension minimale. La finale rajoute des amers et une chaleur (il titre 14,5) plus ou moins agréables. Une bête de cirque, trop intense et empreinte d'une certaine lourdeur, à la limite il lève le coeur. Peu amical en solo, il appelle une bouffe de la mer bien beurrée et bien crémée, ce que je n'ai pas sous la main ! On verra demain, je le remet au frigo. Pour l'instant je vais terminer ma bombe de soufre (5ième jour !) !
Lendemain: malgré de beaux pétoncles mi-cuits dans le beurre, ce cru garroche des arômes et une chaleur trop intenses, et ce même s'il est débouché depuis 36h00. 4 gorgées et je ne suis plus capable, c'est pas peu dire.
ps: fond de bouteille au 4ième jour: exquis, sans niaiser ! il a la couenne dure, mais on peut y arriver semble-t-il.
Pnp. Rubis-brique brillant très peu dense et clair comme de l'eau. Ici je me sens bien en territoire pinot: un peu de réduction mais ça pinote les petites baies rouges fraîches sagement épicées avec quelques effluves de fleurs séchées.
Il ne change pas de territoire en bouche où l'entrée d'une grande franchise présente sur une souplesse de texture un fruité rouge frais, sec, un brin acidulé, accompagné d'amers solides mais qui ne vous veulent pas de mal. Finale élégante de grande fraîcheur qui fait saliver avec toutes ces petites baies rouges acidulées. Un superbe pinot noir qui se faufilerait fort bien parmi ses pairs bourguignons sans qu'on s'en aperçoive, j'en suis pas mal certain. Me parait fort jeune encore, va m'en aller en dégoter d'autres, peut-être pour en faufiler une justement dans une dégustation GVMS si ces temps surréalistes peuvent finir par finir.
Lendemain: quelle belle robe brillante et légère...au nez, j'te l'dit, ça pinote ! sagement...en bouche, toujours sur le même territoire, je ne me sens pas déboussolé comme avec Menetou surtout et le Sancerre de Fouassier. ici c'est du pinot noir élégant, sage, un peu sucré/caramel mais frais, avec ribambelle de petites baies rouges sur tension amicale et amers nobles.
ps: acheté il y a quelques jours, c'est un 2014...je ne sais pas si c'est un nouvel arrivage ou un ves, mais si c'est un ves la succursale ne lui a absolument pas fait mal !
Les Terrasses 2017, Condrieu, dom.Grangier, 60$.
Pnp hier soir avec neveu, il fut extrêmement aromatique et trop intense. Là il vient de passer 16 heures en carafe. Le robe est or, soleil, bien dense. Wow, quel changement de bouquet ! Assagi, délicat, sur les fleurs fraîches, la poire, le miel.
L'entrée se fait sur une texture presque huileuse suivie d'un fruité opulent, sucré, sur la poire, soutenu de justesse par une tension minimale. La finale rajoute des amers et une chaleur (il titre 14,5) plus ou moins agréables. Une bête de cirque, trop intense et empreinte d'une certaine lourdeur, à la limite il lève le coeur. Peu amical en solo, il appelle une bouffe de la mer bien beurrée et bien crémée, ce que je n'ai pas sous la main ! On verra demain, je le remet au frigo. Pour l'instant je vais terminer ma bombe de soufre (5ième jour !) !
Lendemain: malgré de beaux pétoncles mi-cuits dans le beurre, ce cru garroche des arômes et une chaleur trop intenses, et ce même s'il est débouché depuis 36h00. 4 gorgées et je ne suis plus capable, c'est pas peu dire.
ps: fond de bouteille au 4ième jour: exquis, sans niaiser ! il a la couenne dure, mais on peut y arriver semble-t-il.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2020
Alain Roy a écrit:Le Graveron pinot noir 2014, Sancerre, famille Bourgeois, 60$.
Pnp. Rubis-brique brillant très peu dense et clair comme de l'eau. Ici je me sens bien en territoire pinot: un peu de réduction mais ça pinote les petites baies rouges fraîches sagement épicées avec quelques effluves de fleurs séchées.
Il ne change pas de territoire en bouche où l'entrée d'une grande franchise présente sur une souplesse de texture un fruité rouge frais, sec, un brin acidulé, accompagné d'amers solides mais qui ne vous veulent pas de mal. Finale élégante de grande fraîcheur qui fait saliver avec toutes ces petites baies rouges acidulées. Un superbe pinot noir qui se faufilerait fort bien parmi ses pairs bourguignons sans qu'on s'en aperçoive, j'en suis pas mal certain. Me parait fort jeune encore, va m'en aller en dégoter d'autres, peut-être pour en faufiler une justement dans une dégustation GVMS si ces temps surréalistes peuvent finir par finir.
J'en prends bonne note!
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
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