Semaine du 8 novembre 2010 !
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Yves Martineau
Pierre Beauregard
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Ludwig Desjardins
Michel Therrien
Dagenais, Simon
Frederick Blais
Olivier Collin
Alain Roy
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Semaine du 8 novembre 2010 !
Diversité 2008 pinot noir, Willamette Valley Oregon, Le Cadeau, acheté en 2012, 60$.
Pnp. Grenat bien soutenu, brillant et tuilé au pourtour. Arômes secondaires et même tertiaires selon mon pif du genre sous-bois après la pluie et champignons, plus relent de végétal, un peu de vanille, en tout cas je cherche le fruit.
Et je le trouve en bouche ! Qui jure du bon bord par rapport au nez. L'attaque est molle sur une texture huileuse présentant un fruité rouge exubérant, cuit et carrément sucré sur une tension minimale qui amoindrit un brin la lourdeur du jus. La finale est jouissive, on est en plein péché de gourmandise. Je ne me sens vraiment pas en train de faire un cr d'un pinot noir mais d'un vin cochon comme le Rhône sait si bien en faire. Si je m'en tenais au pinot noir je serais déçu mais comme je suis ouvert je prends les qualités que ce vin me présente et c'est ok. Savoureux et réconfortant, mais pour sûr à l'aveugle je ne serais jamais allé vers du pinot noir. Bizarrement, avec le temps et la bouffe mon corps le rejette...Peut-être une autre bibitte qui préfère les tête-à-tête, ou peut-être que je file pas.
Lendemain: bouquet quelconque, c'était pas sa force hier et ça ne l'est pas ce soir. une bouche moins intense qu'hier, assagie mais sur le même registre: du gras, du fruit confit, de la gourmandise...de la belle Rhône ! j'aime mais je ne rachèterai pas: c'est pas du pinot noir ça !
Pnp. Grenat bien soutenu, brillant et tuilé au pourtour. Arômes secondaires et même tertiaires selon mon pif du genre sous-bois après la pluie et champignons, plus relent de végétal, un peu de vanille, en tout cas je cherche le fruit.
Et je le trouve en bouche ! Qui jure du bon bord par rapport au nez. L'attaque est molle sur une texture huileuse présentant un fruité rouge exubérant, cuit et carrément sucré sur une tension minimale qui amoindrit un brin la lourdeur du jus. La finale est jouissive, on est en plein péché de gourmandise. Je ne me sens vraiment pas en train de faire un cr d'un pinot noir mais d'un vin cochon comme le Rhône sait si bien en faire. Si je m'en tenais au pinot noir je serais déçu mais comme je suis ouvert je prends les qualités que ce vin me présente et c'est ok. Savoureux et réconfortant, mais pour sûr à l'aveugle je ne serais jamais allé vers du pinot noir. Bizarrement, avec le temps et la bouffe mon corps le rejette...Peut-être une autre bibitte qui préfère les tête-à-tête, ou peut-être que je file pas.
Lendemain: bouquet quelconque, c'était pas sa force hier et ça ne l'est pas ce soir. une bouche moins intense qu'hier, assagie mais sur le même registre: du gras, du fruit confit, de la gourmandise...de la belle Rhône ! j'aime mais je ne rachèterai pas: c'est pas du pinot noir ça !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Tiens pour alimenter la discussion sur la variabilité de la notion de grand vin, je me suis laissé tenter par le Frank Cornelissen Munjebel Bianco Terre Siciliane 2017 dont une bouteille orpheline trainait à la SAQ Maisonneuve.
Après le premier quart d'heure impressionnant, où j'avais l'impression de déguster un hypothétique mélange d'un blanc de Côte de Beaune et d'un vieux Rioja rouge, la suite fut assez catastrophique merci. Le vin se désagrège à vitesse grand v et une demi-heure plus tard on a la vague impression de boire une vieille bière flat.
A 58$ quelle mauvaise blague, à moins que l'on siffle le tout en 15 minutes top chrono.
Dans la notion de grand vin, il doit à tout le moins y avoir une idée de maintient dans le temps. Au vieillissement d'une part, le vin devrait au moins se maintenir voire se bonifier. Et puis à la dégustation, on doit pouvoir suivre le vin sur une évolution conséquente, faisant émerger les subtilités de celui-ci.
Après le premier quart d'heure impressionnant, où j'avais l'impression de déguster un hypothétique mélange d'un blanc de Côte de Beaune et d'un vieux Rioja rouge, la suite fut assez catastrophique merci. Le vin se désagrège à vitesse grand v et une demi-heure plus tard on a la vague impression de boire une vieille bière flat.
A 58$ quelle mauvaise blague, à moins que l'on siffle le tout en 15 minutes top chrono.
Dans la notion de grand vin, il doit à tout le moins y avoir une idée de maintient dans le temps. Au vieillissement d'une part, le vin devrait au moins se maintenir voire se bonifier. Et puis à la dégustation, on doit pouvoir suivre le vin sur une évolution conséquente, faisant émerger les subtilités de celui-ci.
Olivier Collin- Messages : 2477
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Vinha de Reis Reserva 2018, Quinta de Reis, Dao Une édition limité à 1230 bouteilles. Ma première rencontre avec ce vigneron que j'ai visité la semaine dernière. On a changé la production en 2002 à la quinta pour se lancer dans l'aventure vinicole. On commence à y récolter les fruits du succès, si les rouges sont encore tanniques et concentrés manquant d'élégance les blancs valent vraiment le détour. À partir de 2019 Carlos Raposo est l'œnologue conseil et les choses changent rapidement.
Jolie couleur vieil or/paille, au nez on sent bien que la fermentation a eu lieu en barriques neuves mais rien de dérangeant, tout est bien équilibré et intégré avec des jolies notes de patisserie, coing, poire et zest de citron. En bouche, le tout est frais, aucune lourdeur, grand équilibre et carrousel entre la chair, l'acidité et la minéralité. Les saveurs présentent au nez se répètent, le vin est salin et fait saliver longtemps. J'ai seulement acheté 2 bouteilles et je regrette déjà. Payé 12 euros au domaine. 17,5/20+ Un brin de longueur de plus et le vin aurait les 18.
Jolie couleur vieil or/paille, au nez on sent bien que la fermentation a eu lieu en barriques neuves mais rien de dérangeant, tout est bien équilibré et intégré avec des jolies notes de patisserie, coing, poire et zest de citron. En bouche, le tout est frais, aucune lourdeur, grand équilibre et carrousel entre la chair, l'acidité et la minéralité. Les saveurs présentent au nez se répètent, le vin est salin et fait saliver longtemps. J'ai seulement acheté 2 bouteilles et je regrette déjà. Payé 12 euros au domaine. 17,5/20+ Un brin de longueur de plus et le vin aurait les 18.
Frederick Blais- Messages : 2987
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Olivier Collin a écrit:Tiens pour alimenter la discussion sur la variabilité de la notion de grand vin, je me suis laissé tenter par le Frank Cornelissen Munjebel Bianco Terre Siciliane 2017 dont une bouteille orpheline trainait à la SAQ Maisonneuve.
Après le premier quart d'heure impressionnant, où j'avais l'impression de déguster un hypothétique mélange d'un blanc de Côte de Beaune et d'un vieux Rioja rouge, la suite fut assez catastrophique merci. Le vin se désagrège à vitesse grand v et une demi-heure plus tard on a la vague impression de boire une vieille bière flat.
A 58$ quelle mauvaise blague, à moins que l'on siffle le tout en 15 minutes top chrono.
Dans la notion de grand vin, il doit à tout le moins y avoir une idée de maintient dans le temps. Au vieillissement d'une part, le vin devrait au moins se maintenir voire se bonifier. Et puis à la dégustation, on doit pouvoir suivre le vin sur une évolution conséquente, faisant émerger les subtilités de celui-ci.
J'ai eu à peu près la même expérience avec ce vin récemment. En travaillant dans le milieu du vin nature en resto et en magasin dans les dernières années j'ai bu les vins de Frank Cornelissen une douzaine de fois et jusqu'à présent 3 étaient de grandes bouteilles et 9 étaient entre décevantes et dégueulasse. Pour moi l'écart dans la variation entre chaque quille est trop grand pour que ca soit possible de le considérer un grand vigneron qui fait des grands vins.
Dagenais, Simon- Messages : 168
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Un vin nostalgique.....La Vente de vins des Hospices de Beaune n'aura pas lieu et Benoit Germain n'est plus.
Beaune 1er cru Cuvée Maurice Drouhin 2009, Hospices de Beaune
La robe est rubis moyenne.
1er nez de vieille cave et de champignons. Par la suite, fruité noir et fines épices dont des poissons rouges....de la cannelle. La bouche est droite et vive au départ. Elle évolue vers des tannins fins et abondants sur une trame moins tranchante avec une touche un peu de tabac et de tomates. Un peu déroutant. J'aurais misé sur une 2008.
Le plaisir y est. 16,5/20 ou 90.
Cuvée Maurice Drouhin; 2,69 ha.
Les Avaux 1.08 ha., Les Boucherottes 0.7 ha., Champs Pimonts 0.66 ha et Les Grèves 0.26 ha.
ou encore
40% Les Avaux, 25% Les Champs Pimonts, 25% dans Les Boucherottes et 10% Les Grèves.
Beaune 1er cru Cuvée Maurice Drouhin 2009, Hospices de Beaune
La robe est rubis moyenne.
1er nez de vieille cave et de champignons. Par la suite, fruité noir et fines épices dont des poissons rouges....de la cannelle. La bouche est droite et vive au départ. Elle évolue vers des tannins fins et abondants sur une trame moins tranchante avec une touche un peu de tabac et de tomates. Un peu déroutant. J'aurais misé sur une 2008.
Le plaisir y est. 16,5/20 ou 90.
Cuvée Maurice Drouhin; 2,69 ha.
Les Avaux 1.08 ha., Les Boucherottes 0.7 ha., Champs Pimonts 0.66 ha et Les Grèves 0.26 ha.
ou encore
40% Les Avaux, 25% Les Champs Pimonts, 25% dans Les Boucherottes et 10% Les Grèves.
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Olivier Collin a écrit:Tiens pour alimenter la discussion sur la variabilité de la notion de grand vin, je me suis laissé tenter par le Frank Cornelissen Munjebel Bianco Terre Siciliane 2017 dont une bouteille orpheline trainait à la SAQ Maisonneuve.
Après le premier quart d'heure impressionnant, où j'avais l'impression de déguster un hypothétique mélange d'un blanc de Côte de Beaune et d'un vieux Rioja rouge, la suite fut assez catastrophique merci. Le vin se désagrège à vitesse grand v et une demi-heure plus tard on a la vague impression de boire une vieille bière flat.
A 58$ quelle mauvaise blague, à moins que l'on siffle le tout en 15 minutes top chrono.
Dans la notion de grand vin, il doit à tout le moins y avoir une idée de maintient dans le temps. Au vieillissement d'une part, le vin devrait au moins se maintenir voire se bonifier. Et puis à la dégustation, on doit pouvoir suivre le vin sur une évolution conséquente, faisant émerger les subtilités de celui-ci.
Olivier toujours déçu par ce blanc de Cornelissen. Mais je suis curieux, pourquoi y voir un élément de débat sur le grand vin?
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Dönnhoff Roxheimer Höllenpfad Riesling Trocken Erste Lage 2019
Petit relent de sancerre au nez avec de la pierre à fusil. Bouche explosive, sur le rasoir, des arômes fruités explosent à travers cette tension. La précision d’un rasoir, impressionnant pour un vin GG déclassé (selon mes infos). 93
Domaine Charvin Côtes du Rhône 2018
Nez très classique, garrigues, herbes et fruits noirs. La bouche présente un côté un peu disjoint, c’est alcoleux,
loin de l’équilibre auquel cette cuvée m’a habitué. Décevant dans l’état, même après aération. 87
Petit relent de sancerre au nez avec de la pierre à fusil. Bouche explosive, sur le rasoir, des arômes fruités explosent à travers cette tension. La précision d’un rasoir, impressionnant pour un vin GG déclassé (selon mes infos). 93
Domaine Charvin Côtes du Rhône 2018
Nez très classique, garrigues, herbes et fruits noirs. La bouche présente un côté un peu disjoint, c’est alcoleux,
loin de l’équilibre auquel cette cuvée m’a habitué. Décevant dans l’état, même après aération. 87
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Des crs d'Olivier et de Ludwig cette semaine !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Ludwig Desjardins a écrit: Dönnhoff Roxheimer Höllenpfad Riesling Trocken Erste Lage 2019
Petit relent de sancerre au nez avec de la pierre à fusil. Bouche explosive, sur le rasoir, des arômes fruités explosent à travers cette tension. La précision d’un rasoir, impressionnant pour un vin GG déclassé (selon mes infos). 93
Je vais recevoir mes GG cette semaine.
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Ludwig Desjardins a écrit: Dönnhoff Roxheimer Höllenpfad Riesling Trocken Erste Lage 2019
Petit relent de sancerre au nez avec de la pierre à fusil. Bouche explosive, sur le rasoir, des arômes fruités explosent à travers cette tension. La précision d’un rasoir, impressionnant pour un vin GG déclassé (selon mes infos). 93
C'est aussi très mûr. J'ai trouvé un côté fruit exotique qui rapelle la Grande Côte chez Cotat. Dégusté sur 3 jours, il a montré peu de déclin. Un bel achat.
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Ludwig Desjardins a écrit:Olivier Collin a écrit:Tiens pour alimenter la discussion sur la variabilité de la notion de grand vin, je me suis laissé tenter par le Frank Cornelissen Munjebel Bianco Terre Siciliane 2017 dont une bouteille orpheline trainait à la SAQ Maisonneuve.
Après le premier quart d'heure impressionnant, où j'avais l'impression de déguster un hypothétique mélange d'un blanc de Côte de Beaune et d'un vieux Rioja rouge, la suite fut assez catastrophique merci. Le vin se désagrège à vitesse grand v et une demi-heure plus tard on a la vague impression de boire une vieille bière flat.
A 58$ quelle mauvaise blague, à moins que l'on siffle le tout en 15 minutes top chrono.
Dans la notion de grand vin, il doit à tout le moins y avoir une idée de maintient dans le temps. Au vieillissement d'une part, le vin devrait au moins se maintenir voire se bonifier. Et puis à la dégustation, on doit pouvoir suivre le vin sur une évolution conséquente, faisant émerger les subtilités de celui-ci.
Olivier toujours déçu par ce blanc de Cornelissen. Mais je suis curieux, pourquoi y voir un élément de débat sur le grand vin?
Le lien avec le débat sur le grand vin, je le faisais par rapport à l'élément de réflexion que tu soulevais plus tôt:
Mon point est que notre idée de la grandeur est fixée sur une époque donnée, des modes, des codes acceptés de ce qu’est le grand vin. Tout ça bouge dans le temps, des nouveaux vignobles se développent, ce n’est pas statique. Qu’on aime ou non par exemple le vin nature, une génération complète d’amateurs se développe son palais sur cette notion, c’est non négligeable sur l’avenir du vin.
Le fait que des dizaines d'amateurs se jettent sur ces quilles de Munjebel me semble avoir finalement très peu à voir avec le grand vin. Oui, ces gens auront un impact sur l'avenir du vin, mais je soutiendrais pas tant sur l'avenir des grands vins.
En parcourant le site de Cornelissen, avec son offre de reconditionnement des bouteilles (franchement!) et quelques erreurs grossières dans les fiches techniques (par exemple le Munjebel serait élevé seulement 4 jours... c'est pas beaucoup ça! ) je vois bien plus les attribus d'une mode que d'une idée de grandeur dans le vin.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Ludwig Desjardins a écrit:
Domaine Charvin Côtes du Rhône 2018
Nez très classique, garrigues, herbes et fruits noirs. La bouche présente un côté un peu disjoint, c’est alcoleux,
loin de l’équilibre auquel cette cuvée m’a habitué. Décevant dans l’état, même après aération. 87
J'y goûte ce soir avec la méthode d'oxygénation de Laurent Charvin : ouverture hier soir, un verre versé pour laisser un peu d'air passer avec remise en bouteille de suite pour un repos de 24 heures. Je t'en redonne des nouvelles.
En tous cas, on ne peut accuser Charvin d'abuser sur les prix... 26.85$ pour un vin ayant un long historique de garde, c'est cool.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Domaine Confuron Cotetidot – Vosne-Romanée 1er Cru Les Suchots 2005
Robe pourpre assez foncée, les arômes du vin renfermes des notes de noyau de cerise, de fumé et d’épices fines. La bouche se présente sur une texture affinée, polie toute en équilibre, cependant la finale s’exprime sur un trop plein d’amertume, une puissance tannique importante (effet millésime) qui met en exergue son côté alcooleux. Malgré tout, un plaisir d’ouvrir ce genre de bouteille pour se consoler d’être replonger dans une période restreignant les rencontres avec les copains-copines et l’ouverture et le partage de belles fioles. 92 pts, plus lorsque le tout se mettra en place … peut-être un jour.
Robe pourpre assez foncée, les arômes du vin renfermes des notes de noyau de cerise, de fumé et d’épices fines. La bouche se présente sur une texture affinée, polie toute en équilibre, cependant la finale s’exprime sur un trop plein d’amertume, une puissance tannique importante (effet millésime) qui met en exergue son côté alcooleux. Malgré tout, un plaisir d’ouvrir ce genre de bouteille pour se consoler d’être replonger dans une période restreignant les rencontres avec les copains-copines et l’ouverture et le partage de belles fioles. 92 pts, plus lorsque le tout se mettra en place … peut-être un jour.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Olivier Collin a écrit:
J'y goûte ce soir avec la méthode d'oxygénation de Laurent Charvin : ouverture hier soir, un verre versé pour laisser un peu d'air passer avec remise en bouteille de suite pour un repos de 24 heures. Je t'en redonne des nouvelles.
En tous cas, on ne peut accuser Charvin d'abuser sur les prix... 26.85$ pour un vin ayant un long historique de garde, c'est cool.
Le 2007 était 25.70 $
Ceci dit, je n'ai pas vu passer le 2017, a-t-il été vendu au Québec?
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Olivier Collin a écrit:Ludwig Desjardins a écrit:
Domaine Charvin Côtes du Rhône 2018
Nez très classique, garrigues, herbes et fruits noirs. La bouche présente un côté un peu disjoint, c’est alcoleux,
loin de l’équilibre auquel cette cuvée m’a habitué. Décevant dans l’état, même après aération. 87
J'y goûte ce soir avec la méthode d'oxygénation de Laurent Charvin : ouverture hier soir, un verre versé pour laisser un peu d'air passer avec remise en bouteille de suite pour un repos de 24 heures. Je t'en redonne des nouvelles.
En tous cas, on ne peut accuser Charvin d'abuser sur les prix... 26.85$ pour un vin ayant un long historique de garde, c'est cool.
Et moi je retente, 3/4 de la bouteille conservée 24hrs. On croise les doigts...
Le 2007 était 25$!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
J'avais préféré son CDR 2007 à son CNP 2007 à deux reprises à l'aveugle.
Stabilité de prix qui honore ce Domaine....25$ en 2007 à 26,85 en 2020!
Stabilité de prix qui honore ce Domaine....25$ en 2007 à 26,85 en 2020!
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Michel Therrien a écrit:Ludwig Desjardins a écrit: Dönnhoff Roxheimer Höllenpfad Riesling Trocken Erste Lage 2019
Petit relent de sancerre au nez avec de la pierre à fusil. Bouche explosive, sur le rasoir, des arômes fruités explosent à travers cette tension. La précision d’un rasoir, impressionnant pour un vin GG déclassé (selon mes infos). 93
Je vais recevoir mes GG cette semaine.
Idem
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
2013 Dönnhoff Felsenberg Riesling Grosses Gewächs
Très facilement un des plus beau vin bu durant cette pandémie. Au nez, fleurs de prairie blanche, foin, abricot, poire asiatique et notes herbacées. La bouche est longue et ambitieuse, c'est puissant, équilibré et profond, un délice!
2018 1 Mill Road Pinot Noir
Un vin en provenance de Naramata BC. C'est le nouveau projet de David et Cynthia Enns, anciennement propriétaires de Laughing Stock (vendu en 2017 à Arterra Wines Canada). En 2013 ils plantent sur leur terrain des vignes de pinot noir, exclusivement le clone Dijon 115. Après 15 ans à faire 8 cuvées pour Laughing Stock, ils décident de faire 1 cépage, 1 vignoble, 1 vin that's it.
Le premier millésime étant le 2018, j'y ai gouté pour la première fois rapidement entre 2 rendez-vous en Février, avant la sortie l'agent étant un ami. J'avais aimé suffisamment pour le recommander à notre acheteur.
Le nez montre des notes de cannelle, rose, canneberge, fraise, cerise surette, menthol, boisé et d'épice de Noel mais aussi de fumé. La bouche est assez longue mais manque d'extraction (je crois que j'ai jamais dit ca dans ma vie!). Le bois est trop présent pour moi (50% nouveau chêne, 50% neutre), le manque de structure tannique est remarquable et la finale à un petit goût lacté.
En gros, un bel effort mais c'est loin d'être parfait, ça manque de profondeur et le bois domine. On verra dans quelques années si le vin évolu bien et si les millésimes s'améliore en profondeur et en équilibre.
Très facilement un des plus beau vin bu durant cette pandémie. Au nez, fleurs de prairie blanche, foin, abricot, poire asiatique et notes herbacées. La bouche est longue et ambitieuse, c'est puissant, équilibré et profond, un délice!
2018 1 Mill Road Pinot Noir
Un vin en provenance de Naramata BC. C'est le nouveau projet de David et Cynthia Enns, anciennement propriétaires de Laughing Stock (vendu en 2017 à Arterra Wines Canada). En 2013 ils plantent sur leur terrain des vignes de pinot noir, exclusivement le clone Dijon 115. Après 15 ans à faire 8 cuvées pour Laughing Stock, ils décident de faire 1 cépage, 1 vignoble, 1 vin that's it.
Le premier millésime étant le 2018, j'y ai gouté pour la première fois rapidement entre 2 rendez-vous en Février, avant la sortie l'agent étant un ami. J'avais aimé suffisamment pour le recommander à notre acheteur.
Le nez montre des notes de cannelle, rose, canneberge, fraise, cerise surette, menthol, boisé et d'épice de Noel mais aussi de fumé. La bouche est assez longue mais manque d'extraction (je crois que j'ai jamais dit ca dans ma vie!). Le bois est trop présent pour moi (50% nouveau chêne, 50% neutre), le manque de structure tannique est remarquable et la finale à un petit goût lacté.
En gros, un bel effort mais c'est loin d'être parfait, ça manque de profondeur et le bois domine. On verra dans quelques années si le vin évolu bien et si les millésimes s'améliore en profondeur et en équilibre.
Dagenais, Simon- Messages : 168
Date d'inscription : 07/02/2018
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Localisation : Calgary
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Hier soir j'ai dégusté le Charvin Côtes-du-Rhône 2018 après une oxygénation lente de 24h. Quel rapport qualité/prix! Ce qui frappe au premier regard, c'est la couleur bien pale de la robe. Le nez est enivrant pour cette gamme de prix, avec de la fraise broyée, des notes fines de garrigue, à la fois fin et puissant comme nez. Au palais, la richesse et la qualité fruitée du vin sont évidentes, mais avec une certaine délicatesse de toucher si bien qu'on sent relativement peu les tannins pour un vin si jeune. En rétro on a toujours cette jolie fraise et un peu de notes agrumées à la Rayas. La finale est marquée par de légères notes sanguines et terreuses, amenant un peu de sérieux à ce vin franchement épatant pour les amateurs de grenache.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Merci Olivier, je compte bien acheter comme d'habitude.
Et Ludwig, ton 2e essai?
Et Ludwig, ton 2e essai?
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Olivier Collin a écrit:Hier soir j'ai dégusté le Charvin Côtes-du-Rhône 2018 après une oxygénation lente de 24h. Quel rapport qualité/prix! Ce qui frappe au premier regard, c'est la couleur bien pale de la robe. Le nez est enivrant pour cette gamme de prix, avec de la fraise broyée, des notes fines de garrigue, à la fois fin et puissant comme nez. Au palais, la richesse et la qualité fruitée du vin sont évidentes, mais avec une certaine délicatesse de toucher si bien qu'on sent relativement peu les tannins pour un vin si jeune. En rétro on a toujours cette jolie fraise et un peu de notes agrumées à la Rayas. La finale est marquée par de légères notes sanguines et terreuses, amenant un peu de sérieux à ce vin franchement épatant pour les amateurs de grenache.
J'ai acheté aussi. Je vais essayer la méthode Charvin avec ce vin!
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Yves Martineau a écrit:Merci Olivier, je compte bien acheter comme d'habitude.
Et Ludwig, ton 2e essai?
Mieux le deuxième soir un peu plus harmonieux, toutefois je trouve Olivier très très élogieux, il m’a semblé moins complexe et la bouteille descendait moins vite que les derniers millésimes bus. Ça reste un vin à très bon prix.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Ludwig Desjardins a écrit:Yves Martineau a écrit:Merci Olivier, je compte bien acheter comme d'habitude.
Et Ludwig, ton 2e essai?
Mieux le deuxième soir un peu plus harmonieux, toutefois je trouve Olivier très très élogieux, il m’a semblé moins complexe et la bouteille descendait moins vite que les derniers millésimes bus. Ça reste un vin à très bon prix.
Le CDR de Charvin m'a souvent déçu en jeunesse. Par exemple, je me souviens du 2012, acide et et un peu aqueux lors de sa sortie. 6-7 ans plus tard, le vin était sorti de ses gonds et donnait beaucoup de plaisir.
Alexandre Trudel- Messages : 1160
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Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
CDR de Charvin 2018, de mon côté, bien aimé, mais... le lendemain! Le premier tiers de bouteille était renfrogné. Il lui faut effectivement respirer un long moment pour se dégourdir et se révéler.
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 8 novembre 2010 !
Pierre Beauregard a écrit:Domaine Confuron Cotetidot – Vosne-Romanée 1er Cru Les Suchots 2005
Robe pourpre assez foncée, les arômes du vin renfermes des notes de noyau de cerise, de fumé et d’épices fines. La bouche se présente sur une texture affinée, polie toute en équilibre, cependant la finale s’exprime sur un trop plein d’amertume, une puissance tannique importante (effet millésime) qui met en exergue son côté alcooleux. Malgré tout, un plaisir d’ouvrir ce genre de bouteille pour se consoler d’être replonger dans une période restreignant les rencontres avec les copains-copines et l’ouverture et le partage de belles fioles. 92 pts, plus lorsque le tout se mettra en place … peut-être un jour.
Pierre, j'ai bu un 2014 récemment, et tu réponds à ma dernière phrase! Pas rassurant, d'autant que j'entends à peu près la même chose sur bien des bouteilles de ce domaine. A ce prix, et sur ce très beau terroir, ce genre de défaut est rédhibitoire pour moi. Et j'ajoute que presque tous les 2014 rouge que j'ai bu en Bourgogne étaient séduisants et donnaient déjà un plaisir immédiat.
Vosne-Romanée 1er cru Les Suchots 2014.
Un vin au nez prometteur, floral et épicé, avec des notes de cerise burlat.
En bouche, ça se gâte immédiatement après l'attaque, avec des tannins durs, asséchants, et surtout une amertume au-delà de toute mesure. Le vin ne me semble pas déviant, mais il offre un plaisir à peu près nul. Cette trame se retrouve tout au long de la dégustation, avec cette amertume qui emporte tout en finale, et une astringence que j'ai rarement observé en Bourgogne. On pourrait toujours botter en touche en disant que c'est trop jeune et qu'il faut attendre dix ans de plus, mais je ne crois pas que ces défauts-là puissent disparaître avec le temps.
Frédéric Bricaud- Messages : 479
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